
𝗜𝗺 𝗷𝗲𝗱𝗲𝗻 𝗙𝗮𝗹𝗹 𝗱𝗮𝘀𝘀 𝗲𝗻𝗱𝗲𝘁 𝘀𝗰𝗵𝗹𝗲𝗰𝗵𝘁
《Soudian, une grande migraine me pris et me força à m'évanouir.
Allais-je m'en sortir indemme ?》
À mon réveil, j'étais dans une pièce noire. Il ne faisait pas si chaud que ça, ni si froid d'ailleurs. Une température un peu tiède, je dirais. Avec mes longs cheveux, j'étais légèrement gêné pour me lever. Ils recouvraient mes yeux et ne sentaient vraiment pas bon.
J'ai suffisamment parlé. Je décidai de me lever mais un frisson s'empara de ma jambe.
Ma jambe ?
Elle ne se pliait pas. Je ne voyais pas pourquoi. Je la touchais et sentais quelque chose de dure. Décidé à l'enlever, je donnai un grand coup de poing et réussis à le briser en mille morceaux.
Je pouvais enfin me lever. Une fois debout, je m'étirai. Je clignai quelques fois des yeux et la pièce me parut plus éclairée.
J'avançais en esquivant les câbles et cartons de la salle et me dirigeai vers la porte. J'appuyais sur la poignée et sortis discrètement.
Ma jambe faisait un bruit étrange quand je marchais. Une sorte de grincement et elle ne se pliait pas entièrement.
Le couloir était très lumineux et aucune porte n'était visible. Où est-ce que j'allais ? Je suivais le chemin sans grand mal. J'observe les moindres recoins mais il n'y rien de fou à voir sur des murs blancs.
Une fois au bout du couloir, il n'y avait rien. Pas de sortie, mais je suis sûrement arrivé par un quelconque chemin. Pourquoi je souhaite sortir déjà ? Je ne sais pas. Je décidai alors de retourner dans la pièce mais la porte avait disparu.
J'étais seul dans un couloir blanc. D'ailleurs, comment se fait-il qu'il n'y avait pas de lumière dans la pièce lorsque je me suis réveillé alors que ce couloir est plus éclairée que la lumière du Soleil.
Le temps défilait à toute vitesse ou pas. Je me sentais observé. Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Mes battements de cœur augmentaient crescendo. Ma respiration aussi d'ailleurs.
J'avais peur de quelque chose.
Tout à coup, les lumières s'éteignirent. Je me mis à retenir mon souffle inconsciemment. Je souhaitais me cacher mais où allais-je aller dans un couloir longiligne ?
Dos au mur et accroupi. Je fermai les yeux et mis mes mains sur mes oreilles.
J'avais envie de crier mais aucun son ne sortait. Je voulais pleurer mais je ne savais pas comment faire.
Des secondes, voir des minutes défilèrent et la lumière se ralluma. J'étais dans une nouvelle pièce sombre cette fois-ci avec une porte en face de moi. Je me sentais enxore une fois épié mais plus en sécurité que précédemment. La porte m'appelait, c'est étrange dit comme ça mais je le sentais, je devais sortir d'ici. Alors je l'ouvris, et vis une forêt en face de moi. Des centaines d'animaux me regardaient ainsi que des humains avec des cornes. Etaient-ils vraiment humains ? Ils n'avaient pas de visage, un filtre noir. Comme si un enfant de trois ans avait colorié.
Le vent souffla sur mon visage et bougea mes cheveux pour que ceux-ci rétrécissent. Le ciel était à la fois éblouissant et sombre. Je ne comprenais pas. J'avais chaud et en même temps froid, j'étais serein mais à la fois rempli de peur.
Ce qui me semblait être le chef s'avança. Il s'agissait d'un corbeau avec une couronne sur la tête. Il était majestueux et me donnait envie de m'agenouiller devant lui.
"Hast du ein schön Traum haben ?"
Soudain le sol sous mes pieds se déroba me faisant tomber dans les ténèbres.
Je m'étais réveillé en sursaut. Quel rêve affreux venais-je de faire pour me mettre dans cet état ? Je ne sais pas et je n'ai pas envie de savoir. Les rayons doux du Soleil caressait ma peau. Est-ce ce qu'on appelle être détendu ? Mes épaules étaient effectivement moins lourdes qu'habituellement. Je voyais bien et loin. Avais-je donc bien dormi ? Est-ce que c'est ça se reposer ? Le docteur disait souvent qu'il partait se reposer et lorsque je lui demandais pourquoi moi je ne me reposais pas, il me répondait toujours que je n'en avais pas besoin.
En fixant la fenêtre, je pouvais apercevoir une sorte d'usine. Une fumée noir se dégageait sûrement de ses tuyaux tandis que des hommes dehors semblaient fumer. Le docteur aussi fumait beaucoup lorsque ses expériences n'étaient pas fructueuses.
Concentré dans mon analyse, je me suis rendu compte bien tard de l'arrivée d'une jeune femme menottée dans ma chambre. Elle portait un plateau en fer et le déposa devant moi avant d'abaisser le bandeau sur mes yeux. Un bandeau ? J'avais un bandeau ?
Mes yeux s'adaptèrent rapidement au changement de luminosité puis je tournai mon regard vers la jeune femme. Son expression semblait modifiée par la peur, elle tremblait légèrement. Dans le but de toucher sa main pour stopper ses tremblements, je me penchai et quelque chose me retint suivit un grand bruit métallique. J'étais enchaîné pied comme main à une chaîne moyenne enroulé à un vieux radiateur.
La jeune femme courru aussi vite qu'elle pu et sortis de la chambre me laissant seul.
Où suis-je ? Pourquoi suis-je enchaîné ? Cette sensation au fond de moi qu'est-ce que c'est ? Je me sentais à l'étroit dans ce t-shirt qui n'était pourtant pas si petit. J'entrepris alors de déjeuner ou dîner ou je ne sais pas quoi.
Le plateau était simple des pâtes et du jambon avec de l'eau et un médicament. Il y avait également une note stipulant que je devais le prendre pour atténuer la douleur de ma jambe cassé. La douleur ? Quelle douleur ? Devais-je avoir mal ?
Je jetai un coup d'œil à ma jambe. Elle était en effet entourée de bandages blancs tâchetés par du sang séché. Ma jambe était également surélevée avec une corde accroché au plafond. Cette découverte me fit inspecter plus minutieusement mon environnement. Le plafond s'écaillait énormément, des morceaux de peinture étaient sur mon lit. Le parquet était jonché de trous en tout genre. Il y avait beaucoup de poussière sur l'armoir en face de moi.
Soudain, alors que mon regard était rivé sur la porte, je vis deux pairs d'yeux me regarder. Ils semblaient discuter avec énergie jusqu'à ce qu'ils tombent dans un bruit assourdissant faisant résonner un bruit strident dans mes oreilles. Je me tins les oreilles rapidement mais je fis bouger les chaînes. Quelle merde...
Une fois calmé, je décollai mes mains et relevai les yeux vers eux. Un homme était habillé comme Deadpool rigolait avec la blonde de mes souvenirs. Oui, je me souviens. J'étais avec des héros et nous nous sommes fait attaquer.
Ils se relevèrent toujours en plein fou-rire et se jetèrent sur mon lit comme s'ils étaient chez eux. Peut-etre qu'ils le sont. Je m'en fiche un peu pour tout dire. Je croisais les prunelles dorées de la blonde qui semblait se rappeler de ce pourquoi elle était venue. Elle tapa amicalement Deadpool et ils se levèrent pour se mettre à ma droite devant la fenêtre. À cause d'eux, les rayons du Soleil ne pouvaient plus atteindre ma peau.
- Dis ! Dis ! Tu te souviens de moi ? Hein ?! Commença l'adolescente.
Ne sachant pas quoi dire je la dévisageais. Pour ne pas vous mentir, je ne savais pas vraiment comment parler correctement sur le coup. Ma gorge était serrée par quelque chose d'imaginaire m'empêchait de parler.
La demoiselle sembla comprendre mon handicap et me tendit le verre d'eau sur mon plateau. Je le bu et ma voix sembla revenir par magie. Comment avait-elle fait ?
Je toussai légèrement pour éclaircir au maximum ma voix et dis :
- Est-ce que par tout hasard j'étais supposé me souvenir de vous ? Peut-être vous ai-je rencontré lors d'une visite chez le docteur ? Malheureusement, votre visage ne me remémore rien... Veuillez excuser mon incompétence...
Abasourdie par mes paroles, elle feignit une petite larme au coin de son œil et rajouta :
- Izuku... Je suis si déçue de toi ! Nous avons fait les cent coups ensemble !
- Il les a plus subit chuchota Deadpool.
- Chute ! Il ne s'en souvient pas ! Laisse moi redorer mon blason orh ! Toujours la pour gâcher l'ambiance. Cria-t-elle mécontente. Zuku-chan ! Il serait temps que tu nous expliques où tu étais passé ! Tu devais revenir au bout d'un an ! Ça fait deux ans qu'on te cherche avec Tomu-chan !
Deux ans ? Ils me cherchaient ? Qu'est-ce qu'elle me raconte ? Dans l'incompréhension j'entrouvis ma bouche pour parler quand un homme rentra avec nonchalance.
Il avait des cheveux argentés qui partaient dans tout les sens cachés par une capuche noire. Ses yeux rouges perçant semblaient sonder mon âme, comme s'ils analysaient chacunes de mes fautes et exploits. Inconsciemment, le feu me monta aux joues mais je restais stoïque. Je ne le lâchai pas du regard, je ne savais pas pourquoi mais une rage intense pris possession de moi, je me mis alors à serrer le poing jusqu'au sang sous la couette.
Les deux zigotos déjà présent dans la pièce nous regardaient la main sur la bouche un sourire pervers aux lèvres.
- Regarde-les Twice ! Ils se regardent comme deux chiens amoureux.
- Hihi t'as vu ça ils vont baiser vite ces deux-là. Répondit le fameux Twice.
L'homme aux yeux rouges toujours dans la l'encadrement de la porte leur lança un regard noir qui les fit se taire instantanément. Il s'avança ensuite vers moi pour me regarder de haut.
- Ta jambe ?
- Elle va bien.
- T'as mal ?
- Non.
- Vous allez vraiment dire que ça ? Commença la blonde. Tomu-chan c'est toi qui nous a le plus cassé les couilles pour qu'on le retrouve maintenant qu'il est devant toi tu dis plus rien ! S'agirait de sortir ce bâton de ton cul ! Finit-elle en rigolant.
Tomu... Tomu qu'elle avait dit. Ce nom... Ce nom me rappelle quelque chose... Il est important pour moi...? Qu'est-ce qu'il signifiait pour moi ? Tomu...
Dans mes pensées, j'avais machinalement détourné le regard. "Tomu-chan" sortit alors de la chambre sans m'adresser un seul coup d'œil. L'avais-je blessé en détournant mon attention ? Mais je ne pouvais pas continuer de le fixer comme ça, ses yeux étaient trop envoûtant...
Les deux pitres sortirent également me demandant de me reposer le temps qu'ils reviennent. L'adolescente ajouta également de ne pas m'en faire et que "Tomu-chan" viendra me parler de lui-même. Quelle énergumène...
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J'espère que vous avez kiffé parce que moi j'ai bien aimé l'écrire !
À plus dans le bus ! ♡
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