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Tᴀɴɢᴏ

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↳ ░░░░░░░░░░░ éɴdeιхι -- Ƭαηgσ


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Les deux yeux grands ouverts sur la quasi obscurité de sa chambre, juste éclairée par la lumière de l'écran déverrouillé de son téléphone, Katsuki ose à peine cligner des paupières, le corps immobile et la respiration saccadée. 
Au bout de ses doigts, un fourmillement de terreur fait trembler sa main, enroulée autour de son portable, dont la lumière le sauve de justesse de sa peur irrépressible. 
Arraché à son troisième cauchemar de la nuit, après un autre réveil en sursaut et en sueur, il tente de briser le noir profond qui gouverne la pièce en orientant son fond d'écran vers le plafond, étendant les reflets plus clairs autour de lui. 

Sa poitrine tressaute, se contracte aussi et, à intervalles réguliers, il perd sa capacité à inspirer proprement, alors que son souffle résonne dans le vide silencieux et inquiétant. 
Depuis qu'il s'est endormi, il n'a fait que rêver d'intrusions dans son appartement, de dangers invisibles contre lesquels il ne pouvait rien, et de son impuissance face aux menaces toutes plus étranges et horrifiantes les une que les autres. 
Traumatisé par son anxiété permanente, il n'a pas pu profiter de son sommeil pour se reposer un tant soit peu, et sa frustration se mêle à ses peurs fondées, soulignant un peu plus le nœud d'angoisse qui lui grignote le ventre de l'intérieur. 

Dans ses draps, il revoit les images de ce dernier cauchemar, et c'est à peine s'il s'autorise à trembler des jambes, retenant tous ses mouvements comme si la menace de ses songes rodait encore dans le monde réel. 
Le dessous de son lit lui apparait comme une cachette à monstres du placard, et les ombres dans les coins de la chambre, que la lumière du portable ne peut pas atteindre, lui susurrent des menaces imminentes. 
Son regard ne cesse de dévier dans une direction et une autre, arpentant tout son décor pour s'assurer que rien ni personne ne s'apprête à lui sauter au visage, mais sa gorge qui s'assèche de plus en plus le supplie de se bouger. 

Sous son thorax, son cœur cogne encore bien trop vite, frappant douloureusement ses côtes et vibrant à travers tous les os de son corps, l'empêchant pour le moment de détendre ses muscles raidis de terreur. 
Le simple frottement de ses cheveux contre la taie d'oreiller suffit à tendre sa nuque et à augmenter d'un cran supplémentaire sa vigilance déjà excessive. 
Alors, étirant l'oreille, il cherche un hypothétique son de l'autre côté de la porte de sa chambre, imaginant que quelqu'un se déplace dans les couloirs, et son instinct s'efforce de reprendre le dessus, criant à ses bras et ses jambes de se remettre en route. 

Rester paralysé ainsi ne lui apportera rien, et de toute manière, il sait se défendre, Katsuki doit juste se remettre de ces cauchemars irréels pour permettre à son corps de relativiser. 
Pour ça, il se fait violence pour apaiser les balancements trop profonds de sa poitrine, contrôlant sa respiration dans le but de la ralentir, et concentrant son attention sur la folie de son rythme cardiaque en espérant le calmer rapidement. 
Comme un enfant inquiet, il se répète intérieurement que tout va bien, et qu'il doit simplement se ressaisir, se remettre debout et, par formalité, aller faire un tour dans le couloir et les autres pièces. 

Il sait que tout ça lui provient du stress que lui inflige le sourire, à entrer dans son intimité aussi facilement qu'un cafard se faufile sous une porte, et à cette manière tout à fait dérangeante de s'insinuer dans ses pensées comme s'il le connaissait trop personnellement. 
Katsuki en perd sa rationalité, sa maitrise de lui même, et ses certitudes. 

Toutefois, il ne peut pas se laisser marcher dessus de la sorte, alors même que l'enquête n'en est qu'à ses débuts, sa fierté le lui interdirait du reste, tout comme sa volonté d'accéder à sa propre victoire. 
Il doit se sortir de son matelas, redresser son dos et se montrer plus courageux. 
Et c'est ce qu'il fait, après quinze bonnes minutes de paralysie entre les draps, il soulève enfin la couverture pour s'asseoir dans un premier temps, continuant d'éclairer son environnement à l'aide de son téléphone, avant de faire glisser son corps jusqu'au bort du lit. 
Puis, posant doucement ses deux pieds au sol, découvrant entièrement son corps tout juste vêtu d'un boxer, il soupire lentement pour se donner de l'élan tout en forçant sur ses genoux. 

Debout, passablement décoiffé et le regard autant inquiet que déterminé, il marche d'abord jusqu'à l'interrupteur pour baigner la pièce dans la lumière. 
Puis, ouvrant les volets derrière la fenêtre, alors que les tous premiers rayons de soleil se faufilent discrètement par dessus les voitures garées en bas de la rue, il sourit de soulagement à la simple vue du jour naissant, plus rassurant que la nuit noire. 
Enfin, sortant précautionneusement de la pièce en veillant à ne pas faire grincer les gonds de sa porte, il observe d'abord chaque côté du couloir en passant la tête dans l'encadrement, s'assurant du calme et du silence avant de bouger davantage. 

Seulement un pas après l'autre, en se méfiant de l'écho de ses propres talons sur le sol, il s'extirpe doucement de la petite salle alors que, depuis le bout de la coursive, le soleil qui entre par les fenêtres du salon donne un peu de lumière à son chemin. 
La bouche bien fermée, et parfaitement concentré sur sa propre respiration, il entre d'abord dans la salle de bain, balaie son regard sur toutes les surfaces, plisse les yeux sur la cabine de douche, avant de reprendre son exploration. 
Jusqu'à atteindre la pièce principale, il évolue sur la pointe des pieds, le ventre tordu et noué par ses appréhensions, et le silence qui étourdit ses tympans grésille étrangement comme un prédateur suspect. 

Pourtant, aucun mouvement ne lui parvient, ni depuis le salon, ni depuis la cuisine, et même après avoir inspecté le dessous de chaque chaise et l'arrière du canapé, il doit se rendre à l'évidence. 
Il se trouve bel et bien seul, quand bien même son instinct et ses peurs continuent de lui murmurer le contraire pour l'obliger à rester sur ses gardes. 
Comme un animal primitif, il zieute chaque angle et réagit à chaque bruit, le cerveau à la limite de la combustion spontanée, alors qu'il n'a jamais eu aussi peur de sa propre solitude. 

Alors, quitte à ne plus dormir et à refuser de trainer inutilement ici, il décide finalement de sortir de cet endroit bien trop anxiogène. 
Aujourd'hui, bien qu'officiellement de repos, il devra quand même se présenter à l'agence centrale pour seize heure, là où se tiendra la réunion servant à faire le point sur le plan mit en place hier. 
Dans cette situation, il n'aurait, de toutes manières, jamais pu se détendre, alors autant rentabiliser sa journée, s'habiller sans s'attarder à prendre une douche, et se tirer rapidement. 
Le soleil se fait de plus en plus remarquer au fil des minutes, baignant davantage l'espace de sa lumière rassurante, mais même ainsi, Katsuki préfère fuir. 

Rapidement, il fait un saut par sa chambre pour s'y habiller, enfilant une tenue décontractée au possible, puis s'impose une escale à la salle de bain pour, au minimum, brosser ses dents. 
De plus en plus pressé, la peau brûlant d'urgence, il court plus qu'il ne marche dans ses couloirs, saute dans ses chaussures, surveille l'heure avant de passer la porte, et s'échappe dans les escaliers. 
Six heure pile, et le voilà sur le point de rejoindre son agence pendant son jour de repos, prêt à se pencher sur le dossier du sourire avec un peu plus de sérénité que chez lui, pour au moins la matinée. 
Ochaco en congé également, et Eijiro de patrouille aux côtés de deux autres collègues, il pourra profiter seul de son bureau, sans avoir à justifier ses recherches et sa présence.

Dans sa voiture, il songe un moment au fait que le sourire lui ait promis une journée de tranquillité et, s'il concède à lui faire confiance, il en déduit simplement que son portable ne l'espionnera pas jusqu'à ce soir minuit, à priori. 
Et c'est déjà pas mal, compte tenu du contexte. 
Pour la première fois, il se surprend à se parler tout seul, à voix haute, comme pour chasser son anxiété tout en vissant bien son regard sur la chaussé à travers le pare brise, jusqu'à s'emporter dans un long monologue plus ou moins décousu. 

Enfin, il se gare près du bâtiment de son agence un peu avant six heure trente, verrouille sa voiture comme à l'habitude, et gagne l'intérieur de l'immeuble en passant devant la standardiste de nuit, qui s'apprête justement à laisser sa place à ses collègues de journée. 
Grimpant les escaliers, il s'en va s'enfermer dans son bureau, là où il baisse les stores pour se garantir plus de calme et de sobriété, et allume rapidement un des ordinateurs, lui laissant le temps de se réveiller tranquillement pendant qu'il s'installe à son aise. 
Dans le calme, et conscient que l'agitation de l'embauche ne secouera les couloirs que d'ici une bonne demi heure, il prend plaisir à écouter le silence plus rassurant de l'agence, bien moins menaçant que celui de son appartement. 

Tout doucement, l'ordinateur mouline au démarrage, révélant son écran d'accueil, puis les dossiers y apparaissent tranquillement les uns après les autres, invitant Katsuki à venir cliquer dessus une fois l'appareil prêt à répondre aux commandes. 
Mais plutôt que d'ouvrir le moindre fichier, il se rabat sur le navigateur internet  et, gigotant les doigts au dessus du clavier, il se décide enfin à lancer une recherche. 

Désormais lancé dans ses recherches, il se penche sérieusement sur les résultats qui s'affichent sur son écran, faisant défiler quelques correspondances inutiles à son enquête, avant de trouver les informations espérées. 
Sur les liens mis à disposition par les autorités, il visite le plan souterrain de sa ville, fixant son départ tout près des usines Hatsume, là où il a précédemment volé une preuve sans prévenir personne. 
Les yeux plantés sur l'ordinateur, les paupières plissées et les sourcils froncés, il examine à s'en décoller la rétine tout ce qu'il peut discerner à l'image. 

Il s'y attendait c'est vrai, mais la complexité des sous-sols l'embrouille parfois, alors qu'il doit souvent s'approcher de l'écran, ou zoomer son plan pour affiner son champs de vision, et son exploration se parsème de difficultés à mesure qu'il prend conscience du nombre de tunnels et de possibilités de déplacement dans chacun d'entre eux. 
Le sourire pourrait bien prendre n'importe quel direction une fois en dessous des plaques en fonte, et aucune indication ne lui permet d'établir un trajet plus cohérent qu'un autre. 

Pourtant, OneBrain l'a habitué à ne jamais donner d'indice dans le vent, et sa détermination l'empêche de baisser les bras, persuadé qu'une information décisive finira bien par croiser le chemin de son attention, à force de concentration. 
Alors il explore encore, liste les croisements importants sur un document de traitement de texte, imagine des itinéraires et des escales permettant éventuellement de sortir de la ville, ou bien de rejoindre des zones reculées et peu surveillées. 
Quelque chose doit bien se terrer quelque part par là, sous ses yeux, il doit juste tomber dessus. 

Progressivement, ses yeux se transforment en minuscules fentes, brûlants d'une concentration infinie, et son entreprise l'hypnose tellement qu'il en oublie son décor, l'environnement autour de lui, et le temps qui passe. 
En bas de l'écran, les minutes puis les heures défilent sans qu'il ne les calculent, à peine conscient de la courbure de son dos qu'il regrettera sûrement au moment d'en payer les courbatures.
La nuque tendue, la respiration silencieuse et les mains actives sur la souris et le clavier, il parvient à tracer quelques chemins plus ou moins déduits, procédant par élimination en se basant sur son instinct. 

Honnêtement, il doute que le sourire se contente de se cacher en dehors de la ville, rejoindre la périphérie ne lui parait que très peu cohérent, étant donné son amour pour la provocation, il va de soi que OneBrain prend plaisir à se pavaner sous les yeux des héros juste pour le plaisir. 
Et s'il se fie aux liaisons entre les usines, le conseil interne et le centre commercial, il peut ainsi imaginer quatre trajets plus envisageables que d'autres, délimitant ainsi une zone de recherche plus précise. 
Quand bien même cette trouvaille ne lui permet pas d'aller beaucoup plus loin, un sentiment de satisfaction le pousse à sourire en coin, son visage éclairé par les reflets de l'écran, seule source lumineuse dans le bureau aux stores baissés. 

A vrai dire, il ne prête même pas attention à l'agitation de l'autre côté de la porte, ignorant ses collègues et les éclats de conversations autour de lui alors que le temps continue de s'échapper à travers son investigation. 
Ni la faim ni la soif ne saurait le sortir de sa transe hypnotique, convaincu qu'il mettra bientôt le doigt sur quelque chose s'il ne lâche rien. 

Soudain, et alors qu'il ne s'y attendait pas, la porte de son bureau s'ouvre à la volée, soufflant un courant d'air à travers la pièce, et faisant sursauter son corps entier sur son siège. 
Relevant la tête bien trop rapidement, après une longue période d'immobilité, une de ses vertèbre craque douloureusement à son mouvement, forçant une grimace d'inconfort qui déforme tout à coup son expression. 
La lumière du couloir se jette sur lui, étourdissant quelque peu sa vision et, moins d'une seconde plus tard, il crispe sa main sur sa souris en reconnaissant la silhouette de son chef d'agence dans l'encadrement. 

_ Tu n'es pas de repos ? Qu'est-ce que tu fais là Katsuki ? questionne l'éternel numéro un, le dos légèrement courbé par le poids de l'âge sur ses épaules. 

Prit de court et se sentant tout à coup menacé, alors qu'il opère des recherches partant d'un indice volé sur un chantier sans aucune autorisation, Katsuki se racle la gorge en fermant, aussi discrètement que possible, la page internet ainsi que celle de son document de notes. 

_ J'avais rien d'mieux à faire, et de toutes façons on doit se voir à seize heures, alors autant travailler. improvise t-il sur le tas. 

_ Je comprends, mais prends quand même du temps pour toi. Le travail c'est bien mais tu as une vie à côté. Sur quoi tu travailles du coup ? 

_ Je .. Je faisais du tri dans les vieux dossiers, certains sont bons à archiver mais ils trainent encore dans les ordinateurs. 

Inventant ses réponses au fur et à mesure, Katsuki sent les battements de son cœur s'accélérer, se voyant mentir à son supérieur pour couvrir ses secrets honteux, alors que ce dernier lui sourit dans toute sa bienveillance. 
Priant pour qu'il ne contourne pas le bureau, là où il pourrait s'apercevoir qu'aucune page active n'existe sur l'écran, et que tous les dossiers "bons à archiver" ne sont absolument pas triés, il avale discrètement mais douloureusement sa salive. 

_ Prends du repos quand même cet après midi, d'accord ? commence gentiment All Might en s'approchant de quelques pas. Tu as eu des nouvelles du sourire hier soir, après la réunion? 

Raclant sa gorge, Katsuki repense à la longue conversation qu'il a tenu avec OneBrain à la fin de sa journée, qui globalement s'est limité à quelques pics lancés à droite à gauche, deux ou trois confessions qui ne devraient pas faire partie de leurs échanges, et des sourires de plus en plus sincères au fil des heures qui leur passaient dessus. 
Bien qu'intimidé par ses cauchemars et ses appréhensions, il aura quand même passé une bonne partie de sa nuit à tenir la discussion avec son inconnu du chat, répondant à ses petites provocations au travers de rires de moins en moins nerveux, se laissant emporter par ses réponses jusqu'à en oublier son enquête. 

_ Non. ment il à son chef d'agence en le regardant dans les yeux. Il n'a pas pris contact avec moi hier soir. 

S'il y a une partie de vrai là dedans, c'est qu'il n'a récolté aucune information utile ou transmissible, mais il se reconnait qu'il n'a surtout aucun intérêt à admettre qu'il a passé sa soirée à lui taper la tchatche comme il le ferait avec un vieil ami. 
En tant que héros, et enquêteur, Katsuki est missionné pour faire flancher le sourire, tenter de le piéger dans ses paroles, et lui tirer des aveux forcés en manipulant les conversations. 
Au final, il ne fait que discuter avec lui, parlant de sa vie, de son image, de sa solitude et de la manière dont il peine à s'intégrer lui-même dans son propre monde. 

OneBrain possède, étrangement c'est vrai, cette façon presque surnaturelle de comprendre ses silences et les intonations de sa voix, et semble parvenir à deviner ses états d'esprits sans la moindre difficultés. 
Peut-être l'observe t-il depuis des mois pour réussir cet exploit, ou bien a t-il simplement ça dans le sang, la capacité de lire dans les grésillements muets de ses hésitations. 
Mais c'est la première fois pour Katsuki, que quelqu'un saisit ses pensées sans avoir à l'interroger, et ce sentiment, si malsain soit il, de se sentir enfin compris, l'empêche de rester objectif et concentré sur sa mission première. 

Quand bien même il continue de mener son enquête personnelle, il ne peut pas se permettre d'avouer à ses collègues, encore moins à ses supérieurs, qu'il entretien des conversations de plaisance avec son propre sujet d'investigation, et l'homme qui secoue le système entier depuis des semaines. 
Par dessus tout, il n'est pas supposé vibrer de la moindre compassion ni sympathie pour celui qui, en faisant sauter le centre commercial, a arraché la vie à plusieurs personnes, laissant des orphelins sur son passage, et des estropiés dont l'existence ne sera plus jamais la même. 

Il s'efforce de ne pas l'oublier, OneBrain reste un assassin, mais dans ses mots, et cette bienveillance permanente qu'il lui porte, il lui arrive malgré lui d'en faire abstraction. 
Il n'a tellement pas l'air d'un meurtrier, quand il lui demande de prendre soin de lui, quand il lui promet de ne pas l'espionner pour lui garantir un peu de repos, et quand il entend ses silences comme des aveux. 
Si déterminé soit Katsuki, il n'en demeure pas moins perturbé, déboussolé, et chamboulé, par le contact de ce type dont tout lui demeure inconnu, de son nom à son apparence, mais qui insuffle en lui des sensations jusqu'alors inexpérimentées.  

_ C'est pas plus mal, renchérit Toshinori sans se douter des mensonges, tu as besoin de te poser un peu. Si tu as du nouveau, n'hésite pas à m'en tenir informer. 

_ Oui, bien sûr. 

_ Je vois bien que cette enquête te travaille, s'il te plait fais attention à toi, je ne veux pas que tu te rendes malade en te jetant à corps perdu là dedans. Nous sommes plusieurs à travailler dessus, n'hésite pas à décharger un peu de temps en temps. 

Triturant la molette de sa souris, le cœur serré par ses mensonges et les genoux demandant à sautiller d'anxiété, il hoche d'abord la tête sans rien dire, la sècheresse prononcée dans sa gorge s'invitant progressivement jusqu'à provoquer une brève quinte de toux incontrôlable.

_ Je vais bien, assure t-il en contractant ses épaules, cette affaire m'intéresse beaucoup, mais vous en faites pas pour moi, je gère. 

Il ne gère rien du tout. 
Qui plus est, il le sait parfaitement. 

_ Tu es sûr de toi ? s'inquiète son supérieur. Pourquoi tu t'enfermes dans le noir Katsuki ? En plus, Eijiro m'a parlé de la nuit dernière, que tu as terminé ici, je me fais du soucis tu comprends. 

Serrant les dents, il se promet de se venger pour cette dénonciation, contrarié que son collègue ait balancé son excès d'impuissance à son chef d'agence. 
Katsuki n'a pas besoin d'être pris en pitié, il a toujours détesté ça, et le déteste encore plus depuis la trahison d'Hitoshi à son encontre, alors que la moitié de la ville s'est acharné à lui lancer des regards compatissants tous aussi insupportables les uns que les autres. 

_ J'aime juste travailler dans le calme, et le soleil me dérange quand il fait trop chaud. se défend-il en agitant ses doigts près du clavier pour signifier son manque soudain de patience. 

_ Bon, concède le chef aux cheveux blonds, croisant ses bras sous sa poitrine en ratatinant ses épaules, prend quand même une pause, il est bientôt midi. Sors un peu, je ne sais pas moi, va manger chez tes parents, va te promener, reste pas enfermé toute la journée ici. Il faut que tu sois opérationnel pour la réunion de seize heures, ne t'épuises pas d'avance. 

Saisissant l'opportunité de changer de sujet, il redresse sa colonne vertébrale endolorie jusqu'à s'enfoncer contre le dossier de son siège, relevant légèrement le menton pour conserver un bon contact visuel avec son interlocuteur. 

_ Vous avez du nouveau à ce sujet ? 

_ Oui, lance Toshinori avec un sourire complice, on a le feu vert de la DGSN, ils approuvent l'intervention de prévention à l'hôtel de ville, il ne nous manque plus qu'une organisation parfaite, et on piègera le sourire d'ici deux semaines en l'encerclant sur place. 

Etirant un sourire à ses lèvres, espérant que OneBrain ait, d'une manière ou d'une autre, entendu la déclaration du chef d'agence, Katsuki vient croiser les doigts de ses mains entre eux pour faire craquer ses articulations. 
Enfin, les choses sérieuses peuvent commencer. 

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Hey  ! 

Je récupère un peu de ma productivité d'antan ces temps ci, je suis contente de pouvoir poster plus régulièrement 🥰
Puisque nous arrivons à un tournant de l'histoire, je me permet de prendre le temps de faire le point sur vos déductions. 
Plusieurs d'entre vous ont trouvé la signification de A.C Thank, ainsi que celle de OneBrain, idem pour les noms des chapitres et ce qu'ils composent, plusieurs d'entre vous ont compris et attendent de voir l'indice qui en découlera. 
Il reste quelques éléments de l'en-tête qui donnent des indications, mais leur utilité ne sera peut-être visible qu'un peu plus tard, en constatant leur évolution et ce qu'ils peuvent insinuer 🎈

Je suis contente de voir que cette histoire vous plait, même si je vois bien votre frustration de ne pas voir beaucoup de Deku, mais promis, ça vient 🔥

Je ne vous embête pas plus, et d'ici le prochain chapitre, je vous embrasse 😘

Prenez soin de vous ❤

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