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Chapitre 16-2




           

Hé oui, vous ne rêvez pas...j'ai réussis =)) Ecrit en deux heures ce matin avant de partir au boulot, pour mes petits lecteurs en manque ^o^ J'espère qu'il vous plaira ^.^ Bonne lecture

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Durant quelques infimes instants nous restâmes tout deux statiques, surpris par la tournure inattendue des événements. Jusqu'à ce que deux militaires paniqués fuient à toute jambes dans notre direction, manquant nous percuter de peu. River et moi ne leurs laissâmes pas le temps de se ressaisir et avant qu'ils aient pu reprendre leurs esprits, ils étaient morts.

— C'est maintenant ou jamais, nous devrions aller chercher les autres, me chuchota River alors que nous nous reculions dans l'ombre du tunnel pour ne pas nous faire remarquer plus que nécessaire.

— C'est trop tôt, lui répondis-je sur le même mode, peinant à me faire entendre au milieu du vacarme des ripostes d'armes automatiques. Ils sont encore trop nombreux...

C'est alors que je repérai du coin de l'œil le commandant humain, qui tentait de s'enfuir discrètement en profitant du chaos ambiant, sans se soucier une seule seconde du sort de ses hommes. Sans réfléchir j'attrapai l'arc qui pendait toujours dans mon dos, encochai une flèche et après avoir ajuster ma visée, tirai dans la foulée.

J'avais beau me trouver à plusieurs mètres de distance, le projectile alla se ficher dans le dos de l'homme, pile entre les deux omoplates. Cette blessure n'allait pas le tuer sur le coup, mais il serait paralysé et incapable du moindre mouvement, jusqu'à ce qu'il s'étouffe dans son propre sang. Issue fatale et inéluctable. Si j'avais été magnanime j'aurais pu l'achever d'une flèche en pleine tête, mais je voulais qu'il souffre. Cet homme n'avait eu aucune considération pour nos vies et n'en avait pas plus pour celle de ses hommes...il ne méritait pas mieux.

Une nouvelle salve de flèche décimales quelques hommes qui se battaient encore, avant que les archers ne pénètrent à l'intérieur et ne tiennent en respect les quelques militaires restant. River allait se précipiter à leur rencontre quand je le retins par le bras d'un geste instinctif.

— Quoi ?! Jude...ce sont les nôtres ! Ce sont les hommes de mon père, nous sommes sauvés...

— Tu oublis que se sont aussi les nôtres qui nous ont enfermés ici et...ma propre mère qui m'a fait subir tout ça ! Qui te dis qu'ils sont vraiment venus pour nous ?

— Je crois que la preuve est assez parlante ! me répondit-il surpris en m'indiquant d'un signe de tête le carnage qui s'était déroulé quelques mètres plus loin. Visiblement, il ne comprenait pas ma réserve et mes réticences légitimes.

— Retournons prêt des autres, lui suggérai-je pour gagner du temps. S'ils sont là pour nous sauver, parfait, ils nous y trouveront sans problème. Mais s'ils ont d'autres intentions...nous serons plus à même de nous défendre là-bas.

Je le vis ouvrir la bouche, prêt à argumenter une nouvelle fois mais quelque chose dans mon expression dû le faire changer d'avis. Je vis son regard vaciller et une pointe de pitié qui me dérangea traversa ses prunelles tandis qu'il capitulait d'un signe de tête réticent.

Je commençai à faire demi-tour vers les cellules, mon pas de plus en plus lourd et incertain, quand une voix autoritaire et inquiète résonna soudain sous les voutes de pierres.

— Où est mon fils ?

Je stoppai net et chancelai légèrement. La voix n'avait pas changé mais l'intonation...je n'avais plus entendu d'inquiétude ou même d'intérêt dans la voix de mon père depuis des années. Pourtant c'était bien la sienne ? À moins que je n'aie rêvé ? m'interrogeai-je en titubant avant de m'écrouler au sol en position semi-assise, haletant et incapable de faire un pas de plus.

— Ici ! entendis-je River hurler alors qu'il se précipitait vers moi, son visage épuisé marqué par l'anxiété.

J'entendis comme une cavalcade et un brouhaha de voix indistinctes se rapprocher mais sans parvenir à focaliser mon attention. J'aperçus Euclide et mon père, un air d'inquiétude sincère sur le visage, s'accroupirent à mon chevet tandis qu'ils criaient des ordres indistincts à la cantonade. J'étais conscient, je me rendais compte de tout ce qu'il se passait mais...comme si je n'étais pas vraiment là...c'était étrange.

Le reste se passa comme dans un brouillard. Soutenus par River et mon père, nous retournâmes au village où l'on me conduisit à l'infirmerie et avant que n'ai pu émettre la moindre objection, ma voix ayant décidé de ne plus m'obéir apparemment, on m'injecta un produit et je sombrai dans le néant.

Je flottai quelque part, au chaud et à l'abri, sans souffrance et sans crainte. Mon corps se reposait enfin, il en avait besoin. Je devais me laisser aller et ne plus penser...Si justement ! Je devais penser, me rappeler une chose essentielle qui avait une importance vitale à mes yeux ! Je ne pouvais pas dormir, il fallait...il fallait que je retrouve Christina ! Cette prise de conscience, permis à mon esprit de me tirer du sommeil chimique dans lequel j'étais plongé. J'en émergeai haletant et groggy, mes yeux flous cherchant à faire le point sur mon environnement alors que je me redressai subitement dans le lit dans lequel on m'avait placé.

— Jude...Jude...ça va calme-toi ! Tu es en sécurité à présent, me dit Hannah en se levant précipitamment de la chaise sur laquelle elle était assise.

— Comb...combien de temps j'ai dormis ?

Ma voix pâteuse et hésitante eut du mal à sortir de ma bouche et je mis plusieurs secondes à faire le point sur le visage de mon amie.

— A peine une heure, calme toi ! Tu dois te reposer.

— Non...pas le temps ! grognai-je en basculant mes jambes sur le bord du lit, bien décidé à me lever. Je dois retrouver Christina, il faut que...

Je basculai en avant, mes muscles sans force refusant de me porter. Hannah me stabilisa et m'aida à me réinstaller sous les couvertures, sans que je ne puisse rien faire pour l'en empêcher.

— Dans ton état, tu n'iras nulle-part. Tu dois te soigner et reprendre des forces avant...Ton père s'en occupe, ajouta-t-elle rapidement, alors que j'ouvrai de nouveau la bouche pour lui expliquer l'urgence de la situation.

— Comment ça ? répondis-je interloqué, tandis que j'essayai de calmer mon rythme cardiaque et de retrouver une respiration normale.

— Il...il a changé. Je ne peux pas l'expliquer mais...ce n'est plus le même ! me dit-elle d'une voix incertaine, en se levant pour aller chercher un verre d'eau fraiche posé sur une petite table, qu'elle me tendit.

Je le pris d'une main tremblante et en avalai une gorgée, qui fit un bien fou à ma gorge irritée.

— Quand nous avons entendu l'explosion...

Elle s'arrêta apparemment submergée par l'émotion. C'était tellement incongru de la part d'Hannah que je ne l'interrompis pas et attendis qu'elle retrouve ses esprits.

— Worth allait mal, Cassie était de plus en plus étrange et je ne savais pas si vous alliez revenir alors...j'ai tenté le tout pour le tout et suis aller trouver Euclide. Sauf qu'il avait été mis aux arrêts par la reine lui-aussi et je me suis donc retrouvé devant ton père. J'ai cru que je nous avais tous perdu mais...comme je te l'ai dit...il a changé. Il m'a écouté et n'a pas hésité une seconde...

— Où sont les autres ? la coupai-je d'une voix saccadée alors que la douleur revenait s'insinuer dans mon corps, rendant ma respiration difficile. Parler de mon père qui était devenu un étranger pour moi me dérangeait et je préférai changer de sujet.

— Entre de bonnes mains, dans la pièce d'à côté.

— Et toi ? Ils ne t'ont pas encore soigné ? lui demandai-je dans un frisson incontrôlable en constatant ses vêtements en lambeaux, ses traits épuisées et son état général déplorable.

— Moi je pouvais attendre. Toi, Worth et Waahana...non. Mais mon tour viendra ne t'inquiètes pas...nous ne sommes pas là depuis longtemps.

Le dernier prénom m'étant inconnu j'en déduisit qu'il appartenait à la métamorphe grièvement blessée que nous avions libéré en même temps que ma sœur. A l'instant où je pensais à elle, la porte s'ouvrit...mais c'est mon père qui entra. Le voir me fit comme un choc et tout un tas d'émotions remontèrent à la surface, tandis qu'une nouvelle vague de douleurs me terrassaient, me laissant tremblant et impuissant sous son regard inquiet et torturé.

— Ils vous attendent dans l'autre pièce, dit mon père à Hannah d'une voix douce et compréhensive que je ne lui avais pas entendu depuis très longtemps.

— Très bien, lui répondit-elle un peu hésitante, en me lançant un petit regard interrogatif avant de quitter la pièce.

Je lui répondis d'un regard qu'elle pouvait nous laisser et elle sortit en referment doucement la porte derrière elle. Mon père s'approcha encore d'un pas, visiblement soucieux de me venir en aide mais ne sachant pas comment faire ou même si j'accepterai qu'il me touche !

— Jude...si tu savais comme je suis désolé. Pourras-tu un jour me pardonner ? me dit-il d'une voix emplit de chagrin, avant de tomber à genoux devant moi et de se mettre à pleurer.

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Psst...il faut que je vous dise...

Aujourd'hui "Féline" est encore #1 du classement Fantastique mais..."Chimère est #5 et..."Symbiose" est #7 !!!! O_Q !!!!

C'est juste...whaou...incroyable !!!!

Alors encore une fois et même si je me répète, merci, merci, merci *o* C'est grâce à vous *-*

Des bisous ^.^

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