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Chapitre 47


Bonsoir les amis!! ^-^ 


S'il vous plaît : Lisez impérativement cette note avant de commencer votre lecture /!\


-Ceci est une double-update, le chapitre 47 et ensuite l'Interlude III, veillez à bien lire ce chapitre avant l'Interlude.

-Pour ce chapitre-ci, âmes sensibles s'abstenir s'il vous plaît.

-Je ne veux AUCUNE insulte, blague limite (vous savez de quoi je parle), aucun terme offensant, aucune remarque très sale, etc, dans ce chapitre (et tous les autres d'ailleurs mais surtout celui-ci). Comme par exemple : blague sur les excréments (oui oui j'en ai déjà vu des tonnes), et tous les dérivés.

-Ne faites aucun screen pour ensuite le publier sur Tweeter s'il vous plaît, vous ne vous en rendez pas compte mais Suprématie se prend principalement de la haine sur Tweeter à cause des screens hors-contexte... Merci à vous de comprendre ça (même si je sais bien que ça n'a aucune mauvaise intention à la base) !

-TOUT ce qui se passera dans ce chapitre est consenti par Jungkook et Taehyung. (je le répète juste par sécurité)

-PAS DE SPOIL SUR TWEETER SVP ! Pour ceux qui ne peuvent pas lire tout de suite, c'est vraiment pas cool, si vous ressentez du plaisir à lire cette fiction, pensez à ceux qui y prennent le même plaisir mais qui se font malencontreusement spoiler...  


(tout ceci est dit avec un ton gentil et bienveillant ^-^ <3)


Je vous souhaite une excellente lecture ~ 


*****************************


Taehyung claqua la porte de la voiture et j'en fis de même, m'attachant rapidement avant qu'il ne me fasse la remarque. Le blond démarra le véhicule et s'engagea dans la rue, tout en allumant le chauffage. Je m'enfonçai bien dans mon siège en regardant mon supérieur conduire.

"Merci pour le repas." Soufflai-je.

Il avait évidemment payé sans me laisser l'inviter, et même si j'avais un peu râlé, il fallait avouer que je n'avais pas insisté par pure impatience de me retrouver seul avec lui dans sa chambre. Je ne voulais plus perdre de temps, j'étais vraiment trop pressé.

Je me mordis la lèvre en glissant deux doigts sur la cuisse du blond, tapotant doucement, un petit sourire aux lèvres. Je le vis serrer la mâchoire avant de me lancer un coup d'oeil.

Ma main glissa sur son bras, sans que je ne l'empêche de conduire ou que je fasse quoi que ce soit de dangereux. Je me mis un peu sur le côté, mon épaule collée au dossier de mon siège de sorte à ce que mon corps soit tourné vers le sien. Je l'admirais, silencieux, tout en caressant lentement son bras tendu vers le volant, sa hanche, sa jambe, du bout des doigts, presque sans arrière pensée.

A un feu rouge, Taehyung tourna la tête vers moi. Seule la lumière rougeâtre nous éclairait, et ses yeux n'en furent que plus magnifiques. Il se pencha vers moi, doucement, tout en glissant une main derrière ma tête. Il tint tendrement cette dernière en pressant délicatement ses lèvres sur les miennes. Le baiser que l'on s'échangea fut d'une douceur délicieuse. Nos mouvements étaient lents, les bruits de bouche qui s'échappaient de notre échange ne nous rendirent pas plus pressés et excités, comme d'habitude. Tout resta dans la lenteur et la délicatesse.

Lorsqu'on se détacha, on resta très proche, si bien que nos deux souffles se mélangeaient, alors qu'on louchait sur les lèvres de l'autre. Puis un regard s'établit, et mon coeur s'emballa.

J'avais envie de dire quelque chose, mais ce que je ressentis à l'instant fut si fort que je me tus.

Et Taehyung reprit sa place lentement, en caressant mes cheveux lorsqu'il s'éloigna. Le feu passa au vert, et je fermai les yeux le temps du reste de la route. Je ne m'endormis qu'à moitié, car une fois arrivé, je sentis qu'on me détachait, et qu'on me portait. L'odeur du blond m'envahit, et je blottis mon visage dans son cou, alors qu'il ouvrait la porte de sa maison comme il le put. Il me déposa au sol dans l'entrée, et je frottai mes yeux en retirant mes chaussures nonchalamment, avec mes pieds. Taehyung passa derrière moi et retira ma veste, comme si j'étais un enfant, mais je me laissais faire car j'aimais ça. Il en fit ensuite de même pour lui, et j'eus un léger rire lorsqu'il repassa un bras sous mes genoux et l'autre derrière mon dos pour me porter à nouveau. Là, il m'emmena sur le canapé, et m'y déposa doucement, assis.

Avec étonnement, je le vis prendre place à mes côtés, et allumer la télévision pour mettre un léger fond sonore. Après ça, il fit craquer sa nuque, puis tourna le visage vers moi.

"Tu veux quelque chose à boire ?

-Non merci, j'ai le ventre plein." Souris-je.

Il acquiesça, et se pencha vers moi pour rapidement embrasser ma tempe, avant de se relever. Je l'observai aller vers la cuisine, pour revenir quelques secondes plus tard. Il vint s'installer avec moi sur le sofa, à nouveau, toujours vêtu de sa chemise blanche et de son pantalon noir, en toile, une tenue qu'il avait porté pour le restaurant. Pour ma part, j'avais choisi un simple pull léger en laine bleu marine, et un jean aussi noir que son bas. Heureusement que j'avais choisi cette tenue-là, d'ailleurs, car Taehyung ne m'avait pas prévenu à l'avance que l'on allait dîner dehors.

Son verre d'un alcool toujours aussi non-identifiable en main, le blond s'enfonça contre le dossier du canapé et me lança un coup d'oeil. Je lui souris plutôt timidement, avant de me rapprocher de lui. Ce qui m'étonna fut de le voir écarter les jambes en tendant sa main libre vers moi. Je restai stoïque un instant, avant de finalement comprendre, et me diriger vers lui.

Là, mon supérieur m'accueillit en glissant son bras autour de mon ventre lorsque je fus entre ses jambes. Mon dos se colla à son torse, et nous nous retrouvâmes ainsi devant la télévision, moi contre lui entre ses cuisses et lui me tenant d'une main autour de l'abdomen, l'autre tenant son verre. Je soupirai d'aise en moulant mon dos à son torse ferme, jusqu'à faire légèrement basculer mon visage vers l'arrière, sur son épaule, mes yeux toujours rivés sur l'écran en face.

Taehyung continuait de boire dans son verre d'alcool, une gorgée toutes les minutes, le sirotant tranquillement tout en caressant ma hanche de son pouce de la main libre. Je me détendais petit-à-petit, écoutant à moitié le programme télé qui passait et qui nous divertissait un peu pendant qu'on se reposait ensemble.

Mais, pour je-ne-sais quelle raison, mes yeux accrochèrent soudain le verre d'alcool à moitié vide que le blond s'était servi. Je me mordis la lèvre en voyant le liquide rouge.

"Je peux goûter... ?" Demandai-je soudain, en me tournant un peu vers lui.

Il haussa un sourcil en me regardant.

"Tu es sûr ? Je ne pense pas que tu aimeras.

-Juste une gorgée..."

Un instant, Taehyung m'observa, avant d'arborer une expression plutôt réticente.

"Jungkook, tu es mineur.

-S'il te plaît... Juste pour goûter ? Une touuuute petite gorgée ?"

Je me pinçai les lèvres en lui lançant des yeux de biche, auxquels il ne semblait pas réceptif.

"Arrête ça..." Soupira-t-il en secouant la tête de droite à gauche.

Je le fixai encore quelques instants mais, voyant qu'il m'ignorait à présent, je me tournai et croisai les bras sur mon torse. Un ange passa, et les publicités se lancèrent à la télévision.

Puis, je détectai un soupir rauque de résignation et un souffle chaud contre ma joue, et je retins un sourire de victoire.

"Ouvre la bouche." Susurra-t-il, ses lèvres frôlant ma pommette.

Je tressaillis mais obéis, et Taehyung attrapa ma mâchoire de sa main libre. Puis, je vis le verre s'approcher de mon visage, lentement, et lorsque je tentai de m'avancer pour boire, le blond retint fermement ma mâchoire. Je retins un grognement insatisfait, mais mon supérieur me ravit en posant enfin le bout du verre contre mes lèvres. Je fixai le contenu rougeâtre arriver vers ma bouche, et compris pourquoi mon aîné voulait me tenir ; pour me donner la quantité qu'il voulait. Je l'avais deviné car, à l'instant même où un minuscule filet de la boisson était arrivé sur ma langue, Taehyung avait retiré le verre de mes lèvres.

Il lâcha ma mâchoire et je plissai les yeux en goûtant l'alcool, avant de froncer le nez.

C'était vraiment mauvais.

"Je te l'avais dit. S'agaça-t-il, avant de se remettre contre le dossier du canapé.

-Comment tu peux boire ça ?" Questionnai-je avec dégoût.

Son bras libre revint emprisonner ma taille, pour me tirer à lui.

"N'exagère pas. Me fit-il.

-C'est vraiment pas bon, je n'exagère rien." Répondis-je en grimaçant, le goût étant encore présent sur ma langue.

Le blond ne répondit rien. Je me tus alors et, durant les quelques minutes suivantes, ce dernier termina son verre, silencieusement, tout en ayant repris ses caresses sur ma hanche et mon ventre.

C'était étrange, comme situation, comme ambiance.

Car nous étions là, tous les deux, à se reposer sur le fauteuil, tout en sachant que... Que nous allions coucher ensemble juste après.

Je ne pouvais décrire ce sentiment, cette atmosphère. C'était presque aussi intime que l'acte, en fait. Je me rendis compte à ce moment-là que oui, c'était cela que l'on appelait l'intimité. Me retrouver avec lui, le soir, après un restaurant, tout en ayant conscience qu'ensuite, Taehyung allait me faire l'amour.

Mon ventre se tordit légèrement à cette idée, et c'est ce moment que choisit le blond pour poser son verre vide sur l'accoudoir du canapé, un peu plus loin. Je sentis immédiatement un souffle chaud contre mon oreille.

"Bien. Mon ange, est-ce que tu veux bien prendre mon téléphone sur la table, s'il te plaît ?" Murmura-t-il contre ma peau.

Oh. Sa voix était maintenant basse, bien plus basse que plus tôt. Je ne me fis pas attendre et m'inclinai vers l'avant afin de saisir le cellulaire de mon aîné. Je me redressai pour m'appuyer à nouveau contre lui. Là, Taehyung me laissa son téléphone, déposant simplement son pouce sur l'empreinte digitale pour le déverrouiller.

Mais, à nouveau, quand je le lui tendis, il ne le prit pas.

Je fronçai les sourcils.

Du coin de l'oeil, je le vis se saisir de la télécommande et baisser le son de la télévision si bas qu'il ne faudrait aucun bruit dans la pièce pour l'entendre. Après cela, le blond laissa retomber la télécommande sur le sofa, et je sentis de nouveau ses lèvres près de mon oreille sensible.

Ses deux mains s'enroulèrent autour de mon ventre, un peu plus fermement que tout-à-l'heure, et je me sentis soudain plus emprisonné que câliné. Je compris alors qu'il n'était à présent plus question de se reposer.

"Va dans les messages." M'ordonna-t-il d'une voix rauque mais douce, pour l'instant.

Dans l'incompréhension, j'obéis et cliquai sur l'onglet des messages. Là, quelques conversations s'affichèrent, dont Namjoon, Jin ou même sa mère. Mais je n'eus le temps de rien lire puisqu'un nouvel ordre me fut donné :

"Clique sur ta conversation."

Je fronçai les sourcils.

Pourquoi me faisait-il aller dans notre propre conversation ?

"Bien."

L'une de ses mains glissa lentement sur mon ventre, pour remonter vers mon torse, et son chemin traçait une longue brûlure le long de mon corps alors que, déjà, ma respiration se faisait un peu moins régulière.

Il n'allait quand même pas...

"Je veux que tu lises les messages que tu m'as envoyé hier. A voix haute."

Je me figeai, déglutissant difficilement, les yeux écarquillés.

"N-non, je...

-Tiens ? C'est pourtant toi qui me les as envoyé, n'est-ce pas ?"

Je gardai mon air choqué, mais une légère claque sur ma cuisse me fit sursauter et couiner de surprise.

"N'est-ce pas ?" Répéta-t-il plus durement.

J'entrouvris les lèvres, bégayant quelques mots, avant de répondre plus clairement malgré ma gêne évidente.

"Oui... Soufflai-je, honteux.

-Alors lis-les moi, trésor."

Mon coeur battait la chamade, et des bouffées de chaleur m'empêchaient déjà de penser correctement. Bordel, c'était la chose la plus embarrassante qu'il m'ait été donné de faire jusqu'ici. Et Taehyung le savait, il voulait volontairement me faire payer l'insolence de mes messages. Je pris une petite inspiration, mon doigt faisant défiler un peu le fil de la conversation.

"Où est-ce que tu es ? Dans le bu- Commençai-je, me faisant rapidement couper.

-Tu sais très bien quels sont ceux que je veux entendre." M'interrompit-il.

Je voulus geindre de détresse, mais étant dans une situation déjà assez délicate, je préférais me taire. Ses lèvres effleuraient sans cesse ma joue, alors que ses yeux devaient être rivés sur son téléphone également. Il jouait complètement avec moi, avec ma honte.

"... Comment pourrais-je me faire p-pardonner, alors, monsieur ?" Lus-je, les doigts commençant à faire trembler un peu le cellulaire noir.

Je sentis Taehyung sourire contre ma peau. Il me torturait.

"Continue. Il y en a un autre intéressant, un peu plus bas." Chuchota-t-il de sa voix rauque.

Je clos un instant les paupières, avant de les rouvrir tout aussi vite.

"Je p-pensais que je devais venir 'si je le voulais' ?" Articulai-je lentement, l'embarras m'envoyant du sang dans les joues.

Au moment même où je terminai de lire ce message-là, son téléphone se verrouilla automatiquement. Je déglutis avec appréhension, alors que ses mains glissaient en surface sur mes hanches et que son nez caressait ma nuque.

"Comment trouves-tu ton comportement, dans ces messages, trésor ?"

Je fermai les yeux lentement en sentant ses doigts jouer avec ma ceinture. Il en attrapa la boucle pour la défaire avec patience, alors que j'avais déjà l'impression de brûler de l'intérieur.

"J-je..."

Ses dents glissèrent sur ma peau, m'effrayant d'une possible morsure qu'il m'infligerait, juste là, dans mon cou.

"Ce n'est p-pas un bon comportement...

-Mais encore ?"

Maintenant, il se mettait à tirer sur un bout de cette même ceinture, pour qu'elle glisse de mon bas, et qu'il puisse la retirer. Cette dernière tomba au sol dans un bruit sourd. Je retins ma respiration. Mes propres mains étaient figées sur le téléphone à l'écran noir.

"Je... Je n'aurais pas dû te p-parler comme ça..."

Une nouvelle claque légère sur ma cuisse. Un nouveau sursaut.

"Te ? Fit-il.

-... Vous." Corrigeai-je alors.

Lorsqu'il se mit à défaire au ralenti le bouton puis la braguette de mon jean, ma voix se transforma en quelque chose d'un peu plus suppliant, d'un peu plus désespéré.

"Je s-suis désolé, monsieur.

-Bien sûr que tu l'es." Répondit-il.

Puis il s'arrêta.

"Lève-toi et retire tout ce que tu portes en bas. Sans exception."

Ses mains poussèrent doucement le bas de mon dos pour m'inciter à lui obéir. Je me retrouvai alors debout, les jambes flageolantes. Je n'osai pas affronter son regard lorsque je posai son téléphone sur la table et que je me mis à faire glisser mon jean le long de mes cuisses. Mes yeux étaient rivés sur mes mouvements peu assurés.

Seigneur, ce que j'étais excité. La bosse dans mon sous-vêtement le prouvait déjà. Taehyung m'avait donné une érection avec de simples mots.

Mon jean emporta mes chaussettes, et je jetai un coup d'oeil incertain au blond lorsque mes doigts glissèrent sur les extrémités de mon boxer. Il se contenta de me fixer avec sérieux, de ses orbes autoritaires que je devais avouer adorer, et, me rappelant sans cesse qu'il m'avait déjà montré qu'il aimait mon corps et que je ne devais pas en avoir honte, je fis glisser le dernier bout de tissu jusqu'à mes chevilles.

J'avais maintenant le bas du corps entièrement nu, exposé à ses yeux noirs.

Taehyung m'observa un instant, sans gêne, avant de se positionner correctement au fond du sofa, jambes légèrement écartées, pieds à plat sur le sol. Là, il prit tout son temps pour remonter ses manches de chemise, les retroussant l'une et l'autre avec nonchalance.

Mon coeur allait exploser à force de battre si vite, j'en étais plus que sûr. Surtout quand j'avais une vue parfaite sur ses avant-bras dévoilés, sur ses mains baguées, sur sa montre dorée.

"A plat ventre, sur mes jambes, Jungkook."

Mon estomac était malmené par son ordre sec, qui fendait l'air comme une lame bien aiguisée. Je fus si heureux d'avoir toute son attention que je n'attendis pas une seconde pour obéir.

Je posai un genou sur le fauteuil, puis l'autre, et mon corps termina sur lui. Mon ventre contre ses cuisses, ses mains vinrent immédiatement ajuster la façon dont j'étais placé, jusqu'à ce qu'il soit satisfait de ma position semblable à celle que j'avais la première fois qu'il m'avait fessé.

Un souffle chaud caressa ma tempe. Il l'embrassa tendrement.

"Tu peux m'arrêter dès que tu le souhaites." Me chuchota-t-il soudainement, comme un secret, au creux de l'oreille.

Cette fois, mon coeur se gonfla à l'entente de cette phrase qui me fit me sentir encore plus en sécurité, encore plus sûr de ce que je voulais sans peur que ce soit "trop tard pour reculer", "ridicule de demander de s'arrêter".

Ma main glissa vers lui comme je le pus et je tentai d'attraper la sienne. Je fus heureux lorsqu'il rejoignit mes doigts des siens et qu'il les fit se croiser, pressant ma main fortement, pour me rassurer, me montrer qu'il était là.

Et il ne retira jamais sa main le premier. Il attendit que ce soit moi qui le fasse, car il savait que ça signifierait que je serai prêt.

Son pouce cajola le dos de ma main lentement. Il ne me toucha pas durant la petite vingtaine de secondes où nos deux mains se pressaient l'une contre l'autre.

Quand enfin je lâchai sa main pour attraper un coussin et le presser, je sentis les siennes apparaître sur mon dos et mes fesses. Ma peau fut caressée, chérie, aimée, de longues minutes où je me détendis, où j'avais fermé les yeux, prêt à m'endormir s'il continuait.

Puis, ses doigts ont commencé à tapoter le haut de mes cuisses.

Il me prévenait.

Et, lorsque sa main quitta ma peau, et que je la devinais élevée dans les airs, je plongeai la tête contre le tissu du sofa, anxieux, mais impatient.

Et, avec force, la première fessée tomba.

Le premier cri que je poussais fut silencieux, muet, car la puissance qu'il avait mis dans sa main m'avait surpris.

Il n'y allait pas de main morte, c'était bien plus intense que la dernière fois.

Je le sentis se pencher contre moi, alors que je reprenais déjà ma respiration comme si j'avais couru un marathon, mes doigts serrant le coussin à m'en blanchir les phalanges.

"Est-ce que tu le supportes ?"

Je déglutis, avant de fermer les yeux, réfléchissant bien à sa question car je me disais qu'il ne la poserait sûrement pas deux fois. Après, j'allais avoir moi-même la responsabilité de l'arrêter si c'était trop pour moi.

Mais la réponse était oui, définitivement.

Je hochai la tête lentement, les yeux fermés, la bouche entrouverte, tout aussi apeuré que pressé de recevoir la suivante.

Et, juste comme ça, Taehyung me délivra une nouvelle claque, aussi forte que la première, sur l'autre fesse. Mon gémissement fut cette fois bruyant, audible, douloureux. Et, pourtant, je me surpris à me tortiller contre sa main, qui caressait l'endroit qu'il venait de châtier.

Il ricana en me voyant si pressé.

Et je criai à sa nouvelle fessée, cette fois, juste en-dessous de mes fesses, sur le haut de ma cuisse. Ca faisait mal. Mais c'était si bon, que je ne me reconnus plus par la suite.

"A-ah !!" Criai-je, après avoir reçu deux fessées de suite, au même endroit.

Je voulus lui échapper par réflexe, mais une énième claque me réprimanda. Alors je restai en position, comme je le pus. Mon corps avait le réflexe de se protéger en échappant au blond, mais moi, je voulais rester là, j'en voulais encore.

"Quel gamin éhonté." Grogna-t-il.

Une nouvelle fessée. Je gémis en voulant protéger mes fesses, mais mon aîné gifla mes mains.

"T-Taehyung..."

Nouveau coup.

"A-ah... J-je... Monsieur..." Corrigeai-je.

Pour me récompenser de ma correction, il fit une légère pause durant laquelle ses paumes vinrent repasser sur les endroits sûrement rougis de ma peau. Je laissai échapper un souffle tremblant, le front collé au tissu du fauteuil, les jambes tremblotantes et la peau de mon postérieur en feu.

"J'ai envie de colorer tout ton corps..." Murmura-t-il soudainement, ce qui me fit écarquiller des yeux.

Tout mon corps... ? Je déglutis en sentant sa main tracer un chemin sur mes hanches, mon dos, mes cuisses, me faisant comprendre là où il aimerait faire rougir ma peau.

Une dure claque sur ma cuisse droite me fit me crisper et toussoter de surprise.

"Shh, ça va, tout va bien..." Me réconforta-t-il, ses lèvres embrassant ma joue qui lui était visible.

Je gémis sans raison, juste pour lui signaler ma souffrance mais aussi le plaisir que j'y prenais.

Comment était-ce possible... ? Je me sentais si bien, là, ainsi malmené. Parce que c'était lui, parce qu'il acceptait de me faire ça, parce qu'il me permettait de vivre ceci en toute confiance et sécurité.

Pourtant, quelques secondes plus tard, il me donna une ultime claque, toujours au même endroit. Cette fois, la douleur fut si vive que je sanglotai en me redressant brusquement en position assise.

Le blond ne perdit pas de temps et m'attira à lui, me collant contre son corps ; il avait compris que ma limite était atteinte. Je me mis à pleurnicher contre son cou, le nez collé à sa peau, mes jambes enroulant ses hanches. Mes bras serrèrent sa nuque tout aussi fortement, alors que j'avais l'impression de trembler de tout mon être.

"Chhht, c'est fini..." Chuchota-t-il en me berçant contre lui.

Je reniflai alors qu'il m'embrassait dans le cou, avec douceur, délicatesse, tandis que ses mains caressaient mes fesses lentement. Je me pressai contre lui encore et encore, sans gêne, sans hésitation. J'avais besoin de lui.

"T-Taehyung... Sanglotai-je.

-Je sais, bébé, c'est fini, mmh ?"

Le nouveau surnom me fit entrouvrir les yeux, avant que je ne les referme. J'étais bien, là, tout contre lui. Taehyung me berçait réellement, comme s'il savait exactement quoi faire pour me réconforter. Il n'avait d'ailleurs pas hésité une seule seconde à me prendre contre lui après la dernière fessée, quand je m'étais brusquement redressé, comme s'il savait que j'avais atteint ma limite, sans même que je n'ai eu besoin de le dire de vive voix.

"Reste a-avec moi. Ne pars pas. Suppliai-je de ma voix étouffée.

-Je ne comptais pas partir." Murmura-t-il en réponse, avant d'embrasser ma tempe.

Puis il me recula un peu, et observa avec attention mon visage légèrement humide de mes petites larmes. Ses traits à lui étaient plus doux, et il attrapa mon visage en coupe, avant de venir m'embrasser tendrement, langoureusement et en profondeur, comme il le faisait si bien. Je soupirai dans le baiser, avant de me blottir à nouveau contre lui.

Sa main caressa mon dos, avec douceur, avec patience. Il attendait que je me calme. La peau de mes fesses brûlait autant que mon bas-ventre torturé.

"Est-ce que c'était trop ?" Me questionna-t-il soudainement, au creux de l'oreille.

Je reniflai.

"Je..."

Ma main remonta vers son épaule et je vins caresser ses cheveux, à l'aveugle. Je le sentis se détendre.

"Je ne s-sais pas...

-On en rediscutera après." Fit-il d'une voix concernée.

Je hochai la tête, avant de me reculer. On se fixa un instant, et j'admirai sans gêne chaque trait magnifique de son visage. Lui, me regardait dans les yeux. Je ne pus retenir mes lèvres lorsqu'elles vinrent déposer un petit baiser sur sa joue. Voyant qu'il me laissait faire, je continuai vers sa mâchoire, pour remonter vers son nez. Je m'étirai un peu pour atteindre son front, descendre sur son autre pommette, les glisser sur son menton.

Lorsque je reculai, je le vis détendu, les yeux clos.

C'est ce qui me poussa à poursuivre, avec tendresse, à descendre le long de son cou. Ma bouche embrassa sa peau hâlée et douce, presque sucrée, de sa mâchoire à sa clavicule légèrement découverte.

Je lui lançai un léger coup d'oeil lorsque j'arrivai à sa chemise. C'est à ce moment précis qu'il ouvrit les yeux, pour baisser ses orbes noirs vers moi. Je me mordis la lèvre en glissant un doigt sur le premier bouton de sa chemise, comme pour l'avertir de mon intention, et avoir son autorisation.

Il passa une main dans mes cheveux et en serra une poignée, sans me faire bouger de là où j'étais. C'était comme un avertissement de ne pas aller trop loin. Mais j'avais compris que je pouvais au moins ouvrir un peu son vêtement.

Mes mains se dirigèrent alors vers le premier bouton de cette si jolie chemise blanche, qui lui allait divinement bien. Je fis sauter le premier bouton, puis le deuxième, le troisième et le quatrième. Je ne voulais révéler que son torse, car j'avais peur qu'il n'accepte pas que j'aille plus loin. Lentement, j'écartai les deux moitiés, et son torse ferme apparut à mes yeux gourmands.

Un dernier regard s'établit entre lui et moi. Il me regardait simplement avec curiosité malgré ses yeux sombres, comme s'il était intrigué de ce que j'allais faire.

Alors, sans plus de cérémonie, je fis fondre mes lèvres contre sa peau. Son odeur envahit mes sens et je fermai les yeux.

Le toucher. Le toucher. Le toucher.

Je n'avais que ça en tête, le cajoler, le chérir avec tendresse. Le fait qu'il me laisse le faire me donnait confiance, et je me mis à embrasser un peu cette zone, avant de dériver lentement vers la droite. J'entrouvris les yeux.

Oh.

Je sentis mes joues rougir lorsque je vis ce petit bout de chair rosé. Mon ventre se tordit rien qu'à l'idée de le prendre en bouche.

Sa main dans mes cheveux se fit plus dure.

"Non." ; C'était ce que ça signifiait.

Mes yeux remontèrent vers les siens. Cette fois, son regard était tout aussi noir qu'avant, plus aucune trace de curiosité n'y figurait. Je fis la moue en me redressant et vins l'embrasser tout en caressant son torse. Il se laissa faire.

Puis, je collai mon front au sien, nos bouches entrouvertes non loin l'une de l'autre.

Mon doigt se rapprocha de la zone de son téton rose, sans le toucher. Je ne faisais que l'approcher. Taehyung commençait à se rendre compte de mon manège puisque je le sentais devenir plus méfiant de mes mouvements.

"S'il te plaît..." Suppliai-je.

Il serra les dents face à ma demande.

"Je veux t-tellement... Te toucher." Murmurai-je.

J'approchai doucement mon doigt. Je ne le forçai pas, mais je tentai simplement de lui faire comprendre qu'il n'y avait aucune pensée dominante de ma part derrière mes gestes. Je voulais juste le toucher, aussi simplement qu'était la définition du mot "toucher".

Et, contre toute attente, sa main dans mes cheveux desserra sa prise, sans la lâcher. Il gardait une poignée entre ses doigts, comme pour se rassurer, mais c'était comme si... Je ne savais pas, en fait. Qu'est-ce que ça signifiait ?

Lorsque je me redressai pour le regarder, je vis qu'il avait les yeux clos et les sourcils froncés.

Oh.

Il... Il me laissait faire ?

Surpris, j'attendis un instant, pour être sûr qu'il était d'accord pour me laisser faire ça, qu'il était consentant à cette sensation que j'allais lui faire découvrir, cette sensation qu'il ne connaissait pas.

Mais il ne rouvrit pas les yeux. Alors mon visage s'approcha de son torse.

Plus mon souffle entrait en contact avec son joli bout de chair rose qui ne demandait que de l'attention, plus la respiration du blond s'emballait. C'était difficilement perceptible, mais je le sentais.

N'en pouvant plus, je me léchai rapidement les lèvres, mes yeux concentrés sur ce que j'allais dévorer.

Et je le pris en bouche, en fermant instantanément les yeux de satisfaction.

"Jungkook-"

Sa main se resserra dans mes mèches noires, à m'en faire mal, mais il ne tentait pas de me faire reculer. Sa seconde main attrapa également une poignée de ma chevelure, alors qu'un son étouffé parvint à mes oreilles.

Sa réaction était si jouissive que j'eus un frisson de bonheur et d'excitation.

J'eus un rictus en l'entendant s'empêcher de produire d'autres de ces sons étouffés. Son torse se levait assez rapidement quand bien même il tentait de contrôler sa respiration, alors que je suçotai son téton. Bordel, j'adorais ça, je ne pensais pas aimer ça à ce point. Rien que pour sa réaction.

Mes propres mains allèrent derrière ma tête et je le fis lâcher mes cheveux pour faire croiser nos doigts. Là, il serra brusquement mes mains dans les siennes, visiblement sans s'en rendre compte, alors que je léchouillai l'endroit, sans m'en lasser.

Au bout de quelques secondes, je le libérai pour m'attaquer à l'autre, sans prévenir, et j'eus une montée d'adrénaline soudaine en entendant Taehyung inspirer brusquement.

J'ouvris les yeux pour tenter de le regarder malgré ma position, et mon coeur se mit à battre plus rapidement lorsque je le vis avoir la tête délicatement inclinée vers l'arrière.

Oh, Seigneur.

Je me remis à cajoler son petit bouton de chair gauche, lui donnant autant d'attention qu'à l'autre, alors que j'avais une vue magnifique sur sa mâchoire dégagée. Une soudaine sorte de petite décharge électrique, le long de ma colonne vertébrale, me fit remonter d'un seul coup sur sa mâchoire, que j'emprisonnai entre mes dents. Taehyung retomba contre le dossier du canapé car mes baisers durs et sévères sur sa peau le poussaient vers l'arrière.

Pour l'instant, il ne fut question d'aucun signe de refus. Je continuai alors à goûter son épiderme à laquelle mes lèvres semblaient aimantées.

Mais le blond renversa un peu la situation en lâchant un son assez rauque en me repoussant pour attaquer mes lèvres. Notre baiser fut alors l'un des plus passionnés et violents jusqu'ici. Nos respirations se mêlaient, nos mains tiraient sur les cheveux de l'autre, nos torse entraient sans cesse en contact. C'était chaotique, mais délicieux.

Un instant, on reprit chacun notre souffle, alors que nos bouches se frôlaient encore, comme si nous n'en avions jamais assez. Taehyung me regarda dans les yeux et tira d'un coup sec sur ma chevelure.

J'eus un sourire provoquant en voyant ses orbes noirs.

"Qu'est-ce que t'essaies de faire, là ? Grogna-t-il.

-Rien de plus que toi." Répondis-je, le souffle court.

Sa main droite attrapa ma mâchoire.

"Qu'est-ce que je devrais faire pour enlever ce sourire de ton visage, mmh ?"

Je sentais son érection, là, juste sous mes fesses. Et mon besoin de soumission revint si vite en voyant ses magnifiques pupilles autoritaires, que ma voix suppliante refit surface.

"Prends-moi."

Il eut un sourire à son tour, au moment où le mien disparut.

"Te prendre ? C'est ce que tu veux ?"

Je hochai la tête.

"S'il vous plaît, monsieur." Insistai-je dans un souffle.

Son regard descendit sur mon corps, avant de remonter dans le mien. Ses doigts sur ma mâchoire descendirent un peu, et pressèrent ma gorge. L'impatience grimpa encore en moi, si c'était possible.

Son nez frôla mon oreille lorsqu'il s'approcha de moi.

"Tu incarnes la débauche, Jungkook." Souffla-t-il.

Je me figeai. Pourquoi il disait ça... ?

Et, par dessus tout, pourquoi est-ce que ça m'excitait ?

"La... La débauche ? Couinai-je.

-Mmh mmh."

Il sourit contre ma peau.

"Lève-toi." Ordonna-t-il.

Sa voix grave me fit obéir très rapidement. Une fois debout, je cachai mes parties intimes, par réflexe, et cela le fit davantage sourire. Mes pieds étaient sur le grand tapis gris et confortable, sur le sol, alors que mon supérieur ne se gênait pas pour me reluquer une fois de plus.

De son pied droit, il appuya sur la table basse pour qu'elle s'écarte.

"Allonge-toi sur le tapis."

Je fronçai les sourcils, surpris.

"Quoi... ? Sur l-le tapis ?

-Je ne pense pas avoir besoin de le répéter."

Je déglutis difficilement, intrigué et légèrement apeuré. Sous son regard fixe et noir, je ne pus cependant m'empêcher de me plier à sa demande. Je voulais lui faire plaisir, je voulais tout faire de ce qu'il me demanderait ce soir.

D'abord, je posai mes genoux au sol, timidement, avant de m'y asseoir. Mes fesses rencontrèrent le tapis, qui était assez moelleux et doux pour m'accueillir sans que je n'aie mal. Puis, lentement, je m'allongeai sur le dos, le regard toujours vissé sur Taehyung. Mes jambes étaient un peu pliées, et entrouvertes. Mes mains ne savaient pas où se mettre.

Le blond se mit bien droit sur le canapé, toujours assis, et croisa une jambe sur l'autre. Son coude droit se posa sur l'accoudoir du sofa, et le pouce de sa main vint caresser ses propres lèvres, alors qu'il m'observait. J'étais assez étonné de là où il venait de me dire de m'allonger, à même le sol.

Un long moment passa, pendant lequel mes pupilles incertaines jonglaient entre les siennes.

Puis, il parla.

"Je veux que tu te prépares. Seul."

Je crus que j'allais m'étouffer de choc.

Me préparer ? Seul... ?

Je ne m'étais jamais touché là, à cet endroit si intime. Jamais moi-même. Et il fallait avouer que j'appréhendais plutôt ce que j'allais ressentir par moi-même, à me procurer un plaisir si différent, mais de mon propre chef. Et si je me blessais ?

Taehyung haussa un sourcil. Je pris une petite inspiration.

Bon, si je n'aimais pas, si je n'y arrivais pas, il m'aiderait, n'est-ce pas ?

Avec une légère nervosité, ma main se mit à descendre, doucement, tremblante, vers mon bassin. Mais, instantanément, la voix de mon supérieur m'arrêta.

"Non."

Je le regardai sans comprendre.

"Dans ta bouche d'abord, trésor. Lubrifie ton doigt, sinon tu vas te faire mal."

Quel idiot j'étais. Evidemment qu'il fallait que j'humidifie avant de me pénétrer, j'étais juste un peu trop perdu par sa demande pour réfléchir correctement. Il fallait que je me détende.

Il n'y a que lui qui regarde, Jungkook. Tu peux le faire.

Lorsque je glissai deux doigts entre mes lèvres, par instinct, je me mis à fixer le blond dans les yeux, de là où j'étais. Ce dernier plissa un peu les siens, comme intrigué de mon regard.

Lorsque je me mis à suçoter mes propres doigts maladroitement, je le vis prendre une inspiration un peu plus brusque, mais de façon si imperceptible que je compris qu'il avait tenté de la cacher. J'avais alors réalisé qu'il aimait ça, qu'il aimait me voir comme ça.

Je décidais assez vite d'en jouer en me mettant à couiner un peu, comme si j'avais quelque chose de plus imposant dans la bouche, alors que ce n'était que mes phalanges.

Là, ses orbes s'assombrirent assez pour que je ne le remarque pas. Il ne me lâchait pas des yeux, c'était si intense que je crus mourir de le voir si loin de moi.

Sa main agrippa l'accoudoir et je le vis le serrer un peu, signe qu'il se retenait de quelque chose.

J'eus un sourire quelque peu provoquant. Je ne me reconnaissais plus, mon comportement actuel n'avait rien à voir avec celui que j'avais quotidiennement. Non, là je n'étais qu'une incarnation de la débauche, comme il me l'avait si bien dit.

Ma respiration s'emballa quelque peu lorsque ses orbes noirs glissèrent sur ma gorge. Il la fixa quelques instants, alors que je continuais d'humidifier mes doigts.

Je voulais qu'il vienne maintenant, je voulais qu'il se colle à moi, qu'il me serre contre lui à m'en empêcher de respirer une seule seconde de plus.

Et un seul murmure me permit cela, une seule parole de mes lèvres humides et gonflées, quelques petits mots qui s'échappèrent, à peine audibles, à peine compréhensibles :

"J'ai b-besoin de toi..."

Son regard changea, son corps se raidit. Il avait atteint sa limite.

En un éclair, Taehyung se retrouva sur moi, ses genoux de part-et-d'autre de mes hanches. Je n'eus même pas le temps de comprendre que je le vis rapidement humidifier son propre doigt, en une fraction de seconde, et que je le sentis me pénétrer de son index.

Je me cambrai violemment en arrière, le cou tiré, le dos arqué, la bouche ouverte laissant échapper un gémissement audible de plaisir.

J'avais voulu le voir perdre le contrôle, et c'était arrivé.

Maintenant, il était là, juste là, avec moi. Et mon corps s'était immédiatement réchauffé en sentant le sien me surplomber.

"Jungkook..." Souffla-t-il dans le creux de mon oreille en sentant l'étroitesse de mon intimité, en entendant mes gémissements et en subissant mes ongles plantés dans son dos à travers sa chemise.

Mes mains glissèrent bien rapidement dans ses cheveux, alors qu'il ne perdit pas de temps pour faire de langoureux mouvements en moi. Ma tête revint en face de la sienne, et nos fronts se scellèrent naturellement. Nos souffles se mélangeaient alors que j'ondulai du bassin sans même le vouloir. J'en voulais plus.

J'eus soudain une idée. Une drôle d'idée.

Je repris mon propre doigt dans ma bouche, quelques secondes sous ses yeux attentifs, puis le retirai.

Et je le descendis.

Encore.

Et encore.

Et, cette fois sans appréhension, car il était juste là, avec moi, je n'eus pas peur de plonger mon propre doigt en moi, avec celui de mon supérieur. Ce dernier releva la tête vers moi, surpris, en sentant que mon index coulissait avec le sien à l'intérieur de mon corps.

"Putain." Lâcha-t-il.

Sa main libre agrippa ma mâchoire alors que je gémissais continuellement, les yeux vitreux et mi-clos.

"Tu vas me rendre dingue." Grogna-t-il, tout contre mes lèvres.

Puis, il lâcha ma mâchoire pour la rattraper plus fermement, et son geste avait été si brusque que ses doigts avaient légèrement giflé ma joue, sans que ce ne soit douloureux. Je clos les paupières en nous sentant tous les deux me faire plaisir en bas, ensemble, imitant les mouvements de l'autre pour être en rythme et exécuter des gestes réguliers et délicieusement profonds.

Ce manège-là dura de longues minutes, pendant lesquelles mon supérieur ne cessait de m'observer, de me toiser, de ne jamais louper une seule de mes plus intimes expressions faciales.

Le son de ma voix cassée, incessante et qui ne laissait aucune place au silence, diminua de plus en plus lorsque Taehyung se mit à ralentir le mouvement et que je le suivis.

Il déposa ses lèvres sur les miennes en faisant sortir son index de mon intimité stimulée à souhait, et je soupirai d'aise lorsqu'on s'embrassa en profondeur. Mes bras entourèrent sa nuque.

Cependant, sans prévenir, le blond glissa ses mains sous mes cuisses et me souleva contre lui, posant un genou sur le sol, avant de se lever complètement.

"Mmh !" Voulus-je crier dans le baiser, ne m'étant pas attendu à me faire porter maintenant.

Il ne me laissa pas me détacher de ses lèvres, sa langue cajolant la mienne avec la plus grande des attentions. Je dus reculer le visage plus fermement pour reprendre ma respiration.

Il était en train de me fatiguer au point où, si je n'étais pas si excité, je pouvais tomber de sommeil.

Mon front se colla sur son épaule alors que je tentai de reprendre mon souffle. Je ne fis aucune remarque lorsqu'il se mit à marcher dans le salon, et je sus qu'il prenait la direction des escaliers.

Là, je me blottis un peu plus contre lui, le visage dans son cou. Je souris en détectant son nez taquin, qui caressait la peau de ma gorge. Je me mis à rire un peu, doucement, alors qu'un rictus était maintenant visible sur ses lèvres roses lorsqu'il me regarda.

Je revins déposer de doux baisers sur sa clavicule, son cou, sa mâchoire, alors qu'il avait de nouveau dirigé son regard derrière moi, pour faire attention à ne pas heurter quoi que ce soit. Il s'arrêta un instant et, de son pied, poussa d'un petit coup la porte de sa chambre. Je me fis poser sur le lit, très lentement, ses lèvres embrassant encore mon visage. Il ne semblait jamais se lasser de me couvrir de petits bisous, un peu partout.

Puis il me quitta un court instant, et je compris alors pourquoi il m'avait emmené dans sa chambre lorsqu'il alla prendre le lubrifiant dans son petit tiroir de table de chevet. Je m'étais dit qu'on aurait pu continuer en bas mais, avec seulement de la salive, j'aurais eu mal très vite. Le blond faisait vraiment attention à mon bien-être, même quand il avait des allures plus dominantes qu'à l'accoutumée.

Quand je le regardai revenir vers moi, je ne pus m'empêcher de me répéter inlassablement à quel point je l'aimais.

Son genou droit s'enfonça dans le matelas à côté de ma hanche, mais il ne monta pas complètement sur le lit. De mon côté, j'avais un léger sourire sur les lèvres en le regardant dans les yeux, un sourire amoureux, alors que je caressais son ventre du bout de mes doigts, au-dessus de sa chemise toujours en place malgré les premiers boutons ouverts.

Là, il m'électrisa de ses orbes fiévreux, sombres et luxurieux.

Puis, sans me lâcher du regard, il commença à détacher sa ceinture.

"Deux possibilités. Comme je suis clément, je vais te laisser choisir."

Je déglutis en entendant sa voix grave s'insinuer agréablement dans mes oreilles. J'avais la gorge sèche alors que je l'observai retirer complètement sa ceinture.

Il baissa à peine son pantalon et son boxer, juste assez pour faire sortir son membre de sa prison de tissus. Quand sa virilité fut visible, instinctivement, je me cambrai un peu, d'impatience, d'envie, et à ma réaction, il serra les dents.

Enfin, il ouvrit la bouteille de lubrifiant, en déposa un peu au creux de sa main, et l'étala sur son propre membre, en s'inclinant vers moi. J'étais tendu de partout, et je sentais mon bas-ventre et mes reins s'enflammer rien qu'à l'idée qu'il me pénètre.

"Le lit, ou le mur." Me fit-il, dans un chuchotement rauque, au creux de l'oreille.

J'entrouvris les lèvres et mon souffle se coinça dans ma gorge après sa proposition.

Seigneur.

"Le mur." Répondis-je sans même y réfléchir.

Je ne me rendis compte de ma réponse qu'après l'avoir prononcée, j'étais trop excité par cette perspective-là, de le voir me prendre à même le mur, de le sentir me porter contre lui et me faire l'amour de cette manière. Oui, bon sang, c'était bien trop tentant pour que je ne refuse.

Il se redressa pour établir un contact visuel, qui se cassa bien vite lorsque sa main claqua ma cuisse et que je fermai les yeux en criant de surprise, repliant un peu mes jambes sur moi-même.

Je rouvris un oeil, puis l'autre, et rougis malgré moi en voyant un rictus au coin de ses lèvres.

"Bien." Acquiesça-t-il alors.

Cette fois avec douceur, il attrapa mes bras pour les tirer vers lui, de sorte à ce que je me retrouve assis. Puis il retira son propre genou du lit, et je plongeai mon visage dans son cou pour me cacher, par gêne, lorsqu'il me porta à nouveau contre lui. Son membre frôla mon intimité une fois que je fus contre son corps, porté par ses bras, et je retins un couinement d'impatience.

Il ne perdit pas de temps et me colla contre le mur le plus proche, à côté de la porte de la chambre.

J'allais imploser s'il ne me faisait pas l'amour maintenant.

"Taehyung...

-Je suis là mon ange."

Je soupirai en laissant ma tête basculer vers l'arrière, contre le mur, lorsque ses lèvres parcoururent ma gorge. Je gémis lorsqu'il se mit à taquiner mon entrée du bout de sa virilité.

"S'il t-te plaît." Suppliai-je.

Son nez se colla à ma joue, tandis qu'il faisait quelques pressions contre moi, sans me pénétrer, pas encore. Il voulait me rendre fou, n'est-ce pas ?

Je me tortillai contre lui.

"Tu mérites ça, tu penses ?" Me taquina-t-il.

Je le regardai dans les yeux. Nos fronts se collèrent.

"Je suis désolé... Pleurnichai-je, au bord de la crise de nerfs.

-Tu es désolé ? Répéta-t-il, visiblement satisfait de mon état.

-Je serai un b-bon garçon."

Il sourit et embrassa mon nez.

"Tu l'es déjà." Souffla-t-il.

Ma voix se brisa lorsqu'il entra en moi, de la même manière qu'il poussa un soupir rauque.

Mes bras serrèrent son cou, mes jambes emprisonnèrent ses hanches, plus fort encore, jusqu'à ce que je ne sois qu'un étau autour de lui, alors que ses propres mains glissèrent de mes cuisses à mes fesses, qu'il serra sans ménagement.

Je respirai bruyamment, la tête en arrière, en le sentant si loin dans mon corps. Le blond, lui, me collait au mur avec force. Mon bassin était complètement cloué contre la paroi murale, et comme ça, il commença à se mouvoir en moi.

Je geignis de douleur d'abord, mais Taehyung ne sembla pas s'en formaliser. Il savait aussi bien que moi que s'il ne s'arrêtait qu'une seule seconde, je pourrais en pleurer.

Alors, en me sentant bouger de moi-même et tenter de me tortiller pour qu'il me prenne plus intensément, mon supérieur n'attendit pas que je m'ajuste et entama ses délicieux mouvements de va-et-vient, ceux qui me rendirent très vite complètement dingue.

Nos fronts étaient toujours collés, nos bouches entrouvertes se frôlaient régulièrement, nos respirations se mélangeaient, et tout ceci se fondait avec les premiers bruits obscènes de mes gémissements et de ses claquements de peau.

Tout de moi brûlait.

Ma tête.

Mon corps.

Mon coeur.

"A-ah, s'il t-te plaît... Gémis-je, sans trop savoir ce que je demandais.

-Est-ce que c'est bon, Jungkook ?" Grogna-t-il tout contre ma joue.

Je tournai ma tête sur la droite, vers la sienne, pour poser un baiser sur sa pommette, comme je le pus car j'étais secoué d'avant en arrière à cause de ses coups de bassin réguliers.

"Oui...

-Ca l'est, n'est-ce pas ?" Articula-t-il.

Son propre souffle était un peu moins saccadé que le mien mais il semblait également manquer d'air, et savoir que c'était moi, que c'était mon corps qui lui procurait du plaisir, suffisait à me faire trembler de bonheur.

Et je ne pus m'empêcher de le lui dire.

"Je t'aime." Soufflai-je.

Mes mots le firent accélérer et je ne pus rien ajouter, car à présent, Taehyung visait à me satisfaire pleinement. Je le sentais. Et je n'arrivais plus à faire quoi que ce soit à part crier mon plaisir.

"Je t'aime." Répondit-il alors, ses lèvres contre les miennes.

Je gémis en réponse, mon torse se faisant envahir d'un filet de douce chaleur, qui traversait chaque recoin de mon corps. Un long frisson me traversa ensuite.

Oh, Taehyung...

Ce dernier scella nos lèvres. On s'embrassa sans relâche malgré notre manque évident d'oxygène, mais c'était si bon, si doux, qu'aucun de nous deux n'arrêta le baiser. Pas même pour respirer, jusqu'à ce que ça devienne insupportable, et que l'on se détache.

Puis, soudain, trois mots. Trois mots qui suffirent à me briser de l'intérieur.

"Ne pars pas." Laissa-t-il échapper.

Son visage se cacha dans mon cou ensuite.

J'écarquillai les yeux, avant de les fermer. Il ne s'arrêta jamais de me prendre, sa peau claquant contre la mienne, comme s'il m'empêchait de répondre de cette manière-là.

Mais il recommença.

"Ne pars pas." Gémit-il presque.

J'accrochai ses épaules, sous le choc.

"Ne m'abandonne pas." Supplia-t-il.

Sa voix était moins rauque, moins grave. Son ton était presque désespéré.

Mon coeur était en mille morceaux.

C'était si douloureux que je ne sus quoi répondre.

Il me suppliait de ne pas mourir.

Là, il se retira lentement de moi et me décolla du mur. Je tremblai tout autant que lui. Sans un mot de plus, il se dirigea vers le lit, et m'y allongea.

Cependant, je ne le laissai cette fois pas faire.

Mes doigts accrochèrent ses propres hanches et je le fis tomber sur le lit, sur le dos, avant de grimper sur ses hanches. Il était allongé là, surpris, mais ne fit rien pendant un instant.

Jusqu'à ce moment précis.

Ce moment précis où je le repris en moi et où il serra les dents en jetant le visage en arrière, juste un peu, délicatement. Il était magnifique.

Je ne ressentis cette fois aucune douleur dans cette position, ce qui m'étonna autant que ça me ravit.

"Ah..." Gémis-je, en entamant moi-même des petits sautillements sur ses jambes.

Lorsqu'il me regarda à nouveau, je vis ses yeux à la fois vitreux et tremblants. Je secouai la tête de droite à gauche, et pris son visage en coupe en ralentissant mes mouvements. Je me penchai vers lui.

"Je suis là." Soufflai-je.

Ses mains sur mes reins, les miennes sur ses joues.

"Tu vas me laisser." Murmura-t-il en réponse.

Son corps sous le mien, nos bassins collés.

"Jamais."

Un regard.

"Je t'aime trop pour ça. Je suis amoureux de toi T-Taehyung, je t'aime tellement... Mon Dieu, si tu savais..." Sanglotai-je.

Je me cachai contre lui.

Et, brusquement, il me donna un violent coup de bassin après mes mots. Un cri puissant m'échappa. Le plaisir avait été dévastateur. Je voulus me redresser mais une main sur ma nuque m'en empêcha.

"Tu es à moi."

Un autre mouvement. Un autre cri. La pression sur ma nuque se fit plus forte.

Sa dominance explosa autour de nous.

"M-mmh !"

Il me força à me relever et, sans plus aucune douceur, me retourna sur le lit, ventre à ma plat sur le matelas. Il avait maintenant une vue sur mon dos et mon postérieur. Mes fesses furent claquées et j'agrippai les draps en étouffant mon cri contre un coussin. Ses doigts serrèrent mes hanches, qu'il redressa d'un coup sec.

J'étais à quatre pattes, le haut du corps étalé sur le lit, le bas en l'air, comme il le souhaitait. Notre position était toute nouvelle.

Et je le sentis derrière moi. Juste derrière moi.

Une main sur ma nuque pour coller mon visage au coussin, une autre sur ma hanche pour garder mes fesses relevées vers lui. Et, de cette manière, il recommença à me prendre.

A me faire violemment l'amour.

Toute sa possession et son besoin d'autorité se refléta à ce moment-là. Je crus mourir de plaisir, car grâce à cette nouvelle position, il allait bien plus loin en moi. Il me faisait voir les étoiles, si bien que je crus avoir la vue troublée, les oreilles bouchées, la voix cassée.

Mon corps était malmené par des va-et-vient, des fessées.

Mais il était davantage malmené par des caresses, des baisers sur ma nuque et mon dos, par ses doigts qui chérissaient ma peau.

J'étirai mon bras vers l'arrière, à l'aveugle, et il comprit le message immédiatement :

Sa main attrapa la mienne, nos doigts se mélangèrent, se croisèrent, se pressèrent avec force.

Et, juste comme ça...

"T-Taehyung... !"


Il m'offrit l'orgasme de ma vie.







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Je suis si angoissée que je pense regarder vos commentaires dans 3-4h XD ^^''' Ca se termine de cette manière pour marquer un peu la violence avec laquelle Taehyung malmène Jungkook sur la fin, j'espère avoir réussi ce petit effet-là, à vous faire ressentir la violence de leur amour, la violence de leur peur de perdre l'autre. Dans tout le lemon mais aussi dans cette fin ^^ 

Sincèrement, j'espère que ce lemon vous aura plus. Un chapitre full lemon (aussi long en plus) c'est toujours très risqué, et malgré le temps que j'ai mis à l'écrire, le réécrire, le changer etc, j'y ai pris plaisir <3


Donc donc donc, ceci étant une double-update, le chapitre suivant est posté en même temps que celui-ci, donc si vous lisez celui-là et que vous ne voyez pas l'autre, il faudra juste rafraîchir la page ;) 


A tout de suite pour le chapitre d'après, qui est un Interlude ! ^-^ <3


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