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chapitre 4 : la ville {corrigé}

Après deux heures à rouler dans le désert, ils arrivèrent enfin aux portes du Capitole. Après avoir passé le contrôle d'entrée, ils pénétrèrent dans la ville. Aya fut étonnée par l'immensité des immeubles. Comme ils étaient arrivés de nuit, les lumières étaient allumées et l'éblouissaient. Elle n'avait jamais vu autant de bâtiments et de lumière.En observant les trottoirs, elle vit des gens bien habillés, des hommes en costumes trois pièces, des pantalons longs et des chaussures cirées. Certains portaient des chapeaux, d'autres arboraient des cheveux brillants grâce au gel délicatement posé en quantité. Les femmes, quant à elles, portaient des chemises et des jupes courtes, avec des hauts talons. Leurs cheveux étaient aussi brillants que ceux des hommes grâce à la laque pailletée vaporisée en grande quantité.Rapidement, la brunette remarqua quelque chose qui la dérangeait : tous étaient semblables. Ils portaient les mêmes vêtements, étaient coiffés de la même manière, arboraient les mêmes chapeaux. Les femmes portaient les mêmes jupes et les mêmes chemises. Les immeubles étaient également tous identiques. Elle se sentait enfermée dans un monde où tout était uniforme, où rien ne changeait.Elle observait la ville tout au long du trajet, mais ne remarquait rien de différent depuis qu'elle avait franchi les portes de la ville. Heureusement pour ses yeux, ils arrivèrent rapidement à la prison de la ville et la lumière se tassa. Après s'être garés, le garçon fit descendre Aya, lui mit sa veste sur les épaules pour la couvrir et cacher sa marque de détentrice, puis l'amena à l'intérieur du grand et large bâtiment. Après avoir traversé plusieurs couloirs, ils arrivèrent devant une porte froide, où deux soldats en uniforme kaki tenaient des fusils d'assaut. Le garçon s'approcha, leur montra une carte, et ils ouvrirent la porte. Il la poussa doucement à l'intérieur, lui disant : "Assieds-toi, quelqu'un va arriver."Quelques minutes plus tard, un vieil homme entra dans la pièce, s'installa en face d'elle. Il portait une veste en cuir et un masque. Il alluma le micro et commença à parler.
- Bien le bonjour Aya, entama le vieux.- Salut.
- Je vais la faire courte, sache que ton démon est un danger. Le Conseil des chefs a voté pour savoir si on te tue ou si on te garde en vie.
- Et du coup ?
- Tu es condamnée à mort.Les derniers mots du papi résonnèrent dans sa tête, réveillant Gengo de nouveau.
- Je ne mourrai pas avant d'avoir tué ce garçon, vieux schnock.
- Tu ne réussiras jamais à toucher à ne serait-ce qu'un de ses cheveux, rigola-t-il.- Et pourquoi donc ?
- Les menottes misent à ta porteuse empêchent ton déploiement. Tu es b-l-o-q-u-é.
- Ne t'inquiète pas, je vais trouver un moyen de les retirer, et tu seras la première personne que je tuerais !
- ça me fait plaisir qu'un tiers dix s'intéresse autant à moi. Tu ne pourras juste pas venir à tes fins.
- Mais bien sûr, répondit le démon, agacé.Quelques secondes de silence plus tard, le vieux reçut un appel.
- Oh pardon, c'est pour le travail, dit-il en sortant.
L'un des soldats fut ordonné d'emmener Aya dans les étages inférieurs. Le soldat s'approcha et la tira par le poignet. Il la fit descendre plusieurs escaliers qui descendaient si bas que chaque pas résonnait à l'infini. C'était comme si les escaliers descendaient jusqu'en enfer.Quand ils furent enfin arrivés devant la cellule dans laquelle Aya allait maintenant habiter, ils s'arrêtèrent. Le soldat ouvrit la porte et poussa Aya si fort qu'elle tomba sur le sol en béton dur et froid. Il referma violemment la porte et la verrouilla avant de partir.Cela faisait quelques jours qu'Aya était enfermée dans cette cellule, mais pour elle, ça faisait une éternité. Un jour, lors d'un énième réveil sur ce lit de bois dur et inconfortable, elle se vit debout en face d'elle. Elle se reconnut rapidement. Seulement, la personne qu'elle voyait portait des cicatrices. À part cela, elles étaient pareilles. La version d'Aya avec des cicatrices prit la parole.
- Je suis Gengo, le démon des langues.
- Tu as donc décidé de me faire chier jusqu'au bout toi. Déjà, tu prends le contrôle de mon corps, tu parles à ma place et maintenant tu te transformes en moi ?
- Oh ça va, tu vas pas me faire un caprice. J'arrive plus à prendre le contrôle je te rappelle !
- Bah encore heureux, sinon t'aurais déjà massacré toutes les personnes présentes dans le bâtiment !
- Pas faux, mais au moins on serait libre.
- Oui, mais à quel prix ? geint-elle.
- C'est pas une vie ou deux en moins qui vont changer quoi que ce soit pour toi. De toute façon tu n'as pas besoin de m'empêcher de prendre le contrôle, les menottes s'en chargent déjà.
- Va t'en tout de suite.
- Mais Aya, je ne peux pas. C'est ton esprit qui me crée devant toi, pas moi.D'un coup, des bruits de pas résonnèrent dans le couloir. De l'obscurité émergea l'homme de l'interrogatoire. Il s'approcha de la porte, passa une carte sur un scanner et l'ouvrit quelques instants plus tard. Il l'examina rapidement. "Suis-moi", lui dit-il sans broncher. Elle se leva et le suivit à travers les longs et sombres couloirs et escaliers du bâtiment. Elle remarqua qu'il l'amenait dans une pièce dont la porte était marquée "Conseil". L'homme s'arrêta et, avant de la faire entrer, il lui expliqua :
- J'ai réussi à négocier et tu n'es plus condamnée à mort
- Sérieux ? C'est trop bien, merci beaucoup ! s'exclama-t-elle en lui sautant au cou.
- Calme-toi, il y a des conditions que tu dois respecter.
- Lesquelles ?
Il ne répondit pas et la fit entrer. Dix personnes étaient assises autour d'une table, cinq hommes et cinq femmes. Quand elle entra, ils se tournèrent tous vers Aya. L'un des hommes assis à la table se tourna vers elle et prit la parole : "Bienvenue, Aya. Viens t'asseoir à notre table." Sans un mot, Aya se dirigea vers une chaise et s'assit. Puis, ce fut une femme qui lui parla :
- Comme tu le sais, tu es une détentrice, et le démon de pierre que tu détiens est un tiers dix, soit le rang le plus haut. Tu es donc un danger pour la population. Tu sais aussi grâce à Tenshi que nous avions prévu de t'éliminer, mais nous avons finalement décidé de te garder en vie, mais à deux conditions.
- Qui sont ?
- Premièrement, tu ne feras appel à ton démon qu'en cas de situation critique. Et deuxièmement, tu iras tuer des démons, des enfants maudits, et récupérer des pierres pour notre gouvernement.
- Je n'accepte que la première condi...
- HEIN, TU TE FOUS DE MOI ? protesta Gengo en lui coupant la parole.
- Tais toi, s'il te plaît. Je disais donc que je n'accepte que la première condition. Pour ce qui est de la deuxième, je n'accepte que la récupération des pierres. Je ne veux tuer personne.
- Très bien, tu effectueras tes missions avec Tenshi.
- Je suis obligée ?
- Oui, sinon c'est la fosse.
Même si Aya ne savait pas ce qu'était la fosse, elle ne trouvait pas le nom pour autant rassurant, elle se résigna donc à partir avec Tenshi, qu'elle pensait bien plus vieux à cause de ses cheveux gris.
- Très bien. Vous partez maintenant.
- Merci infiniment, répéta-t-elle en boucle jusqu'à la sortie.
Elle ouvrit la porte, et vit son nouveau coéquipier. Il portait un jogging noir et des bandages blancs recouvraient sont corps en lui faisant office de t-shirt. Derrière lui, un autre homme attendait, et souffla lorsqu'il l'aperçut.
- Salut, moi c'est Eikiri.
- Tu vas nous accompagner durant notre mission ?
- Non, mon sort ne me permet pas réellement de me battre.
- Ah ? Et c'est...
- Je vais te montrer, tends ta main. Ce n'est pas compliqué.
- mais non, je vais pas donner ma main à un mec que je ne connais même pas !Il lui prit la main de force, agacé, et la posa sur la sienne. Une forte chaleur émana de la main d'Eikiri et elle constata qu'une marque en forme de losange était apparu dans sa paume.
- On va enfin pouvoir y aller, affirma Tenshi qui n'en pouvait plus d'attendre.- Oui,mais quelle est cette marque ?
- C'est mon sort, il se nomme "armurerie". Puisque tu n'as pas le droit d'utiliser ton démon en mission, le Conseil m'a demandé de te marquer. Ils pourront te géolocaliser grâce à mon sort et tu pourras invoquer des armes lorsque tu voudras te battre ou te défendre.
- D'accord, ça à l'air pratique. Merci.
- Par contre je te conseille de ne pas passer au-dessus du rang A+ si tu veux utiliser les armes.Les armes de rang S ou supérieur sont dures à maîtriser.
- Pourquoi ? J'ai la force d'un démon en moi, je peux faire beaucoup de choses.
- En gros, les armes de mon armurerie sont soit maudites, soit possédées par des démons ou des anges. Les classes S ou supérieures sont possédées et maudites par des anges et des démons puissants, les plus hauts sont même possédés par des tiers dix ou neuf, expliqua Eikiri.
- Je vois, merci.
- Bon les deux, vous avez l'air de bien vous entendre mais il faudrait peut-être partir, non ? demanda Tenshi, impatient.- Oui allez-y et faites attention ! Aya, ne t'inquiète pas pour l'activation, ça se fera tout seul quand tu en auras besoin !
- Ok, merci encore, Eikiri.La brunette se dirigea vers Tenshi et il lui mit une petite tape sur l'épaule.
- On commence par la zone de neige, j'espère que tu ne crains pas le froid.

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