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Chapitre 23-1

*Chapitre réécrit*


           

*Quelque part dans les bois du Drasill*

River fut sur moi et m'avait arraché le téléphone des mains avant que je n'aie vraiment eut le temps de réaliser ce que je venais d'entendre. J'avais presque oublié à quel point son ouïe était performante !

— Allo ! Père ?! s'écria-t-il dans l'appareil avant d'émettre un grognement de frustration rageuse, le portable serré si fort dans son poing que je cru qu'il allait le briser.

— C'est un piège ! expliquai-je aux autres qui s'étaient précipités vers nous en voyant la réaction violente et instinctive de River.

— Comment ça un piège ?

— Qu'est-il arrivé à mon père ? Qu'est-ce-qu'il t'a dit ?

Les questions d'Hannah et de River fusèrent en même temps, aussi acérées et inquiètes que leurs regards intenses braqués sur moi.

— Ton père m'a répondu, commençai-je à expliquer à River en m'avançant vers lui la main tendue. Mais sa voix et son ton étaient étranges, il devait sans doute parler sous la contrainte.

— Mais pourquoi a-t-il décroché dans ce cas ? S'il était réellement sous la contrainte comme tu le dis, ses ravisseurs n'avaient rien à gagner à le laisser décrocher ! intervint Hannah avec son pragmatisme et sa froideur habituelle, l'échange momentané de caractère n'ayant de toute évidence eut lieu que dans un sens !

— Écoute, je ne sais pas ! Mais ce n'est pas le plus urgent là, non ?! River passe-moi ton téléphone ! demandai-je avec impatience à ce dernier, qui n'avait visiblement pas compris mon geste pourtant simple et universel.

— Tu comptes faire quoi ? Il faut que l'on avance, que l'on retrouve mon père, il est peut-être blessé...

— Et les nôtres tu y penses ?! m'exclamai-je en m'emparant du petit rectangle métallique. Je vais appeler mon père pour le prévenir et après on avisera...tu as son numéro ? lui demandai-je en réalisant soudain que je ne le connaissais pas !

— Tu crois vraiment que je suis dans les petits papiers de tes parents ?! me rétorqua-t-il d'un ton acide. Fais le 58 72, ajouta-t-il avec un mouvement sec de la tête en direction du téléphone. Nous avons un réseau spécial. En cas d'urgence on peut joindre n'importe quel téléphone de la communauté avec ce numéro, il suffit de rajouter le code personnel de la personne pour cibler ton appel. Ton père, c'est 02.

Je ne cherchai pas à savoir comment ils étaient parvenus à cette prouesse technique dans un lieu sensé proscrire toute technologie humaine et m'empressai de composer le numéro. Les sonneries s'égrenèrent, stridentes et paresseuses, semblant emporter un peu plus de ma patience à chaque nouveau tintement. Au bout de dix, une sonnerie plus longue retentit et la communication se coupa.

— Merde, il ne décroche pas ! m'écriai-je en appuyant rageusement sur la touche de rappel automatique. Pourquoi on ne peut pas laisser de message ?

— Trop compliqué, me rétorqua River. C'est un système qui permet juste de joindre les personnes en direct.

— Arh... ! Il faut retourner les prévenir, m'écriai-je en commençant à rebrousser chemin, horriblement tiraillé entre mes sentiments et mon devoir.

— Tu oublies mon père et Christina ?! me dit River avec colère en récupérant son portable d'un geste vif. 

— Bien sûr que non, bien au contraire ! Tu ne crois pas que ça me déchire de l'intérieur de ne pas pouvoir partir à leur secours dans la seconde ?! Bien sûr que si ! Mais il est hors de question que j'ai la mort des nôtres sur la conscience alors que ton père a peut-être donné la sienne pour tenter de les sauver ! lui assénai-je d'un ton pas aussi mordant que je l'aurais voulu.

— Séparons-nous ? proposa Worth. Inutile de perdre plus de temps ! De toute façon dans ton état...tu ne seras pas d'une grande utilité, m'assena-t-il avant de reporter son nouveau regard froid et acéré sur Hannah. Cassie et moi pourrions aller les prévenir pendant que...

— Non, c'est idiot ! lui rétorqua Hannah d'un ton cinglant tout sauf amical. Vous êtes les plus lents de nous cinq ! En plus...ils risquent de ne pas vous faire confiance. Il faut que ce soit l'un de nous trois...

C'est alors que le craquement sec d'une branche morte que l'on brise retentit soudain, brisant l'ambiance rassérénante des sous-bois, tandis qu'un silence inhabituel s'installait. Le son était lointain mais parfaitement audible par nos oreilles ultrasensibles de métamorphe. Bruit d'ailleurs relativement anodin au milieu des bois et en temps normal, je n'aurais pas réagi de la sorte. Mais là, je savais avec une certitude absolue que nous n'étions plus seuls et que les nouveaux arrivants n'avaient pas de bonnes intentions.

D'un simple coup d'œil, je vis que River et Hannah étaient parvenus à la même conclusion inquiétante que moi, déjà en alerte et armes à la main. Par des gestes rapides et silencieux je leurs fis signe de partir en éclaireur vers la source du bruit, espérant prendre les intrus à revers. Voyant que Worth et Cassie, bien qu'ils soient en alerte, ne comprenaient pas notre brusque changement de comportement, je m'approchai d'eux.

— C'est trop tard, ils sont déjà là ! leur murmurai-je. Notre seule chance maintenant c'est de les prendre de vitesse avant qu'ils ne surprennent le groupe, expliquai-je en récupérant deux de mes lames.

— Tu n'es clairement pas en état de te battre ! me dit Worth un éclat de son ancienne compassion passant furtivement dans son regard étrange.

— Même blessé, je suis dangereux ! l'avertis-je d'un ton menaçant, lui faisant comprendre que la discussion était close.

Puis sans attendre de réponse ou de réaction de sa part, je me retournai et m'enfonçai dans le bois aussi vite et furtivement que le pouvais. Je rejoignis Hannah et River assez rapidement malgré mon allure modeste. Dès que je les eus rejoints, ils se hissèrent dans les arbres pour avoir une meilleure vue d'ensemble et ainsi couvrir plus de terrain. Sentant que Worth et Cassie n'étaient plus très loin, je restai au sol pour les attendre et coordonner nos efforts.

Nous retrouvâmes le premier groupe de métamorphes au bout d'à peine dix minutes. Ils avaient fait une petite halte dans une clairière, attendant visiblement le reste du groupe. Bien qu'ils soient sur leurs gardes et en alerte, ils étaient trop jeunes et trop inexpérimentés pour avoir repérer la menace...une douzaine de commandos en tenues de camouflages étaient dissimulés dans les arbres et les buissons alentours, attendant le meilleur moment pour faire un carnage.

Nous nous figeâmes tous, conscient que le moindre geste superflu pourrait nous faire repérer et gâcher l'effet de surprise qui nous laissait une chance d'éliminer la menace avec un minimum de risque. J'étais en train de m'approcher furtivement d'un homme, dissimulé à plat ventre dans un buisson épineux, quand quelque chose, certainement le reflet du soleil sur la lunette d'un fusil, alerta l'un des jeunes gardes métamorphes. Ce dernier par réflexe, décocha une flèche approximative au milieu des arbres, déclenchant instantanément un déluge de coup de feu sur la clairière, qui piégea les pauvres métamorphes avant qu'ils n'aient le temps de riposter.

Momentanément déconcentré, je ne me rendis compte que ma cible m'avait repéré, qu'à l'instant où l'homme me saisit par la cheville dans un silence quasi parfait. Je tombai lourdement sur le dos, le souffle coupé, n'ayant pas réussi à amortir ma chute...et c'est sans doute ce qui me sauva ! Car mes bras étaient libres et je n'avais pas lâché mes armes. D'un geste instinctif je repoussai violemment le canon du fusil braqué sur ma tête et avant que mon assaillant ne comprenne ce qu'il lui arrivait, je le saisis par les cheveux et l'égorgeai d'un seul mouvement.

Du fait de ma position, je fus instantanément recouvert du sang chaud et épais s'échappant à grand flots de la blessure béante, en recevant même dans la bouche. J'avalai par réflexe pour ne pas m'étouffer, résistant à l'envie impérieuse de tout recracher sur le champ. Durant quelques secondes je fus tenter de m'y abreuver de nouveau pour recouvrer un peu de mes forces perdues. Mais au lieu de cela, repoussai le corps sans vie loin de moi avec dégoût. Ce n'était pas une solution à long terme et je m'étais rendu compte que le sang humain était beaucoup moins efficace que le sang de métamorphe, cela ne valait donc pas la peine de perdre du temps pour un gain d'énergie minime que je gaspillerai immédiatement dans la bataille.

J'eus le temps d'en tuer encore deux avant que Worth n'en abatte un troisième d'une balle entre les deux yeux. River était en train d'achever le dernier, quand mon père et quelques gardes pénétrèrent dans la clairière, arcs bandés et flèches encochées.

— Mon dieu...Jude ! Ça va ? Tu es...

— Ce n'est pas mon sang ! m'empressai-je de le rassurer. Tes hommes sont tombés dans un piège, vous devez partir...vite ! lui dis-je d'une voix rauque et pressante. Rejoignez la cité et renforcez les défenses, vous serez plus en sécurité là-bas.

— Vous pensez qu'il y en a d'autres ? nous demanda mon père, tandis qu'il vérifiait rapidement les signes vitaux des métamorphes à terre.

— C'est peu probable, lui répondit River. C'est mon père qui nous a prévenu, ils ont été capturés apparemment...nous devons partir à leur secours.

Je vis mon père hésiter, son regard passant sur nous, cherchant de toute évidence la meilleure décision à prendre. Mais toute cette perte de temps me pesait et je n'attendis pas qu'il se décide pour commencer à faire demi-tour.

— Jude ! Où vas-tu ? m'interpella mon père. Que River veuille aller sauver son père je le comprends mais toi...tu rentres avec nous !

— Tu sais très bien que c'est hors de question, lui répondis-je d'une voix calme et déterminée en me retournant vers lui. Ma compagne est quelque part là-bas, seule et en danger...je vais avec eux.

— Tu n'es pas en état de les suivre...

— Peut-être pas en effet...mais ce n'est pas cela qui va m'arrêter, ajoutai-je d'une voix sourde et implacable avant d'emboîter le pas aux autres sans un regard en arrière.

Tandis que nous marchions, des centaines de brûlures lancinantes torturaient mes sens, me rappelant que mon état nous ralentissait et diminuait d'autant nos chances de retrouver Christina et Euclide vivants et en bonne santé. Pourtant je ne pouvais pas me résoudre à les laisser y aller sans moi ! Il fallait que je retrouve Christina. Je sentais qu'elle avait besoin de moi autant que j'avais besoin d'elle...je ne devais pas abandonner ! C'est pour cela que je m'arrêtai brusquement, surprenant tout le monde.

— On ne peut pas continuer comme ça...je vous ralentis trop ! commençai-je en laissant tomber le sac à dos que je portais sur le sol.

— Dans ce cas, retourne à la cité et laisse-nous nous en occuper ! On va la retrouver, me dit Hannah en s'approchant pour récupérer le sac.

— Ce n'était pas ce que je voulais dire, lui répondis-je tandis que je faisais difficilement passer mon tee-shirt taché de sang par-dessus ma tête. Nous n'avons qu'une solution si nous voulons être assez rapide...nous devons nous transformer.

Un hoquet de surprise s'échappa des lèvres d'Hannah quand elle comprit que j'étais sérieux, tandis que tous les regards braqués sur moi me disaient clairement que ce que je venais de proposer était suicidaire.

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Voici une version réécrite de ce chapitre dont la première version était...calamiteuse O_Q J'espère que celle-ci vous aura plu davantage ?!

Des bisous *o*

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