Mɪᴋᴇ
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↳ ▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓ éɴdeιхι -- Mιкe
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Il fait le point.
Pour la dernière fois.
Une poignée de secondes, il garde les yeux fermés, le front plaqué à celui d'Izuku, sa main demeurant pressée contre sa nuque et son cœur en face du sien.
Sans ouvrir les paupières, il perçoit le mouvement d'un homme dans la foule de héros, il le devine en train de saisir ses armes, et sa poitrine s'emballe en réflexions, cherchant à toute vitesse ce qu'il doit désormais faire.
Le vent qui souffle dans ses cheveux siffle légèrement sur son passage, sans pour autant occulter les sons alentours, sa présence lui permet de s'isoler du reste du monde le temps de penser.
Ainsi, il revient en arrière, loin en arrière, jusqu'au tout début.
Là où tout a commencé, sur les petits bancs peints de l'école, à une époque où son alter se dévoilait de plus en plus, montrant une puissance brute et parfaitement maitrisée dans le creux de ses mains.
Partant de là, il se repasse tous les événements qui ont suivis, son aversion mal fondée pour Izuku, le mépris qu'il jetait à tout ceux qui ne lui arrivaient pas à la cheville, et les dérives de son propre égo.
Il a grandi sur ces bases là, élevé et entrainé dans l'idée qu'il pouvait surpasser le monde, le menton relevé et un sourire narcissique imprimée sur son visage d'enfant.
Pendant quelques années, tout au plus jusqu'à son adolescence, il se complaisait dans cette condescendance créée sur mesure.
Bien que seul, à peine entouré de parasites qu'il n'appréciait pas vraiment, il croyait trouver un réel accomplissement dans ce quotidien de méchanceté gratuite et de fierté exacerbée.
C'est à partir de ce modèle de pensée qu'il s'est construit son projet d'avenir, et le désir profond d'entrer dans la catégorie des héros, non pas pour sauver un peuple quelconque, mais bien pour s'élever encore un peu plus.
Gonfler son image, se garantir une célébrité qu'il estimait mériter depuis sa naissance, c'est là que se trouvait sa motivation, devenir une icone adulée pour sa puissance tant vantée.
Puis, en entrant à Yuei, il a vu ses convictions pencher dangereusement, en remarquant quelques bribes de vérité enfouies sous les apparences, constatant de plus en plus à quel point la société ne vit que pour le profit.
Tout à coup, il se retrouvait en face de gens comme lui et, comme s'il rencontrait un miroir pour la première fois de sa vie, il trouvait son reflet pétrifiant et inquiétant.
Sans doute le fait de grandir et de se détacher de son innocence enfantine l'aidait aussi, à porter un regard différent sur ce qui l'entoure, puis à réaliser bien vite qu'il ne pourrait se faire une place dans ce monde qu'en acceptant de se plier dans un moule qui ne lui convenait plus vraiment.
Désormais, il avait à cœur de s'affirmer en marge des autres, prouver ses capacités sans obéir à des règles préconçues, et encore une fois, devenir important à sa manière.
Finalement, c'est devenu une sorte de guerre personnelle, rester dans le système pour mieux le défier de l'intérieur, et espérer un jour formater l'horizon selon ses convictions profondes.
Il ne s'en rendait pas vraiment compte, mais il ne faisait que perpétuer les mêmes erreurs, sur un plan différent tout simplement, avec un regard légèrement plus ouvert, mais toujours aussi autocentré.
Pour sûr qu'il ne pouvait pas s'affirmer heureux dans cette configuration, au mieux il s'enfermait inlassablement dans les mêmes idéologies malsaines.
En définitive, après des années à marcher à contre sens en pensant avoir raison, c'est aux alentours de son vingtième anniversaire qu'il s'est offert une première remise en question.
En se retournant sur sa vie, faisant le point sur ces pseudo réussites et ce qui pouvait en ressortir de positif, il comprit tout à coup qu'il n'en retenait surtout que du négatif.
Beaucoup de solitude, un dégout de son environnement, une poignée de regrets pour le temps perdu à se regarder lui-même aussi, et finalement la conviction qu'il ne pourrait jamais se sentir à sa place dans une société qui lui ressemblait un peu trop pour qu'il l'assume.
Et puis, alors qu'il s'enfermait dans sa petite boite noire de secrets et de distance, refusant toujours plus de se laisser réellement approcher et s'interdisant lui-même un bonheur qu'il ne savait de toute manière par chercher, l'enquête de sa vie lui est tombée dessus.
La chasse au sourire.
Plus tard, OneBrain, Zed encore après, et pour finir, Izuku ..
Et toutes ses certitudes ont terminé de s'effondrer à son contact, comme si Deku possédait, à défaut d'un alter, le pouvoir de réorienter son regard et de restructurer ses réflexions.
En plus d'aspirer ses sentiments et de disséquer son cœur comme on ouvre un fruit en deux.
Alors, c'est vrai, en évoluant à ses côtés, il a découvert des sensations et des émotions inédites, il s'est senti vibrer, trembler, tomber, imploser, tout en apprenant à côtoyer le picotement sévère dans sa poitrine à chaque fois qu'il touchait sa peau.
Dans ses bras, il a même appris à se sentir heureux, quand son cerveau acceptait de mettre toutes les horreurs de côté.
Pour le peu de temps qu'ils ont partagé, il a éprouvé plus de sentiments qu'au cours du reste de sa vie, et rien de ce qu'il a vécu au travers de leur relation ne pourrait s'effacer de sa mémoire.
Aussi, c'est vrai qu'il lui arrive de penser qu'ils auraient pu être pleinement heureux, sur le long terme, s'ils vivaient dans une société différente.
Mais en réalité, auraient-ils seulement vécu un dixième de cet amour dans une société qui ne les aurait pas ainsi placé face à face ?
Tout s'assemble pour créer la réalité telle qu'elle existe.
Dans une autre vie, ils ne se seraient peut-être même pas calculé.
Alors, à y réfléchir, il ne voudrait rien changer, et revenir en arrière ne lui parait plus vraiment pertinent.
Mais .. maintenant ?
Que peut-il réellement espérer pour une hypothétique suite ?
A l'heure actuelle, il sait que le monde entier leur court après, même s'ils fuyaient, ils finiront par se faire rattraper un jour ou l'autre, et pendant ce temps, ils ne pourront que vivre dans l'insécurité et l'appréhension.
Et puis, il en reste conscient, Izuku ne veut pas de ça, il l'a parfaitement formulé à plusieurs reprises du reste, et Katsuki refuse de l'obliger, une fois de plus, à vivre sur ses ordres et en fonction de ses caprices personnels.
Se battre ?
Admettons, il finirait par perdre à un moment ou un autre, ne serait-ce que par épuisement.
Evidemment qu'il pourrait tout aussi bien obéir à Izuku, rejoindre l'autre camps, faire sa peine en prison pendant une poignée d'années, et puis remettre un pied dehors pour une seconde chance.
Mais encore faudrait-il qu'il en veuille, de cette seconde chance.
Et en l'occurrence, il se trouve qu'il n'en veut pas.
Alors ...
Quand il ouvre les yeux, s'écartant en suivant de l'étreinte de son amant, il rectifie sa posture pour se remettre face à ses opposants, gardant simplement une main liée à celle d'Izuku, pour observer l'agitation en face de lui.
Soudain, il se pince l'intérieur d'une joue en voyant Eijiro s'agiter comme une bête, et cette toute petite femme à la force insoupçonnée le maitriser à la force de ses bras, l'empêchant d'avancer comme de reculer, tandis que son regard semble supplier quelque chose.
Malgré lui, ses oreilles se bouchent, et il n'entend pas la conversation hurlante de Kirishima et la supposée commandante de l'équipe.
Sur ses appuis, RedRiot durcit ses jambes dans l'espoir de se donner de l'élan, cherchant à percer le barrage pour changer la donne, la tête baissée et les épaules aussi tendues qu'une paire d'arc.
Le feu dans la gorge et la poitrine assaillie par le déni, il force sur ses chevilles autant qu'il le peut, à peine conscient de la prise solide de Maddie contre lui, qui parvient en dépit de ses efforts à le trainer légèrement en retrait.
Plantée devant lui sans faillir une seconde, elle réussit à retenir ses mouvements presque sans forcer, bien que les muscles de ses bras présentent déjà des déformations causées par l'activation de son alter.
Forçant le jeune héros à la regarder dans les yeux, levant la tête pour atteindre son regard et capter son attention, elle l'oblige silencieusement à se calmer en pressant davantage ses mains sur ses épaules, froissant même la roche qu'Eijiro crée sur sa peau.
Si petite soit-elle, cette femme pourrait probablement décaler une montagne de quelques centimètres si elle s'y donnait à fond, et la résistance implacable qu'elle appose finit par canaliser un tant soit peu la colère profonde d'Eijiro.
Les isolant tous les deux dans une bulle presque secrète, elle fronce les sourcils avant de s'adresser à lui.
_ Ca sert à rien de faire ce que tu fais. Les ordres viennent d'au dessus et tu n'as pas le droit de les contourner. Retiens toi, tu pleureras chez toi !
Il respire fort et vite, à tel point que les sons de son propre corps empiètent sur sa perception globale, l'empêchant de se concentrer et de formuler une quelconque réponse.
Tout ce qu'il perçoit encore, c'est la silhouette de Katsuki dans son champ de vision, debout et stoïque, semblant attendre calmement l'arrivée de Kaori face à eux sans chercher à se défendre.
_ Même si ça te fait mal à toi, les décisions de la hiérarchie sont prises pour le bien commun, et là t'es en mission, tu dois aussi penser au bien commun.
_ Mais c'est pas- ! Il ne se défend même pas .. tente Eijiro entre deux sanglots de colère. C'est juste ...
En avalant sa salive, il repense à ces réunions avec Agoyamato, fameux représentant du conseil externe, celui là même qui montrait une haine sans réelle fondation à l'égard de GroundZero.
A plusieurs reprises, il a dénigré son travail et ses capacités, remis en doute son professionnalisme et critiqué ses méthodes, pour finalement le mettre à pied à la première bonne occasion.
Il le sait, ce type déteste Katsuki du plus profond de lui pour des raisons absolument personnelles, et cet enfoiré se sert de sa promotion temporaire pour assouvir sa petite vengeance de fierté.
Si le pouvoir avait été conféré à n'importe qui d'autre, la mise à mort de Katsuki n'aurait pas été ordonnée.
Au pire, celle du Midoriya, sans qu'Eijiro n'en ressente de remords particuliers, mais pas Katsuki.
Alors sa colère gonfle encore, et il tente une nouvelle fois de passer au travers de la prise de la chef d'opérations, espérant avancer par surprise et braver son autorité.
Néanmoins, elle secoue la tête en l'obligeant à reculer d'un pas avant même qu'il n'ait pu se déplacer vers l'avant, et sa voix résonne encore plus fort.
_ Tu ne le feras pas changé d'avis. Regarde bien, il a choisi son camps. Peu importe qu'il se défende ou pas, il ne reviendra pas vers toi. Entraver la mission ne te mènera qu'à avoir des problèmes à ton tour. Tu n'es pas obligé de regarder, mais tu as le devoir d'accepter les décisions prises par la hiérarchie, qu'elles te plaisent ou non.
Dans la petite foule, Kaori se retourne vers ses collègues équipiers, lance un regard vers son binôme anéanti, avant de souffler pour chercher le courage d'agir comme il doit le faire.
Il se souvient des actions de Maddie à l'époque où il se trouvait à la place de RedRiot, et elle a su assumer les actes pour lui à ce moment où lui n'en était pas capable.
Aujourd'hui, c'est à son tour de le faire, en suivant le modèle de celle qui lui a ouvert les yeux sur le monde, pour éclairer à son tour le futur de ce jeune homme qu'il vient de rencontrer.
C'est vrai, au travers de lui, il se revoit dans le passé, il comprend ce qu'il se passe dans son esprit, il sait la panique et le déni qui le consument.
Il sait aussi qu'il lui faudra un moment avant de réaliser qu'il n'y avait que ça à faire.
Parce qu'en définitive, offrir une vie derrière les barreaux à GroundZero ne sauvera rien du tout, ni lui ni son entourage, et le gracier pour quelque raison que ce soit serait sans doute pire que la mort pour lui.
Il s'agirait de le séparer de son véritable amour et du seul chemin qu'il a su trouver comme étant le sien, et Kaori entrevoit dans les iris flamboyantes de Katsuki qu'il espère simplement de lui qu'il lui permettra de garder sa main dans celle de son amant jusqu'au bout.
_ Reculez. lance t-il alors à l'attention de son équipe.
Les regards se tournent vers lui, curieux pour certains, interloqués pour d'autres, et Eijiro bat de ses cils humides en l'observant sans vraiment comprendre le sens de sa demande.
_ Ils ne vont pas lancer d'offensives. reprend-il alors pour se justifier. Inutile de s'engager dans un combat sans riposte, je m'en occupe, et il n'y a rien à voir.
_ S'il te plait, fais pas ça .. murmure Eijiro comme s'il y pouvait encore quelque chose.
Puis, s'autorisant un moment de parole, conscient que leurs deux cibles ne bougeront pas d'un iota peu importe le temps qu'il perd, Kaori prend le temps de faire quelques pas vers son binôme et la commandante qui le maintient en place.
Venant à ses côtés, touchant son épaule dans un signe de soutien, il inspire jusqu'à gonfler entièrement ses poumons, cherchant des mots ou des excuses, un peu de réconfort à donner peut-être aussi.
_ Tu devrais rejoindre les hélicoptères avec Maddie.
Eijiro ne lui répond rien, il le voit simplement secouer la tête sans vraiment comprendre s'il dit oui ou non, conscient que ses pensées doivent se mélanger si fort que même lui ne sait pas ce qu'il veut faire en cet instant.
Alors, faisant un signe à sa collègue supérieure, il lui demande silencieusement de bien vouloir éloigner le jeune homme, cherchant malgré tout à lui éviter un spectacle que personne ne veut voir, encore moins lui.
Puis, repartant en sens inverse, passant entre ses coéquipiers, il pousse l'air d'une main pour éloigner symboliquement la troupe, insistant pour les faire s'éloigner de lui.
_ On ne nous a pas demandé de ramener leurs corps. Personne ne les touche, soyez respectueux et écartez vous. La violence est inutile.
Il s'avance encore et, du coin de l'oeil, il voit les autres lui obéir en reculant tous de plusieurs pas.
Tandis qu'il devine les déplacements de Maddie entrainant Eijiro plus loin de la scène principale, il vient se poster juste en face de ses cibles, jetant son regard sur les deux amants qui ne bougent pas d'un centimètre.
Tous les deux droits et stoïques, silencieux et les iris dénués de toute forme de haine, ils se contentent de lui faire face en se tenant par la main.
Il prend le temps de les observer sans émettre de colère ou de jugement, simplement pour les confronter sans arrière pensées, attendant sagement que RedRiot soit assez loin de lui pour poursuivre ses actions.
Sur cette intervalle, il en profite pour détailler le profil de ce Izuku, celui à qui l'on attribue la chute du pays et les ravages dans la ville de Musutafu.
Ce garçon ne porte pas sur lui les traits d'un homme fondamentalement dangereux, mais les lueurs dans ses yeux trahissent une profonde détermination à faire bouger le monde quelque en soit le prix à payer.
Il ne ressemble même pas à un combattant, avec son corps relativement frêle à côté de celui de GroundZero, et sa posture plus déterminée que confiante.
Ce type là, en dépit de ses actes, lui donne plutôt l'air d'un homme pillé de l'intérieur, racketté par la vie depuis sa plus tendre enfance, et dont les espoirs n'ont pu se réfugier que dans le réconfort d'une vengeance au nom des autres.
Il s'avance encore d'un pas, glisse sa main droite le long de ses armes, sélectionnant, sans avoir besoin de regarder, un simple revolver accroché là.
Pour cette mission, il n'aura pas besoin de plus, et le plus rapide sera le mieux.
Levant son bras, visant d'abord un point vide entre eux deux, il prépare le coup à venir avant de placer son doigt sur la détente, le poignet solidement tendu pour le maintenir droit et le menton bien relevé.
Puis, cherchant dans le regard de chacun la réponse à une question qu'il ne posera pas, il tourne son arme en priorité vers Izuku, descend légèrement sa ligne de mire pour ne pas lui tirer dans la tête, promettant ainsi de ne pas abimer son visage.
Une petite seconde passe, juste le temps pour lui de retenir son souffle.
Il ne trouve rien de satisfaisant à faire ce qu'il fait, obéissant simplement à des ordres donnés, sans songer une seconde à un hypothétique plaisir au travers de cette manœuvre.
Izuku lui même n'a probablement ressenti aucune sensation de réussite en faisant exploser les bâtiments, Kaori n'en ressentira pas non plus quand la première balle jaillira hors de son canon.
Une dernière fois, il avale sa salive, fixe son regard dans celui de sa cible dans une ultime marque de respect, et le premier coup éclate à ses tympans sans qu'il ne ferme un oeil.
L'écho résonne jusqu'à l'autre bout de la forêt et, à quelques mètres de là, une nuée d'oiseaux fuit quand la détonation les surprend.
Le projectile, lancé à pleine vitesse à travers le vent, atteint la carotide d'Izuku Midoriya en moins d'une seconde, traverse entièrement sa gorge, et s'échappe vers le décor derrière lui en même temps qu'il s'écroule presque sans un bruit.
Tombant en arrière, heurtant d'abord le sol sans que rien ne le rattrape, son corps s'allonge par automatisme pendant que le sang s'en échappe, et alors que l'air ne passe plus dans sa trachée percée.
Par réflexe, ses muscles se tendent dans l'agonie, et dans la chute, sa main lâche celle de Katsuki, qui n'a que le temps d'ouvrir de grands yeux traumatisé avant que Kaori ne tourne son arme vers lui.
Il charge à nouveau, vise, pince ses lèvres, et envoie la deuxième balle, qui vient se loger pile entre ses deux clavicules, trouant pour sûr ses voies respiratoires et l'emportant à son tour sur le sol terreux de la forêt.
Rapidement, le sang se répand autour des deux amants touchés, il s'étale entre les feuilles mortes et colore les brindilles qui recouvrent le terrain.
Malgré la blessure, ils bougent un peu dans la douleur, s'étouffant tout en cherchant la main de l'autre, un tout dernier réconfort dans une toute dernière étreinte.
Dans le silence, la cime des arbres observe passivement.
En évitant autant le cerveau que le cœur, Kaori sait que l'impact ne les a pas tué sur le coup, et qu'il leur faudra une ou deux minutes pour s'éteindre complètement.
Si cruel son geste puisse paraitre de l'extérieur, il baisse les yeux et son arme sans les achever, leur laissant ainsi un dernier instant de solitude pour se dire au revoir loin des regards curieux.
Alors, une fois son travail terminé, reculant d'abord d'un pas en rangeant son revolver, il tourne les talons et rejoint le reste de son équipe entre les arbres.
Ses rangers foulent les pousses de fougères et les petites branches qui craquent sous ses épaisses semelles, son regard se porte droit devant lui, vers l'horizon, et sa mâchoire se contracte pour supporter les images qu'il n'oubliera désormais plus jamais.
_ Laissez les tranquille maintenant. On s'en va.
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Alors .. hum ... salut ?
Je vais me faire abattre moi aussi je crois ...
Bon .. l'histoire n'est pas tout à fait terminée, puisqu'il reste deux chapitres, qui vont permettre de développer, bien sûr, le tout dernier échange de Katsuki et Izuku, parce qu'il compte beaucoup, et bien sûr l'après, tout ce qui va bouger dans la société après les actions de Deku.
Du coup, je profite de ce chapitre pour révéler les petites choses cachées un peu partout dans cette histoire.
Certaines ont été rapidement décryptées, d'autres moins, alors je fais le point sur l'ensemble.
Tout d'abord, il me semble que tout le monde a remarqué le message que forme les chapitres, et même s'il manque deux lettres, il est déjà parfaitement lisible à ce stade.
Les grilles ▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓ et ░░░░░░░░░░░ permettaient de faire le changement d'un mot à l'autre pour structurer la phrase.
Ensuite, les symboles de cartes définissant les arcs :
L'arc un : le carreau - symbolise la façon de voir le monde et d'appréhender l'environnement.
L'arc un pose les bases de la façon dont Katsuki perçoit son environnement et comment il se place à l'intérieur.
L'arc deux : le trèfle - symbolise l'aspect professionnel, l'intellect, le sens de l'observation.
L'arc deux met en avant le début de l'enquête, et les recherches précises entamées par Katsuki en parallèle de son agence.
L'arc trois : le cœur - sans surprises, symbolise les sentiments et les relations amoureuses.
L'arc trois est centré sur le développement de la relation amoureuse entre Katsuki et Izuku.
L'arc quatre : le pique - symbolise les armes. Elle est souvent associée aux obstacles de la vie, aux choix qui doivent être faits pour avancer.
L'arc quatre décrit la guerre.
Ensuiiiiiiiiiiiiite.
Le pseudonyme d'Izuku sur le chat, OneBrain, était l'anagramme de "Bon à rien"
Et A.C Thank, celui de "Katchan"
Les coordonnées qu'Izuku transmet à Katsuki, dans le chapitre 22, quand il se rend dans les hangars bordant l'agence centrale n'avaient pas beaucoup d'intérêt pour l'histoire, mais juste pour le fun, en remplaçant les chiffres et les nombres par leur équivalent dans l'alphabet, ça donnait ça :
19.13 9 12 5;
S. M I L E
8.21 14 20 5 18
H. U N T E R
Dans le chapitre 31, les matricules d'Ochaco et Katsuki fonctionnent de la même manière, et en remplaçant les chiffres/nombres par leur équivalent de l'alphabet :
Le matricule de Katsuki (4.5.11.21) correspondait à Deku, et celui d'Ochaco (4.7.19.14) correspondait à DGSN. Comme pour la carte, cette information prévoyait les actions d'Izuku sur la DGSN.
Et je crois que c'est tout, si je n'ai rien oublié !
Je vous laisse là dessus en attendant la suite, et je vous embrasse 😘
Prenez soin de vous ❤
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