Jennie

Je me lève et son visage se crispe, comme si l'absence de mon corps contre le sien lui faisait mal.

—Viens et tu verras, je réplique en lui tendant la main.

Elle vide sa flûte de champagne en cul-sec et prend ma main. Lisa s'arrête un instant et retire ses casques à Jisoo, sans me lâcher la main.

—Veille à ce que ta sœur mange.

—Et si y'a des carottes ? Elle n'aime pas ça.

—Écrase les avec le dos de la cuillère. En purée, ça passe.

—Ok.

Jisoo remet ses casques et je tire sa mère vers la suite du jet. Elle sort sa carte et déverrouille la porte.

—C'est vraiment ce que tu veux ? Elle demande

Je l'agrippe par le col et pose mes lèvres contre siennes.

—Oui, Lala.

Elle tourne la poignée me tir à l'intérieure de la suite. Nous sommes accueillis par une succulente odeur de framboise qui plane dans l'air et, lorsque je tourne la tête vers le sol, je comprends qu'elle provient des bougies parfumées. Ce n'est pas tout, le matelas blanc est couvert de pétales de roses blanches. Je n'ai pas l'habitude de ces petites attentions mais je ne vais pas plaindre. Par contre, je me demande comment elle a su qu'on viendrait ici.

Je sens ses mains entourer ma taille et sa tête plonger dans mon cou. J'essaye de rester concentrer, même si son souffle chaud fait rougir ma peau.

-Donc..., je débute, c'était ton plan depuis le début ?

-Quoi ?

-Me baiser !

-Chut...

Elle plaque sa main contre ma bouche pour m'empêcher de continuer, sans cacher son amusement.

-Les filles ne sont pas si loin que ça Nini.

-Et alors ? Dans tous les cas tu ne risques pas de rester silencieuse ben longtemps...

Puis je vais m'assoir sur le lit et lui affiche un sourire mesquin.

-Ah oui ?

-Oui Lala. Tu vas littéralement crier de plaisir.

-Ok. On va jouer alors.

Lisa actionne un bouton et, en une seconde, les hublots se ferment, nous plongeant dans un noir absolu.

-Maman..., je lance paniquée.

Mais je n'entends que des ricanements en guise de réponse. Je sais qu'elle est là, mais je ne la vois pas. En vrai, je ne vois même plus mes doigts.

-Got you ! elle crie en me sautant dessus.

Je sens son torse ferme contre ma poitrine et je sais que ses lèvres ne sont pas loin des miennes. Ma main tâtonne et touche enfin sa bouche où je glisse un doigt. Elle le suce sensuellement, un instant, avant de le relâcher.

-Petite coquine, elle lance

Et je ne peux m'empêcher de rire comme un gamine de cinq ans. Lisa plaque ses lèvres contre les mienne et m'arrache un léger cri. Puis elle passe ses mains sur mon corps avant de les glisser sous ma robe.

-Je suis sûr que tu mouilles déjà pour moi Nini, elle murmure alors que ses doigts jouent avec ma culotte rouge.

-Hum...je suis une fille pas sage, tu ne le savais pas ?

-Ah oui ?

-Ouais.

Puis je la retourne et montes-en califourchon sur elle. Lisa lâche un petit cri d'étonnement avant de se laisser faire. Mes caresses sur sa poitrine et mes coups de langues dans son cou ont l'air de la distraire. Tant mieux. J'aime me frotter contre elle et je déguste chaque goutte de sa peau sucrée. Elle sent tellement bon, elle est tellement sexy et ses pupilles brunes sont si envoutantes que j'en perd la raison Je crois que j'attendais ce moment depuis le premier jour que je l'ai vu avec son grand sourire chaleureux. J'avais envie d'empoigner ses cheveux et de glisser entre mes jambes. Et je compte bien le faire aujourd'hui.

J'intensifie mon attaque sur sa peau et commence à déboutonner sa chemise noir corbeau.

-Attend, elle murmure essouffler. Pas dans le noir, je veux te voir.

-Ok, dans ce cas, amenons un peu de lumière. Mais...on va éclairer l'essentiel.

J'attrape mon téléphone dans ma sacoche et allume ma lampe torche. Puis je le lui tends et, quand la lumière est bien sur moi, commence ma descente. Lisa m'arrête directement.

-Attend je...je préfère qu'on échange de place.

-Ne sois pas pressée babe, tu auras tout le temps de me gouter.

Le rouge lui vient aux joues alors que je reprends ma tâche. Je passe mes mains derrière son dos et déboutonne son soutif. Ses tétons déjà bien durcis me sourient et j'en prends un en bouche. Je le mordille doucement et sa propriétaire bascule la tête en arrière. Pour décupler son plaisir, j'attaque l'autre avec mes doigts. Je les lèche, les titille, les mordille avant de les lâcher pour embrasser sa peau de déesse.

Puis j'arrive au niveau de ses cuisses et lui retire son pantalon. J'attrape ses jambes, les écarte et me glisse entre elles. Sa culotte blanche est déjà marquée d'une tâche humide qui montre son excitation et je la déchire sans le moindre remords. J'écarte délicatement ses lèvres intimes alors qu'une délicieuse senteur me chatouille les narines. Même sa vulve sent bon, comment est-ce possible ?

Je profite de la sublime vue que m'offrent ses jambes écartées.

-Tu es tellement belle Lala, je glisse avant de lécher son clitoris

Puis je le fais une deuxième fois...puis une troisième.

-Putain..., elle jure alors que ses plonges glissent dans mes cheveux.

J'attrape son point sensible entre mes lèvres et le suce doucement comme un petit bonbon à la fraise. Sa tête bascule de nouveau en arrière et elle se mord si fort sa lèvre inférieure que j'ai peur qu'elle ne saigne. Mais je suis heureuse de lui procurer autant de plaisir. Lisa s'occupe tellement de tout le monde mais personne de prend soin d'elle. Elle veut garder le contrôle à chaque instant et déteste se mette à nu. Mais moi je ne veux pas qu'elle est peur d'être vulnérable devant moi. Je ne la jugerais jamais ; encore moins avec tous mes problèmes familiaux.

Je veux qu'on oubli toute cette semaine et qu'on profite de ce moment. Je veux la baiser et qu'elle me supplie de continuer. Ainsi, je glisse deux doigts dans son entrée humide. La lenteur avec laquelle je les fais bouger semble être une vraie torture pour Lisa.

-Nini...je t'en supplie

J'accélère légèrement le mouvement. Mais elle en veut toujours plus, la coquine.

-Nini...

-Hum ?

-S'il te plait.

J'arrête tout et me redresse. Je reviens au niveau de son visage et pose un doux baiser sur ses lèvres.

-Tu as l'air frustrée Lala.

-Je ne mérite pas ça ! elle boude

-En effet...

Je soulève sa jambe et colle nos vulves l'une contre l'autre.

-Tu es toujours fâchée ? je demande en ondulant

Mais le rythme ne lui convient toujours pas donc elle inverse nos positions et monte sur moi. Mon dos touche à peine le matelas, qu'elle intensifie ses mouvements, ma jambe posée sur son épaule. Je la sens se frotter à mon intimité et réveiller toutes mes terminaisons nerveuses. Elle est déchainée et ne comptez pas sur moi pour la calmer.

-Baise-moi Lala !

Je saisi sa nuque et plaque ses lèvres sur les miennes, en un baiser langoureux. Je n'arrive pas à respirer mais je m'en fiche. Je ne veux pas la lâcher. Je veux la sentir contre mon corps ; que ses mains se baladent sur ma peau pendant qu'elle me fait l'amour sauvagement. Je veux qu'elle me possède et que la violence de ses coups fasse fusionner nos corps. Lisa semble être de mon avis.

Sans lâcher ses lèvres, je glisse mes mains dans son dos et empoigne ses belles fesses rondes. Je les tâte un moment avant de les claquer violemment. Elle gémit de plaisir et s'effondre sur mon corps. Je la plaque encore plus contre moi, jusqu'à sentir ses seins caresser mes tétons, cachés derrière ma robe noire.

Je me mets à onduler au même rythme qu'elle et claque de nouveau ses fesses.

-Nini, elle murmure, je ne vais pas tenir longtemps.

-Alors viens pour moi, babe.

J'empoigne ses cheveux d'une main et sa hanche de l'autre.

-Où il faut que je te traite comme une vulgaire salope ? C'est ce que tu aimes, pas vrai ?

-Ah...Nini...

-Tu aimes gémir n'est-ce pas ? Et tu aimes que je te parle ainsi ? Regarde comment ta chatte est mouillée Lana. Tu ne peux pas me le cacher, tu aimes quand je t'embrasse, mais tu préfères quand je te baise !

Je sens déjà son corps se tendre, mais il lui faut encore un peu plus d'aide. Donc j'humidifie deux doigts avec ma salive et les glisse, sans préparation, dans son anus. Un cri lui échappe mais elle continue d'onduler.

-Allez Lala, tu peux le faire.

Elle est à bout de souffle.

-Jouis pour moi Lana...

Elle cris plus fort.

-...juste pour moi.

Un violent organisme envahit son corps et je sais qu'il l'est parce qu'il se propage ensuite dans chaque parcelle de mon être. Un gémissement nous échappe avant que nos deux corps se séparent enfin. Elle s'allonge, près de moi, en tentant de reprendre sa respiration.

-Putain...qu'est-ce que tu es bonne, elle glisse.

Je ne réponds pas. Je suis trop fatiguée pour ça. Je me colle contre son torse en sueur alors qu'elle rallume la lumière et redépose mon téléphone. Je sens une couverture chaude se glisser sur mon corps alors que je ferme les yeux.