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Sɪᴇʀʀᴀ

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↳ ░░░░░░░░░░░ éɴdeιхι -- Sιєrrα


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Son oreillette bien en place contre son tympan, connectée à son téléphone portable, lui-même posé sur son bureau pendant que son propriétaire tourne joyeusement en rond dans la pièce, Sagara se frotte les mains de satisfaction. 
Debout dans sa salle personnelle, devant la grande vitre donnant désormais sur le coucher bientôt terminé du soleil, il observe l'obscurité qui s'allonge progressivement sur le décor de la ville. 
Un sourire plaqué au visage, le menton relevé de fierté et le regard empli d'une victoire qu'il devine prochaine, il se retient presque de jubiler à gorge déployée pour ne pas interrompre la conversation, qu'il tient en ce moment même avec le représentant du conseil externe. 

_ On a tout retourné, raconte d'ailleurs ce dernier. On a trouvé des carnets de notes avec des informations d'enquête, des photocopies du registre de l'agence d'All Might, il semble avoir mené ses propres investigations secrètes avec des éléments dérobés. Il cachait également du mobilier urbain, une plaque en fonte pour être exact, mais qui portait la signature du sourire. Tous ces éléments tendent à penser qu'il agissait avec une certaine complicité, et sa disparition pourrait le confirmer. 

Souriant plus grand encore, Koji gonfle son torse en hochant la tête, puis hausse un sourcil suffisant, bien content d'avoir vu juste en ce qui concerne les écarts de ce GroundZero. 
Aussi, il continue de piétiner à droite et à gauche aux abords de son bureau, buvant les paroles d'Agoyamato, qui poursuit ses révélations d'un ton plat et poli. 

_ Les fouilles dans les autres domiciles seront bientôt terminées, et mes collègues en profitent pour interroger tous les héros connaissant GroundZero de près ou de loin, afin de récolter de potentielles informations concernant sa disparition. Il n'est ni chez lui, ni chez ses parents, et sa voiture a été retrouvée dans un sale état, cachée à l'arrière du parking de sa résidence. On a envisagé de le joindre, avant de se rendre compte que son portable était chez lui. On l'a récupéré évidemment. 

_ Vous avez interrogé ses parents ? insiste Koji en levant les yeux vers le plafond

_ Oui, un agent est encore actuellement chez eux et effectue quelques vérifications. Eux, affirment qu'ils n'ont pas de nouvelles récentes, et ne sont pas au courant de son départ. Les rapports dont je dispose pour le moments nous disent que ni RedRiot, ni Uravity, dont il semblait proche, ne sont au courant de quoi que ce soit, selon leurs déclarations. Visiblement, personne ne sait rien, en tout cas c'est ce qu'il ressort des interrogatoires. Mais il nous reste encore le téléphone à fouiller. 

_ Ramenez le téléphone au plus vite, je vais me charger de faire venir les informaticiens, je veux récupérer tout ce qui est récupérable sur cet appareil, même ce qu'il a pris soin de faire disparaitre. Je mettrai un point final à cette histoire avant le lever du soleil. 

Avec tout ce dont ils disposent, il ne restera plus qu'à poster des agent dans chaque coin de rue de chaque ville de se maudit pays, et GroundZero ne pourra pas se cacher éternellement. 
Il embauchera les stagiaires, les étudiants, même les secrétaires s'il faut et les héros retraités, mais il le trouvera, et avec lui, il dénichera enfin la gueule infernale du sourire qui lui pourrit son quotidien et met ses vacances en péril. 

_ Ils n'ont pas terminé leur journée ? Ils doivent être chez eux à cette heure ci. 

_ Et bien ? Je vais les faire revenir. garantit Koji en haussant les épaules. Et faites moi plaisir, convoquez All Might, je le veux dans mon bureau dans une heure, je vais prévenir la sécurité. Venez avec lui, nous avons, je pense, beaucoup de choses à nous dire. 

Sans attendre de réponse supplémentaire, il raccroche immédiatement le téléphone en pressant le petit bouton de son oreillette, ramenant le silence dans ses tympans pour profiter à nouveau du calme. 
Puis, en soupirant pour ne pas perdre son courage, il marche lentement jusqu'à son bureau, ouvre le petit tiroir de droite, pour en sortir sans hésitation un petit flacon de médicaments. 
Trente six heures qu'il veille sur cette histoire, la fatigue lui pèse sur le crâne, mais pour tenir le coup, il sait qu'il peut toujours compter sur ses stimulants. 

Il n'a presque pas honte de faire ses achats sur le marché noir, alors que ces drogues sont interdites depuis des années, selon une loi qu'il a lui-même signée, mais qu'il ne respecte pas pour autant. 
Avec un fond de verre d'eau qui trainait par là, il avale la pastille légèrement colorée de vert d'une traite bien rapide, avant de secouer sa tête et ses bras en même temps comme pour se revigorer les muscles. 
Enfin, reprenant place sur son fauteuil à roulette, puis raclant sa gorge, il se penche sur le bouton d'appel permettant de communiquer avec le secrétariat, toujours ouvert et toujours gardé à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. 

_ Faites revenir tous les informaticiens, je les veux tous dans la salle de réunion numéro deux dans moins de trente minutes. lance t-il dans le micro, sachant que quelqu'un réceptionnera le message. 

Ici, les bâtiments ne restent jamais vide. 
Au rez de chaussée, une douzaine de secrétaires travaillent en roulement par trio, afin de garantir le service aux supérieurs vingt quatre heures sur vingt quatre. 
Aussi, la DGSN emploie plus de cent cinquante agents de sécurité, certains en poste de jour et d'autres de nuit, afin de la tour demeure perpétuellement sous haute surveillance. 
Environ quatre vingt hommes et femmes entrainés au combat et capable d'intercepter n'importe quoi les yeux fermés effectuent des rondes très précises en permanence, sans jamais baisser la garde. 

Chaque porte, fenêtre, couloir et même les ampoules du plafond sont observés, examinés, surveillés à toute heure, rien ni personne ne peut s'infiltrer dans ces locaux sans se faire repérer et neutraliser dans la seconde. 
A l'extérieur de la tour, une cinquantaine de caméras entourent les murs, et capturent tout ce qu'il peut se passer dans un rayon de trois cent mètres autour de la zone. 
Enfin, une grille d'enceinte délimite le territoire de la DGSN, elle même surveillée et contrôlée sans arrêt. 
Ainsi, n'importe quand et dans n'importe quelle condition, Koji se sait en parfaite sécurité, alors que les agents veillant à la tranquillité du lieu sont entrainés à donner leurs vies si nécessaire, pour protéger celles de leurs supérieurs. 

Triés sur le volet, employés pour leurs alters d'attaque et de défense redoutables, ils constituent une protection rapprochée et un bouclier impénétrable pour les hauts placés de ce bâtiment. 
En d'autres termes, les hommes importants qui travaillent ici ne craignent rien, et peuvent se promener librement et sereinement dans chaque recoin sans devoir surveiller leurs propres arrières. 
Aucune autre structure dans le pays ne peut se vanter de posséder de telles sentinelles. 

_ Quatre informaticiens sont en chemin monsieur, intervient soudainement une voix féminine dans le boitier. Le cinquième est injoignable. 

_ Merci, répond Sagara en se penchant sur l'appareil. Virez le, et accueillez les autres dès leur arrivée. 

La loyauté et le dévouement, ce sont les mots d'ordre pour toute personne en poste pour la DGSN, ceux qui ne sont pas capables de vouer leur existence à cette tour peuvent aller chercher du travail ailleurs. 
Les candidats ne manquent pas, dans aucune branche, l'absent à l'appel sera remplacé dans moins de vingt quatre heure sans problème. 

Rapidement, pressé d'entrer dans le téléphone subtilisé du héros en fuite, il claque ses mains l'une contre l'autre en poussant un soupir de motivation, sentant les effets de son médicament faire remonter son énergie, avant de se préparer à sortir de la pièce. 
Par réflexe, il replace ses cheveux bien en arrière, lisse les quelques mèches rebelles qui commencent à manquer de gel, et masse ses joues pour redonner de la couleur à ses pommettes. 
Puis, réajustant son costume, sa cravate et les plis de ses manches, il gonfle son torse au moment de s'élancer, droit et fier dans le couloir, en route pour la salle de réunion numéro deux. 

Entre les murs blanc, immaculés, marchant sur le carrelage aussi propre que s'il était neuf, il évolue sous les longs néons clairs qui illuminent le chemin neutre. 
Quelques portes de la même couleur, luisantes et sans accro, croisent sa route à mesure qu'il s'enfonce sur la coursive à pas déterminés, gagnant une première intersection, sur laquelle il tourne à droite. 
Plusieurs agents de sécurité en poste ici et là le saluent par obligation d'un simple geste du menton, les bras croisés derrière leurs dos et le regard concentré sur chaque particule d'air en mouvement. 
Puis, juste avant la grande salle des archives, il prend à gauche pour changer d'aile, et atteindre un couloir aux nuances plus grises, moins tape à l'oeil, mais tout aussi gardé que le précédent. 

Ses chaussures cirées résonnent doucement sur le sol, ses bras se balancent au gré de ses déplacements convaincus, et juste après avoir dépassé le bureau d'analyse, il empreinte le chemin encore à gauche pour trouver la ligne des salles de réunion. 
Il passe sans se retourner devant la première, fermée à clé pour "rafraichissement des peintures" depuis qu'un employé s'y est suicidé, et entre rapidement dans la deuxième, pour l'heure encore vide et silencieuse.  
Dans la pièce aux murs blancs ici aussi, sans aucune fenêtre mais éclairée par un plafonnier plus puissant que le soleil lui même, une table ronde capable d'accueillir douze personnes trône en plein milieu. 

Le stratifié, blanc lui aussi, capte la lumière de l'ampoule, et renvoie ses reflets sur les dossiers des chaises en plastiques, parfaitement alignées autour du plateau, toutes prêtes à être utilisées. 
Premier sur place, il s'installe sans se poser de questions, s'asseyant face à la porte pour suivre l'arrivée des autres, les coudes sur la table et les mains croisées sous son menton. 
Il ne s'agit plus que d'une question de minutes, et la nuit baignera encore la ville quand ils arrêteront GroundZero, à n'en point douter. 

D'ailleurs, il n'a qu'à peine le temps de s'imaginer sa gloire que des pas résonnent déjà dans le couloir, agrémentés de quelques murmures inaudibles, qui se concluent finalement par l'apparition des quatre agents sollicités. 
Tous en tenue de travail, coiffés à la hâte, mais coiffés quand même, ils offrent ensemble un signe de la tête à leur supérieur avant de s'avancer à leur tour dans la pièce, prenant place aléatoirement autour de la table tout en y déposant chacun leurs ordinateurs personnels. 
Sans parler ni poser de question, conscients qu'ils ne peuvent pas prendre la parole sans y être invités, ils se contentent d'allumer leurs machines en attendant une quelconque instruction. 

_ Le représentant du conseil externe va arriver avec un téléphone, je veux que vous en analysiez tout le contenu, y compris ce qui a été supprimé, caché. Je veux les positions géographiques du propriétaire heure par heure ces quinze derniers jours, ses communications téléphoniques et même ses habitudes de sommeil s'il le faut. Personne ne sort d'ici tant que je n'ai pas toutes les informations possibles dans une clé usb et sur un rapport. 

Sans broncher ni émettre le moindre avis, les hommes acceptent docilement leurs missions, levant les yeux vers leurs écrans et posant déjà leurs mains sur leurs claviers en attendant de s'y mettre. 
Tous portant la coupe de cheveux règlementaire, coupée court et coiffée en arrière, le visage rasé de près et l'esprit conditionné au secret professionnel, ils attendent sagement de commencer leur mission sans faire le moindre bruit, le dos droit et le menton relevé. 

Enfin, après une poignée de minutes baignées de silence, une nouvelle agitation se fait percevoir à son tour et, en même temps que Koji sourit de toutes ses dents, Agoyamato et le chef d'agence All Might, escorté par des agents de sécurité, arrivent près de la table. 
Il est rare de voir de simples héros dans ces locaux, normalement réservés aux têtes pensantes du pays, et sa présence ici dénote avec le reste. 
Sa coupe de cheveux improbable, ébouriffée sur l'arrière avec quelques mèches bien trop longues tombant sur ses tempes, sa tenue trois fois trop large pour lui, avec son grand t-shirt blanc et son pantalon en tissu mal taillé, il ressemble à un pouilleux dans un château. 

_ Monsieur AllMight, exagère Koji en se relevant pour l'accueillir. Je vous en prie, entrez. 

Dans les yeux du chef d'agence, une lueur aussi méfiante qu'incertaine brille dans ses immenses pupilles sombres, presque dépourvues d'iris tant le noir envahit sa sclère. 

_ Bonsoir, répond poliment le chef d'agence en acceptant son invitation pour venir s'assoir

_ C'est un plaisir de vous recevoir, ment le haut gradé de la DGSN avec un sourire hypocrite. Nous sommes actuellement en train d'enquêter sérieusement sur l'implication d'un de vos hommes dans l'affaire du sourire. GroundZero fait bien partie de votre agence, n'est-ce-pas ? 

Perplexe, et assurément sur la défensive, Toshinori prend le temps de chercher les mots qui composeront sa réponse, redressant ses épaules pour ne pas donner l'air de s'écraser malgré sa faible carrure, et prenant une large inspiration qui se veut confiante. 
Pendant quelques secondes, le silence règne en maitre sur la tablée, pendant qu'Agoyama reste debout près de la table, attendant son tour pour intervenir dans l'assemblée. 

_ En effet, il fait parti de mes employés, il est actuellement en mise à pied cependant, et ne travaille plus depuis les explosions des souterrains. Sa capacité à gérer une enquête d'une telle ampleur semblait remise en question, et nous avons préféré l'éloigner pour sa propre sécurité, il ne fait pas partie de l'équipe en charge de l'affaire du sourire. 

_ Je vois. Et, que fait-il dans ce cas ? Une surveillance de ses activités a t-elle été mise en place après sa mise à pied ? 

_ Vous avez saisi son ordinateur, répond AllMight presque du tac au tac, afin d'effectuer des vérifications quant à ses correspondances professionnelles en lien avec l'enquête. 

_ C'est exact, assure Koji en hochant la tête

Un ordinateur qui, cependant, n'avait rien révélé, si ce n'est que les communications entre GroundZero et le sourire ont été effacées, et demeurent introuvables malgré tous les efforts des informaticiens de la DGSN. 
Pourtant, le rapport d'analyse affirme qu'ils ont tous travaillé d'arrache pied sur cette maudite machine, durant des jours et des nuits, à fouiller le moindre code du disque dur, sans que rien n'en ressorte. 
Koji n'est pas un habitué, mais il sait d'expérience que rien ne disparait jamais complètement d'un ordinateur, encore moins quand il s'agit d'éléments transitant via un réseau, pourtant, il semble que les connaissances du sourire dépassent les leurs en matière de secret. 

_ Et de votre côté ? poursuit-il néanmoins en affrontant le chef d'agence du regard. Avez vous suivi ses activités ? Surveillé son implication même en dehors de l'agence ? Pouvez vous affirmer que votre employé n'est pas complice d'une quelconque manière de notre sourire ? 

_ Il s'agit de mon employé, pas de mon prisonnier, je n'ai aucunement le droit de le faire suivre dans sa vie privée. Avez vous quelque chose à lui reprocher pour me convoquer ici et me poser tant de questions ? 

Il avait hâte qu'il le demande ! 
Rien que pour voir sa tête au moment de lui exposer les faits, et la satisfaction s'installe déjà dans ses épaules et sa poitrine fière quand il s'éclaircit la voix afin de gonfler son intonation. 

_ Il se trouve que nous procédons actuellement à une petite opération .. disons de vérification. Nos agents sont passé chez monsieur Bakugo, et ont constaté plusieurs choses. Premièrement, son absence, ainsi que sa voiture accidentée et dissimulée. Il ne se trouve ni chez ses parents, ni chez des amis, et personne n'a de nouvelles de lui. En outre, les fouilles de son appartement ont permis de dénicher des preuves de complicités entre lui et le sourire, notamment des notes, des photocopies volées de votre registre d'entrée, ainsi qu'une plaque d'égout portant la signature du sourire. Avec tout ça, il semble avoir fuit sans son téléphone, que nous allons examiner dès la fin de cet entretien. Mais les preuves dont nous disposons déjà suffisent à l'incriminer dans l'affaire, et garantir son implication d'une certaine manière. Avez vous quelque chose à dire à ce sujet monsieur AllMight ? 

Silencieux, les paupières écartées au possible, Toshinori ne respire plus, avalant juste sa salive avec grande difficulté, alors que les informations semblent le percuter de plein fouet. 
Déboussolé et mit à mal par les récentes déclarations, il triture nerveusement le tissu de son pantalon entre ses doigts, le regard échoué dans le vague et la bouche entrouverte de stupéfaction. 
Il cligne des yeux, expire douloureusement en frottant une de ses mains sur son visage, avant de secouer la tête en plissant le front de désarroi. 

_ Je .. n'avais pas connaissance de tout ça. 

_ Monsieur le représentant du conseil externe ? rembraye Koji en se tournant vers ce dernier. Vous qui avez eu l'occasion de rencontrer GroundZero en réunion, qu'en pensez vous ? 

L'interpellé, ajustant son costume en souriant fièrement, s'approche enfin de la table pour s'installer sur une chaise, croisant ses bras sous sa poitrine juste après avoir déposé, sur le plateau, le fameux téléphone portable encore verrouillé. 

_ Je dois dire que l'attitude de GroundZero ne permettait pas un bon déroulement de l'affaire. Je l'ai rapidement trouvé impulsif, il se permettait même d'interrompre mes recommandations et mes consignes pour faire valoir ses désaccords avec les décisions prises par la DGSN. Cependant, AllMight m'a convaincu de lui laisser une chance, en m'assurant qu'il faisait entièrement confiance à ses hommes. Finalement, il s'agissait sans doute d'une erreur. Pour une raison qui nous demeure inconnu, c'est pourtant vers GroundZero que le sourire s'est tourné en premier pour entamer des échanges, et sur l'avis de monsieur Toshinori, nous l'avons laissé communiquer avec lui dans l'objectif de recueillir des informations. Néanmoins, la situation n'a fait que s'aggraver, jusqu'à mener à l'intervention catastrophique qui n'a pas pu empêcher la grande explosion des souterrains de la ville. 

_ Je vois. conclut Koji en hochant la tête. Dans ce cas .. continue t-il ensuite en se tournant vers le chef d'agence.  Tous les héros affiliés à l'agence AllMight sont désormais démis de leur mission sur cette affaire, et votre agence fera, dès demain, l'objet d'une fermeture temporaire. Jusqu'à la fin de l'enquête, vous êtes prié de mettre tout le monde au chômage technique. Il en va de même pour vous. Quelque chose à ajouter ? 

_ Non monsieur, gronde AllMight avant de se lever sans cérémonie, vexé et prit de court par la situation. 

_ Parfait. La sécurité va vous raccompagner. Sur ce, je vous souhaite une agréable nuit!

Sans rien rétorquer, l'homme convoqué se laisse escorter par les agents de sécurité, s'éloignant sans un regard en arrière à travers le couloir, et laissant derrière lui une réunion qui ne fait que commencer. 
Confiant et satisfait de cette première étape, Sagara étire ses bras au dessus de sa tête dans un court instant de légèreté, avant de relancer l'assemblée en tapant des mains sur la table. 

_ Bien ! Ce téléphone ! 

Sans attendre, Agoyamato confie le petit appareil aux agents employés pour le fouiller et, sans y voir la moindre difficulté, ils se préparent déjà à en examiner ensemble. 
Dans moins de dix minutes à coups sûr, il révélera tout ses secrets, tout du moins, suffisamment pour lancer des premières recherches, et Koji jubile d'avance. 
Dans un silence de plomb, il plaque son dos bien au fond de sa chaise, entrant dans ses pensées pour un petit moment, laissant les quatre hommes travailler dans le calme pendant que le représentant du conseil externe fixe le vide sans prononcer un mot. 
Dehors, même si la pièce ne dispose d'aucune fenêtre, il devine qu'il fait bien nuit, et que la tranquillité coule encore sur les rues vides, quand bien même ça ne devrait pas durer. 

_ Messieurs, se permet d'intervenir un des hommes sans lâcher son écran des yeux. 

_ Je vous écoute, l'autorise Koji en lui souriant

_ Nous n'avons pas encore lancé d'analyse en profondeur, mais de nombreux éléments sont disponibles sans avoir à fouiller. Notamment des communications par messages avec une certaine Ochaco, ainsi que des photographies intrigantes. 

Plissant les sourcils, il dévisage l'agent en étirant davantage son sourire, avant de se tourner vers Agoyamato. 

_ Ochaco, n'ai je pas déjà entendu ce nom quelque part ? 

_ Il s'agit de l'héroïne Uravity monsieur. 

_ Voilà qui est intéressant. Que disent donc ces communications ? Voulez vous bien les imprimer je vous prie, que je puisse les exposer le moment venu. Oh, et ces photographies, sont elles utiles ? 

Tournant son ordinateur vers son supérieur pour mieux se faire comprendre, l'homme aux cheveux blond bien coiffés en arrière lui indique l'écran du doigt, révélant une image sur la droite, puis la retranscription d'un échange de textes à gauche. 

_ Ce sont des coordonnées géographique monsieur, et d'après l'heure que l'image indique, elle a été prise quelques minutes avant l'explosion des hangars de l'agence centrale. D'ailleurs, on peut reconnaitre qu'elle a été prise dans l'un d'entre eux. Quand aux communications, elles font rapports d'une complicité concernant la présence de micro dans les bureau d'enquête, mais je vous laisse la lire par vous même. 

_ Je ferai ça plus tard, balaie Koji d'un revers de main. Où mènent ces coordonnées ? 

_ A l'ancienne zone industrielle monsieur, affirme un deuxième homme qui vient de s'inviter à la conversation. 

_ Eh bien, il ne nous reste plus qu'à y envoyer des hommes. Je vais me charger d'aller cueillir mademoiselle Uravity, ça me fera sortir un peu. Continuez de fouiller. Quant à vous, ajoute t-il en se tournant vers Agoyamato, déclenchez l'état d'urgence, et mettez en place une surveillance resserrée dans toute la région. Déclarez la fuite de GroundZero et faites valoir sa culpabilité, je veux sa tête sur toutes les chaines de télévision, et un contrôle minutieux de chaque grain de goudron de la ville. 

La chasse au héros commence enfin, et avec elle, le sourire perdra bien vite de son éclat. 

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Je vous aime ❤

Prenez soin de vous 😘❤




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