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Chapitre XXXVI

Léo Valdez :

« J'ai peut-être encore agi sur un coup de tête, mais ça en valait vraiment la peine... » Pensais-je, alors que j'admire Octavio dans mes bras, assis sur mon bassin et ses jambes entrecroisées derrière mon dos. Le demi-dieu, son torse collé au mien, dort paisiblement, ses bras ancrés autour de mon corps me prenant pour un gros oreiller.

Je ne peux pas lui en vouloir... son visage angélique caressé par le vent, et laissant ses mèches dorées virevolter dans les airs étant tout bonnement irrésistible. J'ai encore du mal à réaliser la chance que j'ai eu de le rencontrer... Mais lorsque j'ai senti ses lèvres si douces sur les miennes, j'ai su qu'Octavio était bel et bien réel... qu'il était mon petit ange tombé du ciel.

Il semble d'ailleurs exténué, le trop plein d'émotions de ces dernières heures ayant sans doute eu raison de son énergie. De plus, sa blessure ne doit pas aider, son bandage commençant déjà à laisser quelques minuscules points pourpres imprégner le tissu immaculé.

- Allez mon grand, trouve nous un endroit où se poser... Demandais-je à Festus, m'inquiétant et voulant vérifier l'état de la main du demi-dieu dans mes bras, alors que mon ami fait de métal doré commence déjà à perdre de l'altitude.

Quelques heures seulement se sont écoulées depuis notre départ. Nous avions fusé à une vitesse foudroyante, seulement voyant rapidement qu'Octavio, de par son épuisement, supportait mal le voyage, j'avais très vite ralenti notre course, nous laissant doucement porté par les vents, par-dessus les reflets azurs de l'océan.

Tandis que nous descendons au travers des remparts de blancheur formés par les nuages, je sens le corps d'Octavio remuer doucement contre le mien. Retournant mon attention sur le demi-dieu dans mes bras, je laisse alors mes doigts parcourir ses cheveux châtains, jouant avec ses quelques mèches dorées. Tressautant à mon toucher, Octavio relève sa tête de mon torse, ses iris caramel venant timidement s'ancrer à mon regard.

- Hey, petit ange... Murmurais-je alors, tout sourire, tandis que le visage du demi-dieu dans mes bras se teint de pourpre à l'entente du surnom. Bien dormi ?

- J'ai connu mieux... Se plaint-il, gigotant sur mon bassin avant de retrouver une autre position plus confortable pour venir se lover contre moi.

- Si je ne te suffis pas surtout il faut le dire ! M'exclamais-je d'un ton faussement vexé, tout en retirant mes bras pour rompre notre étreinte.

- Bouge pas de là. M'ordonne aussitôt Octavio, ne semblant guère apprécier mon geste, alors qu'il resserre encore davantage ses jambes autour de mes hanches pour coller à nouveau son corps contre le mien.

- Mais qu'est-ce que j'y gagne moi ? Protestais-je, affichant une moue boudeuse, bien qu'étant, en réalité, plutôt amusé par l'humeur et la réaction de mon petit ami.

- Le titre d'oreiller personnel ? Tente alors Octavio, arborant un regard tellement mignon et attendrissant qu'Aphrodite, paix à son âme, n'aurait plus qu'à se rhabiller.

Seulement, à l'instant où je m'apprête à ajouter quelque chose, le demi-dieu dans mes bras vient soudainement apposer ses lèvres contre les miennes dans un petit smack, avant de séparer nos bouches en moins d'une seconde.

- Allez, viens là... Cédais-je finalement, ramenant à nouveau le corps d'Octavio dans une tendre étreinte, étant bien obligé de reconnaitre le poids de son argument.

« Je nous trouverai un petit coin de paradis pour nous Octavio, ça je te le promets... Mais pour nous assurer un futur à deux, il faut d'abord que je m'occupe de Gaia... Elle a peut-être pris le contrôle de l'Olympe, mais je l'ai déjà vaincu une fois, je n'aurai qu'à recommencer ! » Pensais-je, retournant alors mon attention vers le doux visage d'Octavio, sa tête posée sur mon épaule contemplant l'immensité bleutée de l'océan, tandis que les rayons solaires se reflétant sur les flots viennent parer de milles feux ses magnifiques yeux caramel.

« A ses côtés, je me sens enfin moi-même. Je me suis jamais senti aussi bien, aussi vivant... Oui » Me dis-je, « Pour lui j'affronterai n'importe qui, même si je dois y laisser la vie... ».

- Bien joué... allez on y va mon grand ! Soufflais-je alors, mes pensées s'éparpillant à la vue d'un archipel en contre-bas.

Aussitôt, Festus pousse un puissant rugissement avant de descendre en piqué, laissant échapper un léger cri de surprise à Octavio tandis qu'il se cramponne davantage à moi. Seulement, mon sourire face à la réaction du demi-dieu dans mes bras se fane bien vite, des bribes de fumées s'élevant depuis l'intérieur des terres.

Ne perdant pas une seconde, j'ajuste ma prise sur les rênes, faisant virevolter Festus dans les airs jusqu'à une petite crique isolée. Une fois mon ami métallique posé, je m'empresse de sauter sur le sable, me retournant pour aider Octavio à descendre à son tour, Festus relevant une de ses pattes en guise de marche pied.

- Merci... Murmure alors Octavio à l'encontre du dragon doré, tandis que je le saisis par les hanches afin de le faire me rejoindre sur la plage.

- Mais c'est qu'il a été très bien élevé, par un charmant et canon demi-dieu qui plus est ! M'exclamais-je avant de me prendre un léger coup d'aile métallique. Oh ça va ! Tentais-je de me défendre face à un Octavio hilare, avant de le fixer d'un regard malicieux. Viens par-là toi ! On va voir si tu continues à rire quand je t'aurai attrapé !

Semblant reconnaitre le danger, Octavio prend aussitôt ses jambes à son cou tandis qu'une folle course poursuite se lance sur la plage, avant que je ne réussisse finalement à le rattraper, le demi-dieu m'entrainant avec lui dans sa chute sur le sable.

- Rends-toi ! Et reconnais que je suis génial ! Ordonnais-je alors, d'un ton amusé.

- Et pourquoi je me rendrais au juste ? Rétorque aussitôt Octavio d'une voix taquine, inversant soudainement nos positions pour me surplomber. Je ne vois pas l'intérêt de faire tes éloges !

- T'as raison... C'est mieux que tu te taises. Répliquais-je alors, souriant de toutes mes dents, avant de venir faire s'écraser mes lèvres contre les siennes.

Une fraction de seconde ne s'écoule avant qu'Octavio ne réponde à mon geste soudain, sa timidité lors de notre premier baiser semblant vite oubliée. Je suis d'ailleurs le premier surpris lorsque mon petit ami demande l'accès à ma bouche, que je lui accorde aussitôt sans la moindre hésitation. Tandis que nos langues luttent avec acharnement pour le contrôle du baiser, je laisse glisser mes mains le long de la colonne vertébrale d'Octavio, avant que mes doigts ne s'ancrent fermement à son postérieur rebondi, le faisant pousser un râle de plaisir contre mes lèvres.

Nous nous séparons soudainement, hors d'haleine, interrompus par un grognement de Festus, le dragon d'or passant nerveusement son regard sur les alentours, semblant en permanence à l'affût.

- Tu as raison mon grand, ce n'est pas prudent de rester là... Finis-je par bafouiller, arborant un sourire gêné, tandis que j'aide à se relever un Octavio rougissant furieusement et ne pipant mot.

Le Soleil déclinant, je remarque assez rapidement une petite plateforme à même la roche, couverte d'un fin tapis d'herbe, dominant la petite crique et sa plage. L'atteignant assez rapidement, nous nous installons alors côte à côte, tous deux appuyés contre le corps de Festus, le dragon d'or nous encerclant de ses ailes de métal, de sorte à nous protéger des rafales de vent portées par les flots.

- On pourrait peut-être allumer un feu de camp ? Demande alors Octavio, commençant à légèrement frissonner du fait de la fraicheur s'implantant avec l'obscurité.

- Mauvaise idée. Répliquais-je, hochant négativement la tête. La fumée pourrait dévoiler notre position... En revanche, je peux utiliser ma pyrokinésie pour te réchauffer... Ajoutais-je en ouvrant mes bras, alors qu'Octavio s'empresse de venir s'y loger.

Je commence alors à augmenter ma température corporelle, faisant tout pour former un cocon de chaleur autour de mon petit ami.

- J'ignorais qu'on pouvait faire ça... Murmure Octavio, soupirant de bien être et d'aise. J'ai maintenant encore plus l'impression de ne rien savoir sur mon pouvoir...

Tu sais, j'ai surtout découvert de quoi j'étais capable lors de la dernière quête... Commençais-je, essayant de réconforter mon petit ami en le pressant encore davantage contre mon torse.

- Raconte-la moi s'il te plait...

- Tu... Tu es sûr ? Demandais-je immédiatement, n'étant pas habitué que quelqu'un s'intéresse réellement à moi.

- Certain. Je veux que tu me racontes ton histoire. Léo Valdez.

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