Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 9 - « Il en va de soi. »

Lucas s'ennuyait comme un rat mort. Assis sur un banc, il regardait dans le vide, une expression peu avenante sur le visage.

Même s'il aimait l'été parce qu'il pouvait faire de la musique un peu plus souvent, celui-ci présentait aussi un gros désavantage. Il était très facile pour lui de se morfondre sur le peu d'activités qui s'offraient à lui.

Certes, il avait des amis qu'il pouvait aller voir quasiment quand il le souhaitait et Lucie se trouvait, pour son plus grand bonheur, très proche de lui, mais il trouvait quand même le moyen de ne pas quoi savoir faire et de maudire ces deux mois d'été.

Et puis, même lorsqu'il était avec eux, ça ne suffisait pas à le satisfaire.

Le reste de l'année, Lucas était constamment en train de faire quelque chose. Les cours le forçaient à travailler et ses différents lui permettaient de réfléchir et de rester actif pendant la majorité de son temps libre.

Alors oui, il était occupé physiquement et émotionnellement à chaque fois qu'il voyait ses amis, mais son esprit était en hibernation et manquait cruellement de stimulation.

Surtout que plus il grandissait, moins il accompagnait son père lorsque celui-ci sortait pour faire une quelconque activité. Par exemple, il était actuellement en sortie en mer avec Marie pour une initiation à la plongée sous-marine. Lucas avait refusé de les accompagner, estimant que ce n'était pas suffisant pour éveiller sa créativité.

C'était pour cela qu'il se retrouvait actuellement assis en ville à dépérir de frustration.

« Pourquoi est-ce que tu ressembles à un rat mort qui a échoué sa mission de conquérir la ville ? »

Lucas releva des yeux vides de toute émotion vers Kyllian qui venait d'arriver en compagnie de Sam. « Mon esprit est en berne. »

Sam fronça les sourcils avec incompréhension. « Justement, ce n'est pas censé être le but des vacances ? Se reposer et ne penser à rien d'autre que de ne rien faire avant que l'enfer des cours ne reprenne ? »

Le brun retourna à sa contemplation comme si rein ne l'avait jamais interrompue. « Il va bientôt craquer, il a besoin d'être sollicité, de se sentir utile. »

Ses deux amis échangèrent un regard dérouté. Lucas ne pouvait pas vraiment leur en vouloir de ne pas comprendre, après tout ils ne le connaissaient pas dans son habitat naturel. Ils ne pouvaient pas deviner que son hyperactivité l'empêchait de se poser plus de deux secondes.

Petit à petit, alors qu'il observait une noisette tomber d'un arbre qui se trouvait devant lui et un écureuil se précipiter pour aller la chercher avant de retourner dans sa cachette, Lucas sentit quelque chose bouger en lui. Lentement mais sûrement, il put presque entendre les rouages de son cerveau se remettre en marche, grinçants de tous les côtés après la longue pause qu'ils avaient dû subir.

Lucas se redressa, le regard toujours fixé devant lui. « Vous savez ce que les filles font cet après-midi ? »

« Euh, il me semble qu'elles ont décidé d'aller faire les boutiques et d'aller boire un verre au café qui se trouve sur la place. » Répondit Sam, incertain face au comportement des plus étrange de son ami.

« Et on est d'accord qu'il n'y a qu'un seul chemin qui relie les deux endroits ? »

Kyllian acquiesça doucement, tout aussi ébranlé que son meilleur ami. « Où est-ce que tu veux en venir au juste ? »

Un sourire se dessina sur les lèvres de Lucas qui daigna enfin se tourner vers eux. « Il est temps que je vous présente à mon activité favorite. »

Il se leva d'un bond, prenant la direction de chez lui. Durant tout le trajet, ses amis ne cessaient de lui poser des questions auxquelles il ne jugeait pas utile de répondre, les laissant découvrir cette magie par eux-mêmes.

Lorsqu'ils arrivèrent à destination, Lucas monta les escaliers au pas de course, se mettant à fouiller dans tous les recoins de sa chambre une fois à l'intérieur. Les deux garçons se contentaient de l'observer s'activer sans savoir quel était le but de cette recherche.

Au fur et à mesure que sa fouille avançait, le brun arrivait à faire des commentaires sur ce dont il avait besoin et ce dont il pouvait se passer, ce que lui seul arrivait à comprendre. C'était comme si une nouvelle énergie s'était emparée de lui, son cerveau s'étant réveillé et la joie de vivre coulant dans ses veines.

Ce ne fut qu'au bout d'une dizaine de minutes de recherche intense qu'il se retourna vers ses amis avec un sourire victorieux, une espèce de fausse araignée dans la main gauche et un long tuyau dans la main gauche.

Sam, plus confus qu'il ne l'avait jamais été, l'observa d'un œil incertain. « Qu'est-ce que c'est que ça ? »

« Une araignée et un serpent mécaniques. » Répondit-il comme si c'était la chose la plus évidente au monde. « Il en va de soi. »

« D'accord. » Kyllian était persuadé qu'il avait franchi un cap et qu'il était fou. « Et ça va te servir à quoi au juste ? »

« Tu veux dire ça va nous servir à quoi ? » L'excitation exultait de tous les pores de sa peau. « Rien de plus simple, on va s'en servir pour faire peur aux filles. »

« Mais comment est-ce que tu comptes faire ça ? » Lui demanda le blond qui semblait de plus en plus intéressé par ce qu'il avait à dire alors que Sam restait sur ses gardes.

« Ne vous en faites pas, je vais vous expliquer. »

Et Lucas se mit à expliquer dans les grandes lignes en quoi consistait son plan. Il avait sincèrement l'impression de revivre. Cela faisait tellement de temps qu'il n'avait pas organisé de blague à l'encontre d'une personne quelconque qu'il avait l'impression d'avoir perdu un trait de sa personnalité. Se remettre en route était comme se réveiller après une nuit bien longue et bien reposante.

Il n'y avait rien de mieux.

Une fois terminé, il regarda ses amis avec appréhension et anticipation. Certes, il aurait très bien pu le faire tout seul, ce n'était pas comme si c'était quelque chose de bien compliqué, mais c'était tellement mieux de le faire à plusieurs qu'il espérait réellement qu'ils allaient vouloir l'accompagner.

« Tu peux compter sur moi, » s'exclama Kyllian qui avait toujours été attiré pas le côté rebelle de la force, « c'est certainement la meilleure chose que tu pouvais proposé aujourd'hui. »

Mais de son côté, Sam n'était pas convaincu. « Je ne sais pas trop, c'est assez aléatoire. Comment est-ce que tu peux être sûr qu'elles seront au bon endroit au bon moment ? Et puis, ce n'est pas un peu illégal ? »

Mais Lucas balaya sa remarque de la main. « Vous m'avez confirmé vous-mêmes qu'il n'y avait qu'un seul chemin pour se rendre sur la place du café depuis les boutiques et ce n'est pas vraiment illégal, après on ne fait rien de mal. »

Sam n'était pas rassuré, mais en apercevant les regards qu'ils lui lançaient, il se rendait bien compte qu'il n'avait pas vraiment le choix.

Voilà pourquoi, ils se trouvaient, l'après-midi même, près d'un arbre qui se situait dans la rue qui reliait l'espace commercial à la place où les filles avaient prévu d'aller boire un verre.

Sam regardait anxieusement tout ce qui se trouvait autour de lui de peur de devoir s'expliquer auprès de la police qui avait été appelée parce qu'un adolescent avait jugé bon de se transformer en Tarzan en plein milieu de la ville. Ce n'est pas comme si c'était quelque chose qu'on voyait tous les jours.

Soufflant bruyamment, il croisa les bras sur son torse et commença à taper du pieds. « T'as bientôt fini ? Car je le sens vraiment pas cette histoire. »

Kyllian leva les yeux au ciel face au comportement exaspérant de son meilleur ami alors qu'il tendait l'araignée mécanique à Lucas qui était en équilibre sur l'un des branches du fameux arbre. « Calme-toi, ce n'est pas comme si on vendait de la drogue en pleine rue, on attache juste quelque chose à un arbre. »

« Je suis persuadé que c'est considéré comme de la dégradation publique. » Marmonna le garçon, pas le moins du monde rassuré par cette réflexion.

Les garçons préférèrent l'ignorer pour se concentrer sur la tâche qu'ils avaient entre les mains. Après avoir batailler pendant environ cinq minutes, Lucas sauta de l'arbre avec souplesse pour atterrir devant eux avec un grand sourire.

Il se tourna ensuite vers son œuvre qu'il, malgré le fait qu'elle était invisible à l'œil, observa avec fierté. « Voilà, maintenant il n'y a plus qu'à attendre que les filles approchent pour l'activer. »

« Et comment est-ce qu'on va savoir qu'elles arrivent ? » Demanda Sam qui n'était toujours pas sûr de comprendre comment ils pouvaient le deviner.

Lucas haussa les épaules et lui montra son téléphone portable. « J'ai la localisation de Lucie, ça nous permet de communiquer pour savoir quand elle est chez elle et que ses parents sont susceptibles d'y être et donc que je ne dois pas y aller. »

Kyllian s'apprêtait à ouvrir la bouche pour lui demander pourquoi il ne devait pas y aller quand ses parents étaient présents, mais il fut interrompu la sonnerie du portable de Lucas. Celui-ci regarda l'écran avec les sourcils avant qu'un sourire n'éclaire son visage.

« Il faut qu'on se cache, elles ne sont plus très loin. »

C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent sur la rive opposée à l'arbre dans la rue piétonne, attendant patiemment que leurs victimes daignent se montrer.

De leur côté, les filles marchaient tranquillement en direction de la place où se trouvait le café où elle allaient habituellement boire un coup lorsqu'elles en avaient envie. Alors que Maï Li et Manon se débattaient avec les sacs qu'elles avaient dans les mains, Lucie et Zoé discutaient tranquillement.

« Tu sais, j'ai réfléchi à ce que tu as dit la dernière fois à la fête foraine. » Disait cette dernière, le regard fixé devant elle.

« Par rapport à Sam ? »

Elle hocha la tête. « Ce n'est pas que je ne l'apprécie pas ou quoi que ce soit, c'est juste que- » Elle s'interrompît, essayant de choisir les meilleurs mots pour décrire la situation. « Et bien, j'habite ici et lui n'est là que pour les vacances. »

Lucie comprenait ce qu'elle voulait dire. « Tu n'es pas sûre qu'une relation à distance soit ce qui te convienne le mieux, c'est ça ? »

« Exactement. » Soupira-t-elle, perplexe quant à la situation qui se présentait. « Je n'ai pas envie de m'embarquer dans quelque chose et de m'attacher pour que ça se termine dans quelques semaines. Après tout, il y a si peu de relations à distance qui fonctionnent, je n'ai pas envie de m'infliger ça. »

« Tu sais, j'ai un ami qui a connu ça cette année. » Expliqua Lucie en repensant à ce que venaient de vivre Matteo et Mathilde. « Je n'étais pas personnellement impliquée dans leur relation, mais ça n'avait pas l'air de si mal se passer. Je pense que le plus dur était de devoir dire au revoir pour une période de temps indéterminée. »

Un sourire se dessina sur les lèvres de Zoé. « Ils ont bien du courage. Mais je ne pense pas que c'est ce que je recherche personnellement. Je préférerai avoir quelque chose comme ce que tu peux avoir avec Lucas. Vous pouvez vous voir quand vous voulez sans que la distance ne vienne interférer. »

« Tu sais ça n'a pas toujours été comme ça. » Lucie se remémora les six ans qu'ils venaient de vivre. « Je le détestais. Vraiment, il n'y avait pas une personne au monde que je détestais plus que lui. »

Zoé se tourna vers elle avec surprise. « Vraiment ? Je t'avoue que j'ai du mal à y croire. »

« Et pourtant. » Rigola la brune avec une lueur scintillante dans le regard. « Je ne supportais pas d'être dans la même pièce que lui. À chaque fois qu'il ouvrait la bouche pour parler ou pour respirer, j'avais envie de le- »

Mais elle n'eut pas l'occasion de terminer sa phrase. En effet, alors qu'elles allaient passer sous un arbre, quelque chose de noir et de volumineux leur tomba dessus et un objet long sortit d'un carton au niveau de Manon et de Maï Li. Interpellées, les quatre filles firent un bon en laissant échapper un cri alors qu'elles essayaient de se débarrasser de leurs assaillants.

La respiration courte, Lucie se retourna vers le lieux du crime pour apercevoir une fausse araignée accrochée à un fil et qui lui arrivait à hauteur d'yeux alors que les deux pattes avant bougeaient d'un mouvement saccadé.

Quant à l'objet long qui était sorti du carton devant ses amies, il s'agissait en réalité d'une imitation grossière d'un serpent, mais qui se déplaçait d'un mouvement étrangement fluide.

Exaspérée, Lucie leva les yeux au ciel pendant que les passants qui s'étaient arrêtés pour voir ce qu'il se passait reprenait leur route. « C'est bon, tu nous as eu. Tu peux sortir de ta cachette maintenant. »

Les filles la regardèrent comme si elle était devenue folle, ne comprenant pas à qui elle pouvait bien s'adresser. La réponse leur vont rapidement quand des rires se firent entendre et que Lucas, Kyllian et Sam apparurent à côté d'elles comme par magie. Complètement éberluées, elles regardaient les garçons chacun leur tour avant de se tourner vers Lucie qui avait les yeux fixés sur Lucas, un mélange de désespoir et de réprobation sur le visage.

Maï Li fut la première à retrouver ses esprits et s'adressa directement à son amie. « Comment est-ce que tu as su ? »

« Figurez-vous que la passion première de Lucas est de mettre tout un tas de plan en place pour me faire peur ou alors pour me jeter des choses au visage. » Elle lui lança un regard insistant. « D'ailleurs, si je me souviens bien, tu étais censé me laisser tranquille après ta défaite à Mario Kart. »

« Au lycée, » répondit le concerné en s'approchant d'elle avec un sourire, « je dois te laisser tranquille au lycée. Je n'ai jamais dit qu'à l'extérieur ce serait le cas. »

« Tu joues sur les mots, on n'a jamais parlé d'endroits spécifiques. » Le contredit-elle, son attitude ne traduisant aucune amertume comme elle essayait de le faire croire.

Il haussa les épaules avec nonchalance. « Voilà pourquoi je n'ai, techniquement, rompu aucune promesse. En plus, j'en avais besoin alors ça aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre que toi. »

Lucie maintint son regard pendant quelques secondes de plus avant d'abandonner et de lui donner un coup d'épaule. Elle se doutait bien que ça allait arriver un jour ou l'autre, comme il l'avait dit, Lucas en avait besoin pour se sentir lui-même. Elle ne pouvait que compatir, après tout elle ressentait la même chose pour la danse.

Et si elle se trouvait au studio de danse que Lucas lui avait montré quelques jours plus tôt, c'était uniquement pour cette raison.

Après être aller boire un verre tous ensemble au café où les filles avaient prévu d'aller, Lucie avait fini par écourter leur rendez-vous puisqu'elle avait réservé une salle au studio pour la fin de journée. Lucas ayant voulu l'accompagner, ils venaient tout juste d'arriver à destination.

Alors qu'elle revenait changé des vestiaires, Lucas se contenta de l'observer s'échauffer en silence, ne voulant pas briser la bulle dans laquelle elle était. Les seuls moments au lycée où il pouvait la voir danser était lors des représentations publiques. Or, celles-ci étaient rares alors il n'avait que très peu eu l'occasion de la voir pratiquer sa passion.

Seulement, à chaque fois que c'était le cas, il ne s'en lassait pas. Il n'y avait rien de plus satisfaisant qu'une personne acceptant de partager avec vous ce qui faisait battre leur cœur. Quand Lucas repensait au Gala du Nouvel An qu'il avait gâché, il ne pouvait que s'en vouloir d'avoir entaché l'amour qu'elle portait à ce sport.

Voilà pourquoi désormais, dès qu'il s'agissait de la danse, il se contentait de s'asseoir et d'observer. Lucie ne pouvait d'ailleurs pas lui en être plus reconnaissante.

Pendant près d'une demi-heure, elle se pencha sur d'anciennes chorégraphies pour essayer de les améliorer techniquement parlant, mais se laissa aussi aller à l'improvisation comme Mademoiselle Smith n'avait pas cessé de lui conseiller.

Plus elle le pratiquait et plus elle comprenait les effets bénéfiques que cet exercice pouvait avoir sur sa danse comme sur son mental. Extériorisant tout ce qu'elle ressentait, elle n'avait plus besoin de se battre constamment contre ses émotions. Ses parents étant particulièrement difficiles cet été-là, elle était heureuse de s'y être mise plus sérieusement.

Les dernières notes de sa musique résonnèrent dans la pièce, se répercutant sur les murs, alors qu'elle s'immobilisait au centre du parquet. Prenant une grande inspiration pour essayer de calmer les battements de son cœur, elle se tourna vers Lucas qui ne l'avait pas lâché des yeux une seule seconde.

« Alors ? »

Il se leva avec grâce et s'approcha d'elle à pas feutrés. « Incroyable comme toujours. »

« Je ne suis pas sûre que tu sois bien objectif. » Répondit-elle avec un sourire alors qu'il venait placer ses bras autour de sa taille.

Il considéra quelques secondes cette réflexion avant de finir par acquiescer. « C'est vrai, et en plus je n'y connais strictement rien. Mais le plus important n'est pas l'émotion qui est transmise plutôt que la technique ? »

« Et bien, ça dépend de qui est composée l'audience. Si il s'agit d'un public large alors l'émotion fera la beauté du spectacle, mais si ce ne sont que des professionnels, alors là la technique sera la plus importante. »

Lucas fixa ses yeux bleus dans les siens, une lueur douce s'y trouvant. « Et tu préfères lequel de ces publics ? »

Lucie prit quelques instants pour répondre. À vrai dire, elle ne s'était jamais réellement posée la question, peu importait le public du moment qu'elle prenait du plaisir à danser. Il y avait une pression devant les deux publics, mais l'une restait plus importante que l'autre.

« Et bien, je suppose que je préfère le public large. Devant les professionnels, il faut que tout soit parfait et il est plus difficile de se faire plaisir avec cette pression. Alors qu'un public large est plus enclin à apprécier si le danseur s'en donne à cœur joie. » Répondit-elle avant de l'embrasser rapidement et de s'éloigner pour aller boire dans sa bouteille d'eau.

Lucas pencha la tête sur le côté, réfléchissant aux paroles qu'il venait d'entendre. « C'est un peu comme en musique, une composition sera forcément meilleure si elle est créée avec le cœur plutôt que sous pression. »

Lucie acquiesça, ravie qu'il puisse enfin lui parler de musique en toute décontraction. C'était la preuve qu'il se sentait suffisamment à l'aise pour partager sa passion avec elle. Tout ce qu'elle avait toujours voulu.

« Tu sais, j'ai pensé à quelque chose pendant que tu dansais. » Continua-t-il alors qu'elle reportait son entière attention sur lui. « Nous n'avons jamais eu de vrai premier rendez-vous ou rendez-vous tout court d'ailleurs. »

Cette réflexion prit la jeune fille de court. Elle n'y avait jamais vraiment pensé, mais maintenant qu'il lui faisait la remarque, elle ne pouvait que réaliser que c'était le cas. Ils n'avaient pas suivi le schéma que Max et Alexia avait suivi. Les fois où ils s'étaient retrouvés seuls ne pouvaient pas vraiment être qualifiées de rendez-vous.

Un sourire se dessina lentement sur les lèvres de Lucie. « Et tu as une petite idée en tête pour remédier à ça ? »

« Peut-être, » Lucas s'arrêta devant elle, une expression espiègle sur le visage, « donc accepterais-tu un premier rendez-vous avec moi ? »

Lucie lui rendit son regard. « Pourquoi pas ? »

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro