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Chapitre 1-2






Ou les pieds devants, terminai-je funestement pour moi-même, alors que ma tête retombait lourdement, devenue trop lourde pour mes muscles privés d'énergie.

— Krüller ! appela-t-il soudain d'une voix tonnante et impérative.

Sa voix puissante claqua soudain comme un coup de tonnerre, semblant me traverser tout le corps. Son ordre avait certainement dû être entendue à travers tout le bâtiment, puisque quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrait pour livrer passage au blondinet balafré.

— Il me semblait vous avoir demandé de la mater, pas de la tuer ! Regardez-moi ça...elle a l'air à moitié morte ! ajouta-t-il en me donnant un petit coup de pied désinvolte dans la jambe, afin de donner plus de poids à ses propos.

— Vous la vouliez docile et inoffensive, il me semble ?! C'était le seul moyen, lui répondit-il d'une voix protocolaire mais à la limite du sarcasme.

— Rassurez-moi, c'est réversible au moins ? lui demanda-t-il en retournant s'assoir derrière son bureau, comme s'il parlait d'un appareil défectueux et non d'une personne bien vivante et qui plus est présente dans la pièce.

— Très facilement ! Maintenant, je doute que vous ayez envie d'assister à une métamorphose en pleine zone non-sécurisée, lui répondit-il visiblement agacé par son ignorance.

J'avais beau souffrir le martyr et être à deux doigts de l'évanouissement, ses derniers mots m'avaient fait comme un électrochoc. Ici, j'avais peut-être une chance de m'évader ! Mais pas tant que je n'aurais pas retrouver un minimum de force.

— Allez me chercher Shaw...j'aimerai lui parler, lui commanda-t-il en commençant à étudier un dossier bleu posé devant lui.

— Inutile...je suis là, prononça le professeur de sa voix froide et inexpressive en pénétrant dans la pièce, me faisant réagir malgré ma faiblesse.

Je haïssais cet homme du plus profond de mon être et le voir boiter en s'approchant de moi, me provoqua une satisfaction intense.

— Ah professeur ! Vos entraves expérimentales spéciale métamorphes sont-elles enfin au point ? lui demanda-t-il d'un ton condescendant qui me donna à penser que les deux hommes ne s'appréciaient guère.

— Nous en sommes aux derniers tests, lui répondit ce dernier sans prendre la peine d'étayer sa réponse.

— Et... ? l'encouragea-t-il à poursuivre. Pensez-vous que nous puissions les utiliser sur elle ?

— À ce stade nous ne sommes certains que d'une chose...cela ne risque pas de la tuer. Mais pour les possibles réactions secondaires...je n'ai pas encore la réponse. Je les testerai néanmoins sur elle avec grand plaisir.

— C'est bien ce que je pensai ! Faites donc, j'aimerai pouvoir évaluer le véritable potentiel de cette...jeune femme.

L'entendre parler de moi comme si je n'étais pas là, me mettait en rage et me donnait envie de riposter par n'importe quel moyen, même verbal ! Ce que je ne fis pas, préférant préserver mes maigres forces pour plus tard.

— Hans ! Appel le labo, ordonna Shaw à blondinet qui s'exécuta avec empressement, tirant en un éclair un portable de sa poche arrière.

« Ryan, amène-moi une poche de glucose et le matériel à perfusion. Ainsi que des entraves M, dans le bureau du commandant. »

En entendant sa conversation, un petit regain d'énergie, dû à l'infime espoir que ces paroles impliquaient me traversa, me permettant de stabiliser discrètement ma position. S'il y avait une chance pour que je tente une évasion...je n'allais pas la laisser passer, même dans mon état. Malheureusement, l'amélioration ne fut que passagère et lorsque le dénommé Ryan, pénétra dans la pièce quelques minutes plus tard, j'étais de nouveau au trente sixièmes dessous.

C'est une fois de plus impuissante que je regardai blondinet s'approcher de moi et me planter un cathéter dans le bras sans aucune douceur, avant d'y connecter la perfusion et s'éloigner rapidement.

— Vous ne l'entravez pas avant ? demanda le commandant d'une voix légèrement inquiète tandis qu'il prenait quand même la peine de sortir ses fesses de son siège en cuir.

— J'ai peur que vu son état, elle ne fasse une mauvaise réaction, lui répondit Shaw. Nous devons laisser son organisme assimiler le glucose et reprendre quelques forces. Mais ne vous inquiétez pas, cela va être progressif et ne lui rendra pas la pleine possession de ses moyens.

— Je n'en ai pas eu besoin la dernière fois ! ne pus-je m'empêcher de le provoquer de ma voix rauque et abîmée, alors que le sucre pénétrait dans mon sang et commençait à rebooster mes cellules.

Le professeur me lança un regard de pur dégoût, mais eut quand même le bon sens de s'éloigner de moi. Même si en vérité, il ne risquait pas grand-chose. J'avais beau me sentir légèrement mieux, j'étais loin de pouvoir me battre et je ne lui avais dit cela que par pure provocation

— De quoi parle-t-elle ? demanda le commandant, visiblement intrigué par mes paroles.

— De sa pathétique tentative de meurtre contre moi, répondit-il à ma grande surprise, tandis qu'il faisait signe aux deux gardes.

Les deux hommes s'approchèrent une nouvelle fois de moi et me remirent debout, en prenant bien garde de ne pas arracher la perfusion. La douleur aiguë et pénétrante que je ressentis dans le flanc gauche, m'apprit que j'avais certainement des côtes cassées et c'est dans un mouvement instinctif que je voulu placer mon bras autour de ma taille pour me soulager, obligeant l'homme qui me tenait à redoubler de force pour m'en empêcher. Je n'insistai pas, comprenant que ma vigueur revenait plus vite qu'ils ne le croyaient et qu'il ne fallait pas qu'ils s'en rendent compte.

— Très bien ! À présent que vous êtes un peu plus...consciente, je vais vous expliquer les règles en vigueurs ici, commença le commandant. Elles sont simples...vous obéissez...et tout ira pour le mieux. Les noms étant proscrit ici, vous porterez dorénavant le numéro Mch01, dit-il de sa voix de bureaucrate appliqué, tandis qu'il se retournait pour prendre quelque chose sur son bureau. Si vous voulez que votre séjour parmi nous se déroule de manière...confortable, je vous suggère de vous prêter aux tests et aux expériences de bonne grâce.

— Et si je n'en ai pas l'intention, lui répliquai-je d'un ton mordant.

— Alors vous en subirez les conséquences, qui à ce qu'il parait, ne sont guère agréables. Mais au final, vous finirez par faire ce qu'ils veulent de vous, alors...évitez-vous des souffrances inutiles. Bon, nous avons assez perdu de temps. Krüller ! Entravez-là et emmenez-là à la salle de marquage avant de la conduire dans le labo A, dit-il avant de nous tourner le dos, comme si nous n'étions déjà plus là.

Me sentant encore trop faible, c'est sans résistance que je laissai blondinet me menotter les mains dans le dos et m'entraver les chevilles. Le métal constituant les bracelets avait une singulière couleur ocre, que je n'avais jamais vu et son contact contre ma peau, me parut étrangement chaud. Une sorte de faiblesse bizarre m'envahit au bout de quelques seconde et cela n'avait rien à voir avec mon état général. C'est dans une sorte de brouillard, comme si quelque chose court-circuitait mon cerveau, que je me laissai entraîner hors de la pièce.

On me conduisit à deux couloirs de là, dans une salle blanche et sans fenêtre au centre de laquelle trônait une table d'examen médical. Les deux gorilles me firent assoir dessus, tandis que Krüller, se saisissait d'un pistolet hypodermique et sans même me prévenir, l'appliquait contre ma cuisse avant de presser sur la détente. Je retins de justesse un cri de douleur, ne voulant pas lui faire ce plaisir, tandis qu'il renvoyait les deux hommes d'un geste sec de la main.

— Allez-y, elle est inoffensive à présent je m'en occupe.

Rien que le ton de sa voix aurait dû m'inquiéter, mais c'est son regard... qui me glaça d'effroi.

— À présent tu es entièrement à ma merci, murmura-t-il d'une voix ravie. Ces menottes sont constituées de l'alliage spécial métamorphe, que nous appelons le mTm12. Il te prive de tous tes pouvoirs de métamorphose et de tes autres dons aussi. J'ai bien peur qu'à la longue, son contacte ne te brûle, c'est pour cela que je vais être magnanime et ne pas trop faire durer cette petite séance de torture, ajouta-t-il dans un petit rire froid en approchant un scalpel de mon visage.

Paniquée, je me laissai tomber en arrière et entrainée par mon poids, basculai de l'autre côté de la table où j'atterri par terre dans un gémissement de douleur. Gênée par mes entraves et par ma côte fracturée, je commençai à reculer en rampant maladroitement sur le dos, alors que l'homme faisait lentement le tour, un sadique sourire d'anticipation étirant ses lèvres minces.

Il n'était plus qu'à un mètre de moi, quand une porte se trouvant dans le fond de la pièce s'ouvrit, livrant passage à une jeune femme en blouse blanche, qui s'arrêta net à la vue de la scène se déroulant devant ses yeux.

— Que ce passe-t-il ici ? demanda-t-elle en s'avançant de quelques pas hésitant.

— Rien qui ne vous concerne docteur...vous devriez sortir, lui conseilla-t-il d'un ton menaçant, son regard vengeur toujours rivé sur moi.

— ça certainement pas ! lui répondit-elle d'une voix tremblante mais résolue. Ici c'est la section médicale et vous n'avez rien à y faire, alors...sortez immédiatement ! Je prends le relais.

— Ce n'est pas dans votre domaine de compétence...doc ! Maintenant...barrez-vous d'ici !

Je la vis reculer et pendant quelques secondes, je cru qu'elle lui avait obéi et m'avait abandonné, jusqu'à ce que j'entende sa voix décidée et obstinée retentir non loin de là.

— Sécurité ! Ici le docteur Banes, remplaçante du docteur Monroe, il y a un souci en salle d'examen 3 ! prononça-t-elle distinctement et à toute vitesse avant de reposer de manière sonore le combiné sur sa base.

Je vis la rage s'inscrire clairement sur le visage balafré de Krüller quand il comprit que sa petite vengeance venait encore de tomber à l'eau. Il fit deux pas rempli de menace vers la pauvre doctoresse, avant de laisser tomber son scalpel, qui toucha le sol dans un tintement mélodieux. Puis il s'approcha de moi et me saisit rudement par le bras sans que je ne puisse esquiver son geste.

— Que comptez-vous faire là ?! lui demanda-t-elle, alors que deux gardes de la sécurité pénétraient à l'intérieur.

— J'emmène ce sujet en détention, lui répondit-il d'une voix sourde.

— Pas avant que je ne l'aie examiné, intervint-elle encore une fois.

— C'est hors de question !

— Il ne fallait pas l'amener dans ma salle d'examen alors ! Maintenant sortez et laissez-moi faire mon travail.

— Je vais en référer au professeur Shaw ! répliqua-t-il en dégainant son téléphone.

— Faites donc et attendez dehors, le temps que je termine mon examen.

Il finit par sortir, escorté des deux gardes, mais je savais qu'il n'était pas loin. Une fois qu'il ne fut plus là, l'atmosphère s'allégea sensiblement et la jeune femme s'empressa de venir m'aider à me redresser.

— Hé bien ma pauvre...commença-t-elle en m'examinant sommairement avec pitié. Je ne sais pas ce que vous faites là, mais...

— Est-ce-que je pourrai me laver...s'il vous plait ? lui demandai-je d'une petite voix fluette et tremblante, essayant de paraître le plus inoffensive possible.

Si j'avais une chance de tenter une évasion, c'était maintenant ! Mais pour cela il fallait que je me débarrasse de ces menottes, chose que je ne pouvais pas faire seule. Il fallait donc que j'arrive à convaincre le docteur Banes de m'aider.

— Oui, effectivement cela me semble une bonne idée, me répondit-elle en fronçant légèrement le nez. Venez.

Elle me conduisit jusqu'à une petite pièce entièrement carrelée, dont l'unique ameublement consistait en un pommeau de douche sommaire, une bonde d'évacuation et un W.C. Sans un mot et à ma grande surprise, elle sorti une petite clé de la poche de sa blouse et ouvrit mes menottes sans que j'aie à plaider ma cause, avant de quitter la pièce en verrouillant la porte derrière elle.

A la seconde où ces horribles entraves ne furent plus en contact avec ma peau, une énergie sourde et sauvage sembla s'engouffrer en moi, comme le vent dans un tunnel. Tout sembla se reconnecter, retrouver sa place.

C'est alors que je précipitai sur la porte pour tenter de l'ouvrir, qu'un terrible étourdissement me saisit et que des mots inespérés se mettaient à résonner sous mon crâne.

« Petite sœur... ».

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Chapitre beaucoup plus long que prévu qui méritera certainement un redécoupage avec le précédent pour que cela soit plus homogène ! J'espère qu'il vous a plu ?!

Bisous, bisous *o*

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