Chapitre 3 : Rééducation
Le lendemain, Miranda et Frink entrèrent dans la chambre de J, déjà réveillée. Elle était juste assise sur son lit, elle n'avait rien à faire de toute façon.
"-Déjà en train de bouder ?
-Je n'ai rien d'autre à faire, je n'ai pas mon ordi, ni mes téléphones, ni mon carnet... j'ai rien du tout.
-Tu es ici pour te reposer.
-Je dors depuis seize heures. Je veux faire quelque chose !
-D'accord, Miranda, tu t'occupe de la rééducation, en cas de problème appelle moi.
-Il n'y aura pas de problème, je suis un docteur en herbe n'oublie pas. Aller, va travailler sur tes petit robots !
-Oui que je puisse retourner détruire quelque villes !" J se frottait les mains. Frink sourie en voyant la réaction de J.
"-Effectivement... ne la quitte pas des yeux !
-Promis, je ne vais pas laisser cette Joker de pacotille sans surveillance !
-Hey ! Je suis pas un Joker de pacotille ! Je suis un Joker de première qualité et plus encore !
-Et je parlais à J, pas à toi, Miranda.
-Pars que je puisse filer en douce, tant que tu es la c'est trop compliqué à duper Miranda." Frink sortie en notant dans le dossier de J.
"Résultat positif, J va beaucoup mieux, elle peut commencer la rééducation. À part une hyper-activité, aucun symptômes ou sensations de manque, état en amélioration. Je suis très optimiste."
Une fois Frink dehors, Miranda sortie de son sac à main, posé sur le sol, un carnet deux clé USB et un téléphone avec un adaptateur.
"-Oh... je connais une super-héros qui ai aller fouiller chez moi. Tu as trouvée des choses intéressante ?
-C'est à toi de me le dire. J'ai pris un adaptateur mais le portable que j'ai trouvé en est déjà équipé. J'ai pas trouvé le mot de passe du téléphone ni le cryptage des clés USB. Pour le carnet, je me suis dit que ton cahier te manquerait.
-Merci, j'ai plein de gribouillages à faire dedans.
-Et comme ça tu pourras t'occuper. Mais je ne te l'ai pas ramener pour t'amuser, je l'ai fait pour que tu puisse travailler ta mémoire.
-Non, j ne veux pas te donner tout mes petits secrets. Surtout que ça ne contient pas mes plans de méchante mais mes projets artistiques ! Tu dois l'avoir trouvée dans mon "atelier" d'ailleurs.
-Oui, près du carnet... bon la mémoire, c'est bon. Essayons autre chose... lève toi !
-Me lever ? Tu n'as vraiment pas plus compliqué ?"
J se leva, elle fit le tour du lit et tendit le bras à Miranda.
"-Allons faire un tour !
-Je suis en pyjama, on est sous terre, dans un espace restreint. Il n'y a pas d'endroit où se promener !
-Tu peux te changer, tant que tu n'enlève pas ta perfusion, tu peux faire se que tu veux.
-Bon ben sors, je me change. A moins que tu veux mater ?
-Je suis obligée de te surveiller pour être sûr que tu ne l'enlève pas, désoler, je dois rester dans la pièce mais je peux fermer les yeux si je te dérange.
-Je ne suis pas une exhibitionniste, alors oui, ferme les yeux !" J alla verrouiller la porte et ferma les stores de la vitre.
"-Il a mit des caméras ?
-Frink ? Non pas que je sache, c'est ton docteur, il l'a déjà vue se qu'il se cache sous tes vêtements.
-Oui mais je préfère que cela n'arrive pas trop régulièrement." quelque instant plus tard J et Miranda se promenaient dans un jardin publique, Celui juste au dessus du boumkoeur.
J tenait sa perfusion avec sa main droite, elle la faisait rouler à côté d'elle. Miranda marchait à côté de la perfusion, elle ne parlait pas. Elles avancèrent sur le petit chemin, J regardait le paysage.
"-Ne m'oblige pas à parler de la météo pour engager la conversation.
-Ray m'a dit la vérité sur le pourquoi tu t'es saoulée le soir où on c'est rencontrées.
-Je n'étais pas déprimée parce que Ray m'a dit qu'il me détestait. Je déteste qu'on m'aime, moi, j'adore qu'on me déteste. Alors si ça peux te faire plaisir, vide ton sac.
-Non. Si je le fais, je ne voudrais plus te voir.
-À cause de ma réaction ? Je te dégoute à se point ?
-Ne me force pas à répondre.
-Ok, comme tu veux, si tu ne veux pas me parler, je ne veux pas rester avec toi.
-Tu veux vraiment que je traite de monstre infecte et répugnant ? Tu veux vraiment que je te traite de salope sans coeur qui ne respecte personne, qui ne respecte rien, qui ne fait rien de beau ? Parce que je te dirais des trucs bien pire. Je ne veux pas te faire ça.
-Et moi je n'ai pas envie de rester avec toi !"
J retira la perfusion de son bras et partie en un éclair, Miranda eu à peine le temps de réaliser ce qui se passait que J était déjà loin dans le parc. Elle ramassa la perfusion et se dépêcha de rattraper J. Elle lui remit la perfusion.
"-Aie ! Espèce de... tu m'as fait mal !
-Ferme ta gueule ! Ta pas à me parler comme ça espèce connasse ! T'es qu'une merde ! Une pauvre conne ! Une incapable qui ne fait rien de bien sauf faire souffrir les autres parce que t'es pas heureuse. Tu sais pourquoi tu ne l'ai pas ? Parce que personne ne t'aime ! Personne ne t'aimera jamais ! T'es un monstre dégueulasse ! Je te déteste ! La seul raison pour laquelle je ne te tue pas tout de suite c'est que t'as toujours la molécule dans le sang. Je suis même sûr que tu l'as prise toute seul, pour voir si tu pouvais faire pire !
-Tu as terminée ton monologue ? Tu n'as vraiment pas mieux ?
-Non... j'ai dit tout ce que j'avais de plus horrible en moi.
-Et ben, les héros... même quand vous vous voulez être horrible, vous êtes gentil.
-T'aime vraiment pas les super héros... t'aime même pas les héros. Moi, j'aime pas les méchants, encore moins les super-méchants.
-Alors ne me parle plus, je n'ai jamais voulue être ton amie, je survivrais sans toi.
-Sans moi tu ne serais plus vivante.
-Sans toi j'aurais tuer Grete, il ne m'aurais pas pas fournie en drogue ou il n'aurait pas fait passer le mot pour qu'on me contamine. De plus, je n'apprécie pas beaucoup le faite que tu me serre régulièrement dans tes bras ou que tu essaye d'entrer en contacte physique avec moi pour un rien.
-Moi je n'aime pas quand tu commence à parler comme si tu étais une machine sans émotion !
-Et moi je déteste devoir me retenir de le faire. Je retourne dans ma chambre, je n'ai pas besoin que tu me raccompagne. Pour ma rééducation, Frink s'en chargera avec plaisir.
-Je peux t'aider à faire ça !
-Non, je veux un vrai docteur que j'apprécie sans avoir à me forcer."
J retourna dans le boumkoeur laissant Miranda rentrer seul chez elle. Miranda pleurait quant elle arriva chez elle. Elle se coucha, sur le canapé, en boule.
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