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Chapitre XXXVIII

AVERTISSEMENT :

Le chapitre qui va suivre est sûrement le plus sombre de l'histoire jusqu'à maintenant. Je m'en excuse, l'écrire a réellement été une torture pour moi, mais il fait partie intégrante de la trame de ce récit qui rentre enfin dans le vif du sujet avec la guerre contre Gaia. N'ayant pas vraiment la forme lorsque je l'ai rédigé, ce chapitre est sûrement mal écrit et je vous en demande pardon une nouvelle fois. Sur ce bonne lecture tout de même.

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Léo Valdez :

La noirceur, pesante et oppressante, le seul élément régnant en maître tout autour de moi. Mes membres sont engourdis, douloureux... Une sensation poisseuse imprègne mon palet, le goût du sang venant envahir ma bouche.

« Mais qu'est-ce qui s'est passé... » Me demandais-je intérieurement, essayant de me rappeler les précédents événements. Seulement, ma mémoire s'apparente à un labyrinthe sans fin, tandis que je me perds dans ses méandres à la poursuite de bribes de souvenirs.

Après plusieurs instants d'efforts intenses, m'ayant semblé aussi interminables que vains, un prénom vient finalement résonner dans ma conscience, m'extirpant de ma torpeur pour me guider dans les bras d'une douce chaleur.

- Octavio... Murmurais-je avec difficulté, reconnaissant à peine ma voix tandis que les mots me brûlent la gorge.

- On se réveille ! Vermine grecque !

« C'est... c'est impossible... » Pensais-je, tétanisé, la voix me parvenant aux oreilles me glaçant le sang d'effroi. Ouvrant péniblement les yeux, je vois mon pire cauchemar se réaliser, reconnaissant mon tortionnaire en la personne d'Octave. L'ancien augure a le teint pâle comme la mort, des cicatrices et brûlures rougeoyantes parcourant l'entièreté de son corps. Ses habits sont en partie en loques, sa toge violette brodée d'or n'étant plus que l'ombre de sa splendeur passée, les couleurs délavées se couplant aux lambeaux de tissu en suspens dans le vide.

- Mais d'où tu es encore vivant ? Crachais-je finalement, une fois sorti de ma torpeur.

- « Vivant » est un bien grand mot. Regarde l'état dans lequel je suis par ta faute ! Réplique avec colère le demi-dieu romain. Je ne suis guère plus qu'une âme damnée dans une coquille vide... mais heureusement, tout va bientôt changer. Vois-tu, Gaia m'a ramené du monde souterrain, et la déesse mère m'a promis tout ce que je désirais en échange de mes bons et loyaux services.

- Mais jamais Gaia ne tiendra parole pauvre fou ! M'exclamais-je, n'arrivant pas à en croire mes oreilles qu'Octave puisse réellement espérer que la déesse respecte ses engagements.

- Tu as raison, mais le fait est que Gaia m'a déjà offert quelque chose d'inestimable : une chance de me venger. Termine l'ex-augure avec un sourire carnassier sur le visage.

« Ca c'est ce que tu crois... » Pensais-je, concentrant toute mon énergie, bien décidé à réduire en un minuscule tas de cendres fumantes le romain me faisant face. Plissant les yeux sous l'effort, je concentre mes pouvoirs dans mes poings fermés par la rage, paré à me déchainer... mais rien. « Co... Comment... » Commençais-je à paniquer, incapable de produire la moindre flamme.

- Ah tu as enfin compris... Annonce Octave souriant de toutes ses dents face à mon désarroi apparent. Tu ne pensais quand même pas que je t'affronterai à nouveau sans m'assurer d'un petit avantage ? Tu sais... Gaia, depuis sa défaite, a fait de toi l'une de ses plus grandes obsessions, te détruire obnubilait toutes ses pensées... et elle a fini par élaborer un sérum... Poursuit l'ancien augure, dévoilant à mes yeux une fiole contenant un liquide grisâtre à l'apparence visqueuse. Et même si elle n'est pas encore totalement au point, cette substance est en mesure, comme tu as pu le remarquer, de faire taire, pour quelques heures du moins, les pouvoirs d'un demi-dieu. Mais ne t'en fais surtout pas... Ajoute-t-il face à mon regard noir. Je compte bien te redonner de cette petite merveille avant que tu puisses me brûler vif. Le seul problème, c'est que la somnolence fait partie des effets secondaires de l'injection, et il est tout bonnement hors de question que tu t'endormes ! Du moins... pas avant que j'en ai fini avec vous...

- C'est entre toi et moi Octave, alors finissons-en maintenant ! Le provoquais-je froidement, souhaitant au maximum attirer son attention, pour le maintenir aussi loin que possible d'Octavio, enchainé tout comme moi dans le coin opposé d'une petite pièce lugubre et délabrée.

- Léo, Léo, Léo... Commence alors l'ex-augure, un sourire psychopathe venant trôner sur son visage émacié et barré de cicatrices. Bien que l'idée de te tuer tout de suite soit des plus tentantes... les ordres sont hélas très clairs : Gaia compte personnellement s'occuper de ton cas. En revanche, elle n'a rien précisé pour ton charmant petit ami...

- Ne t'avise même pas de le toucher ! M'écriais-je rageusement, tirant désespérément sur mes chaines, ces dernières d'aures et déjà tendues au maximum.

- Vois-tu Léo, même si je n'ai pas le droit de te toucher, rien ne m'empêche de t'atteindre par la voie indirecte... Déclare le demi-dieu romain, laissant sa main caresser le visage d'Octavio, avant que mon petit ami ne se recule vivement, d'un air à la fois dégouté et effrayé. Aussitôt, l'ancien augure dégaine un poignard sous mes yeux, avant de venir pointer sa lame dans le dos d'Octavio. J'adore quand mes victimes me résistent... Lui susurre-t-il alors à l'oreille, d'une voix me faisant vraiment froid dans le dos, tandis que sa langue vient tracer un fin sillon sur sa jugulaire. Et compte sur moi, je vais bien prendre mon pied...

- Espèce d'enfoiré ! M'époumonais-je. Lâche-le sinon...

- Sinon quoi ? Me coupe immédiatement Octave d'une voix lasse. Tout ce que tu pourras faire sera regarder pendant que je m'amuserai ! En tout cas, tu as bon goût, ça je peux bien te l'accorder... Continue-t-il, laissant sa main libre se glisser sous le tee-shirt de sa victime avant de descendre lentement, Octavio m'implorant d'un regard terrifié.

- Je vais te faire la peau ! Hurlais-je, tirant follement sur mes chaines, ignorant mes poignets en sang et la douleur du métal rouillé me brûlant la chair mise à vif.

- Tu ne peux en vouloir qu'à toi-même... Je veux que tu penses à ça lorsque tu entendras ton cher petit ami crier. Réplique Octave d'un sourire sadique, tandis qu'il exerce une plus forte pression sur sa dague, faisant pousser un couinement de douleur à son prisonnier.

« S'en est trop. On peut me blesser, me torturer, et même me tuer ça m'est bien égal. Mais personne, j'ai bien dit PERSONNE, ne touche à mon ange ! » Pensais-je, une force inconnue et dévastatrice prenant possession de mon corps, mon sang bouillonnant me brûlant les veines.

- LAISSE. OCTAVIO. TRANQUILLE ! M'écriais-je, ne reconnaissant pas même la voix sombre et ténébreuse passant la barrière de mes lèvres.

Plus rien autour de moi ne compte, la rage venant seule obnubiler mes pensées. Perdant définitivement tout semblant de contrôle, j'explose, des torrents de flammes ardentes jaillissant des pores de ma peau, leur chaleur infernale faisant fondre mes chaines, me libérant en un instant sous le regard horrifié d'Octave.

Ne perdant pas la moindre seconde, mon corps se jette de lui-même sur l'ancien augure, se mettant à califourchon sur lui, avant que mes poings enflammées ne viennent s'abattre férocement sur son torse.

Malgré les hurlements stridents d'Octave, les flammes léchant sa peau pour la dévorer jusqu'à l'os, rien ne semble pouvoir apaiser ma rage, mes coups frappant avec une violence redoublée, s'acharnant maintenant sur le visage du demi-dieu romain.

Seulement, à mesure que le feu se déchaine, le monde extérieur semble toujours plus étranger à mes sens, entièrement obstrués par la haine. Ma vue se brouillant petit à petit, mes forces m'abandonnent finalement, le visage d'Octave s'étirant alors en un mince sourire carnassier, tandis que l'augure disparait dans les flammes, murmurant d'une voix folle et démente.

- On se reverra... Léo Valdez. Tout ne fait que commencer...

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