Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 41-2




           

— Il n'y a plus rien là-bas ! Tout est détruit, tu as bien vue ! Tu es certaine d'avoir bien lu ?

Ma voix chevrotait légèrement et mes mains tremblaient lorsque je m'approchai de Rebecca pour lire à mon tour. Mes yeux passèrent plusieurs fois sur le passage en italique et entre parenthèses qui indiquait :  

« Stock 1.1 – Labo génétique SS-S 01-3 »

Malgré toute l'affection profonde que je portais à Cassie, redescendre dans cet endroit abandonné et infesté de monstres, c'était signer notre arrêt de mort à tous ! Et je ne parlais pas que de nous, mais de tous les métamorphes si nous n'étions plus là pour faire cette vidéo ! Nous ne pouvions pas prendre ce risque...

— Tu sais bien que non, me murmura Jude à l'oreille d'une voix triste et résignée. Vu ce que je viens de capter dans ton esprit...on ne peut pas retourner là-bas. Je suis désolé Ina.

Ce simple petit mot, diminutif peu courant de mon prénom, était rempli d'amour et de compassion lorsqu'il le prononça à quelques millimètres de mon oreille avant de déposer un léger baiser sur mon lobe. Puis il s'éloigna rapidement après avoir fait une légère caresse sur mon ventre rebondit dont il fut récompensé d'un petit coup de pied, ce qui le fit sourire malgré son inquiétude sourde.

— Doc, prenez le plus de document que vous pouvez sur ce sérum. Peut-être aurons-nous une chance de le recréer. 

— Dans les temps ? lui répondit-elle sceptique tandis qu'elle empilait rapidement deux trois dossiers et les glissait sous son bras.

— C'est toujours mieux que de ne rien tenter, non ? lui rétorqua Hannah d'un ton venimeux, assortit d'un regard noir.

Le docteur Banes allait répliquer quand un cri, comme une sorte d'hululement, retentit soudain quelque part dans le complexe.

— Je crois qu'il est plus que temps de partir d'ici !

Personne ne contredit ses sages paroles, même si l'inquiétude, voir la peur que nous ressentions tous étaient presque palpable. River ouvrit prudemment la porte et après avoir fait quelques pas dans le couloir obscur, nous fit signe de le suivre. Nous nous y engageâmes tous le plus vite et le plus silencieusement possible. Le silence et l'obscurité étaient oppressants, nous donnant l'impression que des milliers d'yeux invisibles étaient braquées sur nous. Pourtant à notre grande surprise nous enfilâmes et enchainâmes les couloirs sans encombre. Nous nous engagions dans le dernier couloir menant au sas de sécurité quand une masse sombre et indistincte tomba du plafond et atterrit en position semi-accroupie devant River qui ouvrait toujours la marche. Il n'eut même pas le temps d'appuyer sur la détente de son fusil que la créature était déjà redressée et de sa grosse patte griffue l'envoyait voler plusieurs mètres en arrière. Son corps alla se fracasser avec un horrible bruit sourd contre l'une des grilles des cellules, avant de retomber au sol, inerte.

Frappés de stupeur par la soudaineté de la scène, aucun d'entre nous n'avait bougé. C'est au moment où Hannah et Rebecca allaient se précipiter vers le corps de River et où Worth mettait la créature en joue, que trois autres monstres se laissèrent silencieusement tomber du plafond, nous encerclant et nous coupant toute retraite.

— Worth, baissez votre arme ! Tout de suite !

L'ordre de Jude, pourtant énoncé à voix basse et mesuré, sembla claquer dans le silence comme un coup de révolver. La créature qui nous faisait face ne bougeait plus à présent, paraissant attendre de voir ce que nous allions faire. L'inspecteur bien qu'à l'évidence surpris par la demande de Jude, s'exécuta lentement son regard rivé sur la forme sombre et difforme qui le surplombait de toute sa masse à l'arrière du groupe.

« On fait quoi ? » transmis-je à Jude dans un appel mental saturé par la panique.

« Ils n'ont pas l'air fou, ni enragé...leur comportement est étrange. Tu peux accéder à l'esprit du chef ? » me demanda-t-il en parlant de celui qui nous faisait face et qui avait blessé River.

Sa requête et son idée étaient bonnes et me paraissaient sensées mais pendant un instant j'hésitai. Qu'était donc exactement ces créatures ? Des métamorphes mutants créés par Shaw ou...autre chose ? Car à chaque fois que nous avions été en présence d'une de ces bêtes dégénérés, une aura noire et corrompue les avait précédés alors que là...rien ! Et si mon intrusion le rendait fou pour de bon ? Il semblait posséder une force surhumaine...devais-je prendre le risque ? Mais sinon que faire d'autre ?

— Nous ne vous voulons aucun mal...

Ah la diplomatie ! Pas bête mais curieusement, j'y croyais moyen !

— Nous n'en avons pas après vous, ajouta Jude d'une voix neutre et persuasive, bien qu'il n'y crût pas plus que moi et essayait juste de gagner du temps.

Un son inarticulé et inintelligible sortit de la bouche de la créature qui s'avança d'un pas vers nous, devenant ainsi plus visible (ce dont nous nous serions parfaitement passé) ! Il avait toujours une forme humanoïde et se tenait sur ses deux jambes mais sa ressemblance avec un homme s'arrêtait là.

Ses muscles saillants paraissaient trop développés pour sa peau et ses bras, bloqués en semi-transformation, se terminaient par d'énorme griffes non rétractiles. Mais le plus horrible était son visage presque totalement difforme et ravagé, au milieu duquel deux yeux bleus parfaitement humain et lucide me fixait. C'est ce regard qui me donna la force d'essayer. Cet homme, ou quoi qu'il soit à présent, avait toute sa tête du moins pour le moment. Pour eux comme pour nous, je me devais de tenter au moins une fois.

Prudemment j'envoyai mon esprit à la rencontre du sien et me heurtai à un mur compact et infranchissable qui me repoussa sans ménagement, me faisant même chanceler. Un rugissement puissant retentit tandis qu'il s'élançait sur moi et que ses trois compagnons immobilisaient les nôtres simultanément, leurs griffes où leurs armes les tenant en respect.

Jude s'interposa entre moi et la créature et parvint je ne sais comment à le repousser...mais pour combien de temps ?

— Attendez ! hurlai-je au semi-métamorphe qui se relevait. Je suis une sorte de...télépathe, j'essayai juste de communiquer avec vous, c'est tout ! Je vous promets que nous ne vous voulons aucun mal, nous sommes là pour trouver un remède, ajoutai-je jouant mes dernières cartes.

Ces derniers mots figèrent le monstre dans son mouvement et ses yeux cherchèrent les miens. Je sautais sur l'occasion pour m'encrer à son regard et tenter une nouvelle fois de pénétrer son esprit...et cette fois-ci, il me laissa faire.

Au milieu de la douleur et de la rage, subsistait sa conscience humaine qu'il essayait de préserver au prix de gros efforts, mais il était sur le point de perdre la bataille et était de plus en plus souvent contrôlé par son instinct. Je compris qu'il était un cobaye non-consentant, l'un de ceux dont la transformation ne s'était jamais effectuée complétement et dont les scientifiques se servaient comme rats de laboratoire depuis des mois. 

Sentant que son esprit commençait à me repousser et que nous ne pourrions pas communiquer clairement par ce biais, je lui ouvris le mien à mon tour et lui montrait ce qu'il avait besoin de voir. Mon enlèvement, ma détention, les horribles blessures de Jude...mais surtout Cassie qui luttait comme lui pour sa survie et les informations que nous venions de trouver sur le sérum.

Je vis une larme se mettre à couler sur sa joue tandis qu'il lâchait Jude, qu'il avait entre-temps attrapé par le col et levait son bras en l'air. Aussitôt, les trois autres créatures relâchèrent Hannah, Worth et Rebecca, qui s'empressèrent d'aller rejoindre River toujours inconscient.

— Où ? parvint-il à prononcer d'un ton guttural, accompagnant sa question d'une projection mentale me montrant un flacon.

— Le sérum est sensé se trouver au sous-sol 1, dans le troisième labo. Mais c'est trop risqué pour nous, nous ne pouvons pas y aller...

Dans un grondement, il coupa le contact visuel et d'une démarche souple et fluide malgré son apparence s'approcha de Rebecca qui ne put s'empêcher de pousser un cri.

— Montre lui les documents, lui expliquai-je rapidement. Qu'il sache quoi chercher. 

— Ils va descendre chercher le sérum ? me demanda Jude d'une voix essoufflée et surprise.

— Ils vont y aller, lui dis-je tandis que l'un des trois autres pseudos-métamorphes s'emparait de l'une des feuilles et que tous les quatre partaient en courant en direction du sas de sécurité.

— Nous devons sortir, ils nous rejoindront dehors. Comment va River ?

— Il a mal à la tête mais sinon ça va ! me répondit-il lui-même tandis qu'il se relevait avec l'aide de Worth. Tu comptes vraiment faire confiance à ces...

— C'est leur dernière chance, ils n'ont rien à perdre et ils sont encore assez humain pour s'en rendre compte, c'est notre chance ! Tirons-nous d'ici avant que ceux qui ne le sont plus ne débarquent !

Nous refîmes donc le trajet en sens inverse encore sous le choc de notre rencontre inattendue. Une fois dehors nous nous éloignâmes de l'entrée pour ne plus avoir à supporter l'odeur nauséabonde et surtout pour nous mettre à couvert des arbres.

« Petite sœur, quelque chose arrive »

Je n'eus pas le temps de prévenir les autres que dans un rugissement assourdissant l'une des créatures bondissait hors du bâtiment, poursuivit par un mutant enragé. Tandis que Worth et River ouvraient le feu pour tenter d'aider notre allié improbable, Jude me poussa dans le dos en m'ordonnant de courir sans me retourner.

Je n'avais pas fait trois pas, qu'une nouvelle ombre apparut obscurcissant le soleil, tandis qu'un gigantesque Condor fondait sur moi à pleine vitesse, toutes serres en avant.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro