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Chapitre 11


RAMSAY

"..." L'ambiance commençait vraiment à devenir pesante. Durant tout le trajet, ils ne s'étaient pas échangés un seul mot, pas un seul regard. Pourquoi...? Pourquoi ne m'a t-elle pas laissé mourir ? Je ne suis rien. Je ne suis qu'un monstre... Durant des jours et des jours, je l'ai enfermé, torturé, traité comme un vulgaire animal; je ne mérite que la mort... "Que la mort"..., se répéta t-il à lui-même.

"Hein... ?", elle se retourna, surprise. Il se contenta de feindre l'ignorance, comme si, finalement, c'était elle, la folle.

A la nuit tombée, Lazuli descendit de son cheval -qu'elle avait dû voler à un paysan; acte dont elle était peu fière, d'ailleurs. Elle s'approcha de Ramsay, dans l'optique de lui offrir son aide. Aide qu'il refusa d'un regard méprisant -ou qu'il s'efforçait de faire paraître méprisant...

"Je n'ai pas besoin de ton aide", répondit-il froidement. La jeune fille laissa échapper un soupir et attacha son cheval à un bouleau. Il entreprit de descendre à son tour, mais à peine eut-il mit pied à terre qu'il chuta. Il resta étendu là, plein de boue, incapable de se relever. Elle, ne bougea pas d'un pouce, souriant nerveusement face à la forte probabilité de leur mort future. 

RAMSAY

Jamais. Jamais il n'avait été si pitoyable ! Je ne suis qu'un bâtard, un moins que rien. Il avait eu beau, pendant tant d'années, tenté de nier l'évidence, il n'était que ça, un vulgaire bâtard. Il n'était en vie que parce que Roose Bolton, un jour pas comme les autres, avait eu la merveilleuse idée de violer une pauvre paysanne, et ce, sous l'arbre où pendait son défunt mari ! Au fond, personne n'avait jamais désiré sa naissance, et certainement pas son père : la seule raison pour laquelle il ne l'avait pas noyé dès son plus jeune âge, c'était la couleur de ses yeux. Il avait eu la chance de posséder des iris bleues saphir rappelant à Roose que la lignée Bolton allait continuer d'exister après sa mort; un simple mauvais lancer de dés du destin, des iris vertes, marrons, multicolores, et hop ! envolé le bébé !

La main tiède de Lazuli le fit brusquement revenir à la réalité. Il n'eut pas la force de bouger, restant affalé dans la terre, la contemplant aller et venir avec une multitude de plantes médicinales. Après les avoir réduis en bouille, la blonde commença à étaler la pâte sur la blessure la plus profonde du psychopathe.

" Je peux tout aussi bien me débrouiller seul !, lança t-il, le regard extrêmement noir.

- Dans ce cas, autant t'abandonner ici, rétorqua la Targaryen. Je viens de te sauver la vie, et c'est ainsi que tu me remercie ?!

- Cesse de me tutoyer ! (il tenta de se relever, en vain) Je suis ton Seigneur et tu es ma servante, tu me dois le respect ! "

Continuant sa tâche, elle sentit un rictus irrépressible se former au coin de ses lèvres. " Ta servante...? Ou ta femme ?" A ces paroles, la jeune fille tourna les talons.

" Il ne saurait tarder~", sourit-il en la regardant s'éloigner.


LAZULI

Les mains moites, elles tentait de lutter contre la panique. Les deux hommes la terrifiaient et, s'il était vrai que leur embonpoint les handicapaient fortement, elle n'était pas de taille à rivaliser. Le premier, la dépassant d'au moins deux têtes et ayant un cou de taureau, s'avança en riant. Elle était seule, prise au piège, sans aucun moyen de défense. Désespérément, elle balaya la pièce du regard, mais rien qui ne pouvait faire office d'arme. Elle ferma les yeux, essayant de se concentrer, mais aucun pouvoir ne se manifesta. C'était peut-être un peu de sa faute, après tout, si elle se retrouvait dans cette situation. Peut-être que si elle n'avait pas décidé de sortir visiter Fort-Terreur en plein milieu de la nuit, aussi...?! Ils n'étaient arrivé que la veille au soir, frigorifiés et trempés jusqu'aux os. "Au moins, on est en sécurité...", s'était-elle répété. En sécurité, hein ?

L'un des gardes la plaqua contre le mur froid et humide, et ce n'est qu'à ce moment-là que Lazuli se rendit à l'évidence : ils allaient tous deux la violer, la tuant ou l'abandonnant à son sort une fois leurs désirs assouvi. Cette pensée seule lui provoqua un haut-le-cœur. A dix-neuf ans et encore vierge (fait assez rare pour l'époque), il était absolument hors-de-question qu'un tel acte se produise. Pourtant, ses agresseurs ne semblaient pas l'entendre de cette oreille... Elle tenta de résister, donnant en vain des coups dans le vide. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et avec une force impressionnante, le Taureau lui arracha son habit de nuit, sous le regard libidineux de son acolyte. 

Devant l'horreur qui l'attendait, la jeune targaryenne fut prise d'un désir de s'évanouir, voire même de mourir; pourvu qu'elle ne ressente pas.

Le second soldat, qui jusqu'alors s'était contenté d'observer la scène, saisit la pauvre fille par les cheveux, riant toujours plus fort de sa voix rauque empestant la vin. De toute évidence, les deux hommes étaient ivres. Ou bien étaient-ils encore parfaitement conscients de leurs gestes, ce qui, pour Lazuli, était la pire des possibilités.

"Sois une gentille chienne et lèche le sol ! ", pouffa t-il, les yeux exorbités comme un caméléon. Horrifiée et confuse, la blonde tenta désespérément de se replier sur elle-même. Le fou lâcha prise, et elle tomba à quatre-pattes. Aussitôt, le Taureau lui appuya sur le dos, pour la maintenir face-contre-terre. "Tu as entendu ce qu'il t'as dit ??! Lèche ! ", mugit-il. Morte de peur, elle se résigna à effectuer la demande ignoble.

"Bonne chienne... ", commenta le Caméléon de son rire tonitruant. Des larmes de peur et de haine roulaient en masse sur les joues de la jeune fille, et sa vision semblait devenir de plus en plus trouble. Je vais... Je vais... Ils vont me... Elle avait beau lutter contre eux, contre elle-même, contre toutes ses pensées atroces, rien n'y faisait.

Dans son désespoir le plus profond, elle scruta de nouveau la salle, cherchant un point auquel se raccrocher, un infime détail sur lequel se concentrer et ainsi oublier toute autre chose tandis qu'ils la pénétreraient chacun leur tour. Ce détail, elle finit par le trouver sans vraiment y penser : à quelques mètres d'elle, le sol formait une légère pente, se terminant par un creux bordant la paroi d'en face. C'est curieux... à quoi cela peut-il bien servir ?, elle s'efforça de se demander (en temps normal, jamais pareille question ne lui serait venue à l'esprit). Et, tandis qu'elle étudiait l'étrangeté de la chose, elle sentit un liquide chaud lui éclabousser le corps.

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Pauvre Lazu... C'est tout simplement atroce, je suis désolée si ce chapitre vous a choqué et/ou déplu... :oJ'attends vos remarques avec impatience, n'oubliez pas de commenter et de kiffer, merci.A très bientôt pour la suite ^^ 

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