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3~La meute et le monstre

Juste avant que le soleil ne se couche complètement, tous les loups autour de nous allèrent manger. Il y avait un trou dans le sol juste à côté du plus gros arbre. Dedans y était empilé un cerf et un chevreuil que les loups avaient chassé avant mon arrivé. Ils ne mangeait qu'une fois par jour, le soir, avant de se coucher.

Je regardais le soleil dériver lentement vers l'horizon, se cachant derrière les arbres. J'attendais mon tour pour manger, pour aller prendre ma part. La meute était bien construite puisque ceux qui mangeait en premier un jour mangeait en dernier le lendemain, comme ça, tout le monde pouvait choisir un bon bout de viande. Aujourd'hui, pour la première fois que j'allais mangé cru, je prenais ma part en dernière. Et je redoutai le moment qui arrivait à grand pas. Je n'avais jamais aimé la viande, mais c'était la seule source de nourriture des loups. Alors j'allais être obligée d'en manger...

Je regardai autour de moi : les loups qui déchiraient la chair du cerf ou du chevreuil partaient un peu plus loin, au près d'un autre arbre où il y avait un trou. En fait, il y avait des trous au pied de chaque arbre. C'était les tanières. Chaque loups avaient sa propre tanière. Pour l'instant, je n'en avait pas...

– Herrya, tiens !

Je sursautai en entendant mon nouveau prénom et me retrouvai avec un morceau saignant de cerf sur les pattes. Je fis un bond en arrière en m'exclamant :

– Beurk !

Beaucoup de tête se tournèrent vers moi. Il ne devait pas y avoir beaucoup de loups qui n'aimait pas la viande.

– Mange, m'a dit le loup qui m'avait lancé le bout de viande saignant.

Il était tout gris avec le ventre blanc. Une de ses pattes avant tellement tordue qu'elle était à l'envers et il clopinait. Il avait posé son morceau devant lui, à une longueur de queue de loup de moi.

– Beurk ! répétai-je en sentant l'odeur de sang.

Je fronçai le museau.

– Mais c'est rien ça ! Mange, c'est bon. Tu t'y habitueras de toute façon.

Je grondai et changeai de sujet. De toute façon, il était hors de question que je touche à ce truc. Je m'écartai donc du bout de viande.

– Tu t'appelles comment ?

– Nazar. Tu savais que tu es la seule depuis des lustres à tenir tête à Daylo, et au monstre en passant, continua-t-il. Et on retient plus facilement les noms de ceux qui font du bazar que ceux silencieux. C'est comme dans la classe.

Au monstre ? Encore quelqu'un qui y croit ! Mais quand il dit que je tiens tête à Daylo et au monstre... se pourrait-il que ce soit lui ? Il faut que je mène mon enquête !

– Parle-moi de lui. Tout le monde à l'air d'y croire, chuchota-je, mais vous n'avez aucune preuve qu'il existe belle et bien !

– Bien sûr qui si qu'il existe !

– Et comment vous le savez ? rétorquai-je.

– Tu es vraiment la seule personne à vouloir le savoir. Toutes les nuits, on entend ses cris, à minuit. Quand un loup atteint ses 19 ans, il disparaît, et quand un autre veut partir, on entend ses cris puis plus rien. On ne les as jamais retrouvé, avoua-t-il.

Je notai toutes les informations concernant ce « monstre » dans un coin de ma tête.

– Et vous ne vous dîtes pas que c'est juste une mise en scène pour vous faire peur ?

– Pourquoi ? On sait très bien que c'est la réalité.

Il était têtu ce loup ! Ou alors c'était moi, qui refusait d'y croire ?

– Et ce « monstre » ? Vous l'avez déjà vu ? À quoi ressemble-t-il ?

– Personne le sait. Personne ne l'a vu.

– Raison de plus ! Ce n'est qu'une histoire pour faire peur aux gamins !

– Non, continua-t-il de nier.

– Et comment peux-tu en être sûr ?

– Parce que deux loups s'aimaient beaucoup ici et l'un a voulu partir. Il a crié de douleur et on ne l'a plus jamais revu. Ce n'est pas « une mise en scène », dit-il en reprenant mes paroles.

– Alors quoi ? Tu penses vraiment que c'est la réalité.

– Ça l'est.

J'y crois pas !

Comme je me taisais, Nazar en conclut que je ne voulais plus lui parler. Il n'avais pas tort. Je voulais être seule pour réfléchir et faire un point. Le monstre n'existerait pas, du moins pour moi, tant que je n'aurai pas de preuve. Et le loup boiteux m'avait dit que le monstre hurlait toutes les nuits, à minuit. J'allais attendre son cri.

Le soleil était maintenant caché derrière les arbres. Tous les loup étaient en train de rentrer dans leur tanière. Ils avaient tous manger, sauf moi. Mais je commençais à avoir faim. Qu'est-ce que je fais ? Je n'arriverai jamais à dormir si je ne mange pas, mais je n'aime pas la viande cru.

– Et puis, tant pis ! m'exclamai-je silencieusement.

Je tournai le dos au bout de viande et partis vers la tanière de Nazar.

– C'est gênant, de ne p as savoir où dormir, hein ?

– Oui, concédai-je. Je me demandais si je pouvais venir avec toi, puisque tu es le seul qui m'aie parlé.

– Ca ne veut pas dire pour autant que je t'aime bien.

– La première fois que tu es arrivé ici, est-ce que tu as cru à l'histoire de monstre ?! Me défendis-je.

– Non, c'est vrai, reconnu-t-il.

Il se décala un peu pou me laisser de la place.

– Mais je vais te prouver qu'il existe belle et bien.

***

Pendant toute la nuit, j'ai soudé la forêt, et toutes les tanières pour voir si quelqu'un sortait. Mais je n'ai rien distingué, et il faisait bien trop noir.

Dans la tanière, je gigotais, incapable de rester à la même place. Empêchant ainsi Nazar de dormir, il ronchonnait. Ce n'était pas de ma faute s'il n'y avait pas assez de tanières et qu'elles étaient trop petites pour deux !

Je commençais à m'endormir, rêvant de moi humaine, de ma transformation si horrible que j'avais l'impression que ce cauchemar perdurait. Et enfin de moi, devenue louve. J'étais bien plus rapide, plus forte. Mais mon esprit ne voulait pas. J'avais trop changée d'un seul coup, sans rien comprendre. C'était trop dur. Je ne savais pas comment tous les loups ici, qui avaient sûrement étés humains avant moi, pouvait supporter ça.

Je commençais à rêver que je mangeais du chocolat, de la viande cuite et des légumes – ce qui me fis saliver – quand j'entendis un hurlement. LE hurlement, qui me fis sursauter. C'était celui dont m'avait parlé le loup, complètement réveiller, à côté de moi. C'était un cri ni humains, ni ceux des loups. Il ne ressemblait à rien, si ce n'était qu'à un monstre.

C'est à partir de ce jour que je commençais à vouloir comprendre. Qui était-il ? Pourquoi tuait-il ? Et... comment ?

Et j'allais peut-être, pour une fois, arrêter de faire cavalier seule et demander de l'aide – peut-être que Nazar voudrais bien.

Il fallait à tout prix résoudre ce mystère !

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Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien ! 

Je vais maintenant poster le mercredi et le dimanche pour être au même niveau que Booknode, où j'y ai aussi posté mon histoire !

Voilà voilà, en tout cas j'espère que mon histoire vous plaît toujours autant, et n'hésitez pas à donnez votre avis, à voter et à donnez vos impressions ! 

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