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Je saute presque du bus avant de me mettre à courir sans vraiment réfléchir à ce que je fais.
Il se trouve que l'adresse que m'a donné Mme Park se situe à 25 minutes de chez moi. Je me suis déjà rendue dans cette petite ville auparavant alors je n'ai pas trop de mal à me repérer.
Je ne m'arrête pas jusqu'à me retrouver dans la rue indiquée sur le papier que je tiens toujours dans ma main.
Je ralentie alors et commence à prendre conscience de ce que je suis entrain de faire. Pourquoi est-ce que je me suis mis à courir comme ça ?
Pourquoi est-ce si important pour moi de retrouver Jimin ?
Je ne suis pas certain d'avoir de réponse, mais ce dont je suis sûr, c'est que me trouver face à mon blond m'aidera forcément à y voir plus clair.
Mon blond...
Même en connaissant désormais son identité, j'ai envie de continuer à lui donner ce surnom.
Je souris malgré moi en m'imaginant l'appeler ainsi.
Une voiture passant à côté de moi me ramène à la réalité. Je secoue la tête, relève les épaules et me dirige déterminé, vers l'immeuble de Jimin.
Arrivé dans le bâtiment, mon assurance retombe quelque peu.
Je me dirige lentement vers l'ascenseur et pénètre à l'intérieur de celui-ci lorsqu'il s'ouvre devant moi.
J'appuie sur le numéro 5 et souffle pour essayer de me détendre.
Qu'est-ce que je vais lui dire au fait ? Je n'ai rien préparé du tout. Je ne vais quand même pas lui sortir « Bonjour, on s'est aperçu sur l'autoroute et depuis je ne cesse de penser à toi, tu me laisses rentrer ? ». C'est ridicule.
Seulement, je ne peux pas lui mentir. Je déteste mentir.
Je n'ai pas le temps d'aller au bout de ma réflexion que les portes de l'ascenseur s'ouvrent, une voix annonçant que je suis arrivé à destination.
Je sors de l'engin, tremblant sous l'effet du stress et de l'excitation de voir Jimin.
Je me positionne devant sa porte et lève le bras pour toquer à sa porte.
Pourtant mon poignet reste bloqué en l'air, sans faire le moindre mouvement.
Encore une fois, j'hésite.
Pourquoi me suis-je lancé dans toute cette folie ? Qu'est-ce que je fais ici ?
Je commence à reculer mais mes pieds se prennent dans le tapis positionné au sol. Je n'ai pas le temps de réagir, que je m'effondre à terre dans un vacarme plus ou moins assourdissant. Quand mes fesses touchent le sol, je ne peux m'empêcher de lâcher un :
« Putain de merde ! »
Pour la discrétion, c'est raté...
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