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Eᴄʜᴏ

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↳ ░░░░░░░░░░░ éɴdeιхι -- Ɛcнσ

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C'est sans doute à ca que ça ressemble, le fond du panier. 
Le plancher du gouffre, l'obscurité de dessous la mer, le bout du bout du désarroi. 
A l'intérieur de lui, en travers de son corps, le long de ses os comme dans les fibres de ses muscles, ce tremblement infernal de dégout et d'incertitude fait vaciller son souffle et son rythme cardiaque. 
Il le ressent comme une menace physique, venue de l'extérieur et s'infiltrant dans ce qui le compose pour le détruire insidieusement, des petites dents crochues glissées sous la peau, qui diffusent un venin, une douleur insoutenable. 

Et chaque mouvement, chaque froissement de poitrine lui impose un nouvel éclair, une montée nauséeuse, une vague de doute et de détermination en même temps qui, bien trop douloureuse pour être supportée, le fige sur place depuis plusieurs minutes. 
Afin de s'éviter cette torture propre à lui même, il préfère se blottir contre le mur, assit sur le matelas, les jambes croisées dans les draps, et le dos contre la paroi en vieux bois pour maintenir sa tête à peu près droite. 
Il ne parle pas, la parole lui brise la gorge à chaque tentative. 
S'il ouvre la bouche, il risque de cracher son sang et ses tripes d'une seconde à l'autre. 

Sous les planches de la vieille grange, l'odeur de bois et de mousse chaude flirte avec ses narines par caresses aléatoires, portées par le vent léger qui passe et repasse autour de leur cabane discrète. 
Quelques fois, le toit craque un peu, quand une haute branche vient griffer la couverture ancienne du bâtiment, faisant tomber aussi quelques feuilles mortes le long des ouvertures. 
Cet endroit lui semble si peu accueillant, alors qu'il supportait bien mieux les contours géométriques du sous sol des usines.
Et ce sentiment qui le dévore .. cette impression de marcher sur un fil prêt à rompre. 
Loin d'être un excellent funambule, Katsuki se consume d'angoisse sur ce lit au matelas longtemps enfermé sous le plastique. 

_ Katchan ? 

La voix d'Izuku le tire légèrement de sa torpeur, ramenant un peu de netteté dans son champs de vision, jusqu'ici devenu flou à force de fixer le vide, et ses cils s'agitent de haut en bas à plusieurs reprises avant qu'il ne tourne le regard vers lui. 
Inspirant pour mieux expirer par la suite, il avale sa salive dans l'espoir de prononcer une réponse, quand bien même aucun mot ne parvient à traverser sa gorge piquante. 
Alors, dans le silence, il se contente de hocher vaguement le menton en signe d'attention. 

Lentement, Deku passe une main le long de sa nuque, massant la peau de son cou comme pour trouver la posture adéquate, et le bout de ses doigts s'emmêlent partiellement dans les mèches relevées de ses cheveux. 
Plus haut sur son crâne, l'élastique de son chignon supporte encore comme il peut les boucles transpirantes, évitant que celles ci ne viennent se coller à la sueur de ses tempes. 
Ainsi, le front dégagé sur ses iris profondément verts, le garçon aux reflets de jade s'avance d'un pas timide, puis d'un deuxième un tantinet plus convaincu. 
Sur son torse nu, l'eau que son corps évacue sèche progressivement en se glissant le long de ses courbes, parsemant une goutte ou deux sur les traits arrondis qui bordent son nombril, pendant que d'autres poursuivent leur chute jusqu'à mourir aspirées par le tissu de son pantalon. 

Sans brusquer son amant, il vient finalement s'assoir près de lui en croisant ses jambes en tailleur au centre du matelas, feintant de le regarder dans les yeux sans vraiment le faire pour autant. 
Plaquant ses mains sur ses genoux repliés, il pince ses lèvres, cherche ses mots, dévie ses iris à droite et à gauche, pour finalement fermer les yeux au moment d'ouvrir la bouche. 

_ Tu n'as pas bougé depuis plus d'une heure. dit-il comme une information nouvelle. 

Katsuki ne répond rien. 
Ses idées se déplacent trop vite derrière son front, si vite qu'il ne parvient pas à les intercepter pour les interpréter, elle fusent ici et là tel des éclairs, fauchant son esprit sur leur passage avant de disparaitre en halo sans qu'il n'ait pu les toucher du doigt. 
Son propre cerveau ne lui obéit plus vraiment, crachant des émotions de toutes les formes et de toutes les intensités, qui roulent contre ses tempes jusqu'à faire gonfler son crâne. 
Dans ces conditions, il ne sait plus ce qu'il doit faire. 
En fait, il ne sait même plus s'il doit faire quelque chose. 

_ Je sais que je t'avais promis la sécurité d'Uravity, et .. je n'ai pas pu tenir parole. relance Izuku sans ouvrir les yeux. 

Le dos contre le mur, Katsuki l'observe sans rien dire. 
Le corps immobile, la gorge tout juste animée par la déglutition rapide de sa salive, il suit du regard les traits du visages fermé de Deku. 
Trainées là par la fatigue accumulée, une poignée de petites rides s'invitent sur son front, marquant son expression d'une sorte d'épuisement généralisé, exacerbé par la présence de cernes sous ses yeux. 
Accrochés à ses paupières closes, ses cils ne battent pas, restant stoïques, comme figés dans le temps et la détresse, alors que seules ses lèvres vibrent légèrement, comme s'il retenait un sanglot sur sa langue. 

Le long de ses joues, ses tâches de rousseur se ternissent de regrets et d'incertitude. 

Tout à coup, sans prévenir, débarquant comme une illusion qu'il faut voir pour croire, une larme infidèle s'échappe en secret, fuyant comme on jette une bouteille à la mer sur la pommette gauche d'Izuku. 
Transparente, plus petite qu'une perle d'eau, elle brille néanmoins de tout son désespoir sur sa peau éreintée, parcourant les reliefs de sa mâchoire à l'image d'un naufragé sur une dune vierge. 
Sans passer sa main dessus pour la chasser, ni ouvrir les yeux pour libérer ses sœurs, Izuku la laisse descendre furieusement jusqu'à la pointe de son menton, d'où elle se jette finalement pour tomber sur sa cuisse. 

C'est ici que Katsuki réagit enfin, quand la goutte disparait en ayant néanmoins laissé, derrière elle, un sillon humide contre son visage d'habitude si calme. 
Soudain, son cœur se serre, il vrille et dérape dans sa cage thoracique, entrainant avec lui un décalage entre son souffle et le rythme de son diaphragme. 
Une douleur inquiétante et sourde tombe sur son estomac, l'obligeant brutalement à inspirer profondément pour ne pas s'étouffer dans lui même, tandis que sa main bouge d'elle même, partant en quête d'une caresse qu'il ne peut pas réprimer. 

Instinctivement, la pulpe de ses doigts cherche le contact de la joue de son amant, qu'il presse doucement contre la paume de sa main, juste là où se trouvait la larme muette quelques secondes plus tôt. 
Plus fort que lui, à cause du sentiment qui le pousse à se rapprocher de lui malgré l'enfer qu'est devenu leur vie, il pince ses lèvres en observant posément chaque détail de son visage triste. 
Non, Izuku n'est pas né pour être un tueur, et s'il porte aisément le masque du meurtrier, il ne peut se mentir à lui-même, tout comme Katsuki ne gobe plus la supercherie. 
Il n'est pas fait pour ce rôle, qu'il a endossé au nom du peuple, en dépit de son propre cœur, et de sa propre vie. 

Il porte en lui cet nature pure et bienveillante, qui fait de lui un piètre monstre dès qu'on le regarde dans les yeux. 
Se cacher, au delà de la discrétion de sa mission, lui permettait également de rester droit dans son objectif, pour ne pas céder à ce besoin d'amour jamais tari, qui brûle en lui depuis sa naissance. 
Une affection que Katsuki aurait sans doute pu lui donner plus tôt, et qu'il ne pourra peut-être même pas continuer de lui offrir sur le long terme. 

_ Je suis navré Katsuki. Je ne voulais pas .. t'entrainer avec moi. J'aurai dû- 

_ C'est trop tard, le coupe Katsuki en s'exprimant pour la première fois. On aurait pu, on aurait dû, si on avait, .. ça changera rien de le dire. 

Il semble bien que, passé l'urgence et l'adrénaline, une fois la folie et la passion estompées par la guerre, les angoisses jaillissent du tréfond d'elles même, pour venir entacher leur relation de regrets et de doutes, souiller cet amour aussi bancale qu'interdit. 
Pourtant, c'est tout ce qu'il leur reste, ce sentiment qu'ils partagent, tout le reste prend fin plus vite que le feu qui se propage dans un tas de paille. 
Ils n'ont plus que le cœur pour s'aimer. 
S'aimer mal, mais s'aimer toujours. 

_ Je ne peux pas la faire sortir de la tour de la DGSN. insiste Izuku, les yeux toujours fermés et la bouche arquée de remords. Parce que .. je ne peux plus me permettre d'ajouter un imprévu de plus. C'est .. totalement un choix stratégique, et ..

La suite de sa phrase, dont personne ne connaîtra jamais le contenu, meurt silencieusement en s'échouant sur sa langue.
Un soupir la remplace sur le chemin de sa voix, vide et terne, comme s'il s'apprêtait à suffoquer sous le poids de son désarroi.
Pourtant, nul doute que la mort d'Uravity ne représente rien de plus que celle d'Hanta sur le tableau, ou tous les autres qui se font actuellement massacrer sur le terrain.
La mission liberté et rébellion passe au dessus du reste, et si  Katsuki ne faisait pas partie de l'équation, il ne s'inquiéterait pas pour le sort d'Ochaco.

Seulement, voilà, c'est ici que se situent les regrets et l'angoisse qui le bouffent, à l'image d'une colonie de mouches sur un cadavre encore chaud.
La promesse non tenue, et la peine qu'il inflige à son amant, qu'il aurait préféré savoir loin de tout ça.
A l'abri.

Finalement, ils se seront détruits tous les deux et, chacun leur tour, ils ont cessé d'être quelqu'un de bien pour l'autre.
Comme une revanche instinctive, Izuku démonte la confiance et les maigres résidus de bonheur qui animaient Katsuki jusque là.
Il y a presque vingt ans de ça, les rôles étaient inversés.

_ C'est moi .. reprend Katsuki après quelques secondes. C'est moi qui ait impliqué Ochaco. Je ne l'ai pas tenu à l'écart et je l'ai laissé prendre connaissance de ce que je faisais dans le dos de mon agence. Tu ne l'as pas tué. Je l'ai fait.

Sans pouvoir trouver quoi que ce soit à lui répondre, ne souhaitant ni se couvrir ni se défendre, Izuku soupire sans conviction, avant d'ouvrir enfin ses paupières.
Le retour de la lumière dans ses yeux semble l'éblouir une petite seconde, le temps que ses pupilles se contractent à nouveau pour supporter l'éclairage.
Puis, usant de tout son courage pour regarder Katsuki droit dans les yeux, il avale sa salive en dernier recours, puis se laisse glisser machinalement contre lui.

Enfin, encerclant son amant dans ses bras, Deku s'étire un peu pour respirer dans son cou.
Mou et fatigué, Katsuki, lui, s'autorise à lâcher prise dans cette étreinte, accueillant le câlin d'Izuku comme un échappatoire factice, alors qu'il se colle à lui dans l'espoir d'y apaiser un tant soit peu son cœur déchiré.

Il sait que ça ne va pas durer, mais aujourd'hui, l'espace d'une poignée de minutes discrètes, il a pu découvrir cette facette profondément enterrée de la personnalité d'Izuku.
Celle qu'il pensait disparue, mais qui en réalité, se trouvait juste là, cachée sous son costume.
Dans peu de temps, elle reprendra sa place en retrait, et peut être même ne la reverra t-il plus jamais.
C'est pour quoi il ne doit pas la laisser filer sans en profiter, serré contre son torse, sentant sa respiration frôler sa nuque, et sa main jouer futilement avec quelques uns de ses cheveux.

Les secondes dévalent l'instant, comme en fuite, avec la menace réelle de bientôt prendre fin, elles agitent l'espace et l'atmosphère d'une forme d'urgence évidente, symbole d'une occasion passagère qu'ils ne devrait pas laisser passer. 
Peut être la dernière. 
Finalement, clignant des paupières pour se ressaisir, Izuku soupire grossièrement en levant le nez pour dégager son visage, plaquant en même temps ses mains contre les tempes de Katsuki.
Fixant son regard dans le sien, puis mordant légèrement sa propre lèvre inférieure, il vibre à la sensation de désir ardent et de diligence qui agite ses ultimes espoirs.

_ Katchan- entame t-il en sentant son souffle s'échauffer. 

_ Il y a forcément un putain de moyen Deku, coupe Katsuki sur un autre ton. T'as pu disparaitre pendant 10 ans, je sais que t'es capable de nous évader de là. 

Mordant l'intérieur de sa joue, conscient que leurs volontés commencent à se séparer, Izuku secoue la tête de droite à gauche, avant de plaquer son front contre le sien. 

_ C'est possible. Je peux te faire sortir d'ici, et t'envoyer suffisamment loin pour que tu ne risques plus rien de personne. 

_ Et toi ? tente son amant dans un soupir. Je pars pas sans toi Izuku. 

Touché par ses mots, quand bien même il se sait dans l'impossibilité de lui donner ce qu'il veut sur ce point, Izuku frémit de la tête aux pieds, sentant sur sa peau ce déferlement de sentiment comme un tremblement de terre. 
Il sait aussi que l'heure devrait être aux discussions sérieuses, pourtant, à la porte des enfers qui l'attendent, il se fait aspirer par ses envies plus charnelles, la bouche à quelques demi centimètres des lèvres de Katsuki.
Le temps les piège ici, et s'il ne devait garder qu'une seule chose avant la fin, alors ce serait probablement celle ci.

S'unir encore, serrer leurs peaux l'une à l'autre à la force de ce désespoir qui suinte à leurs corps, et s'embrasser comme on implore pour la dernière fois de sa vie.
Ressentir la chaleur, le souffle de l'autre, ses mains contre son dos et sa langue sur son cou.

_ J'irais nul part sans toi. répète Katsuki dans un murmure, juste avant que leurs lèvres ne se retrouvent. 

A l'écart de leur étreinte, perchée dans les hauteur du ciel, juste en dessous des nuages, une flotte d'hélicoptères sillonnent les contours de Musutafu, élargissant le périmètre à chaque nouveau tour complet, à l'affût des directives de la DGSN et de la moindre piste. 
Depuis ce matin, les pro-alter, qui s'opposent furieusement à ce mouvement révolutionnaire, distribuent dès qu'ils le peuvent le moindre témoignage pouvant servir à quelque chose. 
Tous entassés dans l'asile de secours de l'agence centrale, certains racontent avoir vu passer un utilitaire à toute vitesse, sortant de la ville au beau milieu de la nuit. 
D'autres parviennent à expliquer un peu plus précisément la scène, la couleur du véhicule, le bruit encrassé du moteur, et les échantillons d'indices s'accumulent, se couplent avec ceux des agglomérations voisines, puis de la région entière. 

Ainsi, en recoupant ses informations, les autorités entendent parler d'un véhicule lancé à vive allure, que plusieurs habitants ont vu passer, à tour de rôle, sur près d'une centaine de kilomètres. 
Il leur faut se contenter de ça, et les pilotes d'hélicoptères tournent en spirale depuis plusieurs heures, pendant qu'une armée de héros à leur bords se chargent de guetter le sol à la recherche d'une empreinte quelconque. 
Dans l'un d'eux, Eijiro est parvenu à se faire une place, bien que clandestine et de dernière minute, en s'infiltrant dans une équipe qui ne semblait pas reconnaitre son visage de loin, pour mettre les pieds dans l'appareil volant. 

Dans toutes les oreillettes, Koji et quelques hommes haut gradés de la DGSN se chargent de dicter les ordres, donner les consignes, et diriger l'opérations. 

« On a déjà assez de résistants sur les bras. Dès que vous aurez trouvé ce foutu sourire et GroundZero, je les veux en vie et en parfaite santé. On ne doit pas donner une raison supplémentaire à ces tarés de nous bombarder encore plus. On va faire preuve de plus de diplomatie qu'eux. C'est notre seul moyen de négocier la fin du conflit en limitant les dégâts sur nos hommes. »

En dépit de son détachement habituel, Koji parait plus stressé qu'à l'accoutumé, trahit par sa voix sèche et tendue à travers la radio, en partie conscient qu'Izuku Midoriya peut la percevoir lui aussi, d'une manière ou d'une autre. 
Il ne reste plus grand chose à sauver dans ce monde désormais à feu et à sang, mais pour ne pas perdre la face, la DGSN se doit d'obtenir le fin mot, au risque de voir toute un modèle social se casser la gueule. 
Les pro-alter leur font encore confiance, c'est leur dernière chance de ne pas perdre tout le monde. 

« On écarte aucune piste. Si vous repérez quoi que ce soit, je veux tout le monde dessus. Personne n'intervient en solo, il faut les encercler, et ne surtout pas leur permettre de fuir encore une fois. Ils ont de l'avance sur nous, les avoir par surprise reste notre meilleure chance de boucler cette affaire au plus vite. »

Un bras appuyé contre le montant de la porte ouverte du véhicule, s'agrippant d'une main à la structure pour ne pas s'envoler à la force du vent, Eijiro porte son regard sur tout ce qu'il voit.
Ses cheveux agités, qui viennent parfois piquer ses yeux en passant entre ses paupières, perturbent quelque peu son champs de vision, mais il perdrait trop de temps à s'éloigner pour aller les attacher.

Dans son costume plein de sueurs, couverts de plusieurs éclaboussures de sang qui ne lui appartiennent pas, ses muscles se remettent à peine de sa course au sauvetage dans les rues de Musutafu.
Il aidait une mère à rejoindre une zone plus sécurisée avec ses enfants, quand il a entendu sonner, dans sa radio, le départ imminent des équipes du ciel.
Rapidement, il a renvoyé la petite famille vers un autre collègue et, en priant pour que personne ne le voit faire, s'est éloigné de son poste au pas de course.

Dans son oreillette, il continue d'entendre les transmissions de Denki, de Tetsu, et de ceux qui entourent Shoto.
Ces derniers tentent en vain d'apaiser la bête sauvage que le Todoroki semble être devenu à l'entente du message, et l'annonce de l'implication de Katsuki n'a fait que libérer un peu plus le monstre de guerre.
Tout le monde le voyait, qu'il ne se remettait pas de la mort de son fiancé, et si chacun surveillait de près un hypothétique dépression, personne ne s'attendait à le voir ainsi perdre la tête.

Mais l'amplitude de son alter pose problème dans son élan de rage, alors qu'il étend la glace furieuse et les flammes dangereuses à travers la ville, au point de représenter un danger également pour ses alliés.
Aux dernières nouvelles, la DGSN a demandé sa sédation, et une équipe d'intervention serait déployée pour endormir Shoto à grand coup de flèches anesthésiantes.

Jamais la génération d'Eijiro n'a connu un tel chaos.

Soudain un raclement d'hélice fusille l'espace, un moteur s'emballe et quelques plaintes traversent le ciel à quelques dizaines de mètres de lui.
Réagissant en même temps que les autres, Kirishima s'agrippe à l'ouverture latérale pour se pencher davantage, et chercher l'origine de ce vacarme sorti de nul part.
Le vent lui cogne les joues, si fort qu'il doit forcer sur sa nuque pour ne pas se faire arracher la tête.
Derrière lui, un second passager se presse à ses côtés pour tenter d'observer en même temps que lui, et découvrir ensemble la course catastrophique d'un hélicoptère sur le point de décrocher.
Celui ci, le toit sur le côté et une hélice se balançant tout en percutant les autres, menace déjà de tomber.

« Un de nos hélico vient d'être touché par un tir de roquette, il va s'écraser. Dégagez le terrain ! »

Tournoyant comme une mouche amputé d'une aile, la machine se débat en vain contre la gravité dans un ultime espoir, avant de finalement se laisser tomber, et atteindre la terre ferme dans un immense fracas métallique.

« Ils essaient de faire tomber les équipes de recherches. Dispersez la flotte pour les empêcher de fusiller toutes les machines »

Rapidement après, Eijiro sent son appareil flancher d'un côté pour changer de direction, et s'éloigner des autres dans l'espoir de disloquer les attaques en provenance du sol.
S'ils se séparent, l'armée sans alter ne pourra pas les viser tous ensemble.

_ On va vers où ? crie Eijiro dans le vent à l'attention de l'autre agent à ses côtés.

_ J'en sais rien, mais on y va.

Fuyant le décors plus urbain de la périphérie, passant par dessus une tripotée de petites villes et de villages ruraux, la machine les emmène hors du trajet prévu, jusqu'à voir apparaître au loin une haute forêt fournie.

« Ya une forêt en contrebas » Commente le pilote dans sa radio, probablement à l'attention de ses supérieurs.

« On voit rien depuis en haut, elle est trop encombrée, mais je crois que ça vaut le coup d'envoyer des gars au sol »

Tournant son regard vers son collègue anonyme, puis vers les trois autres qui campent dans l'appareil, Eijiro fronce les sourcils en attendant la réponse de la DGSN.
Avec un peu de chance, ils vont se retrouver sous ses bois, à fouiller comme des chasseurs entre les arbres et les fougères, en espérant dénicher un truc.

« Soyez discrets » résonne enfin la voix de Koji.
« Posez vous à la dernière piste plate disponible, et rejoignez les bois à pieds. Je vous envoie trois équipes supplémentaires en renforts, et je reste en communication avec vous pour diriger la mission. Je veux que vous me disiez tout ce qu'il se passe en temps réel ». 

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Hey ! 

J'ai déposé un petit parfum de lemon sous tension, ce serait dommage de ne pas le concrétiser 😉 
Beaucoup de choses se préparent, mais je ne veux pas tout balancer d'un coup, au risque de finir mon histoire avec moins de chapitres que prévu (et de ne pas pouvoir terminer le message des titres 😅) 

En attendant, j'espère que celui ci vous a plu ! 

Des bisous 😘

Prenez soin de vous ❤

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