Aujourd'hui j'ai pour mission d'interviewer un des sportifs qui défilera ce soir. Nous sommes en 3000. Je m'appelle Lana et j'ai 19 ans. Je devrais être à l'université mais ce n'est pas le cas. J'ai arrêté mes études pour me lancer dans le journalisme qui me passionnait. Malheureusement le "grand monde" n'est pas aussi génial qu'il y paraît. La preuve, je suis peu connue, mal payé, bientôt éjectée du logement où je vis et complètement paumée. Au début, ça allait. J'avais un petit-ami, un logement que nous payions sans peine et une carrière m'étais promise. Mais tout as basculé quand j'ai appris que mon pas si parfait petit-ami me trompait. Il m'as quitté et il est partie avec sa nouvelle "merveilleuse" copine. J'ai traversé une phase de dépression et j'ai pris du retard sur mon loyer et mon travail jusqu'à en arriver là où j'en suis. Mais, ça peut encore changer ! Si j'ai cette interview  je recevrai une promotion plus que bonne. Pour l'instant je ne peux compter que que moi-même. Je n'ai pas de caméraman, juste moi et mon téléphone, et je n'ai pas non plus d'accès privilégié. Je rentre dans Eray. C'est le magasin le plus performant qui existe à ce jour. Il contient de l'eau, de la nourriture, de l'électricité, des armes et plus encore. Il doit aussi recevoir dans 30 jours des vaccins contre une maladie (qui va bientôt arriver) que le gouvernement qualifie encore d'indéterminée. Mais c'est seulement un prototype, il est unique en son genre. Je vois un garçon blond, tout de bleu vêtu, dans un rayon de vis. Son apparence m'est familière. Je fouille dans ma mémoire  et, finalement, je fais le lien. C'est un des sportifs que je cherche. Alors que je m'approche pour lui demander une interview, trop heureuse de ma chance, je vois qu'il tient un marteau teinté de sang. Mon instinct me hurle de courir mais une fois de plus je n'en fais qu'à ma tête, et, je vois un corps allongé sur le sol en me rapprochant encore discrètement. Ce n'est que quand je vois ses yeux fous, tachetés de noirs, que je me met à courir. Quelque chose siffle à mes oreilles et je constate avec effroi qu'il à tenté de lancer son marteau dans ma direction. Par chance il m'as ratée. Je ne suis pas sportive normalement mais là je court peut-être pour ma vie. Je pique un dernier sprint, la respiration sifflante. Je me pince pour vérifier que je ne rêve pas mais rien à faire. Je suis toujours dans Eray et pas dans mon lit douillet. Je crois que je n'ai jamais autant regretté d'être sortie de chez moi. Je marche encore un peu en reprenant mon souffle jusqu'à l'entrée du magasin. Malheureusement ce n'est pas fini. Des gens dans le même état que le blond, entourés de drôles de guêpes, tentent d'enfoncer les portes de métal verrouillées. Par chance, ces créatures semblent plus lente que la moyenne. Mais apparemment cet état n'empiète pas sur leurs forces. Ce n'est qu'une question de temps avant que les portes ne cèdent.
Que faire ?

Alors... Pensez-vous que Lana, têtue, bourrée de défauts et sans capacités particulières trouvera une solution ? Ou périra t'elle juste sous le coup de la panique ?

N'hésitez pas à me dire si vous voulez la suite. :)