sтuск ㅡ 9
снαρiτrε 9
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Je descendis du bus et marchai vers la Fac, le cœur lourd et le moral au plus bas. Je retrouvai mes amis et ma copine, qui me saluèrent avant de reprendre leur conversation. Bien que j'y prenais part quelque fois, ma copine avait bien vu que quelque chose n'allait pas. Elle m'entraîna un peu à l'écart et me demanda ce qu'il se passait. Je la regardai tristement avant de lui tendre la lettre. Elle la parcouru des yeux, et je vis ses sourcils se froncer. Elle froissa la lettre et la jeta par-dessus son épaule avant de relever la tête vers moi en me souriant tendrement. Elle me dit que c'était plutôt une bonne nouvelle, mais je ne l'écoutais qu'à moitié. Mes yeux étaient rivé sur la petite boule de papier qu'elle avait osé jeter comme s'il s'agissait d'une simple feuille sur laquelle elle aurait gribouillé.
Elle s'approcha de moi et posa délicatement sa main sur ma joue.
Je ne savais pas ce qui m'avait pris à ce moment-là, mais j'ai saisi son poignet et j'avais commencé à resserrer de plus en plus ma prise dessus. Comme si mon cerveau avait cessé de fonctionner correctement à l'instant même où la lettre avait touché le sol.
Elle me suppliait de la lâcher, mais je ne l'écoutais plus. Elle réussi à se défaire et me giffla de son autre main. Ses yeux me lançaient des éclairs, mais je n'en avais que faire.
J'aggripais fermement ses cheveux et la jetai au sol, exactement comme elle l'avait fait avec cette lettre si précieuse pour moi. J'avais commencé à la ruer de coups à l'estomac et finalement, alertés par ses cris et gémissements de douleurs, nos amis arrivèrent. Certains m'ont éloigné d'elle en me tenant par les bras, les autres appelant une ambulance. Je leur criai de me lâcher, tout en vociférant les pires insultes qui soient à l'encontre de celle qui gisait par terre, immobile.
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