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Chapitre 11-2




           

Voilà nouveau chapitre posté. Je tiens à préciser qu'il est un peu violent ! Bonne lecture à toutes et à tous.

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J'entendis plusieurs personnes pénétrer dans la caverne sans aucun souci de discrétion et stopper brièvement.                                                                                                                   

— Cherchez-les ! Ils sont forcément quelque part ! cria un homme de la voix autoritaire et sonore typique d'un militaire gradé. 

Le bruit amplifié par l'écho des portes ouvertes avec fracas, sembla me crever les tympans, faisant accélérer mon cœur et me demandant beaucoup d'effort pour rester stoïque. La porte de notre cellule, que j'avais heureusement refermée par reflexe, fut l'une des dernières à être violement ouverte d'un coup de pied, le battant frôlant la tête de Worth d'à peine quelques millimètres ! Le bois avait à peine touché la pierre du mur, que j'avais déjà une lame à la main, mon mouvement masqué par l'appel d'air provoqué par l'entrée fracassante du soldat.

Je n'avais qu'une vue très réduite, de ma cachette précaire et inconfortable, mais je vis les rangers de l'homme s'arrêter à quelques centimètres de nous et par réflexe, retins mon souffle.

— Ils ne sont pas là chef ! Et celui-là, il a son compte, ajouta-t-il en donnant un coup de pied dans la cuisse de l'inspecteur, effleurant la mienne par la même occasion.

Je réprimai de justesse la plainte qui avait failli sortir de ma bouche et serrai les dents pour supporter la douleur diffuse qui gagnait toute ma jambe. Le coup n'avait pas été très fort, mais certaines de mes blessures étaient profondes et pas encore cicatrisées. Worth quant à lui, n'avait toujours aucune réaction, poids morts qui me dissimulait, mais pesait sur moi de manière très handicapante et douloureuse. J'espérai qu'il n'était pas mort, mais m'inquiétai de plus en plus de son absence de réaction, qui pour le moment était, il fallait bien l'avouer, plutôt une bénédiction.

— Ils se sont certainement déjà enfui, affirma le soldat en sortant enfin de la cellule, me permettant de respirer un peu plus librement.

— Non espèce d'imbécile ! aboya son chef. Ces...métamorphes et d'autant plus leur prince, ont le sens de l'honneur ! ajouta-t-il d'un ton moqueur et condescendant. Ils n'auraient pas abandonné les deux autres entre nos mains ! Ils sont là, c'est certain...il suffit juste de les trouver ! Bougez-vous !

J'entendis plusieurs personnes s'éloigner au pas de courses, mais n'osai pas pour autant sortir de ma cachette tant que je n'étais pas certain que la voie fût totalement libre. Un seul homme, normalement j'aurais pu gérer. Mais j'étais encore très faible du fait de la souffrance sourde de mes blessures non cicatrisées et ma position vulnérable était un handicap de taille. Car l'inspecteur toujours inconscient, me gênerait pour sortir de là rapidement.

Je vis une nouvelle paire de rangers s'approcher de notre cellule, s'arrêter, puis commencer à faire demi-tour. C'est cet instant précis que choisit Worth pour revenir à lui en poussant un gémissement faible mais parfaitement audible dans le soudain silence ambiant.

Comme au ralenti je vis les pieds de l'homme faire volte-face et revenir vers nous, à pas rapide mais mesurés.

— Alors comme ça...vous êtes toujours vivant ?! dit-il à Worth de sa voix moqueuse. Surprenant vraiment ! Bien que totalement inutile.

Je l'entendis plus que je ne le vis, armer une arme de poing, visiblement prêt à achever l'inspecteur d'une balle dans la tête. Blessé ou pas, je n'attendis pas qu'il passe à l'acte et réagis avant qu'il n'ait le temps d'appuyer sur la détente.

Rassemblant mes forces défaillantes, je me relevai d'un bond en propulsant le corps du pauvre Worth sur le militaire qui surprit et déséquilibré appuya sur la détente. Le coup non visé partit en l'air, passant à un bon mètre au-dessus de ma tête. Je n'attendis pas qu'il reprenne ses esprits et me jetai sur lui, lame en avant.

Je fus désavantagé car je ne portai pas mon coup pour tuer, mais pour blesser, ne le touchant que superficiellement à l'épaule et lui laissant ainsi le temps de consolider ses appuis et de riposter. Au lieu de me tirer dessus comme je m'y attendais plus ou moins, il saisit son arme par le canon et avec un rictus mauvais, essaya de me frapper avec la crosse. J'évitai son coup et essayai à nouveau de l'atteindre de ma lame.

— Alors jeune prince, on est timide ?! me provoqua-t-il en me souriant. À moins que vous ne soyez trop blessé ou trop couard pour porter de vrais coups ? m'assena-t-il verbalement avant de me projeter son poing massif dans la figure.

La pièce étant ridiculement petite, je n'eus pas la place d'esquiver assez vite, si bien que son uppercut me cueilli sur le côté de la mâchoire, me faisant momentanément voir trente-six chandelles. Il en profita pour m'assener un second coup qui me mis à genoux et avec un sourire victorieux s'empara de mon arme sans que je ne puisse rien faire pour l'en empêcher.

— Vous êtes si...pathétique ! Sachez que lorsque l'on commence un combat au corps à corps, il faut avoir pour objectif de tuer son adversaire, sinon...c'est vous qui êtes un homme mort, me dit-il en m'immobilisant de son pied botté sur ma poitrine.

Alors que la lame n'était plus qu'à quelques centimètres de mon cœur, je vis Worth se saisir de l'autre jambe du soldat. Ce dernier déstabilisé tomba à la renverse sur le pauvre inspecteur qui s'empressa de l'empêcher de de relever. Je ramassai mon arme tombée à terre et d'un geste vif, la positionnait sous la gorge de l'homme.

— Vous aviez raison sur un point, lui susurrai-je à quelques centimètres de son visage. Je ne voulais pas vous tuer et ce, pour une bonne raison. Où est détenue Christina ?

— Christina ?! Qui c'est ça Christ...

Je ne lui laissai pas le temps de terminer sa phrase et le bâillonnant de ma main pour ne pas qu'il trahisse notre présence, lui enfonçait sans aucun état d'âme la lame dans la cuisse dans un mouvement tournant. Je le sentis hurler sous ma main, mais ne relâchai aucune des deux pressions. Puis quand je fus certain qu'il n'avait plus assez de souffle pour crier de nouveau, j'ôtai ma main de son visage.

— C'est la dernière fois que je te repose la question. Où est détenue ma femme ?

— Je n'en sais rien et même si je le savais...

— Très bien, l'interrompis-je en sortant la lame de sa chair d'un coup sec. Là où tu te trompais, c'est que je n'ai aucun scrupule à tuer quand c'est nécessaire, lui dis-je avec un sourire mauvais alors que je lui tranchai la gorge sans la moindre hésitation, ni remord.

Je repoussai son corps sans ménagement pour libérer Worth de son poids mort et aidai le pauvre inspecteur à se redresser. Sa respiration sifflante était inquiétante, mais...il était en vie, ce qui était déjà un petit miracle en soi.

— Vous allez pouvoir marcher ? lui demandai-je tandis que je le soutenais pour tenter de le mettre debout.

Il tenta de me répondre, mais une violente quinte de toux le saisit, le laissant tremblant et quasiment incapable de tenir sur ses jambes.

— N'essayez pas de parler, lui dis-je doucement. Vous venez de frôler la mort de peu, vous êtes encore extrêmement faible, il faut...

— Sort d'ici immédiatement mon cher fils ! Sort de cette cellule, ou elle est morte !

La voix haït de ma mère, résonna soudain me glaçant les sangs et m'inondant de sueurs froides. Je vis Worth pâlir encore d'avantage si c'était possible, car lui aussi avait compris que la personne dont elle parlait était Cassie. Je m'empressai de l'aider à s'assoir sur le sol et lui fit signe de rester cacher, avec un peu de chance, elle ne l'avait pas aperçu. L'inspecteur me tendit le poignard d'une main tremblante et sans force et je m'empressai de le glisser dans mon dos.

— Un...

Je pris une grande inspiration, levai mes mains au-dessus de ma tête et fis les quelques pas qui me séparaient de la sortie.

Ma mère m'attendait, un sourire victorieux sur son visage, juste à côté du poteau où elle m'avait regardé me faire torturer des heures durant. Cassie, se trouvait derrière elle, retenue par deux gardes.

— Où est Christina ? demandai-je à ma soi-disant mère, même si je savais pertinemment qu'elle ne me répondrait pas.

— Aah...tu as enfin compris qu'elle n'était pas morte ! À la bonne heure ! Ce sera encore plus réjouissant de te voir mourir sans savoir ce qu'elle est devenue.

J'allais répondre, lorsque mon regard croisa celui de Cassie. Des yeux ambrés barrés de deux pupilles verticales me rendirent mon regard, alors que d'un mouvement extrêmement précis et rapide elle se libérait et plantait ses crochets dans le cou de l'un des deux gardes. Celui-ci porta les mains à sa gorge dans un mouvement réflexe mais il était déjà mort avant que son corps ne touche le sol. L'autre n'eut même pas le temps de réagir, qu'elle le mordit au poignet avant de lui subtiliser le poignard qu'il portait à la ceinture.

Mon instant de stupeur passé, je m'emparai du miens et saisissant ma mère par la gorge, lui demandai une dernière fois,

— Où...est-elle ?

— Tu ne me tueras pas de toute façon...je suis ta mère !

— Lui non ! Mais moi...oui !

Je vis la lame de Cassie transpercer la poitrine de ma mère et ressortir de l'autre côté, m'éclaboussant de sang au passage.

—  Nonnnnnn ! Hurlai-je, alors que son corps sans vie s'écroulait sur le sol, son sang se mêlant au miens dans la terre imbibée.

— Cette femme était un monstre, me dit Cassie, d'une voix étrangement sifflante et rendue pâteuse par les deux crochets qui lui déformaient la bouche, même s'ils étaient déjà en train de se rétracter.

— C'est vrai ! Mais elle était la seule à savoir où était détenue Christina ! lui répondis-je d'une voix rageuse, à la limite du désespoir.

— Plus maintenant, me répondit-elle d'une voix grave et étrange. Maintenant qu'elle est morte...moi aussi je sais.

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Chapitre posté un peu dans l'urgence car je dois partir au travail ^.^ Je l'ai mis en ligne pour que vous puissiez profiter de la suite de l'histoire. Mais je le reprendrai demain pour corriger quelques répétitions et tournures de phrases moches =))

Sinon je viens d'engager plusieurs de mes histoires dont "Symbiose" dans un nouveau concours, mais je vous en parlerai plus longuement ce soir dans un post spécial ^.^

J'espère que ce chapitre vous a plu ?!

Tout plein de bisous *-*

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