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Chapitre 2-2






Je restai prostrée là un temps indéterminé, à tenter désespérément d'entrer de nouveau en contact avec Féline...sans aucun résultat. J'étais presque certaine que le nouvel endroit où je me trouvais était, par je ne savais quel procédé, protégé des ondes mentales, les empêchant d'entrer ou sortir de cette partie du bâtiment. Argh... ! J'allais devoir trouver un moyen de retourner dans la première partie du complexe, là où Féline et moi avions réussis à communiquer et ce assez rapidement, car je n'avais pas la moindre idée du sort qu'ils réservaient aux animaux. Mais vu où nous nous trouvions, je ne me faisais pas trop d'illusion.

Il fallait absolument que je trouve un moyen rapide de rejoindre mon amie, si nous voulions avoir la moindre chance de nous en sortir en vie et ce n'était pas en restant assise par terre que j'allais faire avancer les choses ! C'est donc avec une lenteur extrême que je me levai enfin et inspectai la petite pièce rectangulaire du regard.

Excepté les barreaux je me trouvais, ni plus ni moins, dans une cellule exiguë et aveugle d'à peine quelques mètres carrés. Le lit en métal était rivé au sol et recouvert d'une mince couverture, à l'aspect rêche et inconfortable. Les seuls autres ameublements de l'endroit consistaient en un lavabo en inox et un W.C installé dans un angle. La lumière jaunâtre et trop forte, provenait de spots encastrés dans le plafond et protégés par des parois en verres.

Le seul point positif était que je ne voyais pas de caméra m'indiquant que j'étais observée. Car mis à part un minuscule trou à la base de l'un des murs, je ne voyais aucun endroit susceptible d'abriter un dispositif de surveillance. Mais ce n'était pas pour cela qu'il n'y en avait pas, me dis-je méfiante, en m'approchant lentement du lavabo. C'est alors qu'un son strident et désagréable ressemblant à une sirène, retentit brièvement dans la pièce affolant tous mes sens.

Sujet Mch01, veuillez aller vous mettre face au mur du fond, les mains bien en évidence.

Je restai un instant interdite face à cet ordre proféré par une voix désincarnée et nasillarde, sortant à l'évidence d'un haut-parleur invisible et fatigué. L'injonction était claire, mais je ne bougeai pas, refusant de leur obéir sans résister.

Sujet Mch01, veuillez aller vous mettre face au mur du fond, les mains bien en évidence.

La phrase, répétée exactement de la même manière et avec la même intonation que la fois précédente, me donna à penser que ce n'était pas une personne qui parlait, mais un texte préenregistré et décidai donc de rester une nouvelle fois immobile.

Mademoiselle Jones, comme c'est votre premier jour ici, je vais être magnanime et vous mettre en garde. Mais cela sera la seule et unique fois ! Retentit avec force la voix du professeur Shaw à l'intérieur de ma prison.

Si vous n'obéissez pas instantanément à un ordre direct, la sanction sera immédiate pour vous...mais aussi pour votre amie à quatre pattes...

— Relâchez-là immédiatement ! hurlai-je sans réfléchir en direction du plafond. Ce n'est qu'une panthère...

Que vous nous avez déjà volé une première fois...nous n'avons fait que récupérer notre investissement ! À présent obéissez immédiatement...ou c'est elle qui en subira les conséquences immédiates et douloureuses.

N'ayant plus d'autres choix, c'est rageusement que j'allais me positionner face au mur, des larmes d'impuissances mêlé d'une colère froide, coulant une nouvelle fois sur mes joues. À peine mes mains furent-elles appliquées contre la paroi brut et froide, que j'entendis la porte s'ouvrir derrière moi pour se refermer presque aussitôt.

— Vous pouvez vous retourner à présent, m'ordonna le professeur de sa voix froide et dérangeante.

Lorsque je le fis, lentement et à contrecœur, je me retrouvai face à deux hommes. Shaw, un révolver braqué sur moi et un jeune homme en blouse blanche, portant un plateau dans les mains. Ce dernier alla déposer son fardeau au pied du lit, avant de se reculer précipitamment, comme s'il craignait que je ne le morde. Cette pensée me fit sourire intérieurement et j'eu presque envie de lui faire « bouh », rien pour voir sa réaction ! Mais comme cela ne valait vraiment pas la peine de se prendre une balle pour si peu...je décidai donc de m'abstenir.

— Sur ce plateau vous trouverez de la nourriture saine et riche en protéine, ainsi que des vêtements propres et des produits d'hygiène basique...

— Si vous croyez que je vais me déshabiller alors que je sais que n'importe qui peut me voir...vous rêvez ! l'interrompis-je d'une voix mordante et agressive.

— Raison pour laquelle, vous aurez quinze minutes d'intimité par jour. Elles vous seront signalées par ce signal,

Un petit « ding » aigue retentit, me faisant un peu penser au signal d'ouverture de portes d'un ascenseur !

— Qu'est-ce-qui me prouve que c'est vrai ?

— Que vous le croyiez ou non, nous sommes des scientifiques, intéressés uniquement par la recherche. Le voyeurisme et le viol ne font pas partie de nos hobbies, me répondit-il sèchement.

— Par contre la torture et le meurtre ça, ça ne vous dérange pas apparemment !

— Quand c'est pour les progrès de la médecine et de la science...non ! Et puis, vous n'êtes tous, ni plus ni moins, que des animaux de laboratoire ! Donc techniquement...nous ne faisons rien de mal, continua-t-il avec un sourire froid et perfide.

Je bondis avant même d'avoir eu conscience de l'avoir fait. J'entendis le coup partir et sentis le projectile m'atteindre à l'épaule, mais même cela ne m'arrêta pas. C'est dans un brouillard de rage et presque dans un mouvement reflexe, que mes mains se refermèrent sur le cou maigre et décharné de mon ennemi. Puis après l'avoir fixé droit dans les yeux...je commençai à serrer.

Je sentis le canon de l'arme frôler ma tempe, mais je savais qu'il ne tirerait pas. J'étais bien trop précieuse à ses yeux. Mais j'avoue que dans l'état de rage primale dans laquelle je me trouvai, qu'il le fasse ou non, m'aurait peu importé...j'étais au-delà de ça ! Au-delà de la réflexion et le logique, qu'une seule pensée tournait en boucle dans ma tête...cet homme ignoble devait mourir.

— Si vous...n'arrêtez pas...je tuerai votre amie, me menaça-t-il avec le peu d'air qu'il lui restait encore.

— Pour vous priver de votre seul et unique moyen de contrôle sur moi ?! Je ne crois pas...non, lui susurrai-je à l'oreille d'une voix grondante et satisfaite, tandis qu'un sourire malsain et victorieux s'épanouissait sur mes lèvres craquelées.

C'est à ce moment qu'une terrible douleur explosa dans tout mon corps, paralysant instantanément mes membres et m'obligeant à lâcher prise. Je tombai en arrière atterrissant sur le dos, où je me mis à convulser, victime de la décharge électrique que venait de m'envoyer le laborantin à l'aide de son tazer. Il me regarda me tortiller quelques secondes d'un regard horrifié, avant d'aller aider le professeur à se relever, me surveillant sans cesse de ses yeux terrifiés.

— Sachez que ce coup d'éclat va vous couter très cher, parvint à ânonner Shaw d'une voix cassée en ouvrant la porte. Dites à Krüller de venir ! aboya-t-il à une personne invisible se trouvant à l'extérieur avant de claquer avec fracas le battant derrière lui.

J'avais beau savoir que lutter ne servait à rien et que je retrouverai l'usage de mon corps dans quelques minutes, c'est avec obstination que je tentai de me relever et de contrôler mes membres tétanisés avant que Krüller n'arrive. Malheureusement, j'étais toujours totalement impuissante à l'instant où il pénétra dans la pièce. Il ne perdit pas une seconde et s'empressa de me passer les menottes, en les serrant plus que nécessaire.

— Alors comme ça, on a perdu son sang-froid ?! me dit-il en rigolant doucement. Aah, tu devrais faire ça plus souvent, ajouta-t-il un éclat d'anticipation douloureuse passant dans son regard bleu.

Avec une lenteur délibérée, il sorti un poignard à la lama ocre de la ceinture de son jean et la tint devant mon visage durant quelques secondes.

— Qu'est-ce-que c'est tentant de te rendre la monnaie de ta pièce, là, maintenant ! Mais le professeur veut que cela soit juste un avertissement, alors...

Sans prévenir, il m'attrapa le bras et du bout de la lame, m'entama superficiellement la peau, en haut du bras droit. Je sentis son trajet sur mon épiderme comme une traînée de lave en fusion qui me fit gémir de douleur, alors qu'il prenait tous son temps pour tracer un K, sur le haut de mon bras.

— Voilà ! À présent tu as un magnifique tatouage indélébile et tu en auras un nouveau, à chaque fois que tu te comporteras mal, me dit-il en jubilant tandis qu'il se relevait.

— Je vous tuerai, affirmai-je entre mes dents avec une certitude absolue, alors qu'il quittait la pièce.

Me laissant au sol, seule, et baignant dans le sang qui s'écoulait lentement de mes blessures.

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