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Chapitre 2 : Des retrouvailles amères.

Cela ne faisait que quelques heures que la jeune femme était arrivée. A peine avait-elle demandé ce qu'elle avait manqué que Sherlock en profita pour lui lancer une remarque des plus véhémentes avant de tourner les talons... Sauf que son grand frère l'empêcha de passer le pas de la porte. Après une joute verbale des plus pointues - ce qui n'avait rien de particulièrement étonnant au vue des personnages concernés - Sherlock avait finalement accepté de rester, non sans montrer un grand déplaisir... Forcément. 

En effet, le détective avait pousser un grand soupir avant de frôler sa sœur dans un courant d'air, poussant la Milady à faire un pas en arrière, avant d'aller s'affaler sur le sofa qui se trouvait au fond de la pièce.

Toutefois, le seul qui semblait avoir été embarrassé par cette situation fut l'unique gentleman présent dans la pièce, soit, le Docteur Watson ; au contraire, Mycroft et Katherine paraissaient plus amusés qu'autre chose par la réaction de leur frère.

Ainsi, pendant presque deux heures, après avoir rejoint Sherlock sur le sofa et le couple de fauteuils qui l'accompagnait, Mycroft expliquait les dernières aventures qui avaient pris place à Londres, tandis que Sherlock se contentait d'exprimer une série d'expressions faciales toujours plus impolies sans chercher à regarder qui que ce soit.

Plus la discussion avançait, plus John était étonné par le comportement de son ami. Ce dernier avait beau être loin d'user de savoir vivre à longueur de journée... Cette femme était quand même sa sœur jumelle ! Une sœur jumelle qu'il n'avait pas vu depuis, au minimum, les cinq dernières années, date à laquelle John et Holmes s'étaient rencontrés. D'autant plus que, même si cela avait été fait avec sarcasme, les jumeaux s'étaient appelés par des surnoms... Cela signifiait forcément qu'il y avait eu une époque où ils en avaient usé avec affection... 

Il fallait qu'il fasse quelque chose. Son ami avait enfin quelqu'un qui était réellement important pour lui, quelqu'un qui pourrait l'aider à retrouver son chemin vers l'humanité qu'il s'efforçait à fuir.

Au bout d'un moment, sans crier gare, Sherlock se leva et quitta la pièce. Alors que John allait tenter de le retenir Katherine esquissa un triste sourire avant de dire dans un murmure :

- Laissez-le partir. 

Sans comprendre la réaction de la jeune femme, il décida cependant d'accepter. De toutes manières, si l'on se fiait aux bruits de ses pas, le détective n'avait pas quitté la demeure de Mycroft. C'était déjà ça...

Après avoir poursuivi la conversation l'espace d'une dizaine de minutes, Mycroft proposa à John d'allez chercher Mary pour l'amener à l'un des restaurants les plus huppés de Londres en disant qu'il venait de sa part pour éviter d'avoir à payer. Puis, face au regard empli d'incompréhension quant à la soudaine, et suspecte, générosité de l'aîné, Mycroft lui expliqua que les Holmes allaient avoir besoin de discuter, seuls. 

Comme toujours, le Docteur fit appel à son amabilité légendaire et comprit - d'autant plus que cela lui permettrait de faire enfin plaisir à sa fiancée ! Néanmoins, il souhaitait aller parler à Sherlock avant de partir. Il fallait que son ami accepte d'enfin adresser la parole à sa sœur. 

***

- Que voulez-vous Watson ? Demanda sèchement Sherlock, alors que John venait à peine d'entrer dans la pièce.

Dos à la porte, le regard concentré vers la fenêtre, Sherlock observait Londres à travers un rideaux translucide, le dos plus droit qu'un i, ses main dans ses poches, tandis qu'il avait rejeté sa veste en arrière. 

Ne cherchant même plus à savoir comment il avait deviné qu'il s'agissait de lui, John soupira discrètement avant de faire quelques pas vers son ami, s'arrêtant toutefois à quelques mètres de lui.

- Pourquoi refusez-vous de parler à votre sœur ? 

Sherlock émit un léger un bruit en faisant claquer sa langue contre son palais, avant de laisser échapper un ricanement visiblement froid, empli de rage. 

Mais qu'a-t-elle fait ?  

- Parce qu'il est fort probable que ce ne soit que ce qu'elle mérite. 

Sur ces mots, il se retourna vivement, planta son regard dans celui de son ami avant de poursuivre :

- Enfin bon peu importe ! J'ai entendu que mon frère vous avait offert une soirée avec Mary, alors... Bonne soirée.

Sans laisser à Watson le temps de répondre, il s'apprêta à sortir... Sauf que cette fois-ci, il était hors de question que John le laisse faire. Ainsi, il lui saisi fermement le bras.

- Pas cette fois Holmes. Vous refusez toujours de laisser les autres voir qui vous êtes réellement. Vous faîtes toujours en sorte que les gens vous haïssent pour ne pas avoir à vous y attacher, et je suis persuadé que tout ça vous détruit bien plus que vous-même ne souhaitez vous l'avouer. Je me suis toujours demandé pourquoi un humaniste tel que vous, un homme prêt à risquer sa vie pour sauver des inconnus sans même être payé cherchait tant à construire une prison de glace autour de son cœur, mais maintenant je pense que j'en ai trouvé la cause. Je me trompe ? 

Sherlock, muet, observait Watson en fronçant ses sourcils, déglutissant lorsqu'il entendit la dernière phrase de son ami. Il l'observait avec un regard qui aurait pu être comparé à une falaise qui s'effrite peu à peu pour laisser paraître un trésor. Il avait été percé à vif. Et cela lui faisait terriblement mal. 

- Vous êtes incapable de faire preuve d'amabilité et vous préférez vous auto-détruire en choisissant des gens toxiques comme Irène Adler. Cette femme, en réalité, même si vous prétendez ne rien ressentir à son égard vous êtes complètement ...

- Stop. Intima soudainement une voix féminine, depuis le seuil de la porte. 

John observa d'abord la réaction de Sherlock qui avait à présent son regard vers l'origine de la voix. Il l'observait comme si personne d'autre n'était présent, sans le masque irrévérencieux qu'il portait d'habitude ; non, là il n'y avait qu'une émotion, la supplication. Comme s'il était prêt à la supplier pour qu'elle le sorte de là. Waston se retourna alors afin de faire face au regard plus noir que la mort de Katherine. La jeune femme observait le Docteur avec une colère qui le surpris. 

Watson redirigea son attention sur Sherlock qui avait désormais un regard indéchiffrable. Ce dernier profita de l'incompréhension de son ami pour quitter la pièce, et cette fois-ci, le manoir de Mycroft.

John observa la Milady pendant quelques instants, tandis que la culpabilité noyait sa gorge. Il venait juste de réaliser ce qu'il avait dit à son ami, et il savait pertinemment que cela l'avait blessé.

Kate se décida enfin à entrer dans la pièce. Rapidement, alors qu'elle l'observait immobile au centre de la pièce, son regard se radoucit.

- Arrêtez. Fit-elle avec douceur, en secouant légèrement sa tête, tout en se dirigeant jusqu-à lui. Ne laissez pas la culpabilité vous assaillir, elle est meurtrière. De plus... Poursuivit-elle en pinçant ses lèvres, vous aviez parfaitement raison. 

- Mais alors... Si vous étiez d'accord avec moi, Mlle. Holmes, pourquoi ...

- Vous avoir empêché de poursuivre ? Le coup a-t-elle avec un sourcil arqué, un sourire en coin.

Orgueilleuse et incapable de me laisser finir mes phrases... Ils sont définitivement jumeaux. Pensa-t-il.

- Parce que, peu importe la... Relation que Sherlock et moi entretenons, personne, n'a le droit d'embarrasser mon frère avec ses sentiments, hormis moi-même bien-sûr. Il a déjà bien assez de mal à accepter qu'il en a.

John l'étudia du regard quelques instants. Ces deux imbéciles tenaient énormément l'un à l'autre. Il n'avait qu'à se remémorer le regard que Sherlock avait envoyé à sa sœur pour en être sûr; cette dernière était tout de même venue à sa rescousse malgré son comportement exécrable. 

Ils s'aimaient, mais avaient trop appris à le taire.

- Peu importe, allez rejoindre votre moitié Docteur. J'imagine qu'elle a dû essuyer pas mal de déceptions à cause mon frère... Sourit-elle soudain avec compassion. 

- Oui... Reconnu John. Elle est aussi exceptionnelle que magnifique. Ajouta-t-il, le regard empli d'amour.

- Je n'en doute pas ! Mycroft m'a dit que vous vous étiez fiancés ?

- Oui, il y a de cela quelques mois maintenant... 

- Pourquoi ne vous êtes vous toujours pas mariés ? L'interrogea-t-elle, surprise, avant de poursuivre soudain : Vous avez peur que votre amitié avec Sherlock entraîne quelques soucis, n'est-ce pas ?

- En effet... Soupira-t-il. Je sais bien que Sherlock ne ferait rien pour détruire notre célébration... Mais il est loin d'en aller de même pour ses ennemis.

- Je vois... Murmura-t-elle, le regard vers le sol, désolée, avant de s'humidifier les lèvres, relevant son regard hypnotique vers lui. Vous allez l'avoir votre mariage. Et il sera somptueux. Je vous le promet. 

John esquissa un sourire face à la soudaine douceur qu'il pensait étrangère chez les Holmes avant qu'elle n'ajoute :

- Allez ! Je ne vous retiens pas plus longtemps très cher. Allez rejoindre votre belle. 

- Bonne soirée Miss Holmes.

- A vous aussi.

***

De son côté, Mycroft voulait savoir la véritable raison du retour de sa sœur. Loin de manquer de confiance envers sa chère Kate, il se faisait du soucis. Contrairement à leur frère, Mycroft avait toujours suivit de loin les agissements de Katherine. Pourtant, ce retour était pour lui un miracle inespéré ; effectivement, une année auparavant, elle avait disparu. Cela faisait presque treize mois qu'il avait perdu sa trace. Elle s'était complètement évanouie dans la nature. Si sa jeune sœur avait eu une profession banale, il aurait pu penser qu'il ne s'agissait là que d'un désir de solitude... Mais Katherine était très loin d'avoir un métier comme les autres.

Voilà pourquoi, après avoir aidé la belle rousse à s'installer dans sa nouvelle chambre, Mycroft avait attendu le bon moment pour pouvoir aller fouiller dans ses affaires, dans l'espoir de trouver un quelconque indice. Malheureusement pour lui, à l'instant où l'installation fut terminée, la jeune femme s'était installée au bureau présent dans la pièce avant de se mettre à travailler.

Sachant qu'il y allait bien avoir un moment où elle sortirait, l'hôte avait décidé de s'installer dans une pièce qui se trouvait juste sous la chambre de sa sœur afin de pourvoir entendre l'arrivée du moment propice... Et ce dernier arrivait justement enfin. 

Alors que John et Sherlock semblait avoir une énième querelle d'amoureux dans la pièce d'à côté, Mycroft entendit sa sœur quitter sa chambre. Bien-sûr que Kate allait défendre son frère, certaines choses ne changaient jamais... 

Souriant pour lui-même alors qu'il l'entendait sortir, Mycroft, lui, se dirigea sans un bruit dans la fameuse pièce.

Il était temps de comprendre ce qu'il se passait.

***

Le lendemain, le Docteur ne put s'empêcher de revenir chez Mycroft. Tout d'abord pour le remercier pour l'exceptionnelle soirée qu'il avait pu offrir à sa compagne, mais aussi pour aller questionner Katherine. John voulait comprendre. Cette histoire était complètement folle mais surtout, cela lui faisait de la peine. 

Son ami était quelqu'un d'exceptionnel, qui méritait réellement que les gens le voient comme il le voyait lui ; malheureusement, Sherlock était très loin d'être fin psychologue. Il était insupportable et atrocement impertinent, mais Watson avait toujours su que tout cela n'était qu'un masque, un moyen de cacher une douleur soigneusement enfouie au fin fond de son cœur. Aujourd'hui, il savait pourquoi... Ou du moins, il savait qui pouvait le lui expliquer. Quelqu'un qui savait comment son ami était avant que cette mystérieuse douleur ne vienne habiter son cœur.

Après avoir passé presque une dizaine de minutes à se perdre dans le labyrinthe qu'était ce manoir, le Docteur trouva enfin la jeune femme dans sa chambre, assise à un bureau, dos à la porte, apparemment entrain d'écrire quelque chose... Du moins d'après ce que pouvait apercevoir Watson à travers l'entrebâillement de la porte qu'elle n'avait pas complètement fermée.

- Ce n'est pas vraiment courtois d'espionner une Lady, Docteur Watson. S'exclama soudain la jeune femme sans pour autant mettre fin à son activité.

Le jeune homme sursauta, avant de rougir honteusement.

- Je m'excuse Milady. Déclara-t-il après s'être raclé la gorge. Puis-je ? Demanda-t-il finalement.

- Je vous en prie. L'invita-t-elle en posant enfin son stylo, avant de se tourner légèrement sur sa chaise, jambes croisées, son avant-bras sur le dossier. La Lady aux cheveux de feu adressa un sourire malicieux à John alors qu'il refermait silencieusement la porte derrière lui. J'imagine que vous avez quelques questions, je me trompe ?

- En effet... Avoua-t-il, le regard vers le sol. Cela fait cinq années que je suis ami avec votre frère, et malgré ses nombreux secrets...

- Vous ne pensiez pas qu'il pourrait vous en cacher un d'une telle importance. Le coupa-t-elle, comme il était visiblement coutume de faire chez les Holmes.

- Exactement. Confirma-t-il après une profonde inspiration en se pinçant les lèvres, avant de relever son regard vers les yeux émeraudes de Katherine.

Miss Holmes l'étudia du regard pendant quelques instants en baladant sa langue dans sa bouche fermée, pensive. Finalement, elle prit une grande inspiration avant de se lever.

- Bien. Suivez-moi.

Sans préavis, elle passa devant lui et commença à traverser le couloir. Encore une fois, John dû s'empresser de sortir à son tour adin d'étiter de pas perdre son nouveau Holmes. Alors qu'il croyait l'avoir perdu, John passa la porte d'entrée et fut surpris de voir la rouquine appuyée contre le mur, les bras croisés.

- Vous voilà. Fit-elle sur un ton très... Holmesien.

- Où allons-nous ?

- Vous allez le voir. Suivez-moi.

A nouveau, la jeune femme s'en alla sans l'attendre, ce qui poussa Watson à lever les yeux au ciel, tentant au mieux de taire son exaspération.

***



Tiens, tiens... Vous voilà très cher,

Alors ? Qu'est-ce que Katherine va-t-elle bien pouvoir lui révéler ? 

J'attend vos présomptions avant de vous retrouver sur le prochain chapitre 💋

Mrs. Jones.

- Fin de transmission -

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