Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

16 - Des baisers

     Maxence se laissa doucement aller au baiser échangé avec Balthazar. Cela ne dura que quelques secondes, mais lorsqu'il sentit la deuxième main de Balthazar se loger dans le creux de ses reins, il sursauta brusquement et rompit le baiser. Comme s'il devait réaliser ce qu'il venait de faire, il passa machinalement sa main sur ses lèvres, les essuyant d'un geste vif, avant de fixer le sol. Il ferma les yeux lorsqu'il sentit Balthazar bouger.

« Maxence...

— Merde. Putain, je suis désolé, je ne sais pas ce qu'il m'a prit ! Je... Fait chier !

     Il tourna les talons pour ne pas que Balthazar voit les larmes qui lui montaient de nouveau aux yeux et il marcha d'un pas précipité vers la sortie. Derrière lui, Balthazar le rattrapa en deux enjambées et maintint fermement sa prise autour de sa taille. Rouge de honte, Maxence se cacha le visage dans ses mains.

— Maxence... Qu'est-ce qu'il se passe ? murmura-t-il à son oreille.

— Rien, putain, marmonna-t-il en guise de réponse, je dois y aller.

— Ça ne ressemble pas à « rien », Maxence. Pour toi, c'est « rien » de venir avec les yeux rouges ici, c'est « rien » de m'embrasser et c'est « rien » de pleurer juste après en t'enfuyant ?

     Maxence se dégagea brusquement de l'étreinte du videur. Il se retourna vers lui et essuya d'un geste rageur ses larmes.

— Désolé, j'aurai pas du faire ça. Oublie, d'accord ?!

     Balthazar baissa les épaules.

— J'aimerai que tu me dises à quoi ça rime alors. De toute évidence, ça ne va pas.

     Au même moment, la porte s'ouvrit et un des employés de la boite passa sa tête à travers l'encadrement de la porte.

— Balthazar, y'a un problème au bar, tu peux venir régler ça, s'il te plait ?

— J'arrive dans deux minutes !

     L'employé reparti et Balthazar reporta son attention sur Maxence.

— On n'a pas terminé cette discussion, et, même si je déteste jouer cette carte-là maintenant, je te rappelle que tu me dois une dette.

— Putain... souffla Maxence.

— Alors, fait-moi plaisir de payer cette dette, va prendre une douche et essaye de te reposer. On en parlera quand tu auras toutes tes capacités.

     Maxence baissa les yeux en constatant qu'il était effectivement fatigué.

— Désolé... murmura-t-il.

     Balthazar lui caressa les cheveux.

— Ne le soit pas. Tu embrasses très mal, mais c'était si spontané de ta part que c'en était presque agréable. Aller, va te reposer, j'ai une boite à faire tourner.

     Maxence regarda le videur partir bouche bée, coupé dans ses mots.

— C'était pas pour ça que je m'excusais... marmonna-t-il devant la porte fermée. »

     Néanmoins, il suivit les conseils de Balthazar et emprunta sa douche, ouvrit son armoire et se permit de se revêtir de ses affaires pour se rouler en boule dans son lit. Apaisé, il s'endormit presque aussitôt.

———————

     L'albinos fut réveillé par Balthazar qui tentait de traverser la pièce sans faire de bruit. Il se redressa rapidement, avant de chercher à tout prix son téléphone.

« Désolé, je ne voulais pas te réveiller, s'excusa Balthazar.

— C'est pas grave, il est quelle heure ? demanda-t-il en extirpant son téléphone de la poche de son manteau.

— Il doit être cinq heures du matin, on vient de fermer la boite, pourquoi ?

      Maxence laissa échapper un soupir de soulagement et laissa tomber sur le matelas.

— Je croyais être en retard pour le briefing de neuf heures.

     Il releva sa tête. Balthazar était planté devant lui, les bras croisés.

— Bon. Tu m'expliques ? Qu'est-ce qu'il s'est passé hier soir ?

     L'albinos s'assit sur le lit, et il se gratta la tête, l'air embarrassé.

— Je... Je suis désolé.

— Je sais, ça doit faire la dixième fois que tu es désolé.

— Non, enfin, si, y'a de ça aussi, mais... Tu avais raison. Tu avais raison et j'étais trop obsédé par l'idée de vouloir changer les choses que j'ai foncé dans la première chose qui m'était offerte. Et... Je voulais y croire, vraiment... C'est pour ça que je suis désolé.

     Balthazar laissa échapper un petit soupir et un fin sourire vint déformer son visage.

— Tu n'es vraiment pas doué avec les mots, pas vrai ? déclara-t-il en venant s'assoir à côté de lui sur le matelas.

     Maxence répondit par un mouvement de tête, attestant les propos de Balthazar. Le videur sembla se détendre un peu et se permit de poser la paume de sa main sur la joue de l'albinos. Il le sentit se tendre sous sa caresse, puis se détendre et soupirer.

— Promis, on va éviter de rentrer dans de grandes discussions philosophiques alors, souffla Balthazar en se rapprochant de lui. Dit-moi juste qu'il faut ralentir la cadence, ou si tu veux arrêter.

     Le cœur de Maxence rata quelques battements et il ferma ses yeux lorsque Balthazar se rapprocha de son visage. Son souffle s'accéléra lorsqu'il sentit ses lèvres se poser sur les siennes. Il répondit à son baiser et entoura les épaules du brun de ses bras lorsqu'il sentit Balthazar faire pression sur son buste pour l'allonger sur le lit.

     La main de l'albinos se fit tremblante lorsqu'il la noya dans les cheveux de Balthazar, les décoiffants. Il sentit la main du videur se poser à côté de sa tête pour prendre appui. Ses cheveux bruns vinrent chatouiller le front de Maxence, et glissèrent doucement sur sa joue lorsque ses lèvres se déplacèrent dans son cou. L'albinos laissa échapper un petit halètement de surprise qui se transforma en un cri incontrôlé lorsque la seconde main de Balthazar se glissa sous le large t-shirt qu'il portait.

     Le brun caressa sa peau blanchâtre et chaude qui frissonnait sous ses caresses. Tout en embrassant sa clavicule, Balthazar griffa doucement la peau de Maxence. Ce dernier se cambra violemment sous ce contact, et une chaleur naquit dans son entrejambe. Il ferma brusquement ses cuisses, tremblant et pinçant ses lèvres.

     Balthazar sourit contre son cou, l'embrassa une dernière fois et se redressa sur ses genoux, contemplant Maxence. Il fut ravi de voir son teint rosir et ses yeux suivre le mouvement de ses mains au fur et à mesure qu'il déboutonnait sa chemise. Lentement, Balthazar ôta sa chemise et la laissa tomber par terre. Le videur lui fit signe de se relever et Maxence s'exécuta. Le brun tira sur le haut qu'il portait pour qu'il rejoigne à son tour la chemise, par terre. L'albinos se sentit incroyablement vulnérable lorsque Balthazar le détailla minutieusement.

     Voyant qu'il restait immobile, le videur revint l'embrasser doucement. Maxence répondit à son baiser et Balthazar glissa ses mains sur son corps, avant d'attraper les poignets de l'albinos pour poser ses mains sur son buste. Maxence devint encore plus rouge et trembla en touchant le corps de Balthazar. Ses muscles étaient incroyablement bien dessinés et son pantalon orné d'une ceinture à grosse boucle tombait sur ses reins. L'albinos déglutit et le brun le regarda en souriant diriger ses doigts vers la boucle. Avec une lenteur presque agaçante, Maxence défit la boucle et le pantalon glissa un peu plus, révélant l'élastique de son sous-vêtement. Ses mains restèrent à quelques centimètres de sa peau, tremblantes et incapables d'aller plus loin.

     Sentant sa gêne, Balthazar le poussa sur le matelas et entreprit de le mordre doucement dans le cou. Il sentit l'albinos se cambrer sous lui et avant qu'il ne resserre ses cuisses, il glissa une main entre ses jambes, caressant l'intérieur de ses cuisses avec une lenteur érotique. Peu à peu, Maxence se détendit et il entendit le bruissement du pantalon de Balthazar, indiquant qu'il l'avait enlevé. Avant qu'il ne puisse réaliser, il sentit le brun presser son entrejambe contre la sienne, et immédiatement un feu s'embrasa en lui.

     Le videur grogna et poussa de discrets râles tout en balançant son bassin d'avant en arrière. Maxence sembla se détendre et il attrapa le visage de Balthazar entre ses mains pour l'embrasser. Ce dernier en profita pour abaisser son sous-vêtement et le sien, et il fut ravi d'entendre le gémissement de Maxence lorsque leurs deux membres se retrouvèrent l'un contre l'autre. Il le sentit se tendre et immédiatement il le couvrit de caresses.

— N'ai pas peur d'éprouver du plaisir, Maxence, murmura-t-il entre deux baisers.

     Maxence ne répondit rien mais il rejoint la main de Balthazar et ils commencèrent à se caresser ensemble. L'albinos rejeta sa tête en arrière, ferma les yeux et le videur le laissa choisir le rythme qu'il voulait. Il l'accompagnait en bougeant ses hanches, regardant avec attention le visage de l'albinos se déformer de plaisir.

     Sa tête se mit soudainement à tourner, il abaissa son buste pour être à la hauteur de Maxence et l'embrassa alors qu'il sentait tout le corps de l'albinos trembler, en même temps qu'un épais liquide chaud coulait sur leurs doigts. Cette sensation l'embrasa. Maxence venait de jouir de ses caresses, et il n'y avait pas plus grande satisfaction de le voir recouvert d'un voile de sueur et taché de longs filets blancs qui se confondaient presque avec sa peau. Balthazar bougea ses hanches plus intensément et ne tarda pas à rejoindre Maxence dans sa jouissance.

     Il se redressa et regarda Maxence, encore essoufflé. Balthazar s'allongea à côté de lui et le regarda se remettre de son orgasme.

— Est-ce que j'embrasse si mal que ça ? demanda soudainement l'albinos en tournant sa tête vers le videur.

     Balthazar eut un sourire déformé et dégagea machinalement une mèche blanche de son front.

— Avec un peu de pratique, ça devrait s'arranger, répondit-il simplement.

     Maxence eut un léger sourire qui se fana rapidement, puis il se releva brusquement, paniqué.

— Merde ! Je... Je...

     Le videur l'attrapa par le bras.

— Maxence. Notre vie est trop injuste pour regretter le peu de plaisir qu'on peut se permettre de se procurer. S'il te plait, ne me dit pas que tu le regrettes...

     L'albinos ouvrit et referma plusieurs fois la bouche.

— Non, je... Je ne crois pas. Enfin, c'était bien, je crois. Mais je... Enfin, merde...

     Il soupira, incapable de mettre des mots sur ce qu'il ressentait. Il sentit Balthazar se relever et s'assoir à côté de lui.

— Je crois que tu as besoin de temps pour savoir ce que ressent, et que tu n'es pas au point sur ta sexualité.

     Maxence se tourna vers lui, un regard peiné gravé sur le visage.

— Ne le prends pas comme un reproche, le rassura-t-il, ce n'en est pas un. J'adorerai te procurer encore plus de plaisir, mais tu as besoin de savoir ce que veux.

— Je... C'est vrai que je n'ai jamais vraiment prit le temps de... Enfin, t'es la première personne avec qui je... Euh...

— Ça ne m'étonne pas. L'éducation sexuelle chez les Supers est vraiment médiocre. Ou tu apprends dans le tas, ou tu fais comme les autres. Sans vraiment savoir ce que tu veux.

     Maxence baissa les yeux. Il sentit une main de Balthazar se glisser sur sa nuque pour tourner sa tête vers la sienne. Il l'embrassa tendrement.

— Est-ce que tu aimes ? murmura-t-il en rompant le baiser.

     L'albinos hocha la tête. Le videur sourit.

— C'est un bon début. Tu veux rentrer chez toi pour te préparer avec ton débriefing ?

— Oh ça m'était sorti de la tête ! s'exclama-t-il.

     Le videur sourit en observant Maxence se relever, essuyer machinalement son ventre pour ensuite remettre ses vêtements de la veille.

— Ça te dérange si je ne te raccompagne pas ? demanda Balthazar en s'allongeant dans son lit.

— Non, je connais le chemin, à force ! »

     Balthazar lui adressa un vague signe de la main en regardant Maxence passer la porte de son appartement. Avec un sourire fatigué mais satisfait, il se recoucha et enfin il s'endormit. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro