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Chapitre 12


DERNIER CHAPITRE


«- Qu'est ce que vous nous voulez ? cracha Thomas d'un ton glacial.

- Vous êtes spéciaux et vous allez pouvoir menez à bien tous ce que j'ai prévu pour vous.

- Quoi ? demandai-je en serrant les points. Vous êtes à l'origine de tous ce merdier ?! VOUS AVEZ TUES NOS AMIS !

- Allons, elle rit doucement. Il ne faut pas s'énerver et puis d'après ce que m'indique nos nombreux capteurs, Dylan et Kayleigh seraient encore en vie.»



D'un seul coup, une alarme se mit à retentir et je jetais un regard inquiet à Thomas tandis que la femme pianotait sur la tablette qu'elle tenait dans sa main avant qu'elle ne lâche un rire nerveux.



«- On dirait bien que vos amis ont décidés de désobéir et de semer la zizanie. D'ici peu de temps, ils vous rejoindront et je pourrai tous vous expliquer.»



En l'observant, je m'étais rendu compte que c'était une femme de pouvoir, intelligente et autoritaire pourtant, je ne connaissais toujours pas son identité, elle nous avait signe de nous asseoir et nous nous exécutions sous le regard des hommes armés. Nous n'avions probablement pas le droit à l'erreur...

Quelques minutes après la porte s'était ouverte sur nos amis, plusieurs hommes sur eux pour leur empêcher de fuir, les tenant de force avant de les balancer sur des chaises. La femme fit signe aux hommes de quitter la pièce, le laissant seule face à nous.



«- Avant toute tentative, sachez qu'ils sont derrière la porte et qu'au moindre cri, ils entreront et vous feront payer vos actes. Compris ?»



Nous avions hoché la tête avant qu'elle ne reprenne.



«- Je suis le docteur Graham, directrice de Perfect Science et je dirige le projet "Survival Is A Game" qui avait pour but de sélectionner huit jeunes adultes entre 18 et 25 ans pour étudier leurs capacités de défense mais aussi pour voir en quoi leurs ADN est si spécial parmi tous les volontaires qui se se sont présentés.

- Volontaire ? cria Kayleigh, en lui jetant un regard noir.

- Oui, vous vous êtes engagés tous seuls. Il y a quelques mois, dans votre université vous avez remplis un formulaire pour des laboratoires, vous avez même acceptés que l'on vous fasse des prises de sang pour aider à la recherche.

- Vous avez dit que c'était pour la recherche contre le cancer ! s'égosilla Dylan, rouge de colère.

- J'ai mentis, rétorqua simplement Graham avec un sourire amusé.

- POUFFI-, commençai-je à crier avant que Thomas ne plaque sa main sur ma bouche pour me faire taire.

- Je ne veux pas que tu regrettes tes paroles, murmura-t-il.

- Chewbacca, des morts-vivants nazis, un clown tueur, des vampires, une licorne, un wendigo et des esprits... Tous cela ne vous dit rien ? demanda-t-elle en s'appuyant contre son bureau.»



Je fronçais les sourcils en réfléchissant... Quand j'étais gamin j'avais peur de Chewbacca...

Des flash back me sont revenus en pleine tête, quand nous avions remplis pleins de questions en tout genre comme par exemple, nos phobies...



«- Vous avez utilisés nos plus grandes peurs contre nous-même !

- C'est exact Cameron, tu es plus réactif et malin que tes amis.

- Je ne vous permet pas ! rétorqua Thomas, restant tout de même calme.

- Attendez...»



Kayleigh avait froncé les sourcils avant de regarder la femme, comme s'il lui manquait un fragment de l'histoire...



«- Pourquoi je suis impliquée là-dedans ? Je n'ai pas participé à ce projet et je n'ai pas de phobie !»



Ah bah tiens, j'avais raison !



«- C'est une remarque intelligente, Kayleigh. Tu faisais partie de ce groupe d'amis qui avait tout ce qu'il nous fallait et tu es partie avec eux ici, alors tu étais forcément dans le projet. D'ailleurs, je suis étonnée que tu aies pu survivre, tes gènes n'ont rien de spéciaux contrairement à eux.

- Ouais bref, grognai-je. Vous voulez faire quoi de nous ?

- Je veux que vous travaillez pour moi, que vous repoussez vos limites et que...

- Que quoi ?!»



Je me suis levé brusquement pour aller lui faire face avant de passer ma main dans mon dos, un revolver caché entre mon pull et mon jean.



«- Que subissez une mutation afin de faire de vous des êtres supérieurs.

- Nous ne sommes pas des rats de laboratoire !

- C'est trop tard, ça a déjà commencé, elle ricane. Après les prises de sang, vous avez aussi subit des soit disant vaccins, en réalité, on vous a donnez des dons, des gènes qui prendront possession de votre corps, peu à peu. Ce n'est qu'une question de temps !»



La colère était arrivée à son apogée, j'avais attrapé la femme, pointant mon revolver sur sa tempe et ma main sur sa bouche avant que je ne lui chuchote à l'oreille.



«- Hurles, vas-y mais attention, avant ça tu crèveras dans d'atroces souffrances. Compris ?»



Elle a acquiescé et n'a fait aucun bruit, j'ai passé le bout de mon revolver sous son aisselle et je l'ai fait avancé jusqu'à la porte, l'ouvrant sous les yeux de mes camarades. Ils me suivaient de prêt, ayant probablement comprit ce que je voulais faire.



«- Appels un à un tes bouffons de garde et mes amis s'en chargeront si ça tourne mal.

- John, venez s'il vous plaît !»



Le fameux John arrive mais avant même qu'il ne puisse réagir, je lui envoie une balle entre les deux yeux, heureusement c'est une arme silencieuse que j'ai choisi. Elle appela encore deux de ses toutous avec lesquelles j'ai répété la même action avant qu'un autre arrive et que je me serve de la femme comme bouclier lorsqu'il tentait de me tirer dessus. Thomas l'a désarmé et à deux, lui et Dylan l'ont assigné de coups jusqu'à ce qu'ils en saignent des oreilles... J'en ai déduis qu'il faisait une hémorragie au cerveau, il était déjà mort.

Une fois la voix libre, j'ai laissé le corps mort de la femme empilé au dessus des autres et nous avons couru dans les couloirs pour remonter à la surface. En effet, il nous avait fallu peu de temps pour comprendre que ce foutu centre de recherche était sous-terre. Dans les couloirs, face à nous sont arrivés des putains de morts-vivants mais la rage l'avait emporté et je leur ai envoyés à chacun une balle dans le crane avant que nous ne reprenions notre course pour prendre l'ascenseur et le train pour retrouver la piste de décollage d'une sorte d'avion militaire. Nous sommes montés à l'arrière avant que le pilote ne se tourne vers nous.



«- Sortez de cet appareil, immédiatement ! Je vais appeler du renfort !

- Bah vas-y, appels le ton renfort, Papy Mojo ! soupira Kayleigh, exaspérée.

- Si tu tiens à la vie, tu ferais mieux de faire décoller ton bordel, grogna Dylan.»



Prenant peur, l'homme a rapidement décollé nous faisant quitter les lieux malgré les nombreuses turbulences dû à la neige...



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DERNIER CHAPITRE... 

Qu'en avez vous pensé ?


Je poste l'épilogue demain si j'ai le temps et si vous voulez de vendredi soir à dimanche après-midi, vous pourrez me poser pleins de questions par rapport à la fiction ! :)

(Eléments incompris par exemple et des tas d'autres choses)


N'hésitez pas à voter et commenter 


Je vous fais des bisous,

Caroline.


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