N
Alors comme si de rien n'était elle dépose un délicat baiser sur mes lèvres et repars.
Les chaînes se dissoudent,
Brûlantes,
Douloureuses,
Elles macèrent ma peau,
M'arrachant des cris de douleurs.
Une fois la torture finie,
Je me relève péniblement
Et me dirige vers la sortie en titubant.
Et une fois mes blessures moins douloureuses,
J'accélère.
Et je me met à courir,
Je ne sais pas où je vais ni d'où je vien,
Mais je cours.
Je ne me souviens de rien,
Rien mis à part sa voix qui hurle
'Cours! Ne te retourne pas.'
Je revois son regard désespéré,
Son visage noyé de larmes,
Sa bouche grande ouverte,
Et je cours,
Je cours,
Je cours,
Je ne regarde pas derrière,
J'avance
Et j'avancerais quoi qu'il arrive
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