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Chapitre XXVIII

ATTENTION : CECI EST UN MESSAGE D'ALERTE S'ADRESSANT AUX SOLANGELISTES

Le chapitre qui va suivre met en danger le Solangelo... Nan ! ATTENDEZ ! Rangez-moi ces fourches ! EH toi je t'ai vu ! Cache-moi un peu mieux ce couteau !

Je vous l'assure je suis l'un des vôtres ! Mais que voulez-vous, le destin semble décider à vouloir mettre des bâtons dans les roues à Will... Mais ne vous inquiétez pas, notre très cher infirmier compte bien rappeler à qui appartient Nico au chapitre prochain !

Nico Di Angelo :

Tout est calme à présent. Ni couleur, ni douleur... Rien. Rien hormis cette odeur. Cette odeur me guidant hors du monde des songes. Cette odeur me paraissant à la fois étrangère et tellement familière. Un doux mélange de pêche ou de fleur d'oranger, à la fraicheur envoûtante. Outre l'odorat, mes autres sens semblent être comme occultés. Tentant de bouger tout doucement mes membres engourdis et endoloris, je n'arrive qu'à sentir mon torse et mon ventre comprimés.

Essayant d'ouvrir les yeux, je suis aussitôt assailli par une lumière aveuglante, venant me brûler la rétine. Après plusieurs secondes d'efforts, à battre furieusement des paupières pour tenter d'adapter ma vue à l'intense luminosité ambiante, je finis par réussir à deviner la source de la lumière. Une vaste arcade en colonnade donnant sur un balcon se présente effectivement à ma gauche, le bleu azur de ce que je suppose être l'océan taillant son chemin au travers des rayons dorés du Soleil.

- Ah tu es réveillé ! S'exclame soudainement une voix masculine sonnant, elle aussi, comme familière.

Détournant mon visage de la lumière, mon cœur se stoppe net lorsque mon regard se pose sur mon interlocuteur. Teint légèrement hâlé ; cheveux bruns désordonnés laissant retomber une mèche sur son front, des prunelles couleur caramel d'une beauté difficilement oubliable... «C'est bien lui... » Murmurais-je intérieurement. Le demi-dieu de ma vision, celui que j'ai failli... embrassé.

Ni une ni deux, je me redresse en catastrophe, enfin du moins essaie, passant une main dans mes cheveux d'ébène certainement en bataille, cherchant à dissimuler ma gêne, mon visage assurément en flammes.

- Tout doux ! Tes blessures ne sont pas encore toutes refermées... S'écrie le jeune demi-dieu à mes côtés, se levant de sa chaise à toute allure, alors que j'étouffe un juron sous l'effet de la douleur naissante.

C'est à cet instant que je laisse descendre mes yeux sur mon torse, habillé d'un sweat blanc et or, puis vers les mains du jeune homme devant moi, avant de finalement rencontrer son regard ambré.

- Oh... Commence le demi-dieu, ayant suivi mon regard. Quand je t'ai trouvé tu étais torse nu... Je t'ai donc prêté un de mes sweats... ça ne te dérange pas ? Demande-t-il, légèrement nerveux.

- ... Non t'inquiètes ! Merci... Bafouillais-je, gigotant et ne tenant plus en place à cause de la gêne. Gestes que je regrette aussitôt, ne pouvant retenir une plainte de douleur alors que mon regard voit mon haut immaculé se teinter de pourpre au niveau de mon bas-ventre.

- Tu vois, qu'est-ce que je te disais ! S'exclame le jeune homme à la vue du sang. Tes plaies ont dû se rouvrir... Il va falloir que j'y jette un œil...

Je prends seulement conscience de ce que cela implique lorsque je sens les mains du demi-dieu s'apposer sur mon corps, le contact m'électrisant immédiatement, même au travers du vêtement.

- On va y aller en douceur... d'accord ? Me rassure le beau brun, scrutant ma réaction, tandis que je finis par hocher fébrilement la tête.

Le demi-dieu s'empare alors des bords inférieurs du sweat, les soulevant lentement. « Respire Nico ! », « Respire ! » me hurle ma conscience, la chaleur de mon corps montant dangereusement vite à chaque fois que les doigts brûlants du brun effleurent ma peau. Levant les bras par réflexe, le demi-dieu en profite pour me retirer le sweat, ses joues légèrement teintées de pourpre alors que, personnellement, je suis certain que je pourrais concurrencer Léo quand il se transforme en supernova.

Le brun se reculant légèrement, je peux alors voir de nombreux bandages entourer l'entièreté de mon bas-ventre, leur ancienne couleur blanche étant remplacée de sombres tâches pourpres. J'observe ensuite avec attention le demi-dieu retirer une à une les fines bandelettes. A chaque bandage de retiré, le guérisseur semble plus concentré que jamais, alors que j'essaie par tous les moyens de calmer mon cœur, battant furieusement contre ma cage thoracique.

« PAR LES DIEUX ! Pourquoi faut-il toujours que je me retrouve dans des situations pareilles ! » m'écriais-je intérieurement, tandis que le dernier morceau de tissu disparait, le jeune brun roussissant légèrement à la vue de ma fine musculature, maintenant visible.

Détournant le regard, le guérisseur arbore, quant à lui, un sourire amusé par ma gêne, alors qu'il trempe un linge dans l'eau, avant de l'apposer délicatement sur mes plaies encore sanguinolentes. La froideur de la serviette me fait aussitôt frissonner, à moins que ce ne soit le toucher des doigts du brun sur ma peau nue.

- Je... Je ne sais pas si tu te souviens de moi... Tente alors le jeune demi-dieu, refusant tout contact visuel, alors qu'il continue de laver mes blessures.

- Si. Si je me souviens de toi... Julio. Lâchais-je de but en blanc, libérant par la même occasion une partie de la pression accumulée.

- D'accord, je voulais juste être sûr de ne pas avoir été seul à avoir vécu cette vision... Nico. Réponds alors le beau brun, nos regards s'ancrant l'un dans l'autre.

- Non, je peux te l'assurer ! Tu n'étais pas seul... Pensais-je, intérieurement... beaucoup trop fort. Enfin... je veux dire... non, j'ai eu la même vision ! Me corrigeais-je immédiatement, me rendant compte que j'avais pensé à voix haute, détournant une nouvelle fois le regard, alors que Julio fait de même, le visage empourpré, bien que laissant un fin sourire étirer ses lèvres.

- Hum... où sommes-nous ? Demandais-je afin de détourner le sujet de la conversation.

- Tu es au refuge de Solaria, en Argentine. Me réponds distraitement Julio, le jeune demi-dieu commençant à appliquer une crème afin de désinfecter et aider à la cicatrisation. Ses mains débutent alors un doux massage, la sensation étant juste incroyable, enfin pas désagréable... « PAR LE STYX ! Concentre toi Nico ! » Me martèle ma conscience, « Trouve un moyen de te vider l'esprit, VITE ! ».

- Je suis ici depuis combien de temps ?

- Pas depuis si longtemps que ça... Commence Julio. J'étais parti hier dans l'après-midi, pour ma ronde habituelle, et c'est là qu'un pégase noir de jais est venu me trouver...

- Thémis. Soufflais-je, coupant momentanément mon interlocuteur.

- Eh bien, tu lui dois tout, vu son état d'affolement, j'ai tout de suite compris que quelque chose clochait et qu'il voulais que je le suive, et c'est ce que j'ai fait. Poursuit le brun, continuant de masser délicatement mes plaies. Puis je t'ai trouvé. Tu reposais sur une plage déserte, le sable tout autour de ton corps était couvert de sang, et les vagues avec la marée haute atteignaient déjà tes genoux... Je t'ai donné mon haut puis t'ai ramené à Solaria pour te soigner durant la nuit.

- Je vois, merci de m'avoir sauvé alors... et désolé pour le sweat... Murmurais-je, jetant un coup d'œil au vêtement autrefois blanc et or, maintenant rouge sang.

- T'inquiètes pas pour ça ! S'exclame alors le jeune demi-dieu me faisant face, lâchant un rire cristallin emplissant la pièce, tandis qu'il perd sa concentration dans le massage. J'allais quand même pas te laisser blessé et à moitié nu alors que la nuit tombait ! ... Enfin, je veux dire... De rien c'est normal ! Se corrige presque immédiatement Julio, la gêne colorant encore davantage son visage.

- Tu sais... Commence Julio, brisant le silence légèrement gênant s'étant installé entre nous. Depuis que j'ai eu cette vision, je n'ai pas arrêté de me demander si tu étais réel...

- Pour être honnête... Commençais-je à mon tour, ignorant les injonctions de ma conscience. C'est pour cette raison que je suis parti à votre recherche. J'avais aussi besoin de savoir si ce qu'on... avait vécu... s'était réellement passé. Articulais-je avec peine, réalisant, encore une fois trop tard de ce que je venais de dire.

- Alors tu te souviens de... tout ? M'interroge alors Julio, la voix mal assurée, relevant ses iris ambrés vers moi, alors qu'il appose le tout dernier bandage.

- Eh bien... oui. Avouais-je, mon visage assurément semblable à de la lave en fusion.

Alors que je m'attends à ce que Julio ajoute quelque chose, le demi-dieu se contente de me regarder fixement, avant qu'un sourire charmeur ne vienne étirer ses lèvres. Mon rythme cardiaque atteint des sommets tandis que le beau brun s'appuie sur ses coudes, de part et d'autre de mon corps, avançant doucement son visage vers le mien. Ses magnifiques yeux caramel passent de mes iris avant de venir s'échouer sur ma bouche, ne la quittant plus, tandis que je retiens mon souffle, ses lèvres frôlant les miennes...

- COMMANDANT ! S'exclame soudainement une voix féminine, faisant se reculer Julio alors que je me transforme en volcan en éruption.

- Oh... Euh... excusez-moi de vous déranger... je ne ... savais pas que vous étiez occupés... Bafouille une jeune femme blonde, venant de faire irruption dans la pièce.

- Ce n'est rien Carina. Déclare Julio, se passant nerveusement une main dans ses cheveux désordonnés. Que se passe-t-il ?

- Octavio nous a envoyé un message. Déclare la jeune demi-déesse, reprenant son sérieux. Les escouades d'éclaireurs ont repéré un objet volant non identifié, d'une envergure d'environ 15 mètres et de couleur dorée, fonçant à toute allure depuis le Nord. Les Cavaliers de La Lune et les Crinières Ardentes sont déjà partis l'intercepter.

Aussitôt, tout devient silencieux autour de moi, mon esprit faisant le vide tout autour de lui. « Par les dieux... » soufflais-je intérieurement. Je ne connais qu'un demi-dieu possédant un véhicule de cette taille et pour qui les limitations de vitesse ne sont qu'un détail insignifiant : Léo Valdez. « ATTENDS MINUTE ! » Me rappelle à l'ordre ma conscience. Léo est sensé être au camp Sang-mêlé, et je ne vois pas ce qu'il ferait à plusieurs milliers de kilomètres de là-bas... A moins qu'il ne soit pas seul... BON SANG ! PAR LE STYX ! WILLLLLLLLL !

- Où vont-ils les intercepter ? Lâchais-je subitement, me reconnectant à la réalité m'entourant, interrompant sûrement la discussion des deux demi-dieux dans la pièce.

- Eh bien... sûrement dans la vallée des portes rocheuses. Déclare la demi-déesse, surprise par ma question.

- Où sont-elles ? Demandais-je aussitôt, froidement.

- A 2 kilomètres plus au Nord, juste derrière les hauteurs surplombant Solaria, pourq... Demande Carine alors que je ne l'écoute d'aures et déjà plus, Julio m'observant lui avec un regard énigmatique, comme s'il savait ce que je m'apprêtais à faire.

Seulement, ne prêtant plus attention à personne, j'appelle en urgence les ombres, les laissant encercler mon corps de leurs griffes acérées. « Je sais que Will m'a interdit la magie des Enfers... mais si c'est pour le retrouver ça devrait passer... » Pensais-je, alors que je m'avance dans l'obscurité glaciale.

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