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11 - Remise en forme

     Ce fut la sonnerie de son nouveau logement qui tira Maxence de son sommeil. À la première sonnerie, Maxence se contenta de grogner un peu. À la deuxième, il insulta la personne qui sonnait. Et à la troisième, il se releva d'un bond et tapa des pieds jusqu'à la porte pour décrocher d'un geste rageur l'interphone.

« Quoi ?! cria-t-il.

— Monsieur Chapireau ? Je suis de Pax Omnis.

— Je commence à neuf heures tapantes, pas à six heures et demie !

— Ah, veuillez me pardonner, je suis votre coach personnel travaillant pour Pax Omnis.

— Je n'ai pas besoin d'un putain de coach !

— Pax Omnis estime que si. Je peux rentrer ? Si je ne rentre pas, j'attendrai dehors jusqu'à ce que vous sortiez, mais il faudra expliquer tout cela à madame Guyot quand...

— Ça va, ça va ! Entrez ! »

     Il appuya sur l'interrupteur pour ouvrir la porte d'entrée. Quelques secondes plus tard, un homme un peu plus âgé que lui, rayonnant et affichant le même sourire que Maryse le regarda de haut en bas avant de souffler.

     Maxence le dévisagea à son tour et il daigna s'écarter pour laisser entrer le coach.

« Alors, on va vous créer un programme de remise en forme rapide. Vous vous êtes pesé ?

— Non.

— Ah. Alors, allez vous peser, je vous attend ici.

     Maxence secoua sa tête et partit dans la salle de bain. Il revint quelques minutes plus tard.

— Alors ?

— Soixante-huit kilos et cinq-cent grammes. Content ?

— Pas du tout. Déshabillez-vous.

— Je... Vous demande pardon ?

— Enlevez vos vêtements.

— Pourquoi ?

— Pour prendre vos mensurations. Je ne peux pas le faire avec vos vêtements, alors il faut les enlever.

     Maxence s'exécuta dans un soupir. Il se retrouva en caleçon devant un parfait inconnu dont il ne connaissait même pas le nom, qui lui demandait d'écarter les bras pour mesurer son tour de taille.

     Le plus désagréable, c'est que l'albinos avait vraiment l'impression d'être un sujet de laboratoire aux yeux du coach, qui n'avait qu'un regard purement médical sur lui, le déshumanisant complètement.

     Le coach brancha ensuite des électrodes médicale, et il brancha un appareil qui fit vibrer les petites pastilles, créant une vibration désagréable dans tout son corps.

— Ça sert à quoi, cette fois-ci ? demanda Maxence pour essayer de briser le silence.

— À mesurer le taux de graisse, la masse musculaire, la masse squelettique et votre indice de masse corporelle.

     L'albinos souffla.

— Et ça doit être fait à jeun, ajouta le coach.

— Tous les matins ?

— Non, au moins deux fois par semaine. Voilà, c'est terminé.

     Il sortit une paire de lunettes de vue qu'il enfila et ne prêta plus attention à Maxence.

— Bon, bah, je vais prendre une douche, hein.

— Allez plutôt enfiler des vêtements de sport.

— La question est vite réglée, je n'en ai pas.

     Le coach releva les yeux vers lui, ne comprenant qu'à moitié comment l'homme qui se trouvait devant lui ne pouvait pas avoir de vêtements adéquat pour le sport.

— Bon, je vais... Vous prêter les miens alors.

     Il sortit des vêtements de son sac qu'il tendit à Maxence. Il les enfila sans plus tarder et se retrouva en débardeur et en short de jogging devant le coach.

— Pour commencer, ça sera juste une heure et demie d'exercices que vous pouvez parfaitement faire ici, ensuite ça sera une séance d'entrainement de votre Super dans les locaux de Pax Omnis, et ensuite ça sera deux petites heures de cardio dans les locaux de Pax Omnis, toujours. Pour les repas, je vais vous faire une fiche que vous pourrez afficher sur le frigo. Et on se revoit le mois suivant.

— Dieu merci, c'est pas tous les jours, marmonna Maxence.

— Prenez un petit déjeuner léger, on commence ensuite. »

     Ce fut l'heure et demie la plus longue de la vie de Maxence. Lui qui n'avait jamais fait de sport avant, ou du moins pas de façon aussi intense, il ne s'était jamais senti aussi épuisé en aussi peu de temps. Travailler son Super, c'était une chose, travailler son corps, s'en était une autre.

     Son coach ne l'épargna pas une seule seconde, et lorsque la séance fut enfin terminée, l'albinos s'effondra sur le sol et regarda d'un air mauvais l'homme qui venait d'ôter ses lunettes.

« Il faudra prendre le pli rapidement, monsieur Chapireau. Pax Omnis est exigent, et moi aussi.

     Il jeta un coup d'œil à sa montre.

— Il vous reste assez de temps pour que vous vous prépariez pour aller au siège. Au revoir.

— C'est ça, souffla Maxence entre ses dents. »

     Le coach lui adressa un dernier regard avant de quitter de lui-même l'appartement de Maxence. Ce dernier épongea du revers de son poignet le filet de sueur qui recouvrait son front et se décida à se relever, pour trainer son corps déjà fatigué dans la baignoire.

———————

     Une nouvelle journée s'acheva et Maxence peina à rentrer chez lui. Travailler à l'usine était en soit déjà compliqué, mais à Pax Omnis... Il se sentait vidé de toutes ses forces.

     Il partit sans tarder prendre une douche. Malgré sa fatigue, il était content. Maryse lui avait montré un document officiel montrant que le loyers des logements Supers allait maintenir une certaine constante, avant de progressivement régresser. Rien que cela, ça avait motivé Maxence.

     Ce ne fut cependant qu'une fois immergé dans l'eau chaude (voire brûlante) que le souvenir de la soirée de Hughie lui revint.

     L'albinos écarquilla les yeux en se rendant compte qu'il avait failli oublier, puis soupira de lassitude en se rendant compte de son état de fatigue. Mais il avait promis au plus jeune, et, à vrai dire, fréquenter le temps d'une soirée d'autres Supers ne lui ferait pas de mal.

     Un peu plus entrain, il sortit de la baignoire et s'habilla rapidement, avant de claquer la porte de son appartement. Il était certain qu'il venait de déranger au moins ses voisins les plus proches, mais tant pis pour eux.

     Se sentant soudainement en pleine forme, il accéléra le pas et se dirigea d'un air sûr vers l'ancien quartier Super où il avait vécu de nombreuses années. Plus il se rapprochait de son ancien logement, plus il entendait des Supers rire et sur son visage se dessinait un peu à peu un large sourire. L'albinos arriva enfin devant son ancien immeuble et découvrit avec joie l'ensemble des résidents attroupés tous ensemble. Hughie était assit à califourchon sur l'encadrement de sa fenêtre, une bouteille de bière à la main. Il rigolait joyeusement et lorsqu'il aperçu la silhouette familière de Maxence, il fit un effort surhumain pour s'extirper et venir le rejoindre.

     Maxence observa son sourire se faner peu à peu au fur et à mesure qu'il s'avançait vers lui.

« Maxou... murmura-t-il une fois arrivé à sa hauteur.

— Salut Hughie. Désolé, je suis en retard, c'est ça ?

— Tu... T'as l'air totalement épuisé. Tout se passe bien, à ton nouveau travail ? T'es encore plus pâle que d'habitude.

— Euh... Oui, je suis peut-être un peu fatigué, mais t'inquiète, rien de grave.

     Il tenta un sourire auquel Hughie ne répondit pas. Ce dernier l'attrapa par la manche de son manteau et le tira vers la foule.

— Tu vas passer une soirée tranquille, t'inquiète. Tout le monde était content d'apprendre que tu allais venir ! Mais si te sens vraiment fatigué, tu peux emprunter mon lit pour te reposer. Tu n'as qu'à fermer les rideaux, et j'ai des bouchons d'oreilles dans ma salle de bain.

— Merci Hughie. »

     Maxence salua tout le monde, et fut heureux de voir que tout le monde se portait bien, et visiblement mieux que lui. Un de ses anciens voisins lui offrit une assiette remplie de viande cuite au barbecue. Maxence le remercia, songea un instant à son régime imposé, puis il haussa les épaules en avalant une tranche de bacon, puis une brochette de bœuf avec des morceaux de lard. Il était sûr de se faire démonter par son coach, mais pour le moment, il ne s'en souciait pas vraiment.

     Il passa les heures suivantes à discuter avec ses anciens voisins, puis il bailla à plusieurs reprises. Hughie lui sourit au loin et lui fit un petit signe de tête d'aller dormir un peu. Maxence le remercia d'un signe de la tête et se dirigea vers l'entrée de son ancien immeuble. Alors qu'il posait la main sur la poignée, il vit une silhouette familière se refléter derrière lui. Prit d'un léger sursaut, il se retourna pour faire face à Balthazar.

« Maxence. Bonsoir, dit-il d'un ton posé.

— Ah. Hughie m'avait dit que tu serais là, c'est vrai...

— Je viens d'arriver, à vrai dire, je voulais juste dire bonsoir à Hughie, je dois rentrer rapidement et...

     Balthazar s'interrompit. Il fixa Maxence en fronçant les sourcils et attrapa son menton de sa main, le forçant à se tourner vers la lumière de l'immeuble.

— Dans quoi tu t'es encore fourré ? demanda-t-il à mi-voix.

— Dans rien.

     La videur ne sembla pas convaincu. Maxence avait les joues creuses, de profondes cernes sous les yeux, et un teint maladif. L'albinos rompit le contact en regarda le sol, incapable de soutenir l'air de reproche que lui adressait Balthazar.

— Maxence, Hughie m'a dit que tu avais changé de travail et d'appartement. Il m'a aussi dit que tu n'habitais pas loin de là où je travaille, mais c'est une autre histoire.

— Je... Bah je voulais aller dormir, Hughie m'a dit d'emprunter son appartement.

     Balthazar secoua la tête.

— Laisse tomber, avec ce bruit tu ne fermeras pas l'œil. Comme j'allais rentrer, ça te dit de faire le chemin ensemble ?

     Maxence haussa les épaules.

— Je vais prendre ça pour un « oui » et prévenir Hughie. Par devant, je te rejoins. »

     L'albinos se contenta d'hocher la tête et il regarda le videur s'éloigner.

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