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Cʜᴀʀʟɪᴇ

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↳ ▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓ éɴdeιхι -- Cнαrlιe

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_ On a combien de temps, tu crois ? 

Izuku lève le nez vers le plafond de la grange et, entre les planches de bois qui forment le toit, un trou de la taille d'une pièce de monnaie laisse filtrer un rayon de lumière jaune, tombant tout droit sur le sol, à deux pas du lit sur lequel ils se trouvent. 
Autour du spectre lumineux, la poussière volante se donne des airs de paillettes, étincelante et reluisante, alors même qu'il ne s'agit que de résidus de saleté. 
Un mirage, en somme. 

_ Du temps pour quoi Katchan ? 

_ Je sais pas. Pour nous. soupire Katsuki en passant une main tremblante dans ses cheveux. 

Chaque minute qu'ils perdent à hésiter ressemble à des siècles de vie manqués, des heures de vide et des années vendues au temps, qui leur glissent des mains sans parvenir à les retenir. 
La moindre seconde peut leur offrir un instant supplémentaire, gagné, une petite victoire contre la fatalité, et gâcher ce cadeau en paroles futiles fait gronder la poitrine de Katsuki. 
Il voudrait pouvoir repousser les aiguilles de l'horloge, les ramener en arrière, et puis les arrêter au moment choisi, pour qu'il se répète en boucle, encore et encore, quitte à ne plus jamais en sortir. 
Il pense au froissement de cœur entre ses côtes quand sa bouche capturait celle d'Izuku pour la deuxième fois, sur le bord du matelas du sous sol, sous l'usine. 

_ Le temps n'a jamais été une valeur sûre, de toute manière. lui souffle Izuku en déposant une caresse à peine tangible sur sa cuisse. On est ensemble, là. 

Quand il y réfléchit, il semble à Katsuki que Deku ne raisonne pas comme le commun des mortels, et sa manière de percevoir les choses lui demande parfois de retourner son cerveau pour le comprendre. 
C'est vrai qu'ils sont ensemble, là maintenant. 
Et n'importe qui, à l'instar de Katsuki se demanderait pour combien de temps, dans quelles conditions, à quel prix, sous quels risques, à quels périls, et ferait le tri des priorités, des nécessités, pour organiser leurs derniers moments comme il se doit. 
Tout le monde ferait ça. 

Mais Izuku, lui, ne s'égare pas dans tant de questions et de possibilités. 
Ils sont ensemble, là maintenant, et aussi longtemps qu'il peut continuer de le dire, alors il ne pense visiblement à rien d'autre, comme si son ordre de priorité à lui, c'était de ne pas s'interroger. 
Tout du moins, c'est là que s'arrête ce qu'il laisse entrevoir de lui, et Katsuki sait maintenant qu'un immense iceberg se cache un peu plus en retrait, plus loin sous sa poitrine, là où personne d'autre que lui ne peut s'aventurer. 

_ Et donc ? ajoute Katsuki avec incertitude. 

_ Et donc j'ai pas besoin de savoir pour combien de temps, le présent me suffit et c'est tout ce que j'ai. 

Sans se justifier outre mesure, Deku se contente d'un sourire en coin avant de s'affaler davantage contre lui, venant se caler dans le creux de son épaule comme pour s'y nicher, et respirant ainsi près de son cou. 
Doucement, quelques mèches bouclées de ses cheveux se frottent à la mâchoire de Katsuki en une invitation silencieuse, et les frissons se déclenchent automatiquement dans son ventre, songeant que, peut-être, il s'agit là de leur dernière étreinte. 
La peur et l'euphorie se mélangent furieusement, un peu maladroitement, à l'image de deux flaques de gouaches qui se perdent l'une dans l'autre, mais Katsuki en gagne une certitude. 
Celle qu'il ne peut pas laisser fuir cet instant. 
Il en connait trop bien la suite pour ça. 

Alors, sans plus attendre, bien qu'en jetant un regard suspicieux sur la porte fermée de la grange, il referme ses bras musclés sur le corps de son amant, le serrant ainsi contre lui pour mieux respirer le parfum dans ses cheveux. 
Sur son crâne, le chignon élevé gêne un peu son visage et, marquant une pause pour capturer l'élastique, il libère les mèches pour les laisser retomber sur son front et ses tempes, agitant les boucles lors de leur chute gracieuse. 
Ainsi, sa respiration se trouble en le voyant lever les yeux vers lui, les iris barrés par quelques frisottis sauvages. 

Même marqué par l'urgence et les événements pesants, le visage de Deku conserve toute sa beauté, surtout dans ses lignes fines, sur ses tâches de rousseur aussi, et dans les contours de ses lèvres juste assez pulpeuses. 
Malgré les cernes, malgré la fatigue qui se prononce sur les petites rides de son front, son sourire renvoie toujours les mêmes ondes, la même puissance, et soulève encore le même frisson sous la peau de Katsuki. 
Dans une autre vie, il aurait pu les admirer indéfiniment, sans limite de durée, sans contraintes légales, sans peur et sans honte, jour et nuit, sous tous les angles, jusqu'au bout de son existence. 

Dans une autre vie, ils vivraient heureux et ensemble, loin de la guerre et des revendications. 

_ A quoi tu penses, Katchan ? 

_ Rien. C'est pas ... Important. 

Tant pis s'il ne le croit pas, le moment se prête sans doute mal aux négociations et autres débats futiles, alors que le temps continue de leur échapper, à l'image d'un train lancé à toute vitesse, qu'il leur serait impossible de rattraper. 
Alors, quitte à louper les minutes, autant ignorer le reste avec, les transmissions interceptées dans la radio, le suivi des évènements, et la surveillance des environs. 
Sans doute vaut-il mieux oublier, au moins pour un moment. 

_ Je peux te toucher ? demande Izuku après un court instant de flottement. 

Sa question ressemble plus à une proposition qu'autre chose à vrai dire et, soupirant à défaut de savoir comment réagir, Katsuki hoche simplement la tête en silence.
Les yeux dans le vagues, le corps avachi et le crâne appuyé contre le mur, il se laisse couler sous la marée d'émotions incontrôlables qui le traversent et le martyrisent. 
A quoi bon lutter encore ? 

Sa décision, il l'a conservera, quelque en soit le prix. 
Sans Deku, il n'ira nul part. 

Alors .. 

Sans plus s'attarder, ni sur la tétanie qui menace ses muscles, ni sur les angoisses qui grignotent sa peau, il secoue la tête comme pour se rattraper dans sa chute imaginaire, et enfin saisir les épaules d'Izuku entre ses mains. 
Plongeant ses iris dans les siens, détaillant les nuances qu'il y découvre en silence, il stabilise faussement sa respiration, forçant sur sa poitrine pour en contrôler les mouvements quand bien même son souffle ne lui répond déjà plus. 
Puis, mordant sa lèvre inférieure dans l'espoir de maintenir ainsi le cap, il s'autorise une de ces dernières contemplations, sur les lignes de son visage. 

S'il ne lui reste qu'une minute, il ne la perdra pas. 

Ses mains remontent sa gorge sans la presser, retrouvent lentement la naissance de sa mâchoire, et s'aventurent sur ses joues, que ses doigts caressent sans brutalité. 
Ses paumes, tièdes et moites de la peur qui sévit en second plan, déposent la tendresse sur les taches de rousseur d'Izuku, fusionnent avec sa peau, cherchent chaque grain comme autant de trésors dissimulés. 
Son pouce passe près de sa paupière, là où il découvre un résidu d'humidité laissé là par ses précédentes larmes, et qu'il sèche machinalement avant de coller plus franchement son front contre le sien. 

Si ce n'est qu'une seconde, il ne la gâchera pas. 

Face à lui, Deku humecte ses lèvres en se laissant transporter par l'étreinte, qu'il renvoie à son tour en enroulant ses bras autour du cou de son amant. 
Nouant ses mains derrière sa nuque, effleurant sans vraiment le vouloir les cheveux blonds qui se promènent ici, il sourit en fermant les yeux, semblant chercher des mots qui n'existent pas pour signifier ses sentiments actuels. 
Puis, à l'image d'un assaut d'urgence, semblable à la fureur de l'ultime espoir, il ouvre ses paupières l'espace d'une seconde, sonde minutieusement les iris écarlates de Katsuki, plongeant tout au fond comme on sauterait dans un maelstrom. 

Enfin, brisant l'air et l'instant, il retient son souffle pour emprisonner sa bouche contre la sienne, pressant ses lèvres comme une attaque et un sauvetage en même temps, et resserrant la prise sur son cou pour ne pas le lâcher. 
Le goût du baiser s'étend sur leurs langues, qui s'emballent et se cherchent, se rencontrent sans patience, et se touchent pour mieux approfondir l'échange. 
Les bribes d'envie se mêlent à celles de la peur à l'approche de l'échéance, et tout devient presque mécanique, comme un réflexe, un besoin primaire que le corps récolte de lui-même. 
Les mains d'Izuku se détachent pour glisser sur les épaules de Katsuki, elles chatouillent la peau fine de ses clavicules, puis descendent discrètement sur ses pectoraux. 

Si ce n'est que le temps d'un battement de cil, ils ne le laisseront pas s'échapper. 

Un froissement dans le matelas résonne à travers la grange solitaire quand Izuku se déplace un peu sans pour autant se détacher des lèvres de son amour, gigotant simplement sur les draps pour changer de posture, et mieux se caler entre ses jambes ouvertes. 
Puis, marquant une certaine confiance, il se fait maitre de la situation en incitant Katsuki à s'éloigner du mur pour l'allonger entièrement, et enfin prendre place au dessus de lui. 
Il se faufile passionnément au centre de l'écart entre ses cuisses, frotte son bassin contre le sien et se donnant tout le temps de sentir son abdomen coulisser sur sa peau, se préparant sans pudeur à partir à la conquête de ses sensations. 

Enfin, la bouche de Deku se déplace de ses lèvres aux reliefs de sa mâchoire, circule lentement jusqu'au creux de son cou, et ses lèvres marquent une pause appuyée juste là, contre sa gorge, qu'il couvre de baisers brûlants et de caresses langoureuses. 
Humidifiant la zone en y promenant sa langue et sa salive, il mordille aussi quelques carrés d'épiderme, qu'il sent s'exciter sous ses actions, devinant les frissons qui agitent Katsuki. 
Aussi, le soupir qu'il discerne lui confirme ce qu'il remarquait déjà. 
Ses gestes fonctionnent, et le désir monte d'un cran. 

Aussi urgent que passionné. 
Comme pour une dernière fois. 

Pour se protéger peut-être, le décor s'efface de son champs de vision, Katsuki se perd dans l'image qu'il se fait des lèvres de Deku sur sa peau, oublie les contours de la grange, le sol peu accueillant et les appareils d'espionnage un peu plus loin. 
Il écarte de lui tout ce qui pourrait lui rappeler que, dehors, des équipes entières courent à leur recherche, et que, bientôt, sans aucun doute, ils les trouveront quoi qu'il arrive. 
Il sait que cet instant se présage comme le dernier. 
Dans une heure tout au plus, il se verra embarquer les deux mains en arrière, comme le traitre qu'il représente, tout droit vers la case prison, pendant qu'Izuku répondra de ses actes en jouant sa vie une ultime fois. 

C'est ainsi que les choses se dessinent. 
Croupir dans une cellule pour avoir aimé, et voir son amour disparaitre de son propre chef. 
Bien sûr qu'il veut tout tenter pour le garder en vie, même derrière une grille, même loin de lui, mais il garde conscience de la volonté de Deku, et du fait qu'il ne saurait probablement pas l'empêcher d'aller au bout de ses décisions. 
Tout comme il n'a pas su le faire jusqu'ici. 
Il essaiera quand même, parce que c'est plus fort que lui. 

Alors, s'il ne lui reste que si peu de temps avant de voir son existence prendre un tournant qu'il n'arrivera pas à contrôler, il veut garder un souvenir plus torride que terrifiant de cet instant. 
Conserver la sensation de sa langue sur sa peau, de ses mains sur son corps, de sa bouche contre son cou, et de son ventre plaqué au siens. 
Il inspire par le nez, cherche l'air là où il peut encore le trouver, et serre les dents de plaisir quand Izuku abandonne sa gorge pour provoquer des frissons ailleurs, plus bas sur ses lignes. 
Ainsi, il passe en dessous de ses clavicules, à côté de la naissance de ses pectoraux, et ralentit enfin sur les reliefs de ses tétons, que l'excitation durcit en faisant fi de l'angoisse enterrée en dessous. 

La chaleur de sa langue s'y dépose, comme sa caresse mouillée et lente, juste assez suave pour lui faire lever les yeux au ciel, bloquer un peu plus sa poitrine, et réveiller une sensation électrisante à travers ses os. 
Comme s'il découvrait un plaisir hors norme, à mille lieux de tout ce qu'il a pu expérimenter jusque là, Katsuki se laisse glisser dans les méandres sombres et érotiques de ses sensations. 
Izuku lèche son téton, avec une avidité prononcée qui accentue le plaisir et le désir. 
Il le pince aussi un peu entre ses lèvres, le caresse du bout de sa bouche, et y presse ses dents une fois ou deux sans vraiment le mordre, juste pour le provoquer un peu plus. 
La fusion des émotions gronde dans l'estomac de Katsuki, la peur et l'urgence, et déni et les regrets, qui viennent se mélanger à cette envie soudaine de lui faire l'amour jusque dans sa prochaine vie. 

Mais en attendant, il s'autorise le plaisir inconditionnel de rester passif pour recevoir les frissons, et sa main vient se loger dans les cheveux d'Izuku, maintenant son visage contre ses pectoraux pour le supplier en silence de ne pas s'arrêter. 
Il voudrait que ça ne s'arrête jamais, mais surtout, il tient par dessus tout à prendre le temps de toutes les savourer, ses sensations, ne pas en perdre un miette, faire monter le plaisir encore et encore, sentir plus que de raison sa langue faire durcir ses mamelons. 

En même temps, plus bas sur son corps, l'érection ne le surprend pas, et se déploie presque d'un coup sous le tissu de ses vêtements, prenant de l'ampleur grâce à la promenade sans limite de la salive de Deku sur sa peau. 
Il se cambre, soupire. 

Puis, aussi lentement qu'il est possible de le faire, Izuku se décale un peu, abandonne la pointe rosée de son torse, pour s'en aller déposer un baiser un tout petit peu plus bas, sur les plages marquées de ses côtes. 
Progressivement, il descend près de son sternum, puis sur la ligne de son diaphragme, qu'il couvre d'attention, promenant ses lèvres sur chaque grain de peau pour tous les gouter un à un, en imprimer le gout sur son palais, ne jamais l'oublier. 
Simultanément, ses mains suivent le chemin de sa bouche, évoluant en parallèle le long de ses flancs, palpant le creux de ses reins, les courbes de ses hanches, la naissance de son bassin. 

L'attention de ses lèvres survole son nombril, chatouille son abdomen en le faisant réagir, alors que les muscles de Katsuki se contractent à la sensation légère de ses lèvres contre lui. 
Aussi, pour accompagner la balade de son amant, il conserve ses mains dans ses cheveux aussi loin que possible, jusqu'à ce que ses bras manquent de longueur quand, se redressant légèrement, Izuku se saisit de la ceinture de son pantalon pour la dénouer. 
Il tire dessus, dégage le tissu qui recouvre la moitié de son corps, et le fait glisser jusqu'à ses chevilles, pour finalement le retirer complètement, et ne laisser devant lui que son anatomie à peine cachée sous son boxer gris foncé. 

A genou sur le lit, Deku prend une seconde pour l'observer de là, inclinant la tête sur le côté comme pour identifier des détails sous des angles différents, analyser chaque petit grain de peau et chaque variation de teintes. 
Puis, en même temps qu'un sourire attendri se dessine sur son visage, il dépose ses deux mains sur les jambes de Katsuki, d'abord sur ses tibias, se préparant à remonter leurs courbes pour caresser jusqu'à ses cuisses. 

_ T'es beau Katchan. 

Sans trouver de mot à lui répondre, Katsuki avale difficilement sa salive, sentant la caresse appuyée se diriger vers son bassin, convergeant bientôt de part et d'autre de son pelvis. 
Sa gorge se noue d'envie, alors que son champs de vision se rétrécit encore et encore, jusqu'à ne plus laisser que les traits gracieux du visage de Deku, une mèche folle tombant sur le front, et ses cheveux défaits encerclant son regard. 
Il le trouve particulièrement sexy comme ça, le menton légèrement relevé, les yeux emplis de propositions intimes, et la respiration ralentie par ses propres actes. 
Dans une autre vie, Katsuki se plairait à admirer ce spectacle tous les jours, sans exception. 

Enfin, passant juste ses doigts le long de son érection sans s'y arrêter, simplement pour le plaisir de la toucher et de l'exciter en le laissant languir encore un moment, Izuku continue de remonter encore, s'allonge à nouveau entre ses cuisses, et braque son nez dans son cou, qu'il vient embrasser. 
Son ventre se calque sur le sien, ses hanches ondulent doucement contre son bassin, secouant les sensations les unes après les autres, alors que Katsuki referme ses bras sur son dos et ses jambes autour de son coccyx. 
Sans parler, uniquement en se tenant l'un contre l'autre, ils s'enivrent mutuellement du contact de l'autre, imbibent leurs peau, concentrent cet instant de douceur et d'amour simple tout au fond de leurs poitrines. 

Précieusement, Katsuki laisser filer la pulpe de ses doigts le long de la colonne vertébrale de son amant, chahutant sur les reliefs de son échine, effleurant parfois les omoplates, et appréciant surtout la texture douce de sa peau. 
Et le temps se fige, une seconde. 

Ici, dans ce moment délicat et intime, qui n'appartient qu'à eux, et qui souffle sur leurs cœurs en demi teinte une brise calme de sentiments sincères. 
Ils prient pour que ce souvenir là soit celui qui restera, celui qui symbolisera le chemin parcourut ensemble, l'amour qu'ils se portent mutuellement, aussi. 

Un instant. 
           Une seconde 
                          Dix secondes
                                       Une minute. 

Un battement de cœur. 


🕙
🕚
🕛

Le silence s'interrompt. 

Aussi brutalement qu'un coup de feu porté dans l'air, une alarme s'enclenche à travers l'unique pièce de la grande, et son avertissement automatique emplie l'espace en moins d'un instant. 
A l'instar d'un bip inquiétant, elle se prolonge et semble prendre de l'ampleur, alors qu'Izuku redresse subitement le haut de son corps en tournant la tête vers son poste de commande. 
Décollant son ventre de Katsuki, puis s'éloignant de lui en s'extirpant du lit, il recoiffe machinalement ses cheveux en s'avançant vers le plan de travail. 

_ Katchan, rhabille-toi. 

_ Qu'est-ce qu'il se passe ? 

Pressant un bouton pour faire taire le signal, Izuku se retourne ensuite vers lui, s'assurant que celui ci obtempère et renfile ses vêtements comme convenu, avant de lui donner une réponse. 

_ Ils ont franchis le portail. S'il te plait Katsuki tu peux t'en aller, si tu pars en sens inverse, je peux encore te trouver un- 

_ Arrête avec ça. le coupe Katsuki en refermant sa ceinture. 

Bien que toujours torse nu, à l'instar de son compagnon, il se redresse et s'avance vers lui, brandissant ses paumes vers le ciel pour faire une minuscule démonstration de son alter. 

_ Je vais nul part, et je les laisserais pas te faire du mal. 

_ Ils ne vont pas tarder .. ajoute alors Deku. Je t'interdis de t'interposer. Ils ne te feront rien si tu restes tranquille. Et je ne veux pas que tu sois blessé. 

_ Je fais ce que je veux. 

__________

Hello ! 

Bien, c'était un peu moins citronné que prévu, mais ça me paraissait plus cohérent comme ça. 
J'espère que ça vous a plu quand même. 
La fin se dessine de plus en plus, c'est toujours un moment particulier quand on arrive aux derniers chapitres. 

Quoi qu'il en soit, j'espère que l'histoire et son déroulé continuent de vous plaire, et en attendant le prochain chapitre, je vous embrasse 😘

Prenez soin de vous ❤


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