«Tu m’aimes réel ou pas réel ? – Réel. »

-The Hunger Games – 

PDV Leena.

Matthew. Merde. J’avais rendez-vous avec lui, et je devais être au Starbucks il n’y a plus de 20 minutes. Re merde. Liam, dans son sommeil, avait légèrement bougé. J’en profitais donc pour essayer de me dégager du lit. Je sortis de la maison, toujours en portant ses vêtements. Par-dessus son caleçon, j’avais enfilé un jogging noir que j’avais trouvé dans son placard. Le café se situe à trois blocs de la villa. Je n’y serais jamais à pieds. Je me souvins alors que Liam avait deux voitures. Il me suffit de lui en emprunter une, et de la lui ramener quand je reviendrai.

J’arrivais au Starbucks avec plus d’une heure de retard. Matt’ était là, assis devant la fenêtre. Il avait déjà dû boire deux Mocha, donc dire qu’il était en colère, serait un léger euphémisme. Je dirais plutôt, que les termes appropriés étaient « vert de rage. » Je m’avançais vers lui, d’un pas hésitant, sentant la remontrance cinglante qu’il s’apprête à me faire. Il me regarda sans vraiment me voir. Il prit cependant le temps de me détaillais des pieds à la tête. Ma tenue débraillée n’avait pas l’air de lui convenir. Matthew était loin d’être un imbécile à qui l’on fait avaler tous les mensonges de la terre, bien au contraire. Il venait de comprendre ce qu’il s’était passé. 

-          Désolé Matt’ ! J’ai été pas mal occupé ce matin et je n’ai pas vu le temps passer. Dis-je pour essayer de me défendre.

-          Leena ! La moindre des choses quand on est en retard c’est de prévenir la personne qui est censée vous attendre. Dans le langage courant nous appelons cela de la politesse. Râle-t-il. Tu as…

-          Non ne dit rien ! le coupais-je. Je n’ai pas envie que l’on se dispute, alors ne dit rien.

-          Tu veux que je me taise, alors que l’autre débile t’a baisé ! Ah non Leena… sur ce coup-là je ne me tairais pas. Alors tu arrives en retard parce que tu étais trop occupée par ta partie de jambe en l’air avec l’autre salopard. J’ai appris que tu avais largué Roy ! BRAVO – il tape dans ses mains- Nous attenions le summum de la bêtise ! Tu es naïve ma pauvre ou alors tu es stupide… j’hésite.

-          Je n’ai pas largué Roy ! m’énervais-je, au bord des larmes, ses paroles m’ont réellement blessée. Il m’a demandais de faire un choix entre lui et les garçons. Et la réponse était toute simple. Je n’allais pas laisser tomber mes amis, pour un homme comme lui. Tu me trouves stupide ? Parfait. Alors pourquoi étais tu encore ici.

-          Oh Leena ! Arrête l’ironie. Tu ne vois pas que je veux te protéger de Liam ! Ce type baise tout ce qui bouge et tu fais partie de son tableau de chasse. Alors ouvre les yeux et va-t’en loin de lui. Argumenta-t-il pour essayer, en vain, de se défendre.

-          Matt’ ta jalousie te rend con ! criai-je. J’aime Liam et je sais que les sentiments qu’il a pour moi, sont réels. J’ai mis du temps à le comprendre mais maintenant je le sais. À ses côtés, je me sens enfin revivre. Alors tant pis si je vole trop prêt du soleil et que je me brûle les ailes. À cet instant je suis heureuse.

-          Je ne suis pas jaloux de lui ! Mais je me fais du souci pour toi. Liam n’est pas quelqu’un de bien. C’est un coureur de jupon, et il ne pense qu’à se taper les plus jolies filles de Londres. Alors ne me dit pas qu’il est prêt à poser ses valises de Don Juan pour toi. Tu te mentirais si tu pensais cela !

-          Tu ne comprends rien ! sanglotais-je, au bord de l’explosion. Tu lui vous tellement de haine que tu ne vois même pas que je suis heureuse…

-          Non tu n’es pas heureuse ! Tu es naïve. Tu es stupide. Tu es inconsciente. Voilà ce que tu es ! Combien de temps crois-tu qu’il va rester avec toi ? Un mois ? Deux ? Peut-être trois ? Combien ?

Je le regardais interdite. Je sentis les larmes me monter aux yeux. C’est ainsi. Un de mes meilleurs amis me trouvait stupide. Je le regardais encore un instant, dans l’espoir qu’il voit dans mes yeux que ses paroles m’avaient blessées. Il n’en fut rien. Il soutint mon regard. Ses pupilles, d’ordinaire d’un bleu limpide, devinrent sombres. Sans que je ne puisse la contrôler ma main partit et atterrit sur son visage, dans une gifle violente. À son tour de me regarder, interdit. Je me levais, pris mon sac, déposa un billet sur la table et partis le plus loin possible de lui. En chemin vers la voiture de Liam, je pleurais, je tremblais et j’entendis sa voix m’appeler. « Leena » crie t’il depuis le trottoir d’en face. Rien. Je ne me retournais pas pour lui. Je roulais en direction du sud, vers chez moi. Personne n’était à la maison. Papa était sur une enquête internationale avec Interpole. Maman était en tournée promotionnelle pour son nouveau roman : Cœur de Glace. Et Killian était en voyage de fiançailles avec sa future femme. Je montais dans ma chambre et je mis quelques affaires dans un sac de voyage. Vu que personne n’était là, je vais m’enfermer chez Liam. Matt’ ne sait pas où il habite et c’est très bien que j’irai me réfugier chez lui pour l’éviter. Je ne veux plus le voir. Mon téléphone sonne quelques minutes plus tard.

De : Liam.

« Où es-tu ? Tu es partit. Tu es partit Leena !  » 

Des paroles pourtant simples, mais qui renfermais de la panique. Je suis partie, sans même lui laisser un mot. Il va penser que j’ai voulu prendre la fuite. Oh Non ! Je me dépêchais de boucler mon sac, je descendis les escaliers et je me mis en route.

PDV Liam.

            Je fus tiré du sommeil par le froid, qui s’était répandu dans les draps. Leena n’était plus près de moi dans le lit. La maison était silencieuse. Beaucoup trop silencieuse. Je descendis dans la cuisine. Personne. Dans le salon. Personne. Pas un seul mot. Elle venait de prendre la fuite. Elle m’avait de nouveau abandonné. Je me mis involontairement à trembler. Je paniquais. Je manquais d’air. J’essayais de me rassurer. Elle ne pouvait pas être partie pas après ce que nous avons vécu ce matin. « Fais-moi l’amour Liam ! » Ces mots résonnaient en écho dans mes pensées, dans mon cœur et dans mon corps. Trouvant appuie sur le mur du salon, je me laissais glisser sur le carrelage froid. À chaque respiration, je manquais un peu plus d’air. La panique a pris le contrôle de mon corps. Je sortis mon téléphone de ma poche pour lui envoyer un message. 

A : Leena.

« Où es-tu ? Tu es partit. Tu es partit Leena !»

Je posais le téléphone à mes côtés. Ce message était plein de désespoir. J’avais peur. Peur qu’elle m’ait abandonnée une nouvelle fois. Je n’y survivrai pas. Elle me répondit, cinq minutes plus tard.

De : Leena.

« Je suis rentrée chez moi, pour prendre quelques affaires et je suis passée au chinois nous prendre de quoi manger pour ce midi. Je suis chez toi dans dix minutes. Bisous. Je t’aime. »

Je respire lentement. Elle n’était pas partit. Pourtant la panique ne quittait pas mon corps. Je ne lui répondis pas. Je calais ma tête dans mes bras et j’attendis. « 1 ; 2 ; 3 ; … ; 10… ; 25… ; 42… ; 600. »  Dix minutes. La porte d’entrée s’ouvrit. Je ne bougeais pourtant pas. « Liam. » sa voix me parvint depuis le hall. Je réalisais enfin, qu’elle était revenue. Elle n’a pas pris la fuite. 

PDV Leena.

Quand je suis arrivée, j’ai retrouvé Liam assis par terre. Sa tête posait dans ses bras. Il tremblait. Je m’assis à ses côtés. Je passais un bras autour de ses épaules pour l’attirer contre moi. Il était totalement paniqué. Je pouvais le voir à la façon dont il agrippait mes doigts entrelaçaient aux siens. « Liam ! C’est moi. Je suis revenu, mon ange. » Lui murmurais je, tandis que je lui déposais un baiser sur le front.

« Liam regarde-moi ! Je suis rentrée mon amour ! Dis-je, en insistant pour qu’il lève ses yeux bruns vers moi.

-          Tu m’avais quitté. Sanglota-t-il, se collant un peu plus à moi.

-          Je suis désolée ! Je n’avais pas l’intention de te terrifier. J’avais oublié que j’avais un rendez-vous avec Matt ce matin et je l’ai rejoint pour m’excuser. On sait disputer. Je suis rentrée chez moi prendre des affaires, car j’ai bien l’intention de passer chaque minute de ce weekend end avec toi. Dis-je pour essayer de le rassurer.

-          J’ai eu tellement peur que tu ne reviennes jamais. Me répondit-il, en levant enfin la tête vers moi. »

Ses yeux étaient larmoyants. Une seule de ses larmes agissait sur moi, comme une armée de gladiateur. J’eu l’estomac qui se serre. Le voir dans cet état me terrifiait. J’essuyais de mon pouce cette larme, et je pressais mes lèvres sur les siennes. D’abord tendrement pour lui faire ressentir ma présence à ses côtés. Puis de manière plus intense, pour lui prouver que je n’ai l’intention d’aller nulle part. Il sourit contre ma bouche, je pouvais le sentir. Il soupire quand je me détache et ouvre les yeux.

« Tu vois Liam, je n’ai l’intention d’aller nulle part, pas sans toi en tout cas. Je suis désolée. J’aurais dû te laisser un mot, mais je suis partie si vite.

-          Qu’est-ce que te voulait Matthew ? me demanda-t-il, sans aucune rancœur.

-          Nous devions petit déjeuner ensemble à 10heures, et je suis arrivée avec plus d’une heure de retard. Autrement dit…

-          Il était en pétard ! me coupa-t-il.

-          Oh oui ! et pas qu’un peu en plus. Il m’a reproché d’avoir rompu avec Roy, pour me remettre avec toi.

-          Ce mec est un crétin de base ! Râle-t-il, en frottant son nez contre le mien.

-          Si nous allions nous installer ailleurs que sur le sol. Non pas qu’il ne soit pas confortable mais nous serions mieux sur ton sofa. Ironisais-je.

-          Ce n’est pas faux ! sourit-il.

Je me relevais et je lui tendis la main. Nous nous dirigeâmes vers le canapé. Liam s’y installa, et je me pelotonnai contre lui, la tête sur son torse. Il alluma la télévision et tomba sur une chaîne de chanson. La musique d’Ed Sheeran : « Thinking about loud », venait tout juste de démarrer.

-          Ne change pas s’il te plait ! Lui dis-je. J’adore cette chanson.

-          C’est vrai que sur cette chanson, Ed se débrouille plutôt bien. Rigola-t-il, en m’embrassant. Je pourrais te le présenter !

-          C’est vrai ! –il acquiesce- Oh mon dieu ! Merci !

Il sourit face à mon excitation. Quelques chansons défilaient, puis vient le tour d’une des garçons. On annonce le titre, Strong. Je sentis Liam respirer lourdement. Son cœur s’accélèra. Il ne pouvait pas me voir, mais je souriais. J’attrapais sa main sur ma hanche et j’entrelaçais nos doigts. Je relèvais la tête vers lui.

-          J’adore cette chanson, Liam. Tu écris tellement bien, et la mélodie est parfaite.

-          Elle est pour toi ! Moi je ne l’aime pas… me sourit-il.

-          Pourquoi ? l’interrogeais-je.

-          Elle me rappelle trop de mauvaises choses. Mon désespoir, ma tristesse, ton manque. J’ai beaucoup trop souffert.

-          Pardon ! m’exclamais-je, en caressant sa joue.

-          Pourquoi ? m’interrogea-t-il à son tour.

-          Pour avoir été la cause de ta souffrance. Pardon pour t’avoir abandonné à la première difficulté. Pardon d’avoir failli te tuer.

-          Chut ! –il pose un doigt sur ma lèvre- Non la drogue ce n’était pas de ta faute. Juste la mienne. J’ai été con.

-          Tu as eu peur ? m’inquiétais-je.

-          Quand ?

-          Quand tu t’es senti partir durant le concert ?

-          Oui ! Et tu sais pourquoi ?

-          Non.

-          Parce que j’avais peur de ne plus jamais revoir ton visage. De ne plus jamais t’entendre rire. Et surtout j’ai eu peur de ne jamais pouvoir te dire tout ce que je ressens pour toi.

-          Et tu ressens quoi, la maintenant tout de suite ?

Il devint soudain grave. Il se redressa de telle sorte que je me retrouvais assise sur ses genoux. Il passa un doigt sous mon menton, pour fixer mon regard au sien. Il inspira un grand coup avant de se lancer. « À cet instant je crois bien que je suis amoureux de toi. Mais bon j’attends d’être sûr pour te le dire.» Il me dit cela en me souriant, mais en gardant toujours son sérieux. Le moment était électrique entre nous.

-          C’est plutôt une sage décision ! Tu me préviendras quand tu seras sûr !

-          Bien sûr ! Peut-être que je suis déjà sûr, mais pour l’instant je n’ai pas envie de te faire peur. –il m’embrassa sur le nez-

-          Si tu penses que tes sentiments me feront peur alors c’est que tu me connais mal, mon cœur.

-          Très bien ! -il inspire- Je t’aime Leena Finley !

Je souris d’un sourire grotesque. Il venait de me le dire. Il venir de me dire ses mots que j’espérais tant et depuis si longtemps. Une explosion de joie, vint naître dans mon ventre. Si je ne me contenais pas, je pourrais sauter au plafond.

-          Redis le moi, s’il te plait !

-          Je t’aime.

Je le contemplais un instant, avant de me ruer sur ses lèvres. Il me rendit mon baiser, passionné. Je titillais sa lèvre inférieure avec mes dents. Il m’accorda l’accès à sa bouche. Nos langues entrèrent dans un duel linguistique, savoureux et exquis. Je glissais mes doigts dans ses cheveux, et je tirais dessus tendrement. Il attrapa mes hanches, et me maintint contre lui. Nous échangeons un véritable baiser, remplit d’amour. « Je t’aime aussi. Bien plus que les mots peuvent le dire. » Il m’embrassa à nouveau. Ce moment était parfait.

PDV Liam.

            Les mots sont sortis tellement facilement. Je venais de dire à Leena que je l’aimais. Ce n’était que pure vérité, et encore les mots « Je t’aime » n’étaient pas assez forts pour décrire tout ce que je ressens pour elle, à cet instant. La première fois que j’accordais ses paroles à une femme, qui ne fait pas partie de ma famille. La première fois où j’ouvrais mon cœur. La première fois que je pleurais devant une femme. La première fois que je faisais l’amour à une femme. Aujourd’hui aura été pour moi, la journée des premières fois. Je ne regrette pas, que cette femme soit Leena. Ma Leena. Mon rayon de soleil. Ma lumière. Ma raison de vivre. Leena est la personne qui fait de moi, l’homme que je suis aujourd’hui. Un homme heureux et comblé. Je remarquais que Leena était plus téméraire dans ses baisers. Je pouvais ressentir du désir, du plaisir et de l’envie. L’envie d’aller plus loin.

-          Au fait… c’est Eden ! Me sourit-elle.

-          Pardon ? Fais-je, un peu perdu.

-          Mon nom complet, c’est Leena Eden Finley. Dit-elle, son rire est cristallin et léger.

-          Je trouve cela très mignon. Riais-je à mon tour. J’adore ton rire.

-          Le tien n’est pas mal non plus… -je souris, avec un sourire flou sur mon visage.- Et j’adore ce sourire de petit garçon. »

Elle m’embrassa le coin des lèvres. Elle glissa ses mains sous mon tee shirt Ralph Lauren. Habilement elle me le fit passer par-dessus la tête et je le jetais sur le canapé. Elle caressa la touffe de poil sur mon sternum. « J’adore t’embrasser là. » Elle m’embrassa, tendrement. Je soupirais. « J’adore le faire là aussi. » Elle embrassa ma tâche de naissance, présente dans mon cou. « Puis là. » Leena dépose un baiser sur une de mes cicatrices. La plus grosse, celle laissait par un cigare. Sans vraiment le vouloir, je l’ai repoussé gentiment. Elle me regarda l’air perdu, presque triste.

-          Excuse-moi Leena ! C’est un vieux mécanisme d’auto protection. Lui dis-je, tendrement pour essayer de pardonner mon geste.

-          Je comprends ! me répond-elle, esquissant un petit sourire.

-          C’est une des choses que j’aime chez toi. Tu ne me juge pas.

-          Je peux te poser une question ? Tu n’es bien sûr pas obligé de me répondre.

-          Vas-y ! lui répondis-je.

-          Qui t’as laissé ces putains de traces ? Qui a blessé l’homme que j’aime ? me demanda-t-elle, calmement en me caresse le bas ventre.

Je n’étais pas encore prêt pour avoir cette discussion avec elle. Je la regardais un instant, lui demandant pardon du regard.

-          Je suis désolé, mais pas aujourd’hui. Un jour je t’en parlerais, c’est promis.

-          Aucuns problèmes ! Je t’aime et je suis prête à t’écouter dès que tu en auras envie.

Nous nous embrassons pendant des heures. Plus rien n’existe à part nous deux. Je suis dans ses bras, et il n’y a que cela qui compte. Le monde extérieur pouvait bien continuer de tourner, si cela lui chante, mais à ce moment précis nous sommes dans notre bulle et je ne désire rien d’autre que ses lèvres sur les miennes. Que ses mains, un peu plus audacieuses, sur mon corps. Nous sommes dans cette bulle que nous appelons : Bonheur.

18h38. « Toc ; Toc ; Toc ; » Boum, c’est le triste retour à la réalité. Leena, à contre cœur me laissa m’échapper à son étreinte pour que je puisse aller ouvrir. Tout en me dirigeant vers la porte, je remis mon tee shirt en place. J’ouvris la porte. Zayn.

-          Hello Bro ! Me sourit-il.

-          Salut Zayn ! lui répondis-je, afin de cacher mon embarras.

-          Ca va bien ?

-          Très bien et toi ? Que fais-tu ici ? l’interrogeais-je, un peu trop rapidement.

-          Ça va, je voulais juste voir mon pote ! répondit-il, soudain curieux du fait que je ne le laisse pas entrer.

-          Ah ! Vas-y entre.

 Je m’écartais pour le laisser entrer dans la villa. Sur le canapé, je vis Leena se recoiffer et lisser ses vêtements, enfin les miens. J’aurais voulu garder notre réconciliation secrète encore quelques jours, histoire qu’il n’y ait qu’elle et moi. Mais tant pis. Zayn était mon meilleur ami, tout comme il était celui de Leena, il avait le droit de savoir. Le beau brun, marqua une pause en voyant Leena dans le salon.

-          Princesse ! Salut. Dit-il soudain enthousiaste, et en la prenant dans ses bras.

-          Hello Zaynou ! Lui répondit-elle, en l’enlaçant mais en me jetant un regard.

-          Attend ! Wait une minute ! Leena pourquoi tu portes le tee shirt batman de Liam ? questionna-t-il, un sourire grotesque sur les lèvres. Ne me dites pas que…

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--> Le comportement de Matthew ? Ses paroles blessantes ? 
--> Le SMS paniqué de Liam ? 
--> Le moment entre Leena et Liam ?
--> Le "Je t'aime" de Liam ? 
--> L'arrivée de Zayn ? 

#Audrey