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Chapitre 7 : L'usine familiale

"8 h 30

Tu m'as raccrochée au nez !

8 h 40

Je pensais que tu avais finie ton spitch.

8 h 42

Je vais avec toi à l'usine, juste pour que tu soit au courant.

8 h 43

Pas besoin, je suis assez dangereuse pour me passer de garde du corps. Surtout un grain galet comme toi.

8 h 47

Je suis dans deux minutes à l'usine, grouille toi ou tu seras inutile ma petite J !

8 h 53

T'es où ? Je suis à l'usine.

8 h 53

Je suis à l'entré principale, je t'attend."

J rejoignit Ray.

"-Les infiltrations c'est nocturne, c'est plus discret... en temps normal.

-Tu ne m'as pas vraiment laissé le choix. Viens, on y va.

-Ne me donne pas d'ordre. On a fait une trêve, on est pas alliés et tu es encore moins mon chef.

-Comme tu veux... je veux juste aider la femme que j'aime.

-Et c'est repartie... moi je veux m'amuser et tu gâche l'ambiance."

J ouvrit la porte du personnelle de la grande porte des véhicules. J baissa la tête en la bougeant de gauche à droite.

"-Elle est rue de la paix... quelle honte...

-Tu as dit quelque chose ?

-Non."

Ils avancèrent dans l'immense usine, jusqu'à une passerelle au-dessus d'énorme cuve contenant un liquide vert.

"-On se croirait dans l'usine du Joker. Tu sais là où il tombe dans l'acide et se transforme.

-Je sais... pas besoin de me rappeler.

-Tu vas bien ? Tu es très silencieuse et tu as l'air mal à l'aise.

-Je ne suis pas mal à l'aise, mêle toi de tes affaires !

-Décidément tu n'aime pas cette endroit.

-Et j'aime encore moi parler de moi alors avance en silence !

-C'est dans cette usine que tu...

-Qui t'as... de quoi tu parle ?

-Frink nous a raconté que tu t'es fait tirer dessus et que tu es tombée dans une cuve d'acide mais qu'il t'a sauvée et que c'est pour ça que la molécule n'a d'effet que sur toi.

-Vilain petit bavard... il va voir ce qu'il va voir ! Mais oui, c'est ici que je suis "morte", et si ta mémoire m'impressionne encore, je te dirais autre chose sur moi.

-Merci de m'avoir répondu. Jack m'a parlé d'une "transformation rituel" dans ta famille. Vous plongez dans de l'acide pour pouvoir avoir cette apparence de bouffon maléfique.

-Je préfère le terme clown diabolique. Bravo, encore une fois, tu as vraiment une bonne mémoire. Maintenant je dois tuer deux personnes : Frink et Jack.

-Ne leurs en veut pas. Tu t'es baignée dans cette mixture combien de fois ?

-Trois fois mais je suis presque sûr que c'était un des composant de la molécule du bonheur. C'est pour ça que mes cheveux sont devenue encore plus vert...

-C'est cool que tu puisse changer d'apparence comme tu veux. Merci Frink, sans lui je ne serait que J, une meuf complètement folle, alors que là je peux être aussi Joe, une fille normal qui m'apporte l'équilibre. J'ai besoin d'un peu de calme pour ne pas devenir folle.

-C'est logique. Je ne vais pas dire que je te comprend parce que ça t'énerverais et une horrible éducation ne justifie pas tout. Tu es un...

-Un monstre, je sais. Me complimenter ne m'empêcheras pas de te torturer une fois cette affaire réglée !

-C'est agréable de te retrouver, au fond, je t'ap...

-Stop !" J le poussa contre la rambarde de la passerelle suspendue. Elle se colla contre lui et le bloqua en posant ses mains de chaque côté de Ray. Elle tenait la rambarde.

"-Je ne veux pas de la gentillesse d'un héros de pacotille comme toi ! Je ne veux pas être aimée par qui que se soit de toute façon." J le lâcha et reprit son chemin. Ray était tout rouge, il ne savait plus où se mettre. Il suivit J qui avançait plutôt vite.

"-Attend ! Tu sais où tu vas ?

-Oui, cette usine est à ma famille depuis sa création.

-Et tu as souvent fait le tour du propriétaire ?

-Je ne l'ai jamais fait visiter mais on m'a souvent fait visiter en mon et en large toute l'usine.

-Quand je t'ai envoyée l'adresse tu n'avais pas percutée ?

-Tu pense vraiment qu'un membre de ma famille aurait fait construire une usine diabolique rue de la paix ?

-On a fait changer le nom de la rue pendant la reconstruction.

-Tu as vraiment du génie." Ils s'arrêtèrent devant une porte.

"-Y'a quoi derrière ?

-Le produit qui transforme en "Joker", comme tu dirais.

-Pourquoi il est à part ?

-Précieux ou dangereux... dans les deux cas, mieux vaut l'isoler.

-C'est quoi exactement ce produit vert ?

-Personne ne sait... de toute façon ça ne te concerne pas.

-Toi tu sais ?

-Ca changerait quoi de le savoir ? La passerelle se termine ici, après c'est un gros bloc de béton, regarde où tu met les pieds, l'acide a commencée à la bouffer.

-C'est quel type d'acide ? Pourquoi t'as une usine d'acide ?

-Ca ne te concerne pas."

J détacha une planche sur la droite de la porte, elle posa sa main sur le mur. J retira sa main et mit un pansement sur sa paume qu'elle avait sortie de sa poche. La porte glissa sur le côté grâce à un rail.

"-Comment ça marche ? Attend laisse moi deviner, ça ne me concerne pas.

-C'est mon A.D.N vivante qui active la porte.

-Active ? C'est à dire ?

-Ca ne te concerne pas."

Ils entrèrent, J en première, Ray marchait dans ses pas.

"-Si c'est cette usine qui empoisonne ceux qui vont aux réunions de la S.M.A, c'est ce produit le coupable.

-Tu en sûr ?

-Il sert à beaucoup de trucs, pourquoi pas aussi à ça ?

-Quoi comme trucs par exemple ?

-Rien qui te regarde. Je vais te simplifier la chose, tout ce que tu as à savoir je te le dis, le reste ne te concerne pas.

-Toujours aussi sympas... regarde la bas !"

Ray se penchait vers le vide, juste au dessus du gigantesque réservoir, J l'attrapa par le col.

"-Tu es complètement inconscient de te pencher comme ça ! Je t'ai dis que ce n'était pas solide.

-Je sais mais regarde là, tout au fond.

-Des tubes ?

-Ils ont l'air neufs et ils partent vers l'extérieur. Viens on va voir ce que c'est.

-Et comment petit génie ? Je te signale que les marches sont encore plus pourries que cette plate-forme, c'est du suicide. Et aux dernières nouvelles, aucun de nous deux ne pouvons voler."

Ray se rapprocha encore du vide. De petits éclairs jaillirent de sa main vers le réservoir.

"-Non ! Stop, tu n'as même pas idée de l'instabilité de ce produit. Il pourrait exploser ou pire encore.

-Pire ? C'est à dire ?

-Aucune idée... c'est imprévisible, c'est ce qui le rend dangereux.

-Je voulais me magnétiser au métal de la cuve pour nous faire descendre.

-Mauvaise idée, tout va exploser et, grâce à ces tuyaux, l'explosion se propagera.

-Ou pire encore... je sais. Comment on va faire alors ? Faut bien aller voir si on peut trouver des indices sur qui les a installés.

-Tu utilise beaucoup "on", sauf que "on" n'existe pas. Mais tu as, pour une fois, raison. Viens, tu m'as donnée une bonne idée."

J s'approcha à talon des escaliers, elle tapa dans une colonie juste à côté, le béton, qui recouvrait le poteau, tomba laissant la poutre d'acier à l'air libre. Elle allait jusqu'en bas.

"-Sur ça c'est moins dangereux. Tu peux descendre.

-Accroche toi à moi.

-Hors de question.

-Ben quoi ?

-Tu ne pense quand même pas que je vais m'accrocher à toi comme une faible fille que tu dois sauver ou protéger ?

-Comment tu vas descendre alors ?

-Ouvre grand tes petits yeux."

J sortie un pistolet de sa jambière et tira avec dans l'un des murs.

"-Un grappin ?

-Des balles grappins made in Frink.

-C'est génial !"

Ray essaya de s'accrocher à J pour essayer de descendre avec elle.

"-Toi c'est le poteau. Je ne veux pas que tu me touche.

-Je veux pas te toucher, je veux me tenir à toi pour descendre !

-On ne doit pas avoir la même définition de toucher, je ne veux pas qu'il y ai le moindre contacte physique entre toi et moi, sauf que te tenir à moi c'est un contacte physique.

-T'es frigide ou quoi ? Je veux juste essayer ton grappin !

-Non."

J sauta de la plateforme et se laissa glisser le long de la fine corde jusqu'au sol. Ray descendit grâce à la colonne.

"-Et pour remonter ?

-Par les même chemins, moi mon grappin, toi et tes pouvoirs la colonne.

-Merci...

-Mais de rien, c'est un plaisir de t'informer très chère."

J s'approcha des tuyaux, Ray l'a suivit mais ce n'était pas les tuyaux qu'il fixait. J analysait les tubes à bonne distance. Ray voulue les toucher, J lui tapa sur la main pour l'en empêcher.

"-Ils sont en piteuse état, le moindre choque, même le plus petit comme un super héros qui le frôle, risque de les faire se fissurer et celui qui aura le malheur de faire cette erreur risque de ce le prendre en pleine gueule. Crois moi c'est douloureux la première fois.

-J'ai pas une gueule, j'ai...

-Une gueule de merde, je sais, mais c'est pas une raison pour la faire fondre. Ce serait tout de même du gâchis."

Ray grogna, un peu vexé, il rougit tout de même. J se redressa et regarda autour d'elle.

"-Tu as entendu ?

-Ta méchanceté ? Je préfère l'ignorer, par contre le compliment j'appré..."

Le bruit devient plus fort, Ray l'entendit, il cherchait d'où il venait.

"-C'est quoi ?

-On dirait... un rire ?"

Un craquement, le tuyau explosa, J se jeta sur Ray pour lui éviter la douche chimique. Elle était couchée sur lui, sa poitrine était juste au niveau de la tête de Ray. Le super héros était devenue rouge écarlate.

"-Merci J..." dit-il en bégayant.

J se releva comme si de rien n'était, la jeune femme était couverte de l'étrange acide verte. Le produit attaquait ses vêtements pour ne laisser que des lambeaux, cachant à peines ses sous-vêtements.

"-J ! Dit moi que tu vas bien !" Ray se redressa et toucha les bras et la joue de J pour voir si tout allait bien. J attrapa la main de ray, elle la laissait sur sa joue.

"-T'inquiète, je suis immunisée... c'est génétique.

-Tu ne peux pas avoir pire qu'une teinture ? Ca te... te vas... bien..." dit-il plus bas que le début de la phrase.

"-Et une décoloration de la peau. Faut sortir d'ici avant que cette saloperie inonde la salle.

-La cuve continue dans le sol ? Y'a combien de litres la dedans ?

-Assez pour remplir toute l'usine et bien plus encore. Les portes devrait le retenir. "

Le rire devenait de plus en plus fort. Ray grimpa vite à la colonne. Il sauta sur la plateforme qui s'écroula, J, qui était encore en bas, le poussa à nouveau pour encore lui éviter le produit.

"-Tu commence à me faire chier ! J'en ai marre de devoir te sauver.

-Qui t'a sauvé quant tu planait à cause de la drogue du bonheur ?

-Miranda aurait mieux fait de me tuer, ça vous aurez évités une mort pénible. Moi ça m'aurait débarrassée." J marcha dans l'acide, grimpa à sa corde. Ses chaussures résistaient plutôt bien au produit. Elle rapprocha la corde de Ray pour qu'il puisse remonter sans entrer en contacte avec le produit. Il monta et sortie avec J qui referma la porte derrière elle. Ray marchait à son niveau, il l'a regardait.

"-Encore un débardeur violet de foutue, heureusement que tu n'as pas mis un pantalon vert.

-Magnifique voix très chère mais tais toi, j'ai besoin de silence pour réfléchir... surtout quant tu es dans les parages.

-J'avais remarqué... J... tu m'as manqué, te parler, passer du temps avec toi...je veux dire, surtout quant tu faisais semblant d'être normal ! Tu... tu ne veux pas de... nouveau faire ça ?

-Tu as de la votka ? Du whisky ? Non ? Alors je reste comme je suis.

-Tu te saoulait pour pouvoir supporter Miranda ?

-Pour vous supportez, vous les super crétins, j'avais un élastique au poignet comme les dépendants.

-Toujours aussi sympathique."

Ils avancèrent sur la passerelle, côte à côte, Ray la fixait toujours, il avait un air joviale sur le visage. Le rire continuait mais le jeune homme n'y prêtait pas attention, J l'ignorait.

"-Une malade qui pense pouvoir t'égaler ?

-Alors c'est une abrutie. Dans ma famille, on m'appelait "la clown triste", il doit y avoir une bonne raison. "

Ray se mit à rire. Le rire qui résonnait dans l'usine devenait triste comme si il compatissait.

"-Tu dis que... haha... c'est Jack le bâtard... haha... c'est peut-être toi en réalité... hahaha !"

Le rire s'arrêta. J s'approcha de Ray, elle déposa un baisé sur la joue de Ray qui passa rapidement son bras autour de la taille de la jeune femme. Un gloussement gêné raisonna.

"-J'adore faire rire les autres."

La passerelle vibra, les portes de la salle inondée s'ouvrirent en même temps que les cuves se fermèrent. La passerelle et les cuves furent pulvérisées par le raz-de-marée toxique. Ray attrapa J et la serra contre lui dans leur chute, ils atterrirent dans le mélange d'acides.

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