Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 1

Trois ans, et toujours rien.
Ça fait trois ans que je passe de psychologue en psychologue, la dernière est douce ; trop, douce.

Je marchais, agacé, regardant autour de moi les buissons bien taillés, en raies, tellement droits qu'on pourrait mesurer avec un mètre, puis, les arbres qui entouraient les nombreux petits jardins. Tout est trop droit. Mon sac semblait peser, sur mon dos, bleu comme le ciel où il n'y avait pas un nuage en ce jour d'été. Les klaxons se faisaient entendre, comme d'habitude, à chaque coin de rue. J'enfouis mes mains dans mes poches, tête baissée, continuant ma route sans y prêter attention.

Le soleil tapait, fort, faisant étroitement lien avec mon humeur vide. Je levai la tête, d'un coup, remarquant avec étonnement que j'étais déjà arrivé à destination, le trottoir prenant fin sous mes pieds. Il était encore tôt, personne en vue, sur le passage piéton, une voiture s'y arrêta juste avant, je traversai. Ce monde est vide, comme vide, tout est... réglé. Pourquoi tout est si, superfi...

Une voix m'arrêta dans mes pensées, au loin je scrutais et finis par m'arrêter sur une main qui bougeait dans tous les sens. Je souris, oubliant ma pensée d'avant.

Je restais deux secondes debout, sans bouger, prenant une respiration et un sourire de mon être. J'avançai alors, mes yeux jetant quelques coups d'œil sur les élèves qui arrivaient maintenant tous en groupe. Une tape me saisi, de nouveau, je sortis de ma stupeur, vraiment, je ne suis pas réveillé. Regardant le coupable, encore, voir plus, agacé vu mon humeur déjà peinée de ce réveil, je vis un scintillement d'excitation dans ses yeux. Elle, elle avait quelque chose à me raconter. Prenant mon air espiègle, je la jaugeais du regard, tandis qu'elle prenait un faux air timide, pour me faire encore mijoter.

« Alors ?
— Alors, quoi ? questionna-t-elle, tout sourire.
Un brin d'amusement s'empara de mon visage. Habillée en fille « studieuse », quelle ironie de sa part, d'avoir ce style !
— Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?
— Non rien, fis-je en détournant la tête.
La cloche sonnerait bientôt, remarquai-je en consultant ma montre :
— Le cours de maths va bientôt commencer, on y va ?
Pour toute réponse, je continuais mon chemin, cette fois avec elle.
La cour était toute verte, des arbres l'entouraient. Le kiosque d'un côté, les bâtiments de l'autre, je souris ; le lycée est cool, pas de problèmes, juste un peu de bagarres de temps à autre. L'ambiance chaleureuse me fit oublier les quelques mots de tête qui me rongeaient, pendant un bref moment. Je soupirai, les cours allaient commencer.

Élodie me regarda, souriante ; son air taquin ne la quittait presque jamais quand elle me regardait. Mes lèvres, firent comme les siennes, levant la tête, la dure réalité refit surface : encore la routine, le lycée, les cours.

— Attends-moi là, je reviens. »

Suite à ça, je me précipitai dans les toilettes : mes cheveux étaient en catastrophe, j'avais oublié de vérifier mon look ce matin. Je m'assurai d'abord que le couloir était vide, malheureusement pour moi ça aurait été trop beau. Sortis, je filai cette fois-ci à l'étage pour la même mission, dévalant les escaliers d'un pas vite, et ralentissant pour prendre un air décontracté à l'étage, je rejoignis donc les toilettes du haut, faisant glisser les bretelles de mon sac et me servant dedans. Je dois faire vite, si je ne veux pas que quelqu'un me surprenne. Je pris donc une brosse et un peigne. Peignant ainsi rapidement mes cheveux bouclés, me positionnant près de la lumière de la pièce et devant le miroir, quelques mèches blondes se mélangèrent encore plus avec les autres, plus nombreuses, brunes. Bof, je peux pas faire mieux. De toute façon ça reviendra au même.

Je pris donc cette fois le dentifrice, au fond de mon sac et après l'acte fait, sorti de la pièce l'haleine fraîche.

Me mettant à sa recherche, la cloche sonna, j'adaptai donc ma direction en fonction de celle-ci. La voix criarde de ma prof de maths se fit entendre dans tout le couloir, malgré qu'elle parlait normalement. Je soufflai. Une heure, je peux le faire.

Je crus entendre mon nom, je me retournai, voyant personne je fis la chose que n'importe qui ferait : rentrer en classe. Marchant nonchalamment, en regardant mes pieds, je réfléchissais vaguement, sans précision, passant d'une réflexion à une autre. Je m'assis, devant, au milieu de la rangée vide.

Sept heure quarante-cinq, l'heure où tout le monde est réveillé. Un fin sourire se dessina sur mon visage, en voyant certains déambulaient tel que des zombies, ou encore d'autres qui semblaient bouder leur réveil, tous finirent enfin par s'assoir et la brunette fit comme les autres, à côté de moi.

Son pantalon noir, était simple et élégant. Son tee-shirt, lui, recouvrait tout son haut de corps, simple, trop, simple. La seule chose qu'il mettait en valeur était dû au fait qu'il lui était collé, son bustier en valeur. (À modifier cette phrase) Je regardais cette fois-ci son cou : un collier noir mais avec une petite boule blanche au milieu, qui brillait, faisait le contraste avec son haut vert. Voyant ses yeux posés sur moi, je me détournai rapidement, une pointe de gêne me piquait, que je chassai en me concentrant sur le cours : il parlait d'arithmétique, très intéressant, en effet on pouvait le constater avec tous les élèves qui se regardaient, certains discutaient, trois filles dessinaient sur leur cahiers d'une façon lasse, un, deuxième rang, semblait le seul à écouter. J'essayai de faire pareil.

« Tu m'as pas répondu tout à l'heure.

Légèrement saisi, je remarquai qu'au lieu d'écouter j'étais juste en train de fixer le tableau. Ma tête pivota vers ma droite, alors que mes sourcils s'avancèrent l'un de l'autre.

— De quoi ?

Elle soupira. Prenant une respiration. Elle se tut tout d'un coup.

Je n'insistai pas, mon regard se porta à nouveau vers le tableau, quelques fois vers elle, suspectant quelque chose.

Le bruit de la craie qui traçait, tapant à quelques reprises le trableau, semblait être habilement maniée par celle qui la maintenait en l'air. Malgré la vivacité de son auteur, le cours fut d'autant ennuyant que l'histoire. Toutes les informations semblaient entrer sans être traitées par les cerveaux réunis en cette salle, à part une ou deux exceptions.

— Tu...

— Oui ? demandai-je en me retrounant à nouveau face à elle.

— Tu... elle prit une respiration, Tu n'as pas répondu tout à l'heure, dit-elle avec une voix qui partait un peu dans les aiguës.

— Pas répondu à quoi ? dis-je sur un ton qui semblait trancher l'air.

— Je t'ai appelé.

Pendant un bref instant je ne compris pas, pensant qu'elle parlait d'il y a cinq secondes, j'ouvris la bouche pour répondre, mais je ne laissai aucun son presque sortir, quand je me rappelai. Dans le couloir j'avais entendu mon nom, ça devait être elle.

Les sourcils froncés, après un silence, l'intervention du prof se fit me faisant lever la tête vers le visage de cette chère madame.

Je la scruptais, sans savoir vraiment la raison de ma mention, de sa part.
Je n'avais rien fait... le doute me prit, alors que mes yeux restèrent ancrés dans les siens, comme pour ne pas me montrer fautif... ou plutôt parce que j'étais justement apparemment fautif.
Je réfléchissais, à cent à l'heure.
Qu'est-ce que j'avais fait ? J'ai parlé à ma voisine mais j'ai dis deux phrases, et de plus c'est elle qui m'avait interpelé. Je réfléchissais encore et encore à la recherche de la réponse qui semblait inexistante dans mon cerveau : pour moi, je n'avais rien fait de mal. Mes sourcils étaient froncés, comme quand le sentiment d'injustice me prennait.
Je la regardais.

Essayant de me calmer.

— Pouvez-vous me dire ce que...

Mon esprit était comme embrouillé, dans toutes ces nouvelles informations. Je n'avais pas tout capté, seulement certains sons, oui de base ils étaient en forme de mots mais l'exaspérance que me procurait ce cours, avait certainement été plus forte. En effet, j'avais déjà oublié ce qu'elle m'avait dit.

— Hum,... dis-je comme pour formuler une réponse cohérente.

Discrètement, j'observai la courbe sur le tableau, j'ouvris la bouche pour répondre ayant la solution, les sons de la question commençant à se rejoindre dans ma tête pour former une question plus ou moins cohérente, celle qu'elle avait dit plus tôt.

— C'est la...

Elle me coupa.

— Donc, la prochaine fois il serait bien agréable pour vous, Mr Angie, d'éviter de rêvasser pendant les heures de cours. »
Je commençai à ouvrir ma bouche pour répondre, à peine un son sorti qu'elle était retournée, en train de continuer à expliquer son cours, et de tracer sur sa fameuse courbe. Elle donna la réponse, sur un ton légèrement sur la voix du sarcasme, mais elle resta pourtant bien d'une certaine manière... humble. Enfin, comme elle est d'habitude.

J'étais frustré, mais je m'en voulais un peu, tout en restant frustré. Je l'aimais bien cette prof, vraiment bien.

Je l'admirais, d'un certain côté, pas que j'en pinçais pour elle ! Mais je l'aimais bien et je commençai à culpabiliser légèrement.

La petite frustation me tortura doucement l'esprit tout le long, jusqu'à que la cloche sonne me saisissant.

La porte s'ouvrit alors qu'un élève fonçait dehors, le brouhaha habituel semblait animer ce qui le louaient. Les élèves de ma classe ouvrirent les yeux un peu plus en grands et l'excitation ou le soulagement s'affichaient sur toutes les têtes, dont deux ou trois, les plus perturbateurs, passèrent du second au premier.

La brunette me lança un regard timide mais direct, un petit sourire légèrement pincé, elle fit un ou deux pas.

« Désolée.

— Pas grave.
Je ne sais pas vraiment pourquoi elle s'excusait.

C'est elle qui m'avait adressé la parole mais c'est moi qui ait été dans le viseur de la prof.

— Si tu t'excuses pour la prof, ça sert à rien.
Un silence.

— Pourquoi ?

— Bah, parce que c'est pas de ta faute, mes derniers mots furent dans un demi-bredouillage, gêné que j'étais et pressé de passer à autre chose. »

Je voulais changer de sujet. Seulement la gêne m'en empêcha.

Je laissai alors le silence, ne sachant pas comment engager une conversation.

J'observais distraitement, les alentours. Le pas de la porte passée, il y avait eu un bouchon à l'entrée, je regardai l'entrebaillement bleu. Devant les portes de la même teinte, un couple se disputait.
Intéressant.

Mes sourcils s'arquaient graduellement, je crois que je vais pas mal froncer des sourcils aujourd'hui, y a des jours comme celui-ci où on se lève d'un pied au lieu de deux.

La vue ne m'intéressant pas, je passai à autre chose. On a quoi comme cours ? Histoire ? Je réfléchissai, mon cerveau pourtant, embrumé ; cherchant une réponse. Une réponse... à quoi déjà ?

Je secouai la tête, agacé. Mes yeux se plissèrent comme-ci la tension que je leur donnai pouver m'aider à réflechir.

« Hé ! Tu viens ?
— Heu oui... dis-je inconsciemment.

Je suivis l'élégante silhouette qui se faufilait, malgré sa petite taille, gracieusement et habilement... Non, j'ai rien dis ! Je pouffai de rire en la voyant plonger la tête la première sur le torse d'un... terminal ?

Je souris, de mon air espiègle je la suivis. Elle semblait d'un coup agacée.

Bonjour ! Ce premier chapitre est loin d'être terminé, mais je le publie toujours pour voir vos avis. Peut-être aussi que la partie qui est écrite en ce moment va être améiliorée plus tard. :) N'hésitez donc pas à commenter !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro