Quand Lucy ouvrit les yeux, elle fut surprise de se retrouver contre le torse du garçon, Happy toujours collé à sa poitrine...

Délicatement, elle repoussa les deux garçons pour essayer de sortir du lit mais le jeune homme la retint, se retournant et la coinçant sous lui avec le petit chat.

Et ça recommençait.

Le garçon posa son visage entre ses seins, mais, cette fois-ci, il fit autre chose. Inconsciemment, il lécha son sein, la surprenant.

– Natsu... essaya-t-elle de le réveiller.

Elle essaya de bouger mais le résultat ne fut pas celui qu'elle voulait.

Le fougueux fut encore plus près de son téton. Il continua de l'embrasser et le lécha puis poussa le vêtement qui le gênait puis prit le petit bourgeon en bouche.

La blonde ne savait plus où donner de la tête et n'osait ni bouger, ni parler. L'effet de la veille revenait. Elle avait de plus en plus chaud, elle transpirait de plus en plus mais elle avait une transpiration bizarre sur sa rose... c'était plus... abondant, même un peu visqueux, différent de la transpiration habituelle.

Natsu continua sa torture en se mouvant légèrement contre elle.

Elle le sentit. Un truc dur qui se pressait contre sa cuisse. Natsu accentua sa succion en commençant à malaxer l'autre sein.

Lucy n'en pouvait plus. Elle sentait son corps bouillir et sa transpiration augmenta, la rendant toute mouillée. Nul doute que sa culotte ne tiendrait pas... Et puis, il fallait qu'elle comprenne ce qui lui arrivait. Son cœur battait de plus en plus vite. Elle avait envie de gémir, de crier, de bouger ses hanches pour se presser contre lui... Mais qu'est-ce qu'ils faisaient ?! Était-ce bien ? Mal ? Était-ce normal pour une femelle et un mâle de faire ça ? Il était vrai que lorsqu'elles avaient trouvé dame Wendy alors qu'elle était minuscule en plein milieu de la forêt, la petite ne faisait que réclamer de téter les seins de tout le monde... Et puis, Mirajane et Cana aimaient bien leur tripoter la poitrine pour les embêter... Mais jamais ça lui avait fait tant d'effet... Elle était gênée, certes, mais elle ne transpirait pas comme ça, ni ne surchauffait ainsi...

Elle n'en pouvait plus. À bout, elle mit outre toutes ses sensations, essayant d'en faire abstraction puis remonta sa jambe pour envoyer valser le jeune homme avec un coup de pied bien placé.

Natsu se réveilla subitement, se retrouvant encastrer dans le mur de sa cahute en pierre mal fixé, se tenant les parties intimes.

– Non mais tu es tarée ! Hurla-t-il.

La blonde lui montra son dos et se rhabilla, le souffle court, encore toute chose.

– Pourquoi t'as fait ça !? Ça fait super mal à cette endroit ! C'est sacré ! Oh non ! Mon bâton sacré est en colère ! C'est horrible ! AHHHH !! JE SOUFFRE !!

– Dé-désolé... balbutia-t-elle. Tu ... Tu me collais et... Et j'avais très envie d'aller faire mes besoins ! Se sauva-t-elle.

Grey arriva avec Gadjeel et Gramps. Ils avaient entendu le rose hurler de douleur et ils avaient eu peur que la femelle ne l'ait blessé.

– Qu'est-ce que t'as ? Demanda Grey.

– Lucy... grogna-t-il, toujours plié en deux. Elle... Elle m'a castré.... Et... Et mon bâton sacré s'est... s'est réveillé...

– Oh la vache... Les deux en même temps ? dit Gadjeel. Je compatis...

– Ouais, moi aussi, fit Grey, désolé pour son rival car lui-même ne ferait jamais ça, il savait ce qu'était cette terrible douleur.

– Je t'avais prévenu, Natsu, fut plus grave le patriarche. Les femelles sont dangereuses ! Relâche-la avant qu'elle ne te coupe la gorge dans ton sommeil !

– Pas... Question... formula-t-il difficilement.

De son côté, Lucy avait été surprise de voir dans quel état était sa culotte...

Elle n'avait jamais eu ce genre de transpiration... Il fallait qu'elle demande à ses amies si c'était normal !

Elle se ressuya puis retourna dans la cabane.

Natsu était toujours écroulé par terre et était jaugé par la patriarche et ceux qu'il appelait Grey et Gadjeel.

Quand elle entra, ils la fusillèrent du regard. La blonde, mal à l'aise, rougit. Elle ne savait pas qu'elle lui avait fait vraiment mal.

– Lucy... gémit le rose. J'ai... J'ai mal... Tu m'as tué...

– Tu vas mourir !? S'inquiéta-t-elle en bousculant les deux ténébreux pour s'agenouiller près de lui.

– Plus... Jamais... Tu me mets... Un coup... à.... à cet... endroit... pleurnicha-t-il.

– Pourquoi ?

– Chez les mâles, expliqua Gramps, le bâton sacré est très sensible. C'est notre point faible.

– Oh... Je suis désolée Natsu, je ne pensais pas à mal !

Elle releva sa tête, la posant contre sa poitrine pour essayer de la consoler. C'est comme ça que faisait Mirajane quand Wendy tombait.

– Je me ferai pardonner !

– C'est... Vrai ? Tu... Tu me feras... Un massage ?

– Ce que tu veux ! Accepta-t-elle.

– Un massage... de... partout ?

– De partout ! Accepta-t-elle.

– Merci... lui sourit-il doucement.

Son sourire ressemblait plus à une grimace mais elle ne s'en formalisa pas. Elle le câlina doucement en attendant que la douleur passe. Happy finit enfin par se réveiller.

– Salut tout le monde ! Ah ! Vous êtes déjà réveiller ? On peut aller pêcher alors !

– Pêcher ? S'étonna Gramps.

– Aye ! Lucy a dit qu'elle savait pêchait !

– C'est vrai ? S'intéressa Gadjeel.

– Oui, c'est vrai, répondit la blonde, gênée qu'on lui porte autant d'attention.

– Et tu nous apprendras ? Fut lui aussi intéressé Grey.

– Euh... Oui, bien sûr...

– Non... gémit Natsu. C'est à moi, qu'elle apprendra... Je vais être... Le meilleur...

– C'est ce qu'on verra tête de flambeau ! Se moqua Grey.

Natsu sembla reprendre de la vigueur. Il se releva, énervé et se cogna au brun pour le provoquer.

– Il suffit ! Les arrêta Gramps, qui serrait les dents en regardant la blonde. Vous... Vous irez tous les trois ! Elle... Elle vous apprendra à pêcher ! Ce soir... On va faire un festin de poisson !

– Aye ! Et Lucy a dit qu'elle les cuisinerait ! Elle ne veut pas les griller !

– C'est quoi cuisiner ? L'interrogea Gadjeel.

– C'est cuire sans griller ! Répondit Happy avec enthousiasme.

– Nous... Nous comptons... sur toi... fit difficilement le vieillard avant de subir le courroux de son bâton sacré. Partez...

La blonde s'en voulut. Elle ne savait vraiment pas comment arrêter d'énerver leurs « bâtons sacrés » ...