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Chapitre 19 - « Stupide et niais. »

Dès qu'il la vit, Lucas sut que quelque chose clochait. Il n'était pas des plus observateurs, il était même parfois beaucoup trop dissipé pour apercevoir quelque chose qui se trouvait pourtant sous son nez. Mais il avait appris à connaitre Lucie, il tenait à elle, et c'était ce qui faisait toute la différence.

Alors lorsqu'il la vit monter sur le bateau, Léo sur les talons, le visage dénué de toute émotion et disant tout juste bonjour à leurs amis, il le sut. Il aurait pu lui demander ce qui n'allait pas alors qu'elle s'installait à ses côtés, toujours sans un mot, mais un signe de Léo le convint de ne pas le faire.

Si elle lui en avait déjà parlé, alors Lucas n'avait pas besoin qu'elle lui en parle également. Du moins, pour l'instant.

Au lieu de quoi, il se contenta de l'observer. Assise sur la banquette à côté de lui, elle avait le regard perdu dans le vide et une légère moue sur le visage. Sa robe blanche faisait ressortir la couleur verte de ses iris et ses cheveux ondulés lui tombaient au-dessus des épaules.

Il aurait pu la regarder comme ceci encore longtemps, mais il pouvait déjà entendre les réflexion désobligeantes de Kyllian et de Sam résonner à ses oreilles. De plus, il fallait qu'il lui change les idées. Le garçon s'empara donc de son sac et en sortit une serviette de plage et une paire de lunettes de soleil qu'il lui tendit.

Relevant la tête, Lucie le regarda avec de grands yeux, prenant doucement les affaires dans ses mains. « Comment est-ce que tu as su ? »

Lucas haussa les épaules, essayant de garder un air mystérieux. « J'ai mes sources. En tout cas, je ne pense pas que Marie remarquera qu'une de ses paires de lunettes ait disparu ou alors elle ne me fera juste pas à manger pendant une semaine. »

Cette réflexion lui arracha un sourire, sourire qui illumina ses yeux. Pour toute réponse, elle murmura un merci en posant la tête contre son épaule et on lui prenant la main.

Mince, Lucas était incapable de retenir son sourire. Il était persuadé d'avoir l'air stupide, stupide et niais, mais il n'avait jamais été aussi heureux, aussi confortable et aussi détendu de toute sa vie. Plus il y pensait et plus il avait envie de se prendre la tête dans les mains et de rire à n'en plus finir tellement son comportement était ridicule.

Honnêtement, il méritait toutes les railleries que ses amis pouvaient lui faire, mais alors qu'est-ce qu'il était bien. Il espérait vraiment que tous ces moments ne s'arrêtent jamais, que rien ne puisse venir entacher la petite bulle de paradis qu'il s'était créée.

« Oyé oyé matelots ! »

Son attention fut rattrapée par Léo qui avait jugé utile de monter sur un caisson pour se faire entendre du reste du groupe. Une expression satisfaite sur le visage lorsque toutes les têtes se tournèrent vers lui, il entama un discours dont Lucas perdit rapidement le fil.

Il n'était d'ailleurs pas le seul puisque Lucie se tourna vers lui. « Tu sais comment est-ce qu'il a trouvé ce bateau ? »

Le brun haussa un sourcil, dubitatif. « Ce n'est pas lui, c'est moi, il était juste là quand je suis tombé dessus. J'ai essayé de convaincre le propriétaire de me le louer, mais, je ne sais pas pourquoi, il n'avait pas l'air d'avoir confiance. »

Il grimaça en se remémorant ce fameux après-midi alors que Lucie plissait les yeux. « Tu te poses vraiment la question ? »

« En attendant, j'allais demander à mon père, » continua-t-il en levant les yeux au ciel, comprenant très bien ce qu'elle sous-entendait, « mais Léo a sorti un permis bateau de nulle part. »

« Il- » Elle s'interrompit, la confusion se peignant sur son visage. « Il a passé le permis bateau ? Il n'a même pas le permis voiture, pourquoi est-ce qu'il ne me dit jamais ce genre de choses ? »

Lucas secoua la tête. « Ne me regarde pas comme ça, c'est à lui que tu dois poser la question. »

Et c'est ce qu'elle fit quelques minutes plus tard lorsqu'ils eurent quitté le port. Malheureusement, le garçon se contenta de la regarder dans les yeux d'une expression neutre sans dire un mot. Pour toute réponse et pour évacuer la frustration, Lucie le poussa par-dessus bord.

Ce n'est qu'une demi-heure plus tard qu'ils s'arrêtèrent non loin de la limite qu'ils n'étaient pas encouragés à dépasser et où la baignade était toujours autorisée. Ils n'étaient pas les seuls à avoir eu l'idée d'une sortie en mer en cet après-midi, trois autres bateaux, certains plus petits que d'autres, étaient visibles de leur position.

Le soleil avait beau être de sortie ce jour-là, le vent omniprésent venait rafraichir l'atmosphère et rendait l'air plus respirable. Le bruit des mouettes survolant la plage était masqué par la distance, mais également le bruit des vagues s'écrasant contre la coque du bateau.

Lucas jugeait que le temps était parfait pour entrainer les autres dans une baignade involontaire. Après s'être débarrassé de Tao et de Kyllian avec l'aide de Sam, il se tourna machinalement vers Lucie qui croisa son regard et perdit le sourire que dessinait ses lèvres.

« N'y pense même pas. » Mais il ne l'écouta pas et avança d'un pas, la forçant ainsi à reculer. « Je te jure que si tu fais ça. »

Lucas attendit qu'elle termine sa phrase, mais rien ne vint. « Manque d'inspiration ? Ou alors il s'avère que tu es incapable de me faire du mal tellement je suis adorable ? »

La jeune fille leva les yeux au ciel et se déconcentra assez longtemps pour lui permettre de s'approcher et de l'attraper par la taille. Elle se débattit jusqu'à ce qu'il s'arrête devant l'échelle, le profanant d'injures à demi-mots.

Bien sûr, il aurait pu la jeter par-dessus bord sans y repenser à deux fois, la jeter à l'eau seule comme il avait prévu de le faire depuis le début. Mais il savait également que cette action lui couterait beaucoup.

Au lieu de quoi, il sauta du bateau, les entrainant tous deux dans sa chute.

Par chance, l'eau n'était pas si froide et le choc avec la surface ne provoqua pas en lui une onde électrique. En tout cas, pas comme le regard que lui lançait Lucie lorsqu'ils émergèrent. Ses yeux verts le toisaient d'un air féroce.

« Je te déteste. »

Lucas ne put s'empêcher de sourire. « Tu m'as répétée ça pendant cinq ans, excuse-moi si je ne te crois plus maintenant. »

Pour toute réponse, elle lui appuya sur la tête, le forçant à retourner sous l'eau.

Le reste de l'après-midi se déroula sous la bonne humeur, les rires et les cris. Chacun profitait de cette journée d'été qui allait bientôt toucher à sa fin, malgré leur volonté de la faire durer le plus possible.

Si Lucie n'avait pas oublié ce qu'il s'était passé ce matin-là, elle semblait décidée à ne pas le laisser gâcher son humeur et le temps qu'elle passait avec ses amis. Après un début chaotique, elle avait fini par laisser tomber ses défenses et participait avec plaisir à toutes les activités qui leur étaient proposées.

Ce changement avait ravi Lucas qui avait sauté sur l'occasion pour faire ce qu'elle refusait habituellement de seulement envisager. Ce n'était pas grand-chose, mais c'était tout juste ce qu'il lui fallait.

La fatigue le rattrapa cependant rapidement et il se força à s'arrêter s'il voulait pouvoir profiter de cette journée un peu plus longtemps. Tout le monde profita de ce moment de calme pour s'adonner à des activités plus reposantes comme la lecture, la sieste ou encore le bronzage.

Lucas en profita pour sortir sa guitare. Ces derniers temps, il avait du mal à s'en séparer et l'emportait avec lui dès qu'il en avait l'occasion. Il arrivait à comprendre d'où venait ce changement, il était conscient qu'avoir commencé à jouer devant un public plus large lui donnait envie de le faire plus souvent.

Des réactions qu'il avait pu observer, il avait l'impression que son audience appréciait ce qu'il avait à proposer et ça ne faisait que l'encourager à aller toujours plus loin. Ce n'était pas toujours facile, ses doutes n'avaient pas disparu et il avait parfois l'impression qu'il n'était pas assez bon pour être écouté, mais une nouvelle motivation le poussait à mettre ses doutes de côté et à toujours essayer.

Bien sûr, Lucie était en grande partie responsable de ce changement. Il avait entendu et pris en compte ses encouragements, mais il le devait surtout au regard qu'elle posait sur lui à chaque fois qu'il jouait.

Il ne le disait pas, faisait même en sorte qu'elle croit qu'il ne le remarquait pas, mais il s'y raccrochait bien plus que de raison. Il ne manquait jamais de voir la fierté, l'admiration et l'émerveillement briller dans ses yeux verts et le pousser à jouer plus longtemps pour qu'elle puisse en profiter un maximum.

Il l'avait vu et c'était exactement pour ça qu'elle était la personne devant qui il préférait jouer. Elle croyait en lui et sa musique plus qu'il n'y croyait lui-même et appréciait ces moments à leur juste valeur.

Lucie était la seule qui était capable de lui faire ressentir que sa passion était plus importante que tout le reste et il ne pouvait pas lui en être plus reconnaissant. Alors il avait décidé de multiplier ces moments, même si cela voulait dire s'encombrer de sa guitare pendant des trajets qui auraient nécessité que ce ne soit pas le cas.

Aujourd'hui ne faisait pas exception.

Assise à ses côtés alors que le garçon jouait doucement, comme pour se protéger des oreilles extérieures, Lucie l'observait sans détourner le regard et la même lueur faisant scintiller ses iris. Il aimait penser qu'elle utilisait sa musique pour oublier tous ses problèmes.

« Lucas ? »

Le silence mélodieux qui s'était installé entre eux pendant plusieurs minutes brisé, le brun se tourna vers sa copine sans pour autant s'arrêter. Même si l'apaisement qui la caractérisait se lisait toujours sur son visage, son regard traduisait de sa curiosité.

« Pourquoi est-ce que tu n'as jamais envisagé de trouver quelqu'un qui partage la même passion que toi pour la musique ? »

Cette question le prit de court. Il ne savait pas à quoi il s'attendait honnêtement, peut-être une question sur ce qu'il avait prévu ce soir-là ou si l'idée d'aller se faire un cinéma l'intéressait, mais pas à une question qui allait certainement s'avérer plus profonde que de premier abord.

« Qu'est-ce que tu veux dire ? »

La jeune fille haussa les épaules. « Je ne sais pas, trouver quelqu'un qui pourrait jouer avec toi, t'aiguiller sur le chemin à prendre. Un peu comme l'a fait Manon la dernière fois. »

Lucas s'arrêta dans sa mélodie, fronçant les sourcils. L'expérience qu'il avait vécu avec leur amie avait été intéressante, elle lui avait même donné plusieurs idées. Mais ça s'arrêtait là. Il n'avait rien ressenti de plus, n'avait pas l'envie pressante de recommencer et n'en gardait pas un souvenir indélébile.

Alors même s'il n'y avait jamais pensé, sa conclusion restait la même. « Je n'en ai pas besoin, je t'ai toi. »

Lucie leva les yeux au ciel, mais un sourire se dessina tout de même sur ses lèvres. « Ce n'est pas pareil, je ne comprends pas tout ce que tu me dis, surtout quand tu parles d'accords et de notes. Je ne suis pas capable de t'aider lorsque tu bloques ou alors lorsque tu n'es pas sûr d'un air. »

Sa confusion s'accentua. « Donc, si j'ai bien compris, tu penses que parce que tu ne comprends pas la technique, tu ne peux pas m'aider et je dois trouver quelqu'un d'autre avec qui faire de la musique ? »

Elle sembla hésiter quelques secondes. « Dis comme ça, on dirait que je n'ai plus envie de te voir jouer. » Elle secoua la tête. « C'est juste que je n'ai pas envie que tu te sentes limité dans ta progression et peut-être que quelqu'un d'un peu plus connaisseur pourrait te pousser à aller plus loin. »

Lucas était ahuri, il ne pensait pas qu'il s'agissait là de l'image qu'elle se faisait de son rapport à la musique. « Lucie, ce n'est pas parce que tu n'y connais rien que tu ne m'encourages pas à faire plus. Je veux dire, tu m'as connu, il n'y avait que mon père et Max qui m'avaient déjà entendu jouer de la guitare alors que maintenant je suis capable de le faire devant des inconnus. Je n'appelle pas ça me limiter dans ma progression. »

Malgré ses mots, elle ne semblait toujours pas convaincue et baissa les yeux sur ses mains. « Oui, mais Manon- »

Lucas était maintenant agacé. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle faisait autant une fixation sur ce qu'il s'était passé avec Manon. Il n'y avait lui-même pas repensé avant qu'elle ne le mentionne, ce n'était pas important.

« Honnêtement, ça ne m'intéresse pas, » lui coupa-t-il la parole, « je ne dis pas que ça n'arrivera jamais, mais pour l'instant je suis parfaitement satisfait avec la façon dont je partage ma musique, à te composer des pièces pour tes danses et à jouer devant toi. »

Pendant plusieurs secondes, Lucie se contenta de le regarder comme pour s'assurer qu'il pensait ce qu'il disait. Malgré ses efforts, il ne voyait pas d'où pouvait venir ses doutes, ce besoin qu'elle ressentait de s'assurer que partager sa musique était ce dont il avait envie. Elle finit tout de même par sourire et hocher la tête.

Plissant les yeux, le garçon l'observa avec suspicion. « C'est moi ou ça te fait particulièrement plaisir de m'entendre dire ça ? »

Pour toute réponse, Lucie leva les yeux au ciel. « T'as de la chance que la musique est le seul sujet sur lequel j'accepte de flatter ton égo. »

Le retour sur la terre ferme se fit dans un silence presque religieux. Après avoir pu profiter d'un coucher de soleil qui n'avait pas été troublé par les nuages, chacun avait pris le temps d'en profiter et ne ressentait pas le besoin d'entamer une conversation.

La journée, bien que reposante et dénouée de grosse activité physique, avait été éreintante et les avait vidés de leur énergie. Leur chemin se séparèrent donc une fois que tous s'étaient salués se promettant de s'envoyer un message pour savoir où se retrouver le lendemain.

L'ambiance entre Lucas et Lucie était relativement similaire alors qu'ils se dirigeaient chez ce premier après s'être mis d'accord pour diner avec son père et Marie. Aucun d'eux ne parlait, écoutant calmement les sons caractéristiques du sud de la France en été.

L'air s'était considérablement rafraichi suite à la disparition du soleil et le vent qui soufflait était moins étouffant qu'en journée. Les cigales avaient interrompu leur chant pour la nuit et seul le bruit lointain des vagues s'écrasant sur la plage résonnait dans l'atmosphère.

Ce n'est qu'arrivé devant la maison que la jeune fille se tourna vers Lucas en s'arrêtant, les empêchant ainsi d'entrer à l'intérieur. Les ombres qui s'étaient dessinées sur son visage en fonction de la lumière venaient accentuer la gravité de son expression.

Sa voix n'était qu'un murmure, perçant tout juste l'épais silence qu'apportait l'obscurité. « J'ai parlé avec ma mère. »

Durant toute la journée, Lucas s'était efforcé de ne pas penser à l'humeur désastreuse qui l'avait accompagnée au début de leur sortie. Il avait accepté qu'elle ne veuille pas lui en parler tout de suite, mais n'avait pu réprimer son envie de savoir. Honnêtement, il ne pensait pas qu'elle lui en parlerait aussi vite.

« Et ça ne s'est pas bien passé, c'est ça ? »

Elle n'avait pas besoin de lui expliquer pour qu'il comprenne que la discussion n'avait pas pris la direction qu'elle souhaitait. De toute manière, Lucas n'avait pas grand espoir. Même si cette confrontation était nécessaire, il doutait que sa mère y soit réceptive, pas après tant d'années d'indifférence.

Lucie détourna le regard et haussa les épaules, essayant tant bien que mal de se donner un air désintéressé. « Elle s'en moque, elle n'a aucune conscience du problème parce qu'elle n'en a rien à faire de ce qu'il peut m'arriver. »

Lucas aurait aimé pouvoir dire le contraire. Il ne connaissait pas sa mère personnellement, il n'avait d'ailleurs aucune envie de le faire, mais, de ce qu'il avait entendu dire, cette femme ne semblait pas du genre affectif. Le fait que Lucie avait grandit pour devenir tout le contraire était un miracle.

« Je devrais être soulagée n'est-ce pas ? Maintenant que je suis fixée, rien ne m'empêche de les ignorer comme je le faisais avant. » Elle fixa son regard dans le sien, ses iris brillantes de regret. « C'est vraiment ce que je devrais faire. »

« Mais ? »

Elle soupira et ferma les yeux, comme par admission de sa défaite. « Je pense que j'avais espoir que sa réponse soit différente, qu'elle me donne une raison irréfutable qui expliquerait son comportement. Peut-être qu'on aurait pu créer un nouveau lien ou que que chose comme ça. »

« Et tu ne penses pas que ce soit quand même possible? » Lui demanda-t-il, même s'il connaissait déjà la réponse.

« Je ne peux même pas la regarder dans les yeux. Je n'ai pas envie d'essayer quelque chose si c'est pour être déçue à la sortie, » un sourire désolant se dessina sur ses lèvres, « comme avec cette conversation. »

Le garçon ne savait plus quoi dire. Peut-être n'aurait-il pas dû la pousser à aller parler sa mère, peut-être aurait-il dû la laisser gérer la situation comme elle le souhaitait en premier lieu. Après tout, il s'agissait de sa mère à elle et il ne savait pas ce que a faisait d'en avoir une, il ne pouvait pas la conseiller sur ce point.

« Je suis désolée. »

Mais Lucie secoua la tête et regarda l'heure. « Je n'ai aucune envie de rentrer, je suis sûre qu'ils seront tous les deux là à attendre pour pouvoir encore me faire des reproches. »

Lucas se redressa, une idée lui traversant l'esprit. « Alors reste. » La voyant froncer les sourcils, prête à refuser, il se sentit obligé de s'expliquer. « Un peu plus longtemps je veux dire. Si tu rentres trop tard, tu pourras toujours leur dire qu'avec la fin des vacances, on a voulu en profiter d'avantage et que c'est Léo qui a insisté et qui t'a raccompagnée. Avec un peu de chance, ils seront déjà allés se coucher. »

Tout d'abord, Lucie ne semblait pas convaincue. Il ne pouvait pas lui en vouloir, même si elle n'aimait pas l'admettre, elle avait peur de la réaction de ses parents et elle ne voulait pas s'attirer de problèmes inutiles. Il comprendrait même si elle lui disait non, mais rien ne l'empêchait d'essayer.

Après quelques secondes de réflexion supplémentaires, une lueur malicieuse apparut dans ses yeux. « S'ils me disent quoi que ce soit, c'est ta faute. »

Lucas ne put s'empêcher de sourire alors qu'il ouvrait la porte d'entrée et la laissait passer. « J'en prendrais toute la responsabilité. »

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