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Chapitre 22-1




           

Ma première réaction fut de vouloir m'éloigner de cette femme le plus vite possible. Avant que mon cerveau n'analyse enfin ce que mes yeux voyaient réellement. C'était bien Iphigénia, le même visage, beau, fin et fermé et les mêmes cheveux blonds. Mais ces derniers étaient long au point de lui retomber sur l'épaule gauche en une tresse grossière et désordonnée et son maintien était subtilement différent. Je réussis donc au prix d'un grand self-control à rester immobile tandis que je soutenais son regard fixe, me demandant si je devais répondre ou non.

— Gennie...on ne peut pas rester là ! dit soudain une jeune femme d'une voix inquiète. C'est notre chance, nous devons essayer de nous enfuir.

Je ne savais pas qui était cette Gennie, mais personne ne bougea.

— Pourquoi me demandez-vous ça ? finis-je par me décider, lorsqu'une nouvelle salve de coup de feu, plus distincte que les précédentes, parvint jusqu'à nous, indiquant que le combat et donc nos ennemis se rapprochaient.

— Parce que l'autre jours dans la salle d'entrainement, durant quelques secondes vous m'avez prise pour mon fils et que...j'ai sentis son empreinte sur vous, c'est donc que vous le connaissez. Alors j'ai pensé que peut-être...

Elle ne termina pas sa phrase et dans un soupir las, baissa enfin les yeux et m'attrapa la main pour m'aider à me redresser en douceur.

— Excusez-moi, je suis vieille et fatiguée, me dit-elle avec un petit sourire mélancolique. J'ai certainement confondue rêves et réalités. Restez assise quelques instants pour ne pas faire un malaise, ajouta-t-elle en s'accroupissant tandis qu'elle se tournait vers le petit groupe de métamorphes impatients qui attendaient à l'autre extrémité du couloir.

— Votre fils s'appelle bien Jude ? lui demandai-je dans un murmure, même si j'étais certaine de déjà connaître la réponse.

Je la vis se retourner au ralenti et fixer sur moi des yeux incrédules et écarquillés.

— Il...je n'avais pas rêvé alors ?! Il...il est vivant ?

— Bien sûr qu'il est vivant ! lui répondis-je, en espérant de tout mon cœur que cette affirmation soit encore exact. Et...il est le futur père de mes enfants.

Je vis son visage se métamorphoser devant mes yeux, tandis que des larmes commençaient à dévaler ses joues et qu'elle me prenait dans ses bras dans une étreinte spontanée et convulsive. Sa réaction me surprit tellement que je restai statique sans trop savoir comment réagir. J'avais tellement haïe cette femme, même si je savais maintenant que ce n'était pas la vraie, que j'avais du mal à faire la part des choses.

C'est à ce moment que des détonations, des cris et des ordres paniqués nous parvinrent avec une clarté terrifiante, semblant nous donner des ailes.

— Aidez-moi ! ordonna soudain Iphigénia, ou peu importe comment elle s'appelait réellement, au docteur Banes tandis qu'elle relâchait son étreinte et d'un seul mouvement se relevait en m'entraînant avec elle.

Rebecca accompagna le mouvement en me soutenant par l'autre bras, pour que le geste ne soit pas trop violent pour moi et avant même que je n'ai eu le temps de me stabiliser, elle m'entraînèrent derrière elles. Nous tournâmes au coin du couloir à l'instant où un petit groupe de garde mal en point, arrivait en courant devant la grille verrouillée. Nous restâmes là, plaqués contre le mur, à nous lancer des regards paniqués et horrifiés à l'entente des bruits effrayants provenant du sas de sécurité.

— On ne peut pas rester là ! chuchota un jeune homme brun, tandis qu'il jetait un bref coup d'œil dans le couloir. Ils nous bloquent le passage...

— Et s'ils arrivent à entrer ici, le mutant va les suivre ! s'exclama une autre métamorphe d'une voix paniquée. On est pris au piège !

— Votre pass, il fonctionne encore ? chuchota Iphigénia au docteur Banes.

— S'il y a du courant, oui ! lui répondit-elle, ne voyant manifestement pas où elle voulait en venir.

— c'est une porte sécurisée, elle devrait être alimentée par les générateurs de secours. Venez suivez-moi ! nous ordonna la vraie mère de Jude, tandis qu'elle se faisait comprendre des autres par un geste équivoque du bras.

Nous la suivîmes dans un silence quasi absolu. Nous passâmes devant un réfectoire où tout le mobilier était en métal cabossé et boulonné au sol, avant de bifurquer sur la droite tout de suite après, dans un couloir plus étroit que les autres. Tout au bout, un boitier à carte luisait d'une lueur rouge, très en accord avec l'atmosphère ambiante. Le docteur Banes n'attendit pas qu'on lui dise quoi faire et me lâchant le bras, passa devant pour aller ouvrir la porte. Elle dû s'y reprendre à trois fois, avant que le voyant ne passe au vert et qu'un déclic tonitruant retentisse nous indiquant que la voie était libre. Nous nous précipitâmes tous à l'intérieur avant de refermer la porte le plus silencieusement possible derrière nous.

Nous nous trouvions dans un bureau. Un bureau relativement grand mais tellement rempli d'étagères et de placard à dossier, que la pièce en paraissait étouffante. Par réflexe quelqu'un essaya d'appuyer sur l'interrupteur mais évidemment aucune lumière ne s'alluma.

— Qu'est-ce qu'on fait là ? Pourquoi nous avoir conduit dans un bureau sans aucune issue ? demanda le jeune homme brun d'un ton légèrement agressif. Elle porte une blouse et elle empeste l'humain ! Qui nous dit qu'elle ne nous a pas conduit dans un piège ?! ajouta-t-il en pointant un index menaçant en direction de Rebecca.

— Parce que c'est moi qui en ai eu l'idée, intervint Iphigénia d'une voix forte. Nous étions coincés, il nous fallait un endroit où nous serions à l'abri et au calme pour pouvoir réfléchir au meilleur moyen de sortir d'ici...

— ...et parce que sans elle, je serais sans doute morte à l'heure qu'il est, exagérai-je volontairement. Elle est digne de confiance.

Je sentis presque la tension diminuer physiquement dans la pièce, tandis que tout le monde commençait à discuter, proposant des solutions de fuites plus ou moins réaliste. Ne connaissant pas l'endroit aussi bien qu'eux et étant limitée par le bouclier anti-télépathie toujours actif, qui me rendant partiellement inutile, je m'appuyai contre un mur et fermai les yeux en essayant de retrouver une respiration calme et régulière, les mains posées sur mon ventre encore plat.

— ça va aller, me dit soudain Iphigénia d'une voix rassurante.

Je sursautai et rouvris brusquement les yeux dans un mouvement de recul réflexe.

— Désolée...je ne voulais pas vous faire peur, me dit-elle d'une voix douce terriblement étrange dans ce corps.

— Je m'excuse également, c'est que...

— C'est que quoi ? me demanda-t-elle voyant que j'hésitai à poursuivre ma phrase.

— La personne que je prenais pour vous, que tout le monde prenait pour vous, a essayé de me faire tuer plusieurs fois pour finalement me faire enfermer ici. Tout en faisant croire à votre fils que j'étais morte...donc désolée si votre apparence me rebute quelque peu, même si vous n'y êtes pour rien.

J'avais débité ma réponse d'une traite, pensant peut-être que cela serait plus facile à encaisser mais...apparemment pas ! Je la vie littéralement se décomposer devant moi. Son visage devint livide et la vis commencer à s'affaisser doucement, visiblement prise d'un vertige. Je m'empressai de la soutenir pour ne pas qu'elle s'écroule et essayai de la guider jusqu'au sol pour qu'elle puisse s'y assoir mais elle résista.

— Non c'est passé...ça va aller, me dit-elle d'un ton voilé.

— Qui est-ce ? lui demandai-je, curieuse de connaitre la réponse et pensant que cela lui ferait peut-être du bien d'en parler.

— Elle me ressemblait vraiment ?

— Comme deux gouttes d'eau, lui répondis-je. La seule différence entre vous, c'est qu'elle a les cheveux courts.

— Comme moi, avant mon enlèvement, murmura-t-elle d'un ton pensif. Mais que suis-je bête, j'aurais dû comprendre, gémit-elle en se prenant le visage dans les mains. Même si je la croyais à l'autre bout du monde, cela ne devrait pas me surprendre.

— mais de qui parlez-vous ? lui demandai-je, impatiente de savoir à présent.

— De ma sœur Kassandra.

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Nouveau chapitre très...explicatif ^.^ J'espère qu'il vous aura plu :-) Je m'excuse pour mon retard sue les coms, mais je vais répondre, promis ^_^ A bientôt sur la suite...je l'espère demain ^.^

Des bisous *o*

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