Chapitre 7. Wolverhampton, week end à coeur ouvert - Partie 2
« Je t'aime déraisonnablement, anormalement, follement et je n'y suis pour rien. C'est de ta faute, Tu es magnifique. Serre-moi par la pensée dans tes bras et dis-toi que rien au monde ne compte en dehors de toi pour moi. » -Édith Piaf-
PDV Leena.
Les rayons du jour filtrèrent au travers des rideaux de la chambre. La place à côté de moi était froide. Liam devait être levé depuis quelques temps déjà. J'ai dormi comme une souche et je crois bien que rien n'aurait pu me réveiller. J'ai des douleurs dans tout le corps. Nos petits câlins de la veille ont laissé des traces sur mon corps, ainsi que dans la profondeur de mon être. Je cherchais à tâtons mon bas de pyjama que j'avais dû semer pendant la nuit. Ici, il fait une chaleur étouffante. Attrapant mon élastique, j'ai remonté mes cheveux en queue de cheval mi haute. Enfilant mes chaussons, je descendis rejoindre mon homme. Je le retrouvais sur la terrasse, une tasse de café à sa droite et une cigarette dans sa main gauche. Il ne m'a pas entendu arriver. Je me glissais doucement derrière lui et caressais son torse nu pour le saluer avant de l'embrasser juste en dessous de l'oreille. Son petit point faible. Il soupira.
« Bonjour mon amour ! Murmurais-je, en l'embrassant une nouvelle fois sous l'oreille.
- Bonjour bébé ! Bien dormis ? Me répondit-il, tandis que je faisais le tour de la table pour m'assoir face à lui.
- Très bien ! J'ai mal partout et je me demande bien pourquoi ! Souriais je, amuser par cette ambiance légère qui flotte entre nous, depuis hier.
- Auriez-vous fait un peu trop de sport Mlle Finley ? Questionna-t-il les yeux pétillant de joie, le Liam joueur était de sortie.
- Du sport je ne sais pas... Mais mon petit ami m'a fait l'amour et je peux encore ressentir chacune des sensations au plus profond de mon être. -je vois son visage s'illuminer-
- Il en a de la chance cet homme ! Dit-il en rigolant, sirotant son café.
- Ouais... et je dois avouer que c'est plutôt un bon coup. Riais je, en lui faisant un clin d'œil.
- Merci pour le compliment. Dit-il à son tour. Que veux-tu faire aujourd'hui ?
- J'aimerais bien aller pique-niquer. J'ai vu sur internet qu'il y avait une cascade pas loin d'ici et j'adorerais y aller.
- La cascade d'Alzan. C'est à quinze minutes d'ici, on peut y aller sans soucis si tu veux. On part quand tu veux ?
- Juste le temps de prendre une douche et de nous préparer de quoi manger. D'ici une heure et demie je pense que je serais prête.
- Ok pas de soucis. Je vais prendre une douche. »
Il se leva avec aisance de sa chaise et vint m'embrasser. Je restais sur la terrasse, le temps de finir mon petit déjeuner. Une fois cela fait, je pris la direction de la cuisine pour préparer notre panier. Un sandwich à la dinde et à l'avocat pour Liam et un sandwich à la dinde et à la tomate pour moi. Je pris également des fraises, de la chantilly et du chocolat. Je rangeais tout cela méticuleusement dans le panier. Quand j'eus finit, je laissais toutes les affaires dans l'entrée et montais dans la chambre pour me préparer. Je pris une douche rapide, puis m'habillais légèrement. http://www.polyvore.com/cgi/set?id=146831791&.locale=fr.Une petit vingtaine de minutes plus tard, j'étais prête et nous étions sur le départ. Je descendis rejoindre Liam dans le jardin. Il s'avança vers moi et happa mes lèvres pour un baiser, tendre, doux et très chaste. En véritable gentleman, il m'ouvrit la portière de la voiture et m'aida à m'installer. Nous nous mîmes en route. Liam avait raison, le trajet ne fut vraiment pas long. Nous arrivâmes un quart d'heure plus tard. Prenant le panier et les couvertures dans le coffre, Liam me rejoins et nous commençâmes à avancer.
La cascade était magnifique. Ce lieu était paradisiaque. Deux arbres, des saules pleureurs, formaient comme une sorte de voûte avec leurs branches. Un endroit discret et intime. Ce fut ici que Liam installa nos couvertures. Il s'y allongea et je vins me blottir contre lui. La vue devant nous était à couper le souffle. Le chant mélodieux des oiseaux accompagnait par le cliquetis de la cascade, berçait ce moment de plénitude. Depuis hier, je ne cessais de songer aux brides de son passé que Liam m’avait confié. Je pensais aussi qu’un jour, ce serait à moi de lui en dire plus sur ma vie à l’hôpital et sur ma maladie. Pour l’instant, il sait juste que je suis malade, mais il ignore l’importance de ma maladie. Je lui dois la vérité. Il a le droit de savoir.
« Ça te plait ? Me questionna Liam, en me faisant des caresses dans mon dos et interrompant le cours de mes pensées.
- Tu plaisantes ! J’adore ce lieu… C'est vraiment magique ici. Ces arbres, cette cascade, le chant des oiseaux... C'est un petit bout de paradis sur terre. J'aime beaucoup. Je n'avais jamais rien vu d'aussi beau. Les seuls paysages de ce genre que j'avais pu voir c'était les documentaires que je voyais a la télé dans ma chambre d'hôpital et alors je me prenais à rêver et à m'évader.
- Tu y as passé beaucoup de temps ? M’interrogea-t-il en se redressant pour se retrouver assis sur la couverture. »
Voilà il venait d'arriver, le temps de mes confidences. Il arrivait un peu plus tôt que prévu, mais je ne devais plus me dérober. Je pouvais bien, lui offrir cela après ce qu'il m'avait offert hier. J'inspirais brusquement et me redressa à mon tour pour viser mon regard au sien. Je pris sa main dans la mienne, et la caresser tendrement du bout des doigts.
« Ne me répond pas si tu ne le souhaite pas Leena ! Me rassura-t-il, en me faisant un bisou sur la joue.
- 14 ans ! Dis-je, doucement. Non ne t'inquiète pas, j'en ai envie. Que veux-tu savoir ?
- 14 ans. Répéta-t-il, en manquant de s'étouffer de surprise. Quelle est ta maladie ? Je veux dire de quoi souffres-tu ?
- Maladie immunitaire de stade 5. C'est à dire que tout peut se casser la figure d'un moment à l'autre. La moindre bactérie ou le moindre microbe peut me mettre au tapis. C'est pour cela que je dois par tous les moyens éviter de tomber malade. »
Il ne dit rien. Il se contenta seulement de me prendre dans ses bras et de me serrer contre sa poitrine. Ce geste venu d'une toute autre personne, je l'aurais vu comme de la pitié ou de la compassion. Mais de la part de Liam, je le vis comme un geste protecteur. Comme si ses bras pouvaient former une sorte de barrière protectrice entre moi et ma maladie.
« Ne t'en fait pas Liam ça va et ça ira ! J'ai fait une promesse à mes parents et à mon frère. Je leur ai promis que plus jamais il ne me verrait à l'hôpital et je compte bien tenir cette promesse. Les médicaments m'aident beaucoup et puis je ne peux pas laisser cette maladie ruine encore ma vie. J'ai dit STOP !
- Leena la battante ! Voilà ce que j'aime chez toi. Est-ce que c'est douloureux ? Dis-moi si mes questions sont trop indiscrètes !
- Pas du tout, tu as le droit de savoir. Non ce n'est pas douloureux, il y a juste des coups de fatigue lorsque mes plaquettes et mes globules blancs sont en grèves. Sinon ça va. C'est pour cela que je fais beaucoup de sport. La stimulation de mon organisme est importante.
Alors stimulons ! Répliqua-t-il en rigolant. »
Liam me fit basculer en arrière. Il se retrouva au-dessus de moi, en appuie sur ses avants bras. M'embrassant d'abord le front, il glissa sur mon nez, sur chacune de mes joues, mon menton et enfin mes lèvres. Un baiser tendre, mais pourtant tellement intense. Nos lèvres restèrent collées durant une éternité. Ce fut le manque d'air qui nous força à nous séparer. Les yeux si profonds de Liam, se visèrent aux miens. Il resta silencieux. Il me contempla.
« À mon tour... je voudrais prendre tes problèmes de santé pour les envoyer au confins de la galaxie. Je veux que tu ais la vie dont tu rêvais dans ta chambre d'hôpital. Murmura-t-il, toujours au-dessus de moi.
- J'ai la vie dont je rêvais. Une famille, des amis que j'aime et qui m'aime... Et je t'ai toi. Tant que tu seras à mes côtés rien d'autre n'a d'importance. Affirmais-je, en happant ses lèvres. »
{...} « Non Liam ! Arrête je t’en supplie. Riais-je, tandis que Liam me poursuivait avec la bombe de chantilly.
- Tu l’as mérité Leena ! Regarde dans quel état tu m’as mis ! Je suis plein de chantilly. J’en ai de partout. Râla-t-il, en s’approchant de moi, menaçant.
- Viens là ! dis-je, en tirant sur son tee shirt. »
Il se retrouva collé à moi. Je fis glisser un doigt sur son visage pour ramasser un peu de chantilly. En signe de provocation, je me passais le doigt sur les lèvres avant d’happer la chantilly dans ma bouche.
PDV Liam.
« Provoque-moi Leena ! Vas-y ! J’en meurs d’envie. » Pensais-je, en la voyant se lécher la lèvre inférieure pour happer la chantilly. Je sentis le désir parcourir mon corps. J’ai le visage nappé de crème. Leena a profité de ma sieste pour s’amuser. Elle me paiera, mais pas tout de suite. Je passais à mon tour un doigt sur mon visage pour récupérer de la crème chantilly. Tendrement, je la lui déposais sur ses lèvres. Regardant, ses yeux s’assombrirent de désir, j’ai soufflé sur ses lèvres avant d’y déposer les miennes. Ma langue, un peu vagabonde, lécha ses lippes. Le goût de la chantilly était tout de suite beaucoup plus délicieux sur ses lèvres. Leena s’accrocha à mes avant-bras pour ne pas perdre pas l’équilibre. Je souris tout contre ses lèvres. Cette femme, est tout simplement la raison de mon bonheur. Grâce à elle, j’ai enfin trouvé ce que le gens appelle le bonheur. Attrapant ses hanches, je reculais jusqu’à la cascade. Sans qu’elle ne s’y attende, je nous ai fait tomber dans l’eau.
« Non mais ça va pas dans ta tête ! Ria t’elle, après avoir refait surface.
- Si ! Je vais très bien, bon je suis peut-être un peu perturbé mais c’est de ta faute ! Rigolais-je à mon tour.
- De ma faute ? Bah voyons ! Et pourquoi serait-ce de ma faute ? me questionna-t-elle, en venant enrouler ses bras autour de mon cou.
- Parce que tu me fais perdre la tête. Tes baisers me font perdre la tête, tout simplement donc c’est de ta faute si je suis mentalement perturbé.
- Quels baisers ? Cela ? »
Elle s’approcha doucement de mon visage. La garce, marqua une pause à seulement quelques millimètres de mes lèvres. « Je t’en prie Leena ! » l’implorais je, mentalement. Elle sourit, voyant que son supplice me rendait fou. Leena humecta, sensuellement, ses lèvres. Frissons. Une vague de frissons, partie de mon épine dorsale et se répandit dans chaque parcelle de mon corps. J’haletais de plaisir, rien qu’au fait d’imaginer ses lippes sur les miennes. Elle rompit l’attente en plaqua ses lèvres sur les miennes. Un baiser fin et délicat. Douloureux. Son baiser était beaucoup trop douloureux. J’agrippais ses hanches pour la coller contre mon bassin. Je voulais qu’elle sente l’effet qu’elle pouvait avoir sur moi. Je pu la sentir sourire contre mes lèvres. Sa langue, beaucoup plus aventureuse, caressa ma lèvre inférieure. Mademoiselle quémanda un accès à ma bouche. Tout en soupirant, je lui accordais bien volontiers. Nos entrèrent dans un duel linguistique savoureux et intense. Je me perdais dans ses baisers pourtant si chaste mais pourtant si désireux. Je mis mes mains au creux de ses reins pour la presser un peu plus contre moi. Hum. Délicieux est l’effet de sa présence de son corps contre le mien. Mon cœur battait à tout rompre. Grâce à elle, ma vie reprenait enfin tout son sens. Et ça me fait peur, non ça me terrifie. Je suis vulnérable comme jamais. Elle tient ma vie entre ses mains. Elle a le pouvoir de me briser. Chaque nuit, je suis hanté par le fait qu’un jour elle se rendra compte de quel être je suis et ce jour-là, elle me quittera pour ne jamais revenir. Je vis dans la peur quotidienne qu’elle trouve un jour, un homme meilleur que moi et qu’elle parte avec lui, me laissant seul avec mes démons. Si je jour-là arrive, il ne me restera qu’une seule solution. En finir. Leena rompit notre baiser par manque de souffle. Elle me regarda et je me perdis dans ses yeux. Mes pupilles devaient refléter mes angoisses puisque qu’elle me prit dans ses bras et me serra de toutes ses forces.
« Je ne partirais jamais ! Tu m’entends, jamais ! Arrête de toujours penser au pire. Pense à ce que nous avons là, maintenant tous les deux. Me rassura-t-elle.
- Je n’y peux rien. Tout ce que nous vivons est tellement nouveau pour moi… J’ai peur qu’un jour tu réalises que je ne pourrais jamais te donner tout ce que tu me donnes et que tu partes ! dis-je, d’une voix plate et morne.
- Tu me donnes tant de choses Liam. Le plus beau cadeau que tu puisses me faire c’est de t’ouvrir complétement à moi… et pour cela, nous sommes sur la bonne voie. Regarde pour preuve… hier soir pour la première fois, tu t’es confié à moi. On avance doucement, à notre rythme. Ensemble nous nous en sortirons.
- Tu as sans nul doute raison. J’ai appris avec le temps à ne plus douter de l’effet Leena. La preuve en est c’est que tu fais de moi un être meilleur. »
Me confier à elle est devenu de plus en plus facile. Je sens que tout est possible quand je suis avec elle. Mon passé était douloureux, il m’a fait souffrir pendant de nombreuses années. Il me freinait dans ma relation aux autres. L’arrivée de Leena dans ma vie a tout chamboulé et continue de me chambouler. Elle m’aide à avancer. Leena est la clé de mon bonheur, la clé de mon futur, la clé de ma vie.
{…} « Liam, je peux te poser une question ? Me demanda Leena.
- Vas-y ! Je t’écoute mon amour. Répondis-je, tendrement en lui caressant les cheveux.
- Que représentes la musique pour toi ? m’interrogea-t-elle, en caressant la ligne de poil sur mon sternum.
- Tu sais Leena, la musique c’est ce qui m’a rendu la parole. La musique m’a en quelques sortes sauvées la vie. Avouais-je.
- Comment ça ? Je ne comprends pas. Demanda-t-elle, le regard pétillant de curiosité. »
J’inspirais un grand coup. J’expirais tout l’air contenu dans mes poumons et je repris le cours de la conversation.
« Quand ma mère est morte, je suis resté seul pendant plus d’une semaine. Ma mère était morte sur le sofa et moi, j’étais caché sous la table de la salle à manger. Enfin s’est là que la police et le médecin puériculture m’ont trouvé. Le docteur m’emmena dans une ambulance pour qu’un ambulancier m’ausculte. J’ai vu le brancard avec ma mère partir dans une seconde ambulance. J’ai hurlé après ma mère, j’ai pleuré, j’ai crié. Et puis je me suis tue. J’avais quatre ans. La musique m’a rendu la voix. Six ans plus tard.
- Tu es resté six ans sans parler ? me dit-elle, la voix traversée par un sanglot qu’elle essaya par tous les moyens de dissimuler.
- Oui j’étais en état de choc post-traumatique, d’après ma mère. Karen était le médecin puériculture.
- C’est Karen qui s’est occupée de toi ? me sourit-elle.
- Oui ! Elle m’a adopté car je m’étais attaché à elle. Et elle a moi de toute évidence. Repris je, en l’embrassant sur le front.
- Ta mère doit être une fabuleuse ? J’ai vraiment hâte de faire sa connaissance.
- Elle est géniale et je suis sûr que vous vous entendrez très bien. Elle donnerait sa vie pour ses trois enfants. Elle a arrêté de travailler quand je suis arrivé. Elle voulait s’occuper de moi à temps plein. Mais j’ai été sa plus grande déception.
- Pourquoi tu dis cela ?
- Je l’ai longtemps repoussé. J’ai repoussé son affection pendant des années. Je me suis retrouvé en échec scolaire très tôt. J’ai quitté le lycée à 16 ans. J’étais un adolescent bagarreur et ne parlons pas de la suite. Tu sais très bien que j’étais un parfait crétin quand nous nous sommes rencontrés. Je l’ai déçu de nombreuses fois. J’ai toujours pensé que je ne méritais pas l’amour. Puisque la camée m’avait abandonné, c’est que je ne devais pas être digne d’amour.
- Tu as tort de penser cela ! Tu es aussi digne d'amour que n'importe qui sur cette terre. Ta famille t'aime, et je ne parle pas de ta mère biologique elle s'était une erreur. Tes fans t'aiment. Tes amis t'aiment. Et puis moi, moi je t'aime au-delà les étoiles de l'univers. Tu comptes pour beaucoup. Tu fais partit de la vie de beaucoup de personnes.
- Tu as sans doute raison, et je commence à en prendre conscience. Mais ça me fait peur... J'ai peur de dépendre des gens... Car quand on dépend de quelqu'un on est vulnérable. Et je hais être vulnérable.
- Tu sais être attaché à quelqu'un, ce n'est pas forcément être vulnérable... Ca peut-être un sentiment de plénitude, de réconfort et de bonheur. Il faut voir la vie de manière optimiste.
- J'essaye... Je m'efforce de faire des efforts... J'avance et tu m'aide. Je pense que nous sommes sur la bonne voie.
- Oui tu as raison. On avance... C'est déjà un bon point. »
Je l'embrassais. Cette femme me comprenait tellement bien. Elle était ma force, mon oxygène, ma boussole qui me guidait vers la lumière quand la noirceur de ma vie refaisait surface. Elle était mon guide, mon bonheur. Elle était tout simplement, la femme de ma vie.
La brise fraîche de cette soirée de Juin venait de se lever. Contre moi, je sentis Leena frissonner. Je regardais ma montre. 18h45. Il était temps pour nous de rentrer. Comme elle me l'avait dit, il fallait absolument éviter qu'elle ne tombe malade. Nous devons être chez mes parents vers 20h. Lui déposant ma veste sur les épaules, je l'aidais à ranger nos couvertures et notre panier de pique-nique. Cette après-midi que nous venions de passer ensemble fut une des plus importantes pour moi. J'en ai appris tellement sur elle. Et elle en avait tellement appris sur moi. Ce fut une journée... Non ce fut un weekend end à cœur ouvert, remplit d’émotion. À présent je me sentais bien. Comme si un poids oppressant m'avait été retiré de la poitrine. Je me sentais désormais plus léger. Nous roulions en silence jusqu'à la maison. Leena me parut songeuse. Elle devait certainement digérer toutes mes révélations. Sa main était posée sur la mienne. Arrivés à la maison, nous prirent la direction de notre chambre. Elle me prépara mes affaires tandis que je prenais ma douche, puis nous inversâmes les rôles. Une petite heure plus tard, nous étions tous deux prêt. Nous nous mîmes en route, en direction du centre-ville de Wolverhampton. Les lumières de la ville, me rappellent tant de bons souvenirs. Mon enfance, mon arrivée dans cette ville, alors que je n’avais que six ans. Villa n°10, Prescott Street. Me voilà, enfin de retour chez moi. Je sonne. La porte s’ouvre sur Nicola. Une de mes grandes sœurs.
TADA émoticône heart
Voilà en ce qui concerne le chapitre 7 émoticône heart
NDA : Un petit mot pour remercier encore un fois de plus pour votre soutien. Cette fiction m'est très précieuse, et je me régale pour son écriture. Je vous aime mes petits #Stolers émoticône heart
Comment le trouvez vous ?
--> Le réveil mignon de Leena & Liam ?
--> Leur après midi à la cascade ?
--> Leur moment d’insouciance ?
--> Les confidences de Leena & Liam ?
--> La tenue de Leena ?
--> L'arrivée chez la famille Payne ?
#Audrey
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