Uɴɪғᴏʀᴍ
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↳ ░░░░░░░░░░░ éɴdeιхι -- Uηιfσrм
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Hum.
Il n'est pas tout à fait certain de la manière dont il doit réagir, maintenant qu'il se retrouve là, planté comme un con à côté du siège d'Izuku, debout devant le poste d'espionnage, à regarder son amant fêlé régler la fréquence radio.
Deku, en boxer, dont le tissu s'étire toujours sous la pression d'une érection d'ailleurs, trafique ses manettes et ses écrans avec un grand sourire sur le visage, alors que Katsuki cligne bêtement des yeux.
_ Je ... Deku ?
Il faut l'avouer, il fait un peu peur comme ça, et son air cinglé n'arrange rien, à le voir s'exciter de la sorte pour assister indirectement à l'incendie d'un parking, juste pour le plaisir d'écouter les héros se planter de piste et ne pas en trouver la cause.
Un drôle de jeu, pas forcément morbide, mais plutôt surprenant.
_ Oui Katchan ?
_ Je croyais que ton logiciel s'occupait tout seul de pirater les données. Tu n'as .. pas vraiment besoin d'écouter l'intervention sur le terrain, si ?
_ Eh bien .. hésite t-il un moment en tapotant ses doigts sur ses cuisses. Je pourrai effectivement m'en passer, mais-
_ Parfait !
Parce que, sauf urgence ou cause de vie ou de mort, il se passera volontiers d'écouter les communications de ses anciens collègues, regroupés autour de l'incendie d'un parking souterrain probablement vide, juste pour sauver une floppée de bagnoles dont il se fout pas mal.
Alors, sans prévenir ni négocier d'avantage, il attrape le dossier du siège avec toute sa détermination, fait reculer les petites roulettes, arrachant au passage l'oreillette reliée à Izuku, avant de le faire tourner pour le mettre face à lui.
_ Katchan ! s'étonne le maitre des lieux en ouvrant de grands yeux surpris. Et si jamais-
_ Je m'en cogne Deku. Sincèr'ment, je m'en tape, et tu peux pas savoir à quel point. J'ai absolument pas envie d'écouter une équipe de connards tourner autour d'un feu de bagnole géant, et encore moins de bander comme un con avec la voix de mes collègues en fond sonore. Alors, puisque tes ordinateurs se débrouillent comme des grands, on ne va surtout pas les déranger pendant leur travail et on va aller voir ailleurs, tu veux ?
En fait, il n'attend pas vraiment sa réponse, et ne lui laisse pas non plus franchement le temps d'en prononcer une, préférant simplement lui attraper les mains pour le remettre debout sans ménagement, avant de le ramener rapidement d'où ils viennent.
Katsuki n'a pas fait tout ça, n'a pas choisi de tourner le dos à ses collègues et à des années de vie, pour finalement les écouter bosser et passer son temps à les surveiller du coin de l'oeil.
Quitte à en être là, autant y aller jusqu'au bout.
En plus, il déteste la frustration.
Surtout.
Sans plus hésiter, fermement décidé à ne pas perde son temps devant une radio piratée, il entre à nouveau dans la seconde pièce, et referme derrière eux la porte de fortune en bois pour s'isoler totalement.
Puis, quand il s'autorise enfin à s'arrêter, toujours agrippé aux mains de Deku, il jette totalement son regard dans ses yeux, fixe intensément ses pupilles, et termine par claquer sa langue à son palais.
_ Tu m'as fait un putain de paquet de coups d'pute Deku, avec tes conneries sur l'ordinateur et le téléphone, mais celui là tu me le feras pas. Sans déconner.
_ Tout va bien Katchan ? insiste Izuku sur un ton sarcastique, un sourire taquin au visage devant son impatience marquée. Tu me sembles .. contrarié.
_ Me cherche pas trop. avertit-il en mordant sa propre lèvre inférieure, la voix soudain plus rauque et profonde.
_ Sinon quoi ?
Pour ne pas changer, Izuku joue avec ses nerfs, droit devant lui, son nez frôlant le sien et sa mâchoire étirée d'un sourire provocateur, alors qu'il lève son regard échauffé vers lui pour le faire craquer.
Presque par automatisme, leurs torses se rapprochent sans qu'ils n'aient vraiment à y penser, et leurs peaux qui se touchent à nouveau frissonnent à l'unisson, excitées par le contact envieux.
_ Tu le sauras bien vite si tu continues ton manège.
_ D'accord, défie Izuku en se reculant outrageusement de plusieurs pas pour s'éloigner. Vas y, attrape moi, Katchan.
En vérité, il ne s'agit pas réellement d'une quelconque course, alors qu'Izuku bouge à peine, visiblement pas franchement décidé à échapper à son poursuivant.
Trahit par le pétillement dans ses yeux, et le sourire provocateur sur son visage, il semble plutôt attendre sagement de se faire capturer, ouvert à un tout nouveau jeu qui se passe de règle, loin de ses projets de guerre et de vengeance.
Presque comme si, tout à coup, les ordinateurs et le sous sol n'avaient plus vraiment d'importance, ils s'engagent ensemble vers le partage simple d'une relation qu'il pourrait imaginer commune et banale.
Deku fait l'impasse sur les informations qu'il laisse lui filer entre les doigts dans l'oreillette qui capte la radio, pendant que Katsuki accepte volontiers de ne plus se souvenir des premières motivations qui l'ont poussé à chercher Zed de toutes ses forces.
En définitive, ce moment ressemble à ce qu'ils auraient pu connaitre, s'ils ne s'étaient pas perdus tous les deux, chacun de leur côté, dans des gouffres bien différents, mais tout aussi impossibles à remonter complètement.
A deux doigts de dire que c'est trop beau pour être vrai, ils y plongent quand même, dans cet instant aux allures oniriques et passagères.
Ainsi, Katsuki n'attend pas une seconde de plus et, faisant mine d'étirer ses épaules pour se préparer à un combat imaginaire, il lui suffit de deux grandes enjambées pour rattraper l'objet de ses désirs, et l'enfermer sauvagement dans ses deux bras.
Animé par les frissons de son ventre, et encouragé par la douceur des émotions nouvelles qui traversent sa poitrine au contact d'Izuku, il soulève le corps svelte de son amant, qui ne tarde pas à s'agripper à son cou pour ne pas tomber à la renverse.
Puis, croisant ses jambes autour de son bassin pour rester contre lui, Izuku s'esclaffe d'un de ses rires extraordinairement francs, encore plus cristallin de tous les autres, et dont les notes vibrent intensément entre chaque paroi de la petite pièce cachée.
Enfin, pour être certain qu'il ne s'échappera pas à nouveau, Katsuki le porte ainsi jusqu'à atteindre le bout du lit, puis de le faire tomber sur le matelas, l'allongeant sur la longueur, les bras écartés et les cuisses toujours ouvertes.
Dans la manœuvre un peu brusque, la pince qui retiens les boucles de son front a souffert du mouvement rapide et, si elle tient encore un peu, elle laisse néanmoins fuir plusieurs mèches frivoles.
Ses cheveux fins et sauvagement ondulés s'étalent davantage, plus librement, autour de son visage, adoucissant instantanément son expression, et accentuant le pétillement dans son regard.
Et maintenant, maintenant qu'il le surplombe à nouveau, il ne le laissera certainement pas lui filer une nouvelle fois entre les doigts, encore moins alors qu'il connait désormais le grain de sa peau le long de ses jambes, et le goût de celle qui recouvre son ventre, comme le parfum du creux de son cou.
Brûlant d'une envie incontrôlable, il pose un de ses genou sur un coin de matelas pour y prendre appui, avant de courber son dos, puis de se pencher complètement sur le corps offert d'Izuku en dessous de lui.
Lentement, il effleure à nouveau son torse du bout de ses côtes, frôle sa joue et ses tâches de rousseur sous ses lèvres, puis emprisonne ses deux mains dans les siennes en même temps qu'il vient murmurer près de sa tempe.
_ Je t'ai attrapé.
Sa bouche, doucement, se presse sur le coin de son front, pose un baiser presque silencieux, tout juste insinué sur sa peau lisse et décorée, et pour ne pas s'arrêter là, elle dérive vers les premières lignes de sa mâchoire, parcoure les tâches de rousseur qui se tiennent ici, et termine son chemin sur la naissance de sa gorge.
_ Tu m'as attrapé. murmure Izuku dans un soupir fiévreux.
Et il ne va plus le lâcher.
Ses mains, concentrées mais sans violence, restent accrochées aux siennes, les maintenant ainsi immobiles contre le tissu de la couverture, et ses doigts s'invitent entre ses phalanges pour les nouer ensemble.
Seul son pouce droit bouge encore, lentement et prudemment, pour caresser la base douce de son poignet, et accompagner les caresses intimes de ses lèvres dans son cou.
Progressivement, et à mesure que le désir pèse de plus en plus lourd dans son bassin, forçant ses hanches à s'abaisser, il s'allonge davantage au dessus de lui, grimpe plus franchement sur le lit pour mieux se coincer entre ses jambes, et ancre sa taille à l'intérieur de ses cuisses.
L'explosion de sensations, au contact enfin réunit de leurs envies prononcées, lui secoue la poitrine, si fort qu'il en perd le tempo de sa propre respiration, il en oublie même comment inspirer correctement.
Son souffle devient si chaud qu'il brûle ses poumons, sa gorge, et même sa langue, qui se fait plus incandescente que jamais contre la peau de Deku.
Elle dérive encore un peu malgré tout, cherchant la fraicheur sur ses courbes pour apaiser le feu de son corps, et dans son champs de vision quand il relève partiellement le nez, quelque chose attire son attention.
Là, un tout petit peu plus bas sur son torse, tendus et suppliants, ses tétons se dressent urgemment, ils semblent même l'appeler, lui demander des faveurs, et se languir de quelques baisers sauvages.
Il ne peut qu'y obéir, à les voir ainsi excités, et le grésillement rauque qui résonne dans la gorge d'Izuku l'incite encore plus à lui donner ce qu'il attend.
En premier, pour se faire un peu prier malgré tout, il ne fait qu'y poser sa bouche, sur l'un d'entre eux, ses lèvres à peine humides se calquent au léger relief, mais ce seul contact suffit à cambrer le dos de son amant en dessous de lui.
Il le sent, se courber brutalement contre le matelas, désireux d'un peu plus de caresses mouillées, un soupir plus chaud qu'un brasier filant entre ses dents.
_ Kat-
_ Ne me dis pas c'que je dois faire. murmure t-il dans un sourire près de sa peau.
Il joue un peu avec le temps, il autorise la fuite de quelques secondes, pour observer les reflets de néons sur son torse, dansant outrageusement sur les frissons qui se soulèvent pour lui.
C'est étrange, comme il crame lui même d'impatience, tout en ressentant ce désir fou à prendre du retard, pour affoler encore plus ses sens, pour exciter ceux d'Izuku aussi, pour être sûr de l'entendre, enfin, perdre totalement le contrôle.
Alors il souffle d'abord sur la pointe rose de son pectoral, il la regarde se colorer d'envie, et seulement quand il la trouve sur le point de se craqueler de frustration, il apaise enfin la tension en léchant outrageusement ce téton.
Du plat de la langue, puis du bout de la pointe, pour enfin répandre la salive sur tous ses contours, il affole sa peau frémissante sans aucune retenue, suçant aléatoirement le mamelon en feu pour le gouter entièrement.
Entre ses doigts fermés, il devine la pression des phalanges de Deku, qui se contractent dans ses mains, collant leurs paumes d'encore plus près à la force de sensations qui le traversent.
Aussi, son crâne s'enfonce davantage dans le matelas, il bascule la tête en arrière, peut-être ouvre t-il aussi la bouche pour mieux soupirer, les cheveux éparpillés sur son front et la transpiration naissant sur ses tempes.
Cette fois, enfin, OneBrain a lâché les rênes, et il s'abandonne tellement que Katsuki peut désormais se promener sur son corps en toute liberté, espionner ses réactions, et capturer ses émotions.
Pour sûr qu'il va en profiter, jusqu'au bout, aussi longtemps que ça durera.
Quand il s'éloigne enfin de sa poitrine en fusion, trempée de salive et rougie par les baisers brûlants, il prend le temps d'observer son visage marqué d'excitation, pour le simple plaisir de graver l'image dans sa mémoire.
Izuku, au bord du gouffre, à la limite de la rupture, lui faisant cadeau de sa peau toute entière.
Puis, forcé par ses désirs suivants, il libère ses mains pour récupérer ses mouvements tout en reprenant appui sur ses genoux, abandonnant ainsi les poignets ramollis de Deku sur le matelas, pour mieux promener ses doigts le long de ses côtes.
Passant par le creux de ses reins, traçant un détour par les abords de son nombril, et approchant de son terminus en survolant ses hanches, il atteint enfin l'élastique de son boxer du bout des doigts.
Légèrement d'abord, il tire sur le tissu pour le soulever, jetant un regard au propriétaire du vêtement pour ne surtout pas louper la réaction de son visage au même moment.
Encore une fois, il laisse filer une poignée de secondes avant d'entamer la suite de ses investigations, d'enlever complètement le boxer qui ne leur servira plus, et de le faire lentement glisser le long de ses jambes.
Enfin, maintenant qu'il le possède, là, complètement nu devant lui, il manipule précieusement son corps fin pour le déplacer légèrement vers la tête du lit, et ainsi dégager plus de place pour s'y installer à son tour.
Il aime beaucoup la façon dont sa peau défile sous ses mains, quand il peut en analyser le grain, la texture, et la température, au travers d'une interminable caresse furieusement sensuelle.
De toute évidence, Izuku n'en peut déjà plus quand Katsuki empoigne fiévreusement l'intérieur de ses cuisses pour les ouvrir davantage, et s'installer à son aise bien entre elles, assit sur ses genoux et le buste plongeant totalement vers l'avant.
D'ici, il s'offre le droit d'effleurer les plages outrageuses de son pelvis du bout des doigts d'une de ses mains, promenant le contact aguicheur tout autour de sa future zone d'attaque, et de l'érection prête à céder qui se dresse devant lui.
Parcourant les lieux, il survole une fine épaisseur de poils dont il ne tient pas franchement compte, bien occupé à d'autres réflexions, les yeux braqués sur le sujet principal de son nouveau jeu.
Tout le long de la verge particulièrement gonflée, il distingue les reliefs d'une ribambelle de veines chargées de sang, signe des pulsations terribles qui doivent s'y diffuser, et convergeant toutes vers le gland, légèrement suintant, rougi et saillant.
En dessous, bien sûr, il n'ignore pas les testicules enflées, d'ailleurs, ce sont elles qu'il touche en premier, dans la paume de sa main, un peu comme pour prévenir de son arrivée prochaine et déterminée.
Au passage, il n'oublie surtout pas d'admirer la petite contraction musculaire qui secoue l'abdomen d'Izuku, accompagnée par le court hoquet qui agite sa poitrine en même temps qu'il entrouvre encore la bouche.
Si Deku a mené la danse jusque là, bien planqué derrière un dessin et une floppée d'ordinateurs, Katsuki jubile de pouvoir enfin se saisir de la situation actuelle, un peu à l'instar d'une petite punition, une sentence bien méritée, et sans doute loin d'être désagréable.
Finalement, lui-même plus excité que jamais, il lui semble presque que les coutures de son jean vont bientôt se rompre tant l'envie pulse à l'intérieur, mais, même s'il se sent très à l'étroit dans ses vêtements, il met de côté ce détail pour le moment, bien trop pressé de faire réagir Deku dans sa bouche.
C'est d'ailleurs ce qu'il fait sans attendre davantage, quand il termine de se pencher vers l'avant, les lèvres ouvertes et le regard dirigé vers le haut pour tout voir, et faisant glisser le sexe diablement dur contre son palais.
D'abord sans s'éparpiller en détails, il suce lentement l'érection impatiente, il la sent entrer et sortir, se presser contre sa langue, et se frotter aux parois internes de sa bouche.
Il ne s'attarde pas non plus sur le goût légèrement râpeux du liquide séminal qui s'étend au fil de la fellation, s'occupant simplement des sensations qu'il peut donner et multiplier en jouant lascivement sur quelques points sensibles.
Bientôt, il s'intéresse de plus près à ce gland qui en redemande, il l'embrasse, puis il le lèche, et pour ne pas en rester là, il accompagne le plaisir en masturbant la longueur sa verge dans sa main.
Plus rien n'est laissé au hasard, il est alors bien déterminé à le faire jouir.
Il va le faire, et ensuite, s'il trouve son bonheur quelque part dans cette pièce, il le prendra, là, sur le bord du lit, à quatre pattes sur la couverture.
En attendant, il s'applique à faire frémir l'érection dans sa bouche, il la presse un peu plus dans la paume de sa main, balance son poignet avec précision, et continue de torturer le bout de ce sexe chargé à bloc.
A mesure qu'il progresse, sa salive s'étale sans contrôle, ruissèle hors de ses lèvres, mouille tout son environnement, et l'humidité qui pétille sur ses veines semble attiser les gémissement de Deku.
Ce dernier, abandonné à ses plaisirs, et l'esprit très très loin de sa mission, ferme simplement les yeux en cambrant davantage son buste, la bouche ouverte sur la salive qui s'entasse au fond de sa gorge et les joues couvertes de rougissements brûlants.
Aussi, il tente en vain de contenir les échos qui vibrent sur sa langue en pressant ses deux mains au dessus de son front, remontant ses paumes dans ses cheveux et poussant toutes ses mèches en arrière.
Sur son crâne, la pauvre pince arrachée lâche totalement prise pour rouler à quelques centimètres de là, libérant malgré elle toutes les boucles qu'elle s'efforçait de maintenir jusque là.
Ainsi, quand Izuku dégage ses mains pour s'agripper aux draps, en même temps qu'il tourne la tête vers la droite pour mieux gémir, les ondulations imbibées de sueurs retombent sur ses tempes, au dessus de ses sourcils, et barrent une partie de son visage.
Décoiffé et les pensées à l'arrêt, il se contente de recevoir pleinement les sensations chaudes et délicieuses qui courent à travers le bas de son ventre, qui soulèvent les frissons sur ses jambes, et qui lui font finalement perdre les pédales.
Puis, alors que ses épaules s'enfoncent dans le lit, et que ses genoux tremblent sans qu'il ne puisse les arrêter, il sait qu'il s'apprête à jouir, et potentiellement à surprendre son amant.
Alors, dans ce qui se définit comme son unique élan de lucidité, il concentre ses efforts pour faire bouger ses bras, et venir agripper doucement les mèches blondes qui bougent entre ses jambes.
Pressant ses doigts sur le crâne de Katsuki, il peine d'abord à avaler sa salive pour parler, avant de chercher le souffle et les mots nécessaires pour se faire entendre et comprendre, la voix étouffée et éraillée.
_ Katsuki. Il faut que tu- je- arrête.
Son message un peu bancal arrive pourtant à se faire comprendre, en tout cas ça semble être le cas, alors que Katsuki redresse enfin sa nuque, essuie sa bouche trempée contre sa main libre, et avale la salive qui baigne ses dents.
Sans s'arrêter de le masturber pour autant, continuant de lui donner du plaisir dans sa paume, il déplie néanmoins ses genoux pour allonger son corps, et revenir embrasser son torse.
Comme tout à l'heure, il s'engage à lécher les tétons, il additionne encore les sensations, dans l'espoir bientôt atteint de le voir céder totalement.
Enfin, sûrement parce qu'il accède à ses limites, Izuku presse ses mains dans le dos de son amant, crispe ses doigts dans la chair, et sans vraiment le vouloir, plante partiellement ses ongles court entre ses omoplates.
Aussi, sa respiration devient plus bruyante que des mots, le corps enseveli sous les caresses et la langue de Katsuki, l'esprit embourbé dans ses propres spasmes intenses.
Finalement, un ultime soupir profond dans la gorge, il bloque son souffle en même temps qu'il se sent éjaculer sur sa propre peau, et entre les doigts de son amant, qui devient enfin plus calme.
Plusieurs secondes filent avant qu'il ne se remette à respirer, la poitrine balancée et martyrisée par l'essoufflement, et la bouche maintenant atrocement sèche alors qu'il ouvre de nouveau les yeux.
Battant des cils, il donne l'air de chercher des points d'ancrage dans son champ de vision flou, les paupières lourdes et la gorge sifflante.
Pour l'apaiser, et le ramener doucement dans la réalité, Katsuki sourit devant sa mine rougie et couverte de cheveux fous, et remonte ensuite son torse pour embrasser plus précieusement ses lèvres.
Passablement amorphe, Izuku répond à peine au baiser, trop occupé à récupérer son souffle échoué, mais Katsuki ne lui donne pas beaucoup plus de répit, se relevant totalement du lit pour s'en aller fouiller à travers la pièce.
Sans gêne, pendant que Deku se remet à peine de ses émotions, il ouvre les tiroirs du petit bureau, et passe sa main un peu partout pour fouiner l'intérieur.
_ Tu cherches quoi ? balbutie Izuku sans le regarder.
_ T'occupe. répond joyeusement Katsuki en mettant le grapin sur ce qu'il cherchait.
Même s'il préfère ne pas penser à ce qui a pu se passer dans d'autres bras dans cette pièce, il n'en a pas oublié pour autant qu'Izuku se tient toujours plus ou moins prêt à voler des révélations à grand coup de nuits torrides en compagnie de quelques criminels.
Rien de surprenant dans ce cas, à ce qu'il trouve aisément tout le nécessaire pour poursuivre ce début de soirée, et s'en servir pour le retourner gaiment comme une crêpe dans une poêle.
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Un lemon en trois parties ?! Est ce qu'on serait pas sur le point de passer un nouveau record sur mon compte ? 🥳
En l'occurrence, le prochain chapitre ne sera probablement pas 100% lemon pour autant, au bout d'un moment il va bien falloir que ça se termine et ça va vite devenir redondant si je sors encore 3500 mots de cul, mine de rien.
Maaaaais, il y aura bel et bien la suite de cette petite escapade, pas de panique.
Alors, je vous fais des bisous sur vos fronts en attendant la suite 😘
Prenez soin de vous ❤
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