Chapitre 32: Secret
Lucie
Je me révaillais tout doucement à cause d'un rayon de soleil sur mon visage. Je me levai et vis que j'étais toute seule dans la pièce. Je montai un étage et tous était dans la cuisine entrain de prendre un petit déjeuner.
Je m'installai en face de mon frère, en extrémité de table juste à côté de Damien.
-Hey salut Luce! Me saluèrent tous.
Tous sauf Nathan. Je le regardai fixement mais il gardait la tête baissé, focalisé sur son repas.
-Il y a du pain, de la confiture aux fraises, du miel et de l'omelette bien chaude. M'informa Noah.
J'hochai la tête et me mis à observer ce qu'il y avait à manger. Le miel avait l'air très appétissant.
-Luce, jus d'orange, de l'eau ou du chocolat chaud? Me proposa Ari.
-Chocolat chaud, s'il te plait. Souris je.
Elle me rendis aussitôt une tasse et je la remerciai du regard. Je pris une tranche de pain et le miel que j'étalais dessus.
Je mangeais en silence tout en observant mes amis. Ari semblait épanouie, les marques d'inquiétude de ses derniers jours avaient complètement disparues.
La tension dû à la peur et à la présence du danger avaient quitté les épaules de Sam. Rien n'avait changer chez Léanne, cette petite était pleine de vie.
Victoria était plus heureuse depuis qu'elle avait retrouvé sa soeur. Sa jumelle, Oskanna avait d'énorme cernes sous les yeux comme si elle n'avait pas dormi de la nuit.
Et elle n'était pas la seule dans cet état. Cara aussi avait de grosses valises sous les yeux et dormait à moitié sur la table.
Noah n'arrêtait pas de sourire et tout le monde le faisait chier de son air niais même ses grands parents s'y mettaient. Damien semblait respirer de nouveau depuis qu'il avait retrouvé son meilleur ami.
Et moi, je le sentais un peu mieux mais j'avais toujours aussi mal à cause de l'indifférence de mon frère. J'avais demandé à Vic d'aller lui parler parce qu'elle était la seule personne qui était encore proche de lui.
Le grand père de Noah arriva tout souriant et nous salua. Il se pencha ensuite vers Cara à moitié endormis et lui chuchota quelque chose à l'oreille.
Mon amie se réveilla d'un coup et hocha la tête de façon sérieuse. Je fronçais les sourcils qu'est ce qu'il se passait? La brune fit un geste de tête à Oskanna qui se leva.
Les deux filles suivirent le grand père de Noah, Emilio je crois, hors de la pièce. Toute la table s'était arrêté dans ses activités et les suivaient du regard.
-Qu'est ce qui se passe? Demanda Ari brisant le silence qui s'était installé.
-Je n'en sais rien... Répondu Noah.
Tout le monde se regardait à présent cherchant une explication logique. Je me levai, déterminé à aller chercher les réponses par moi même. Je marchai jusqu'à la cuisine où je les trouvait tous les trois en pleine disscussion... en anglais?!
-It would have to go through... (Il faudrait passer par là...) Dit Oskanna en montrant du doigt un endroit sur un plan disposé sur la table.
Je raclai ma gorge pour leur faire remarquer ma présence avant qu'ils aillent plus loin. Les trois têtes de gamin pris la main dans le sac après avoir fait une bétise se tournèrent vers moi.
-Hey Luce, tout va bien? Osa Car, l'air gêné.
Je crosai mes bras sur ma poitrine et la regardai froidement.
-Je veux qu'on m'explique ce qu'il se passe ici.
Cara jeta un regard aux deux autres. Oskana lui fis un geste de la tête et la brune me pris par le bras. Elle m'emmena dans une autre pièce et ferma la porte.
Je croisai mes bras sur ma poitrine attendant des réponses claires à ce qu'il se passait. Cara se retourna vers moi en soupirant. On était dans une buanderie.
-Bon avant tout, tu ne dois en parler à personne sauf moi, Emilio et Oskanna.
Je fronçais les sourcils devant cette requête mais hochai la tête malgré tout.
-Cette guerre c'est de notre faute. Le président américain veut me retrouver, c'était un ami à Marcus...
Je tressaillit au nom du psychopathe.
-... et le président russe veut récupérer ces filles, Oskanna et Victoria. Oskanna et moi nous avons parler hier soir et on a mis au clair tout ça.
-Les jumelles sont les filles du président russe?! M'exclamais je, étonné.
La brune hocha la tête pendant que je restai sur le cul.
-Oskanna et moi, on en a parlé avec Emilio. On veut trouver des armes, attirer les deux présidents et les tuer.
Silence, je n'entendais pas une mouche volé et heureusement, sinon je l'aurais déjà avalé tant ma bouche était ouverte. J'étais choqué je crois que j'ai mal étendu.
-Attend... QUOI?! Hurlais je.
Cara soupira et se passa la main dans les cheveux.
-Chut, Luce écoute des gens sont morts par notre faute, ton père, Ben, toutes les victimes de cette foutu guerre. On veut stopper ça. Essaya t'elle de m'expliquer.
-Mais bien sûr. Deux ado qui veulent tuer deux présidents de grandes nations comme ça évidemment que ça va marcher. Ironisais je.
-On a un plan Luce, on est pas stupide. Me dit Cara en levant les yeux au ciel.
-Vous êtes pas stupide... Murmurais je.
Je me tournais vers la porte prête à partir quand une main se posa sur mon épaule. Ma main se figea sur la poignée de la porte.
-Tu ne dois en parler à personne Lucie. On fait ça pour vous protéger, vous ne devez pas mourir par notre faute. Je... je ne veux pas te perdre, ni Arizona, ni Noah... s'il te plait Luce... Me confia Ca' sa voix se brisant vers la fin.
Je ne répondit pas, actionna la poignée et sorti. Je me dirigeai vers la salle à manger et me rassis à ma place le visage fermé. Un silence se fit et je savais que Tout le monde me dévisageais attendant une réponse.
-Ça va Lucie? Me demanda Ari.
Je levais la tête vers elle et vis l'inquiétude dans ses yeux. Et puis la réflexion que j'avais eu en tête un peu avant me revint.
Ils étaient tous mieux ici, tous plus heureux. Est ce que j'étais prête à leur gâcher leur bonheur? Est ce que j'étais prête à risquer leur vie et leur sécurité?
Est ce que j'étais prête à mourir alors que je commençais à peine à vivre? Est ce que j'étais prête à les voir mourir? Est ce que je pourrai laisser Cara et Oskanna mourir pour moi, pour nous?
-Qu'est ce qui se passe Lucie? Me demanda Noah en me ramenant à la réalité.
-Rien absolument rien. Répondis je en le regardant dans les yeux.
Je terminai de manger vite fait et sorti de table pour rejoindre la cuisine où les trois suicidaires complotaient encore.
-Je ne dirais rien mais je veux en faire partit.
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