Stockholm : A Song of Ice and Blood

Yo ! C'est parti pour le tout début de ma fiction sur GoT ! ^_^Depuis le temps que je l'annonce, la voici enfin ! Bon, c'est juste pour vous dire que le titre étant long (et il y a un sous-titre contrairement à d'habitude), je vais nommer mes articles etc juste "ASOIAB", mais je l'évoquerai certainement sous le nom de "Stockholm". Et mes chapitres n'auront pas de titre, pour rester cohérente avec l'oeuvre originale et ne pas spoiler~ En revanche, je ferai plusieurs pdv pour un même chapitre, parce que sinon, on en a pas fini ! Enfin, peu importe ! ^^ " Bref, je vous laisse avec le début.
Bonne lecture~ N'hésitez pas à liker, et surtout à commenter ! ;)
C'est parti !

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SANSA

Ce matin, il avait beaucoup plu. Trempée, Sansa espérait profiter de la douce chaleur des flammes pour oublier quelque peu sa situation. Ramsay étant parti à la chasse, emmenant Myranda, la rousse pouvait enfin respirer. Elle vérifia que personne ne la suivit -réussissant même à tromper les gardes- et pénétra dans la grand-salle. Elle resta là, quelques secondes, à contempler l'âtre. Je suis une Stark ! Je dois rester forte !, s'efforça t-elle de penser. Mais malgré sa lutte, un flot de larmes salées macula ses joues. Ne pleures pas, idiote !, se répétait-elle en vain. Plusieurs soubresauts parcoururent son corps; elle se sentit plus faible et vulnérable que jamais. Ses sanglots redoublèrent d'intensité. Tu n'es pas digne d'être une Stark de Winterfell. Regarde la vérité en face... Que dirait Père en te voyant ainsi ? Et Mère, serait-elle déçue ? Bran a perdu tout espoir de devenir chevalier... Se montre t-il si lamentable ? Robb est toujours resté fort, lui... Et même Arya... Arya se battrait, elle... Ah, je suis si pitoyable... 

Une flèche vint se planter dans le mur, à seulement quelques centimètres de son visage, lui arrachant un cri d'effroi et de surprise. Derrière elle se tenait une jeune fille d'une vingtaine d'années, ses longs cheveux blonds quasi-blancs lui revenant dans les yeux. La couleur pâle de sa chevelure la fascina autant qu'elle l'effraya. Cela ne faisait aucun doute : c'était une Targaryen. Sansa se souvint des légendes autour des dragons targaryens. Celle-ci avait l'air agressif et sournois -elle ne l'avait même pas entendu entrer- et ne lui inspirait que la peur. Mais ce n'était pas elle qui avait tiré.

LAZULI

Ramsay se tenait dans l'encadrement de la porte, arc à la main. Il sourit face à la réaction des deux filles (NB : un sourire de sa part ne présage rien de bon...). Puis, s'avançant dangereusement, il s'arma d'une autre flèche. L'intruse fut prise d'un mouvement de panique et commença à s'enfuir, tandis que Sansa, elle, restait figée. Elle ne le comprit que plus tard, mais elle venait tout juste de frôler la mort... Sans difficulté réelle, Lazuli -tel était le prénom de l'évadée- évitait les attaques des gardes Bolton, prenant appui sur les murs et les poutres. Elle entendit des aboiements : ce psychopathe était à ses trousses, et il venait de lui lâcher ses chiens dessus. Sans prendre le temps que se retourner, elle fonça vers un mur et, aussi fluide et agile qu'un chat, grimpa à toute allure. Un carreau d'arbalète érafla sa cuisse, mais elle ne se stoppa pas pour autant. Elle sauta jusqu'à une pierre saillante, se retourna en arrière, retomba dans la neige en sifflant. Un hurlement de loup lui répondit. La jeune fille blond platine glissa jusqu'à la porte...fermée. Ramsay et ses gardes la talonnaient, mais elle se mit à ricaner. Comme si cela n'était qu'un jeu.

Mais à ce jeu là, elle n'était peut-être pas la plus forte...

"Oh, tu veux jouer, très bien. Ouvrez la porte !", ordonna le jeune Bolton. 

L'espace d'un instant, tout le monde se tut. Les soldats se décidèrent tout de même à obéir, étonnés par l'éclair de clémence qui venait de frapper leur maître. Lazuli se retrouva paralysée par la peur. La porte était ouverte, elle aurait pu partir sur-le-champ, néanmoins, elle se retrouvait là, immobile.

"Je vais compter jusqu'à 50, déclara t-il finalement. J'espère pour toi que tu cours vite...~"

Comme par enchantement, Lazuli parvint à fuir dans les bois; cependant les aboiements des chiens se faisaient chaque fois plus forts. Épuisée, elle fit une légère pause, mais une flèche atterrit à ses pieds. Ne voyant plus d'autre solution, elle monta dans un arbre, essayant de se cacher de ses poursuivants. Mais cela fut peine perdue... Les hurlements frénétiques des limiers avaient cessé; pourtant, Lazuli n'était pas tirée d'affaire : les bêtes encerclaient à présent le pin dans lequel elle avait trouvé refuge. Myranda s'approcha, radieuse :

" Tu finiras bien par descendre... De ton plein gré ou non~ "

D'un geste, Ramsay fit revenir toute la horde au pied et les rattacha. Son amie ne parut pas comprendre une telle réaction et le regarda de travers.

" Tu veux que je la tue pour toi, mon amour ? ", demanda t-elle en l'embrassant. 

Il la repoussa violemment et avança jusqu'à l'arbre, non sans s'essuyer la bouche au passage (NB : Ce mec a parfois de drôles de réactions, il est censé sortir avec elle quand même !).

" Descends, n'aie pas peur :)"

Bien sûr, Lazuli ne se laissa pas méprendre, mais elle était à bout de force et son pied glissa. Elle se laissa choir dans les feuilles mortes et la neige. Elle dégaina une autre lame, appréhendant une nouvelle relâche des limiers. Mais non, au lieu de cela, le psychopathe qui se tenait devant elle se contenta de sourire -d'un rictus à vous glacer le sang.

" J'avais prévu de te donner en pâture à mes chiens, mais il semblerait que j'ai d'autres... projets pour toi~ ;) Schlingue, empare-toi d'elle ! 

- B-Bien, mon Seigneur...," bredouilla un homme boiteux aux allures d'esclave. "Je suis dé-désolé", murmura t-il tandis qu'il la prit par le bras.

Lazuli ne réfléchit pas plus longtemps et porta son arme au cou du dénommé "Schlingue".

" Un pas de plus et je l'égorge ! ", avertit-elle, non certaine de ses paroles. Ramsay ne sembla nullement impressionné.

" Soit... Tu me seras d'une bien plus grande utilité~"

Il avança jusqu'à effleurer la jeune fille, qui commençait à faire perler quelques gouttes d'hémoglobine de la gorge du pauvre serviteur. " Arrêtez ! Je... Je vais le tuer ! ", tenta t-elle de se convaincre, mais les gémissement de l'homme lui firent trop pitié pour commettre un tel acte. Elle le relâcha, et il tomba lourdement au sol en sanglotant.

" Je savais que tu ferais le bon choix", souffla Ramsay tandis qu'il lui confisquait la dague. Il s'inclina poliment et lui baisa la main.

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Voilà, le chapitre s'achève ici ^^ N'hésitez pas à me faire part de votre ressenti :)