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Chapitre 5

Quand l'interne lui apprit la mauvaise nouvelle, Vic ne mit que quelques minutes à réaliser ce qu'on venait de lui dire : Dans quelques jours, une fois qu'il aurait repris un peu plus de forces, il serait transféré dans le bâtiment de rééducation. La durée de son séjour reste encore inconnue, tout dépendra de sa capacité à se rétablir. Mais le coup de massue fut au moment où l'interne dit que si Victor pourrait à la fin de son séjour marcher avec une aide comme des béquilles, ça serait presque un miracle.

Vic ne savait pas quoi dire, il ne savait plus rien, tout se chamboulait dans sa tête, son monde s'écroulait. Les minutes passèrent et son état commençait à devenir préoccupant, à cause de la trop grande montée de stress, son rythme cardiaque s'était affolé., Les médecins avaient dû le mettre sous médicaments pour qu'il s'endorme rapidement.

Entre l'annonce et le moment où on l'avait endormi, il se s'était sûrement passé que quelques minutes puisque les infirmiers et aides-soignants du service avaient dû intervenir, alors que Greg n'avait pas eu le temps d'expliquer que lors de ce genre de situation, pour des patients qui se retrouvent du jour au lendemain à ne plus avoir du tout la même vie qu'avant, un suivi psychologique est de rigueur. Il n'eut même pas besoin de faire la moindre action, simplement donner le traitement et le dosage. Il ordonna qu'Anaïs, qui était seulement en visite, devait sortir, pour ne pas gêner les soignants dans leur travail.

Elle non plus n'avait pas encore pris la mesure de ce qui avait été dit et de ce qui venait de se passer. Elle se repassa toute la conversation une deuxième fois, et la peur l'envahit, tout d'abord parce que pour elle, imaginer Vic, qu'elle avait toujours connu combatif, atteignant toujours ses objectifs et surtout très grand sportif et qu'on lui dise que s'il remarchait ça sera un miracle. Mais surtout quand elle était sortie de la chambre pour aller dans le couloir, elle était simplement restée devant la porte, de là juste à côté, elle voyait tout ce qui se passait à l'intérieur. Et son inquiétude ne fit qu'augmenter quand elle vit ce qui se passait à travers la fenêtre qui donnait à l'intérieur de la chambre, tout le monde s'affolait. Plus la précision et le stress montaient, plus ses jambes puis ses genoux, au moment où elle pensa tomber au sol, quelqu'un la maintint début.

- Attention à vous ! Tenez, asseyez-vous et buvez ceci très doucement. C'était Michelle qui avait aidé Anaïs à ne pas tomber, elle avait un sourire qui remplissait son visage et qui rassura Anaïs.

Anaïs respecta l'ordre donné par Michelle ne pas boire trop vite son chocolat, c'est que la chaleur de la boisson la détendit et lui fit reprendre son calme, ainsi que voir toute l'équipe médicale dans la chambre de Vic agir moins dans la précipitation, cela voulait dire que Vic s'était calmé. Petit à petit, tout le monde sortit, il ne resta plus que le Greg et Vic, l'interne vérifia les constantes de son patient puis sortit à son tour de la chambre. Une fois dans le couloir, Anaïs ne se précipita vers lui.

- Docteur ! Comment va-t-il ? A cause de cette trop rapide montée de stress et la descente tout aussi rapide, Anaïs fondit en larmes quand elle arriva à la hauteur de l'interne. Michelle resta près d'elle pour qu'elle ne tombe pas, par manque de force.

- Détendez-vous tout va bien, la rassura-t-il. A l'origine il n'a fait qu'une simple crise d'angoisse, mais comme il est encore trop faible, son corps à surréagit à son insu. On l'a mis sous anesthésiant, il se réveillera dans quelques heures. D'ici là il sera très surveillé et au moindre problème, je ne serai pas loin.

A peine avait-il dit cela, que la pression qu'Anaïs avait en elle disparu, mais lui rappela alors la fatigue qu'elle avait accumulée. Cette fois, elle tomba vraiment de fatigue, heureusement Michelle et Greg la rattrapèrent juste à temps, avant qu'elle ne se blesse et la rassirent sur la chaise.

- Rentrez chez vous et reposez-vous en avez besoin. Il s'était mis à la hauteur d'Anaïs, pour ne pas qu'elle ne soit trop brusquée, mais par ses propos ne pas non plus lui laisser le choix.

- Très bien ! Je suis la personne à prévenir en cas d'urgence, s'il se passe quoi que ce soit...

- On vous préviendra, termina, l'aide soignante d'une voix douce est rassurante.

Anaïs n'opposa plus aucune résistance et rentra chez elle. Une fois dans son salon elle s'affala sur le canapé, mais alors qu'elle était sur le point de s'endormir, morte de fatigue, elle entendit des bruits de pas dévaler dans le salon. C'était Luc. En la voyant comme ça, son inquiétude grandit. Il la questionna sur ce qu'elle avait fait pour être dans cet état et si elle avait des nouvelles de Vic. Cette dernière partie la fit voir rouge, elle aboya simplement : « Si tu étais allé le voir un temps tant soit peu, tu serais dans le même état. » Elle n'attendit pas sa réponse pour se précipiter dans la chambre, en faisant attention de bien claquer la porte.

***

- Allez-y Monsieur Langois plus fort ! Vous pouvez y arriver, vous y êtes presque... Oui ! Un peu plus fort ! C'est bon relâchez !

Presque un mois s'était écoulé, depuis son retour de réanimation et beaucoup de choses avaient changé. Tout d'abord grâce à l'aide psychologique qu'il avait reçue, Vic pouvait enfin imaginer avoir un avenir, même s'il n'arrivait pas encore à supporter de ne plus pouvoir marcher comme avant, ni même de ne plus pouvoir s'entraîner. Depuis son arrivée en rééducation, les aides-soignantes ont avaient dû le sermonner au moins trois fois, pour avoir tenté de marcher sans l'autorisation du médecin. A chaque fois, comme son corps ne supportait pas son propre poids, à cause de la perte de force de force, il s'écroulait dès le premier pas. Ce n'est qu'au moment où son médecin intervint pour lui dire que s'il continuait ainsi, il aurait encore plus de mal à retrouver l'usage de ses jambes qu"à contrecœur il se plia aux règles : deux heures de kiné, ne pas aller aux toilettes, ni prendre sa douche seul, tant qu'il ne serait pas apte à faire ses transferts seul.

Mais pour lui qui était toujours en train de faire quelque chose, l'ennui et la monotonie furent presque pire que de ne pas marcher : tous les jours lever à la même heure, repas, perdre la notion du temps et puis surtout cette odeur si propre aux hôpitaux, celle de désinfectant. Il commençait à croire que s'il ne trouvait pas rapidement quelque chose il allait perdre la tête.

Il avait alors tout misé sur la kinésithérapie. Malheureusement et à plusieurs reprises l'effort était tellement dur et douloureux qu'il pensa abandonner, mais les séances passèrent et même s'il ne voyait pas encore de changement il arrivait à supporter le travail.

D'ailleurs, aujourd'hui était un de ces jours où il voyait que les choses avançaient. Depuis aujourd'hui-même il pouvait retravailler sur sa force musculaire, en tentant de soulever des poids... Bon, de seulement un kilogramme mais c'était un début. Après plusieurs séries d'exercices, le thérapeute lui conseilla de faire une pause, ce qu'il fit. Vic se perdit rapidement dans ses pensées, jusqu'à ce qu'il soit ramené à la réalité au moment où quelqu'un toqua à la porte de la salle de kiné.

- Oh c'est toi Louisa ! Ça faisait longtemps qu'on ne t'avait pas vue ici, comment vas-tu ? Le kiné semblait plutôt content, mais quand même surpris de revoir cette jeune femme ici.

Comme seule réponse, la fameuse Louisa, il afficha un sourire.

- Très bien ! Je te laisse aller dans la salle d'à côté, tout est prêt tu n'as plus qu'à faire les réglages, mais pour ça je te fais confiance.

Alors que la jeune femme s'apprêtait à partir, quelque chose la stoppa, ses membres se mirent à trembler, et elle commença à trousser, ça continua, le thérapeute se précipita alors vers elle. Il attrapa la première chaise qui lui vint à la main et la fit asseoir. Une fois qu'il fut sûr qu'elle ne tomberait pas, il alla remplir un verre d'eau et lui apporta.

- Il était peut-être trop tôt, tu devrais remonter et te reposer.

Elle ne répondit rien et continua simplement à sourire, elle termina son verre d'eau et se leva pour sortir de la pièce. A ce moment-là quelque chose coula au sol.

Le kiné retourna auprès de son patient, personne ne parla de ce qui venait de se passer et la séance se termina sans encombre.

Au moment de partir, Vic regarda au sol ce qu'il avait cru voir couler tout à l'heure. Quand il compris, il en resta sans voix, mais sans rien montrer, il salua le thérapeute et retourna dans sa chambre.

Une fois à l'intérieur, il se remémora la scène, pour tenter de comprendre ce qu'il avait vu. Tout d'abord cette jeune fille était arrivée, le thérapeute l'avait appelée par son prénom, alors qu'ici par politesse et comme il n'y avait que des adultes on appelait les personnes par leur nom de famille. Ensuite, le thérapeute a dit que ça faisait longtemps, alors que Vic en était sûr c'était la première fois qu'il voyait cette jeune femme. Depuis un mois, pour ne pas s'ennuyer, il avait fait le tour du bâtiment, il avait rencontré la plupart des thérapeutes, et tous les patients de toutes les chambres du premier étage. Pourtant cette inconnue... Louisa ne pouvait pas avoir de chambre au deuxième, parce que là-bas, il n'y avait que des bureaux seulement accessibles au personnel et le dernier étage était le grenier. Ensuite la première chose qui l'étonna vraiment était le comportement du thérapeute, lui qui d'ordinaire ne se souciait pas des petits bobos des autres, s'était pourtant précipité vers elle.

Mais pourquoi je me pose ces questions au sujet de cette fille, je ne sais pas qui elle est, je vais la croiser aux prochaines séances, on ne se parlera pas et dans quelques mois quand je serai dehors, je ne me souviendrai plus de son existence.

Il mit cela de côté, en sachant que dans quelques heures, il l'aurait complètement oubliée, donc il bipa quelqu'un pour qu'il puisse l'aider à se coucher, en prétextant qu'il avait mal et qu'il avait besoin de se reposer. Il s'endormit plutôt rapidement, tout se passait bien jusqu'à ce qu'il se réveille en sursaut et en sueur.

Il venait de voir la goutte à nouveau tomber, mais ça ne venait pas de l'eau que Louisa avait bue, c'était du sang. Cette goutte venait du filet de sang qui sortait de sa bouche, sûrement produit quand elle avait toussé. Mais surtout ce sourire, il ne lui était pas inconnu. Il pourrait le reconnaître entre mille, Luc avait eu le même pendant des mois, avant que Victor ne découvre la vérité. Ce sourire, qui montrait que tout allait bien, mais que quand on savait ce qui se passait, on savait aussi que c'était un sourire faux pour faire croire à ceux qui ne savaient pas que tout allait bien.

Vu l'état dans lequel il était, on lui ramena à manger dans sa chambre, et il se rendormit peu de temps après.

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