2. Retenue explosive et voyage onirique
Hola, compañeros ! (Oui je suis d'origine espagnole! Viva España ! 😆)
Comment se passent vos vacances? Au soleil ⛱🏖🌞, ou en montagne enneigée☃❄🏔🗻? Dites-moi tout! 😁
Alors voici la suite! Il y aura une retenue, une explosion, et un rêve bizarre! Accrochez-vous, c'est du lourd. Nan sérieux, j'y ai mis mes tripes... 😫😵😖😭🤒😷
Merci à tout ceux qui ont lu le premier chapitre et à ceux qui m'ont fait comprendre que ça leur a plu!
Les lecteurs fantômes: je vous en prie, il n'y a vraiment pas de quoi! 🤗
Bonne lecture !
Enjoy it 😉
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Le repas fini, le Trio d'Or sortit et s'arrêta au milieu du vestibule, tandis que d'autres élèves rejoignaient leurs maisons respectives.
- Bon, je vais y aller. Courage, les garçons. Et ne vous laissez pas tenter par la vengeance, n'est-ce pas, Harry?
Ce dernier rit.
- Je suis sérieuse. Vous avez écopé d'une retenue, vous avez déçu McGonagall et en plus tu as failli avoir un traumatisme crânien, Harry. Soyez prudents.
- Oui, maman, répondirent les deux amis à l'unisson.
Hermione les regarda d'un air blasé.
- C'est ça, moquez vous. Moi au moins je ne me retrouve pas un vendredi soir en compagnie de Malefoy et Zabini à nettoyer les vestiges d'une bataille débile.
Les garçons soupirèrent, toute trace d'amusement s'évanouissant.
- Bonne soirée !, leur dit-elle un grand sourire aux lèvres, victorieuse de leur avoir rabattu le bec.
Elle les quitta au moment où Drago et Blaise sortaient de la Grande Salle.
En s'avançant vers les deux Griffondors, Drago ne put s'empêcher de suivre du regard la jeune Hermione qui montait les escaliers en marbre blanc du vestibule. Il ne reporta son regard sur son meilleur ami que quand elle disparut dans l'étage du dessus.
- Potter, Weasley, salua Blaise.
Les deux Gryffondors hochèrent la tête.
Drago ne prit même pas la peine de saluer et s'avança directement vers les cachots.
- Autant en finir le plus vite possible, murmura-t-il à son meilleur ami en passant à côté de lui.
Blaise hocha la tête.
Une fois devant la porte de la salle de potions, chaque duo s'adossa contre chaque mur, face à face, évitant le regard de l'autre duo.
McGonagall ne mit pas longtemps à les rejoindre.
Elle ouvrit la porte, les laissa entrer et tendit la main vers eux, paume vers le haut.
- Vos baguettes.
Harry et Ron lui donnèrent les siennes, tandis que Drago afficha un regard hautain, sous l'oeil blasé de Blaise.
- Vous étiez sérieuse?, demanda Drago, d'une voix incrédule.
McGonagall haussa un sourcil.
- Monsieur Malefoy, ai-je pour habitude de manquer de sérieux, d'après vous?
Drago la dévisagea pendant un moment. En levant les yeux au ciel Blaise lui tendit la sienne et donna un coup léger du coude dans les côtes de son meilleur ami.
Ce dernier souffla, embêté.
- C'est grotesque!, lâcha-t-il en lui tendant sa baguette de mauvaise foi.
- Je ne vous le fais pas dire, Monsieur Malefoy, répondit leur directrice.
Drago leva les yeux au ciel, excédé.
- Bien, le matériel de nettoyage est dans la pièce d'à côté.
Elle les dévisagea pendant un bref instant.
- Je ne doute pas de votre intelligence, donc je vous conseille de vous mettre à la tâche et ce, dans les plus brefs délais. Je reviendrai à minuit pile. Oh, et je saurai qui a travaillé et qui s'est tourné les pouces. Retenez bien que celui qui n'a pas fait sa part de la retenue reviendra demain, à la même heure, ajouta-t-elle, en se détournant d'eux.
- Depuis quand un professeur fait faire des nuits blanches à ses élèves volontairement?, demanda Drago, choqué.
McGonagall le toisa et, un sourire imperceptible aux lèvres repondit:
- Depuis toujours, Monsieur Malefoy. Bonne soirée.
Et elle partit, les laissant tous les quatre au milieu du champ de bataille du matin-même.
Harry soupira.
- Viens, Ron. Au plus vite on commence, au plus vite on finit.
Ron le suivit jusqu'à la pièce désignée par McGonagall et y trouva le matériel nécessaire digne d'une bonne ménagère.
Tandis que les deux Gryffondors s'affairaient à préparer le matériel, Drago croisa les bras, en signe de protestation. Blaise, qui se dirigeait vers la pièce où étaient Potter et Weasley, se retourna, pas le moins du monde surpris que son ami n'ait pas bougé d'un pouce. Il lui lança un regard d'avertissement.
- Tu comptes revenir demain aussi?, lui demanda-t-il, sarcastique.
- Je ne m'abaisserai pas à ce travail indigne de ma personne.
Le rire de Ron retentit alors qu'il sortait de la pièce, les bras chargés de produits d'entretien.
- Ça te fait rire, Weasley? Oh, mais toi, tu dois avoir l'habitude de tout ce matériel!
Ron le fusilla du regard, en lui faisant deux doigts. (NdA: l'équivalent du doigt d'honneur classique. En Angleterre, le signe obscène est formé avec l'index et le majeur 🤓)
Harry sortit à son tour et lâcha d'une voix tranquille.
- Malefoy, et si pour une fois tu agissais intelligemment? Au plus vite on se met au boulot au plus vite on termine...
Drago croisa les bras, peu réceptif à un quelconque conseil, aussi bon soit-il, de la part de Potter.
- Je n'ai pas besoin de tes conseils, Potter.
Harry le fixa un moment, impassible, avant de hausser les épaules et de retourner à sa retenue.
Il prit un sac en plastique et commença à ramasser les morceaux de verre brisés. Ron, quant à lui, tenait le balai et essayait tant bien que mal de balayer les crasses qui traînaient au sol. Quant à Blaise, lui, se contentait de mettre de l'ordre entre les tables.
Drago s'ennuyait.
- Dray, rends-toi utile. Tiens, prends ce... bâton multicolore empli de poils et nettoie ce qu'il faut..., lança Blaise, lassé de le voir ne rien faire.
Le blond soupira.
- Et comment je suis sensé utiliser ce machin moldu?, demanda-t-il en prenant l'objet entre ses doigts d'un air dégoûté.
- Tu chasses la poussière avec.
Le Serpentard se tourna vers Harry, le regard intrigué.
- Je... chasse la...
Harry hocha la tête sans quitter des yeux sa tâche.
Drago regarda le "bâton multicolore empli de poils", les sourcils froncés, dépassé.
- Mais comment je suis sensé chasser de la... poussière?, lâcha-t-il, plus pour lui, imaginant une scène totalmente abracadabrante.
Harry leva alors les yeux au ciel et le regarda.
- Tu chasses la poussière. C'est comme ça qu'on dit.
- Mais on ne chasse pas la poussière!, s'exclama Drago énervé, persuadé que Potter avait grillé ses neurones.
- C'est une expression moldue, Malefoy. En fait tu nettoies les meubles qui ont de la poussière et tu l'enlèves avec le plumeau, que tu tiens dans ta main, dit Harry en désignant l'objet que tenait le Serpentard entre ses doigts.
Voyant que Drago n'arrêtait pas de le fixer, il lâcha, légèrement amusé:
- Tu l'agites comme une baguette magique au dessus de la poussière... C'est très simple.
Le visage de Drago s'illumina.
- Oh! Compris!
Il se dirigea vers une table sale et commença à agiter le plumeau faisant de ce fait s'envoler la poussière en un nuage de taille importante. Il toussota.
- Mouais, essaie de ne pas inhaler la poussière, c'est de la saleté, tout de même..., ajouta Harry, en jetant un coup d'oeil amusé à Ron, qui riait silencieusement.
- Foutus Moldus!, s'exclama Drago en toussant encore. Ils ne pouvaient pas inventer un objet qui - j'en sais rien moi! - qui nettoie sans faire tousser la personne qui nettoie avec cette drôle de plume, eux qui aiment inventer des choses?
Harry éclata de rire.
- Quoi?!, cracha le Serpentard en direction du brun.
- Ça existe, Malefoy! Ça s'appelle un aspirateur..., répondit Harry un sourire au lèvres. Ça aspire essentiellement la saleté qui traîne par terre.
Drago plissa les yeux, vexé que le balafré se soit moqué de lui et retourna épousseter avec hargne, soulevant encore plus de poussière.
Blaise le voyant ainsi ne put s'empêcher de secouer lentement la tête de droite à gauche, presque affligé par le comportement de son ami.
Quelques minutes passèrent ainsi, en silence.
Harry prit une éponge usagée d'un air dégoûté et entreprit de frotter le sol où une potion était tombée. Il lâcha d'une voix lasse:
- J'espère qu'on réussira à tout terminer avant que McGonagall ne vienne. Je n'ai pas envie de revenir demain...
- Ouais... D'autant plus que demain il y a une sortie programmée pour Pré-au-lard!, lança Ron en se relevant, le front en sueur.
Harry hocha la tête.
Blaise, toujours occupé à ranger et trier ce qui encombrait les tables, s'arrêta devant un chaudron où la mixture qui était encore à l'intérieur laissait éclater des bulles silencieuses d'où s'échappaient des minces filets de fumée. Le métisse fronça le nez à la vue de la mixture violette.
- Quel est le crétin qui a laissé sa potion ici? D'autant plus qu'elle ne devait pas être violette mais bleue, si je m'en souviens bien, lâcha-t-il.
Drago, curieux s'avança vers lui et dit d'une voix moqueuse:
- Elle doit être à Londubat! Plus nul en potions, tu meurs...
Les deux Serpentards ricanèrent.
- Il y a pire que Neville..., lâcha Ron, sans les regarder.
- Ouais, sans compter que, l'air de rien, Neville est devenu assez bon en potions, ajouta Harry.
- Sans blague?, se moque Blaise.
- Vraiment.
Drago rit encore plus fort.
Harry intrigué, se leva et se dirigea vers le chaudron.
- Ce n'est pas celui de Neville..., dit il en se penchant vers la mixture.
Ron jetta un oeil depuis l'endroit d'où il était.
- C'est celui de Seamus, lâcha Ron.
En entendant cela, Harry recula tellement vite qu'il percuta Drago.
- Bordel, regarde où tu vas, Potter!
- On ne devrait pas s'approcher et encore moins y toucher.
Drago haussa un sourcil tandis que Blaise jetait un oeil au fond du chaudron, s'étant légèrement éloigné.
- Ce truc doit être radioactif, poursuivit Harry.
- Parcequ'il appartient à Finnegan? Wahou! La confiance chez les Gryffondor est gratuite, à ce que je vois..., ricana Drago.
Harry secoua la tête.
- Tu ne comprends pas. Dans les mains de Seamus, même un verre de jus de citrouille devient explosif. D'ailleurs tous les Gryffondor le savent...
- C'est d'ailleurs déjà arrivé, tu t'en souviens, Harry?, ajouta Ron.
Harry hocha la tête. Drago fronça les sourcils.
- Arrête, Potter! Ne me dis pas que tu as peur d'une simple petite potion..., lâcha-t-il, goguenard.
- Sachant de qui elle vient, oui, répondit Harry méfiant et sans honte. Maintenant, libre à vous de ne pas nous croire.
Drago lâcha un rire moqueur tandis que Blaise se positionna face au chaudron.
- Bon passe-moi les pétales de rose, on va s'amuser..., dit le métisse.
- Je vous aurai prévenu, murmura Harry en rejoignant Ron.
- Tu paries combien que ça leur explosera à la figure?, lui dit Ron, un sourire aux lèvres.
Harry répondit par un sourire.
Les deux Serpentards commencèrent alors à ajouter tous les ingrédients qu'ils trouvaient sous la main. Une fois la chose finie, ils se mirent à imiter le jeune Seamus, en faisant semblant de recevoir une explosion à chaque fois, leurs rires moqueurs emplissant la salle.
Depuis leurs places, Harry et Ron les regardaient faire, un étrange sourire aux lèvres.
Drago prit une allumette et la jetta dans le chaudron dont la mixture était devenu rose bonbon et déclara, en levant les bras au ciel:
- ... Et maintenant, Incendio!
La petite flamme de l'allumette se mélangea à la potion faisant grossir les flammes qui atteignirent une couleur anormalement rose.
Blaise eut tout de même un léger mouvement de recul en voyant une grosse bulle éclater en faisant un bruit inquiétant.
- Dray, on devrait arrêter...
Ce dernier se tourna vers son meilleur ami.
- Bah alors Blaise, tu ne veux pas savoir la fin de l'histoire?
Blaise eut une moue dubitative, mais ne quitta pas des yeux la potion où les flammes roses devenaient de plus en plus grandes.
- La fin de l'histoire: ça vous explose en pleine face!, lança Ron d'où il était.
Drago leva les yeux au ciel, moqueur.
- T'aimerais bien!
- Si tu savais..., murmura Ron, en regardant Harry.
Ce dernier, le visage inquiet, s'avança vers les deux Serpentards.
- Harry, où vas-tu?, demanda Ron, surpris.
- Réparer les erreurs de ces deux débiles avant qu'on se retrouve avec trois bras, quatre jambes et cinq queues de lezard chacun!, répondit le Survivant en se dirigeant d'un pas sûr vers le chaudron maudit.
- Ah! Potter nous rejoint, finalement! Pendant un instant j'ai cru que c'étaient des conneries ce qu'on dit sur le courage des Gryffondor !, lâcha Drago, amusé.
Harry ne l'écouta pas.
- Vous devez arrêter tout ceci. Ça va mal finir!
- Potter on a survécu à pire, non? Qu'est-ce qui pourrait nous arriver de mal?, demanda le blond, nonchalant.
- Je suis sérieux, Malefoy!
- Drago, il a raison, il y a de la fumée qui sort du chaudron!, s'exclama Blaise, en pointant le chaudron du doigt, en s'éloignant.
Drago fronça les sourcils.
- Oh ça va! Un simple sort et pouf! Personne ne saura...
- Mais quel sort, Malefoy?! On n'a pas nos baguettes!, s'exclama Harry, excédé et inquiet, voyant qu'il y avait de plus en plus de fumée.
Les flammes grandissaient à vue d'oeil.
Harry réfléchit à une solution. Son regard se posa sur un seau.
- Ron! Remplis le seau avec de l'eau et passe-le moi, vite!, beugla-t-il en direction de son meilleur ami.
- T'es sûr?, demanda Ron, sans quitter le chaudron des yeux, effrayé.
La salle était maintenant éclairée par les flammes roses.
- Dépêche-toi!
Ron s'exécuta.
Il lui tendit enfin le seau rempli d'eau et Harry s'apprêtait à jeter l'eau sur les flammes quand Blaise l'arrêta.
- Et si ça ne marche pas?
- L'eau éteint le feu, Zabini. Chimie élémentaire!, répondit le Survivant en s'avançant vers les flammes.
- C'est quoi de la chimie?, demanda Drago, légèrement perdu.
Une flamme sauta près de lui et il lâcha un petit cri.
- Dépêche-toi, Potter!, lâcha-t-il, commençant à paniquer.
Harry versa l'eau dans le chaudron. Les flammes roses s'éteignirent petit à petit.
Il y eut un bref silence où on entendait uniquement les soupirs de soulagement des quatre sorciers.
Quand, tout d'un coup, l'eau fut absorbée par la mixture faisant réapparaître les flammes, plus violentes qu'auparavant.
- Tu disais, Potter?, lâcha Blaise, d'une voix blanche.
Harry ne savait plus quoi dire.
Ron s'avança vers son meilleur ami et le prit par le bras.
- Il faut se mettre à l'abri!, s'exclama-t-il, effrayé.
Il y eut un léger sifflement venant du chaudron et puis:
- BOUUUUUMPFFFSSSSHHH!!!
Ce qui devait arriver, arriva.
Les quatre adolescents eurent à peine le temps de se cacher derrière les bureaux, l'explosion leur sauta à la figure.
Et ce fut le trou noir.
***
Minuit moins dix.
Minerva McGonagall se dirigea vers les cachots, en soupirant. Elle espérait que les quatre adolescents auraient compris la leçon.
Dans les cachots, Rusard vint la trouver en courant.
- Minerva! Il y a eu une explosion!
Minerva fronça les sourcils.
- À cette heure-ci?
- Là dedans, dans la salle de potions!
La surprise et l'inquiétude se lisaient sur le visage de la femme d'âge mûr.
- Oh par Merlin..., dit-elle avant de se précipiter vers la porte de la salle de potions, d'où sortait une fumée rose pâle.
Elle ouvrit la porte.
Elle fut tout d'abord surprise par la fumée qui envahissait la salle. Ensuite, par le silence qui y régnait. Elle prit sa baguette et fit disparaître la fumée. Son regard se posa alors sur ses élèves. Allongés sur le sol. Inconscients.
Elle se précipita vers eux, l'inquiétude l'étranglant presque.
- Oh, Merlin...
Elle se pencha sur chacun d'eux.
Assommés.
- Argus, allez chercher Pompom, immédiatement!
Rusard partit en courant, maudissant les jeunes.
Minerva soupira de lassitude.
Mais que s'était-il passé ici?
Son regard balaya la pièce et elle vit un chaudron d'où s'égouttait une mixture rose. Elle reporta son regard sur les adolescents et maudit leur esprit jeune et inconscient.
Elle entreprit de les réveiller. Sans résultat.
Elle nettoya d'un coup de baguette le désastre causé par ses élèves.
Quelques minutes plus tard, Madame Pomfresh arriva, un air inquiet sur le visage.
Minerva lui expliqua la situation.
- J'espère qu'il n'y avait rien de dangereux dans le chaudron..., soupira l'infirmière.
- Pompom, il s'agit des pires ennemis depuis Godric Gryffondor et Salazar Serpentard...
Pompom la fixa quelques instants.
- Dans ce cas il faut les soigner au plus vite.
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Note de l'auteur: ce qui va suivre sera écrit au présent. C'est normal. Nous plongerons dans un monde onirique dans lequel les quatre adolescents s'exprimeront dans le temps du présent.
Attention: il se peut que certaines incohérences soient présentes. Souvenez-vous de vos rêves et vous pourrez me dire ce qui est logique ou pas... Tout en sachant que nos rêves n'ont rien de logique. Et sinon, essayez de faire un rêve normal après avoir reçu une explosion de potion radioactive rose en pleine face... On ouvrira un sacré débat.
🐾 Les créatures utilisées n'ont subi aucun mauvais traitement. 🤓 Promis. Oui enfin, sauf Pettigrew. Mais on s'en fou. Tout le monde le déteste.
🏁
⚠Le jeu est fini ! Jouez si vous voulez ! 🤗 Pas d'obligation. Merci d'avoir joué le jeu en tout cas! La communauté Wattpad est la meilleure de toutes 😛
🏁
Alors d'avance je vous dis Merci et je vous souhaite un merveilleux voyage onirique 😄😴😴😴💭💭💭💭💭💭
Buen viaje! 🛫🛌🌙🌟🌟🌟
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♥PDV de Harry♥ (=As de ♥)
Toc. Toc. Toc. Toc.
J'ouvre les yeux.
Je reconnais l'espace fermé sous l'escalier de la maison de mon oncle et de ma tante où j'ai passé mon enfance.
Toc. Toc. Toc. Toc.
Mon regard se tourne vers la porte. J'ouvre et j'y vois Dobby, que je croyais mort, tué par Bellatrix, avec des ailes.
Attendez, des ailes?!
- Dobby?
L'elfe de maison me regarde de ses grands yeux globuleux et me tend un gros paquet de lettres. (1)
- De qui viennent-elles?, je lui demande.
Mais il part en dansant. Il se dirige vers le salon. Connaissant le dégoût de mon oncle et de ma tante pour la magie et tout ce qui s'y rapporte je le suis pour lui dire de s'en aller avant qu'ils ne le voient.
Je sors de ma "chambre" et finis dans la cuisine, alors que je pensais finir dans le salon.
- C'est bientôt prêt.
Je fronce les sourcils, reconnaissant la voix.
- Hagrid?
Mon ami demi-géant se trouve devant les fourneaux, surveillant une grande casserole où de la fumée commence à envahir la pièce.
Dans ce petit espace, il a l'air bien plus grand.
- Qu'est-ce que c'est, Hagrid?, je lui demande en montrant la casserole du doigt. (2)
Il se retourne en souriant vers moi.
- Tu es un sorcier, Harry. (3)
Je le regarde un instant. Cette scène s'est déjà produite par le passé.
- Je sais Hagrid, tu me l'as déjà dit, il y a presque huit ans... Tu te souviens?
Le regard d'Hagrid dévie vers la cheminée.
- Ils t'attendent. Tiens, joyeux Noël, ajoute-t-il en me tendant la casserole.
Ne sachant quoi dire d'autre je le remercie et me dirige vers le salon.
- Fais attention de ne pas te brûler, mon chéri.
- Oui...
Concentré dans ma tâche le regard fixe sur la casserole, je marche lentement. Je mets du temps avant de reconnaître la voix de la personne que j'aime le plus au monde.
Je me tourne vers Elle. Et La regarde. Elle est assise sur le canapé, vêtue de noir. Ses cheveux d'un roux auburn flamboyants cascadant tout autour de son magnifique visage. Où deux émeraudes, pareilles aux miennes, me fixent avec une infinie tendresse. L'amour unique et inégalable d'une mère pour son fils.
- Maman...
- Fais attention, tu vas te brûler. Norbert a mauvais caractère, dit-elle d'un ton amusé.
- Bah! C'est pas un dragon qui va lui faire peur, hein fiston?
Je me tourne vers mon père qui vient d'entrer dans le salon, habillé en tenue de Quidditch, aux couleurs de Gryffondor. Mais mon regard reste fixé sur les bois de cerf qui sont incrustés sur sa tête.
- Papa...
Je suis abasourdi. Je ne comprends pas pourquoi il est habillé en tenue de Quidditch.
- Tu as un match aujourd'hui?, je lui demande.
- Pourquoi tu dis ça?, me demande-t-il surpris.
- Tu portes les couleurs de Gryffondor.
Mon père regarde sa tenue et me fixe, le regard amusé.
- Je ne vais pas porter du Serpentard, tout de même!, dit-il en riant.
Je fronce les sourcils.
Toc. Toc. Toc. Toc.
- Oh tu peux voir qui c'est, Harry?, me demande ma mère.
Je dépose la casserole, où un gros oeuf doré fait trempette, dans la fausse cheminée. (4)
En passant devant l'endroit qui me servait de chambre j'y vois mon oncle et ma tante en train de jouer à mes anciens soldats de plomb. Ils sont à l'étroit, ce qui ne m'étonne pas avec l'embonpoint d'oncle Vernon.
Ma tante me regarde et me crache:
- Monstre!
Je m'éloigne, indifférent. Près de la porte d'entrée il y a Dudley, immobile.
- Hey, Big D!, je le salue. (5)
- Salut, Harry! Je suis un porte-manteau!, me dit-il d'une voix enjouée.
- C'est cool!, je lui réponds.
- Au fait, il y a un chien dehors n'arrête pas de parler d'un doigt coupé... C'est plutôt trash...
- Harry, tu veux bien faire entrer Sirius? Je crois qu'il a fini sa peine, me lance mon père depuis le salon.
- Oui, d'accord!
J'ouvre la porte, et vois un grand chien noir qui me fixe.
- Je suis innocent. C'est le rat. C'est lui le rat, me dit-il en levant la patte et me montrant quelqu'un derrière mon dos, je me retourne et ne vois personne.
Je reporte mon regard sur mon parrain sous sa forme d'animagus.
- Je suis content de te voir, Sirius, je lui dis en le laissant entrer.
- Buck a mangé une fouine, je sais pas pourquoi... Elle était avariée. Il a dit qu'il préfère manger du serpent. Moi non. Je déteste le serpent, me dit-il, en remuant la queue. (6)
- Patmol, devine qui vient dîner!, lance mon père en jouant avec Coquecigrue comme si c'était un Vif d'Or. (7)
- C'est le hibou de Ron!, dis-je en le montrant du doigt.
- Salut, mon pote!, dit Sirius en faisant un high five à Pattenrond. (8)
Je ferme les yeux. La situation devient de plus en bizarre.
- Harry!
Je me retourne. Mais je ne vois pas qui m'appelle.
- Harry! Ici!
Je me tourne vers la cheminée et me dirige vers elle.
De là, Albus Dumbledore sort, et me fait une pichenette sur mon front, où se trouve ma cicatrice.
- Merci pour les bonbons au citron, me dit-il en tendant sa main malade. (9)
Je lui tends le paquet de bonbons qui vient d'apparaître dans ma main droite.
- Professeur, vous n'auriez pas vu Ron et Hermione?
Dumbledore déguste un bonbon au citron avant de me répondre. (10)
- Pourquoi?
- J'ai besoin d'eux.
Dumbledore me regarde fixement et m'enlève mes lunettes pour les poser sur son nez.
- Fumseck fait un concert ce soir. Il va chanter la chanson du Basilic, me dit-il en s'éloignant et en faisant danser ses doigts au dessus de sa tête. (11)
Il retourne dans la cheminée et je vois sa robe de sorcier mauve disparaître dans des flammes roses et violettes. (12)
Je décide de sortir dehors. À côté de la porte Dudley est toujours là. Je lui souris en passant devant lui.
- Il va pleuvoir, me dit-il.
- Mais on est en été!
Il hausse les épaules.
- 36 au lieu de 37, lâche mon cousin en direction de l'escalier. (13)
Je sors dehors, l'esprit embrumé.
Il fait beau. Dans le ciel, plein de chouettes et de hiboux volent.
L'une d'entre elles se pose sur mon épaule.
- Hedwige.
Elle me regarde de ses yeux jaunes. Je lui caresse ses plumes blanches tendrement.
- Tu n'as pas ta baguette, me dit-elle. C'est dangereux. Tu as besoin de ta baguette.
- Je ne sais pas où elle est...
- Hermione le sait. (14)
- Et où est-elle?
- Où veux-tu qu'elle soit?, me demande ma chouette avant de s'envoler vers l'horizon me laissant un goût amer dans la bouche. (15)
Je rentre à la maison et me dirige vers la cheminée.
- Où vas-tu?, me demande mon père en peinant à rester droit à cause du poids important de ses bois de cerf.
- Hermione sait où est ma baguette. Et je dois la retrouver. Je sais où elle est.
- C'est la pleine lune. Lunard vient dîner ce soir, me lance Patmol avant d'aboyer.
- Je ne tarderai pas, promis.
- Prends ça. Au cas où t'auras froid.
Mon père me tend une cape que je reconnais.
- Fais-en bon usage, me dit-il un grand sourire aux lèvres. (16)
Patmol aboie.
- N'oublie pas de sortir la belette!, me lance-t-il.
- D'accord. Je t'aime, maman.
- Salue Servilus pour moi, tu veux?
J'entre dans la cheminée et je ferme les yeux.
Je sens quelqu'un qui me prend le bras. J'ouvre les yeux. Je suis à Poudlard, dans le vestibule.
- Vite, Harry! On va être en retard!, me dit Hermione d'un air pressé, me conduisant vers le parc, ses talons résonnant dans tout le château.
- Je t'ai cherchée partout!, je lui dis.
- Mets ta cape.
Je la mets. Et deviens invisible.
- Voilà. Tu es tout beau, comme ça, grand frère, me dit-elle en me regardant dans les yeux même si, en théorie, elle ne peut pas me voir.
- Où est Ron?
- Il danse.
- Où ça?
Hermione me sourit.
- C'est son grand spectacle!
Nous sortons et nous trouvons McGonagall en chemin.
- Miaou. Miaou. Miaou, dit-elle en me tendant mon Éclair de feu.
Je fronce les sourcils.
- Je n'ai pas compris ce qu'elle a dit, je confie à ma meilleure amie.
- Elle a dit de se méfier des chats roses. (17)
-C'est bizarre.
Hermione hausse les épaules. Je la détaille. Et me rends compte qu'elle porte la robe qu'elle portait au bal de Noël en quatrième année.
- Pourquoi tu es habillée comme ça?
- Parce-que je suis une fille.
Je la regarde longuement.
- Je sais, lui dis-je en haussant les épaules.
Elle se penche vers moi, et me dit sur le ton de la confidence:
- Mais, Ron, lui, ne le sait pas. (18)
- Bien sûr que si!
Elle regarde, un grand sourire aux lèvres.
Nous passons devant la cabane de Hagrid où Touffu fait une sieste, ses trois grosses têtes reposant sur les grosses citrouilles d'Halloween. Je fais un signe en direction d'Hermione et mets mon index devant mes lèvres. Elle met sa main devant sa bouche et rit silencieusement, le regard pétillant de malice. (19)
Nous arrivons devant la Forêt Interdite. Je m'arrête.
- On ne peut pas aller là bas. C'est dangereux.
- Ce ne sont que des arbres, Harry, me dit-elle tendrement.
Elle me pousse avec douceur vers la forêt et nous marchons quelques minutes. Elle porte alors ses mains de part et d'autre de sa bouche et hurle comme un loup.
- Auuwwww! (20)
- Mais... Qu'est ce que tu fais?!
- Je te sauve la mort!
- Quoi?
Une ombre rapide se déplace alors. Devant nous. Il arrive en courant.
Un loup-garou apparaît alors devant nous. Il nous fixe d'un regard étrange, se pourléchant les babines.
- Remus?, dis-je d'une voix incertaine.
- Oui?
Je me retourne brusquement. Et le vois, là, devant moi. Humain.
- On t'attend à la maison, je balbutie.
Il me sourit.
- Oh, d'accord. Tiens, tu es tout pâle, me dit-il en me tendant du chocolat. (21)
- Merci.
- Pas de quoi. Allez viens, Lunard, dit-il en direction du loup-garou.
Le loup-garou s'était approché d'Hermione. Il la reniflait.
- Il est gentil, me dit-elle, un doux sourire aux lèvres.
Le loup-garou me regarde une dernière fois avant de suivre Remus, qui se dirigeait vers le Saule Cogneur. (22)
- Tu n'aurais pas vu une belette?, je demande à mon amie, me souvenant des paroles de Patmol.
- Il danse, Potter.
Je me retourne vers Drago Malefoy.
- Salut, je dis.
- Salut.
Il me regarde longuement avant de s'avancer vers Hermione, de lui prendre la main et de lui déposer un baiser sans quitter son regard marron des yeux. Hermione lui sourit, mais je ne comprends pas pourquoi.
- Allons voir notre roi, lance Malefoy en faisant tourner Hermione qui rit aux éclats. (23)
- Pourquoi il est ici?, je demande, en m'avançant dans la forêt.
- Il cherche la voiture. (24)
- Ah. Mais je croyais qu'il dansait, je réponds, confus.
- Ben oui. Mais il faut danser pour avoir la voiture!, me répond Hermione.
Nous allons plus loin dans la forêt. Et je vois le sol bouger. Sauf qu'en y regardant bien, ce sont des araignées qui se dépêchent pour arriver je ne sais où. (25)
Nous passons à côté d'une licorne qui empale avec sa corne un homme encagoulé vêtu d'une longue cape noire. À côté d'elle, Firenze, le centaure, une laisse en main avec une douzaine de chats roses au bout, qui ne cessent de miauler, voit mon regard surpris. (26)
- Il est mauvais. Elle est pure.
Je le quitte des yeux pour voir que Malefoy et Hermione se sont arrêtés et regardent droit devant eux.
- On est arrivés?, je demande.
- Il fait des claquettes!, s'exclame Hermione, les yeux brillants. (27)
Je regarde dans la même direction qu'eux et y vois Ron habillé du vieux costume qu'il avait mis au bal de Noël également, mais il porte également son casque de gardien sur la tête. Face à Aragog, la gigantesque araignée de Hagrid, il fait, en effet, des claquettes. Fred et George, volent autour de lui, lançant des feux d'artifice dans tous les sens, en riant. (28)
Une foule de spectateurs observe le spectacle des frères Weasley.
Je sens que quelqu'un s'approche de moi et vois un Sombral portant sur son dos Luna Lovegood. (29)
- Salut, Luna. Tu as finalment trouvé des Ronflacks Cornus?, je lui demande.
Elle rit.
- Ça n'existe pas, Harry, enfin!
Elle me regarde fixement.
- Tu es très beau comme ça. Mais je pense qu'il vaut mieux que tu remettes tes lunettes...
- Dumbledore me les a prises, je lui réponds en haussant les épaules.
Elle fouille alors dans son sac et me tend ses lunettes loufoques multicolores. (30)
- Tiens, tu verras mieux avec.
- Merci!
- Dépêche-toi sinon tu vas manquer le spectacle!, me dit-elle en se dirigeant vers le devant de la scène, toujours sur le dos du Sombral.
Je fronce les sourcils.
- Harry Potter... (31)
Je me retourne, mais ne vois personne. Je pense reconnaître la voix, mais j'espère me tromper. J'en ai fini avec lui, non?
- Monsieur Potter.
Je me retourne de nouveau et vois Severus Rogue.
- Ma mère vous salue, je lui dis abruptement. Vous vous souvenez d'elle, n'est pas?
- Toujours. (NdA: Always 🙂) (32)
Mon regard est alors attiré par un patronus en forme de biche qui s'approche de Rogue qui prend le temps de lui caresser la tête amoureusement avant de me regarder fixement. (33)
- La célébrité ne fait pas tout, Potter. (34)
- Merci, professeur.
Il me regarde surpris.
- Pour tout ce que vous avez fait. Merci d'avoir aimé ma mère.
Il me fixe pendant quelques secondes, silencieux. Ensuite il esquisse un léger sourire.
- Je n'ai jamais aimé les serpents. Mais j'ai toujours aimé le vert. (35)
Sur ce, il se retourne et part en direction du château, la biche sautillant joyeusement autour de lui.
- Viens, Harry!, me presse Hermione, en tenant la main de Malefoy.
Je m'avance vers le devant de la scène et vois Ron arrêter de faire ses claquettes, pour me regarder et me faire signe de le rejoindre, un grand sourire aux lèvres.
Je n'hésite pas, et vais sur scène à ses côtés.
- Super costume! Mais attends, il te manque ceci, me dit-il en me tendant un pull en grosse laine rouge avec un grand H jaune au centre. (36)
- Merci!
- C'est ma mere qui la tricoté. Ça veut dire que tu fais partie de la famille, me sourit-il en regardant le pull. Qu'est-ce que tu attends? Enfile-le!
Je mets le pull Weasley. Je remets ma cape par dessus et écarte un peu les pans de la cape, de façon à ce qu'on puisse voir le pull en dessous.
- C'est ton tour, me sourit Ron en faisant un geste large de la scène.
- Mais... Qu'est-ce que je dois faire?, je lui demande, confus.
- Ce que tu fais de mieux: attraper le Vif d'Or!, s'exclame-t-il en montrant la petite balle dorée qui vole quelques mètres au-dessus de moi.
J'enfourche alors mon Éclair de feu et m'élance vers le Vif d'Or, sous les confettis faits de parchemin des jumeaux Weasley. (37)
J'attrape le Vif d'un simple et rapide mouvement faisant hurler de joie le public. Il faut dire que, par rapport à mon premier match, je me suis pas mal amélioré. (38)
Je me retourne alors pour rejoindre la scène mais me retrouve face à Ginny, qui se trouve être sur son balai, à la même hauteur que moi.
- Joli prise, Potter!
- J'adore tes cheveux, Ginny, lui dis-je en voyant ses cheveux de feu voleter autour de son visage.
- À croire que vous, les Potter, n'aimez que les rousses..., lâche-t-elle un sourire malicieux aux lèvres.
Je ris avec elle.
- Harry!
Je regarde en bas et y vois Neville.
Je descends, suivi de Ginny.
- Hey, Neville! Ça fait longtemps!
Il me sourit. Je le détaille. Il porte le Choipeaux sur la tête, l'Épée de Godric Gryffondor à la main droite et une plante à la main gauche. (39)
- C'est quelle plante?
- De la mandragore!
Je souris.
- Ça te plaît, hein, l'herbologie...
- Les plantes ne te jugent pas.
Je fais une moue intéressée.
- Le directeur vous demande dans son bureau, Potter, me dit le Choipeaux.
- Oh! D'accord.
- Tiens, je te l'offre, me dit Neville en me tendant la mandragore. (40)
- Merci, Neville!
- Harry, va falloir qu'on tire les choses au clair. Parceque moi je veux t'embrasser... Alors, tu reviendras, hein?, me demande Ginny, d'une voix douce.
- Oui, bien sûr! À toute à l'heure !
Je prends la plante et m'élance sur mon balai en direction du château. Au loin, je vois Buck qui vole vers la lune. (41)
J'arrive devant la fenêtre du bureau du directeur et il me fait entrer. Il met dans ma poche une pierre rouge sang à mon insu. Il me fait un clin d'oeil. (42)
- Professeur, vous m'avez pris mes lunettes.
- J'en ai plus besoin que toi, Harry.
Il tape dans ses mains.
- J'aimerai te présenter ton nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal, me dit-il en me montrant le fauteuil face à son bureau.
Je me tourne donc dans la direction qu'il me montre et là, assis tel un roi, se trouve Lord Voldemort, une tiare sur la tête, un collier autour du cou, une coupe dans sa main droite et le fameux journal de Tom Elvis Jedusor dans la main gauche. Il sourit. (43)
- Professeur, c'est Lord Voldemort!, je m'exclame, effrayé de le voir ici.
Je me retourne vivement vers Dumbledore, mais il n'est plus là.
- Allons, Harry... Nous avons partagé une âme, tout de même. Tu peux m'appeler Tom, sourit-il. (44)
Je regarde derrière lui et vois Lucius Malefoy faire des pas de danse avec sa fameuse canne et un haut-de-forme.
Je me retourne et, à l'endroit où se trouvait Dumbledore, se trouve maintenant Fumseck. Le phénix me regarde un instant avant de prendre feu tout en chantant. Un grand feu. Un incendie immense qui disparaît en fumée laissant place au Basilic. (45)
Ce dernier me regarde avec respect avant de me demander:
- Qui dois-je tuer, maître? (46)
N'en supportant plus, je lui jette la mandragore, que Neville m'a offert, plein de rage, sors en courant du bureau et me précipite dans le couloir sans un regard en arrière. (47)
Je sens alors deux mains qui m'étreignent les bras avec la force du désespoir.
- Où est Drago? Est-il en vie? Est-il sain et sauf?, me demande Narcissa Malefoy d'une voix désespérée. (48)
- Il est dehors, je lui réponds.
Elle porte sa main à sa bouche, choquée.
- Il va prendre froid! Je dois protéger mon bébé... (49)
Elle part alors en courant, sans plus de cérémonie.
Je me rends compte que Voldemort à pris les rennes du château. Et que je me retrouve sans baguette.
Je me dirige alors vers la tour de Gryffondor en courant. Une fois devant le tableau de la grosse dame, je m'arrête. Je ne connais pas le mot de passe. Je laisse donc agir ma chance.
- Je ne me souviens plus du mot de passe.
- Tu dois chanter, me dit-elle, d'un air hautain. (50)
J'écarquille les yeux.
- Mais je ne sais pas chanter ! Et puis, je n'ai pas le temps! Laissez-moi passer!
- Pas de chant, pas d'entrée !
- S'il-vous-plaît!
- Non.
- Raaah!
Je décide de chercher un autre endroit où ma meilleure amie pourrait passer la plupart de son temps.
Un livre passe alors près de moi et me devance, en volant, en battant de ses pages comme s'il s'agissait d'ailes.
La bibliothèque !
Je me précipite alors et descends le plus vite possible les escaliers.
Arrivé au quatrième étage, je me dirige vers les portes de la bibliothèque quand j'entends, tout d'un coup, un chant.
Je me retourne et vois Bellatrix Lestrange entrain de danser avec Peeves et de chanter à qui veut l'entendre "J'ai tué Sirius Black" avec la mélodie de "We are de champions" en fond sonore. Mais je sais que c'est faux car, Sirius est à la maison, pas vrai? (51)
Je me dépêche et me précipite dans l'antre de ma meilleure amie, avant que l'autre folle ne me voie.
Une fois, à l'intérieur, je respire.
- Harry.
J'entends Hermione m'appeler mais ne la vois pas. Je vois alors le même livre volant de toute à l'heure, voleter devant moi, suivi de quelques autres. Ils me font signe de les suivre. Ce que je fais.
- Harry!
La voix de ma meilleure amie se fait plus présente.
Les livres volent entre les rayonnages et je les suis en regardant tout autour de moi au cas où je voyais Hermione, cachée.
Les livres m'amènent finalement devant la grande porte de la Réserve.
- Harry!
Pas de doute possible: elle est bien dedans.
Je pousse la porte et m'engouffre dans la partie la plus privée de la bibliothèque. Je poursuis tout droit et finalement je la vois assise sur un tas de livres formant un trône en papier. Elle est installée, les jambes croisées, le regard bienveillant. Je me rends compte qu'elle a échangé sa robe contre son uniforme scolaire. (52)
Pattenrond tourne autour d'elle en fixant le sol à la recherche de quelque chose d'inconnu.
- Tu en as mis du temps!, me dit-elle un doux sourire aux lèvres.
- Tu as troqué ta robe, à ce que je vois..., je lui dis en montrant du menton sa tenue.
Elle regarde ses vêtements et relève la tête, plus souriante.
- C'est plus confortable.
- J'imagine. C'est pas évident de courir avec des échasses.
Elle lâche un petit rire.
- Que puis-je faire pour toi?, me demande-elle en regardant amusée les livres qui volètent autour d'elle. (53)
- Hermione, j'ai besoin de ma baguette, Lord Voldemort est dans l'école.
Dans son regard j'y lis la peur qu'elle remplace vite par un visage déterminé, en levant les yeux au ciel et un sourire goguenard aux lèvres.
- Que ferais-tu sans moi?
Elle se lève prestement de son trône et se dirige vers les étagères et y cherche ce dont elle a besoin.
Elle prend alors deux livres.
L'Histoire de Poudlard et Les Contes de Beedle le Barde. (54)
Elle ouvre le premier livre, comme une boîte et en sort ma baguette... cassée en deux. (55)
- Je suis désolée mais j'essayais de te sauver... (56)
Je fixe les deux bouts de bois et un grand sentiment de détresse m'envahit. Je n'ai plus de baguette. Comment vais-je combattre le plus grand mage noir de tous les temps?
- Mais... Hermione, j'ai besoin de ma baguette ! Je dois tuer Voldemort! Comment vais-je faire?
C'est alors que, un grand sourire fleurissant ses lèvres, elle ouvre le livre des Contes, avec précaution. Elle en sort une baguette que je reconnais bien.
La Baguette de Sureau. (57)
J'écarquille les yeux. Et fixe ma meilleure amie.
- Je me suis dite que tu aurais probablement besoin d'une nouvelle baguette..., me dit Hermione, un sourire mutin aux levres.
Je continue de fixer la baguette.
- Tiens.
Elle me la tend et comme un automate, je la prends.
Je leve mon regard sur elle. Elle, la vraie sauveuse. Ma Sauveuse.
- Je serais probablement mort à l'heure qu'il est, je lui reponds à la question qu'elle m'a posé tout a l'heure. Je ne suis rien sans toi, Hermione. Tu es la meilleure. (58)
Elle me sourit d'un sourire timide, les joues rosies de plaisir.
- Meeeeeeaaaouwwww!
Nous nous retournons tous les deux en direction de Pattenrond suite à son cri de guerre, surpris. Je remarque qu'il a quelque chose entre les pattes.
- Aha!, s'exclame Hermione en se penchant sur son chat orange.
- Qu'y a-t-il?, je lui demande.
Toujours penchée, Hermione tourne son visage vers moi et me dit, le plus sérieusement du monde, un sourire malin éclairant son visage:
- Il a finalment chopé le traître. (59)
Je me penche également, curieux.
Entre les pattes dodues et poilues de Pattenrond, un rat apeuré ne cesse de remuer essayant de s'enfuir.
Un seul et unique détail, mais néanmoins suffisant, a attiré mon attention, cependant: il lui manque un doigt. (60)
♥Fin du PDV de Harry♥
***
____________________________________
☡Lisez jusqu'à la fin, ça risque de vous intéresser... Ça parle de l'intrigue du prochain chapitre 😲 ☡
BIM! BOUM! PAF!!
BIBIDI BOBIDI BU! ✨❇🎇🎆
Que pensez-vous de ce premier rêve? Je l'ai écrit afin de l'adapter au mieux au vécu de Harry. Ne vous méprenez pas, je sais qu'il manque encore pas mal de choses, surtout que, bon, c'est Harry Potter, bordel, dans les livres il vit de tout... 😣 J'ai egalement eu envie d'en finir avec Pettigrew, car je trouvais que ça donnait bien et puis parceque bon, on ne choisit jamais vraiment le début et la fin de nos rêves... Mais, cela aurait été trop long et lourd aussi et je pense que, tout en prenant du recul pour une autocritique constructive, c'est déjà un peu long. Heureusement qu'il se passe pas mal de trucs loufoques! 😛🙃🙃🙃🙃😆
Vous remarquerez par exemple que LUNA LOVEGOOD 🙃 est parfaitement saine d'esprit. Je me suis dite que puisque Luna est Loufoca dans la réalité, elle pourrait devenir une Luna plus terre-à-terre, étant donné que les autres ont perdu la boule. Comme McGonagall, tiens! Miauler... non mais, quelle idée!😅
Et puis les parents de Harry. Je sais, ils sont au paradis des petits sorciers mais dans le coeur de notre sorcier bien aimé, ils vivent pleinement. Tout comme les gens qu'il a aimé (Sirius, Remus, Dumbledore,...) ou pas (ne le prends pas mal Voldichou).
Bon. Bref. Passons.
Dans le prochain chapitre:
Encore des rêves! Of course!
Mais qu'y aura-t-il dans ces rêves?
Mystère et boules de Bavboules !
Mais bon vous me faites de la peine alors je vous dirai: 😢😔
● Un mariage, ou plusieurs, qui sait?
● une bataille... de polochons (ce sont des mecs, hein. Il n'y a rien qui vous choque?)
● des danses
● une pièce de théâtre
● un concours de beauté
● une chasse à l'homme... beau gosse
● des pirates (pourquoi pas)
● une petite heure de thé entre sangs purs (et gnangnangna)
● ...🤔
Ouais. J'essaie de sortir toutes les idées les plus dingues... Si vous avez des idées, balancez! N'importe quoi 👿 Sérieux, n'importe quoi ! J'adore être sadique avec les personnages d'une histoire 😈
À côté, le rêve d'Harry aura l'air d'un simple lundi matin étrange au bureau ou à l'école... 😞
Laissez-moi vos impressions. L'air de rien, c'est la première fois que j'écris et décris un rêve... Je ne voulais pas en faire trop mais c'est un rêve donc...
Dites moi tout 😆
En tout cas, pour la semaine prochaine, j'ai du boulot... Pas mal de boulot en fait. Déjà que d'écrire un rêve m'a complètement vidée... Imaginez 3 rêves. TROIS!!! 😱
J'espère vraiment que vous aimez hein, parce que c'est épuisant... 🤕😷🤒😭😖😵😫
Bref! À la semaine prochaine! 😅
Rêveusement votre,
Osa-parda 🐻
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