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Un danger imminent ?

~PDV Sting ~

Deux semaines. Deux putains de semaines où je suis resté à veiller près d'Haruki, sans bouger, sans faillir. Chaque jour, l'espoir se mêlait à la frustration, et la colère grandissait en moi. Je n'avais jamais ressenti une telle impuissance, une telle rage contenue. Les membres de sa guilde, Fairy Tail, étaient venus la voir. Dès l'instant où Natsu et les autres avaient franchi la porte, l'atmosphère était devenue électrique. La colère qui émanait d'eux était palpable, presque suffocante, et je me souviens encore du regard de Natsu, brûlant d'une fureur à peine contenue quand il a vus le corp de sa " grande soeur " allonger sur ce lit. S'ils avaient pu, ils auraient sans doute réduit en cendres quiconque était responsable de l'état d'Haruki.

Même maintenant, des frissons me parcourent l'échine rien qu'à penser à la manière dont ils avaient réagi. Ils étaient prêts à tout pour elle....tout comme moi. Et pourtant, malgré leur colère, malgré leurs menaces, nous étions tous aussi impuissants les uns que les autres. Nous pouvions seulement attendre, espérer, prier.

Les jours passaient lentement, chaque seconde s'étirant comme une éternité. Je restais là, à son chevet, lui tenant la main, scrutant son visage endormi, cherchant le moindre signe de réveil, le moindre mouvement qui indiquerait qu'elle allait mieux. Poliusica, la vieille folle, avait fait tout ce qu'elle pouvait. Quand elle était partie, elle avait dit qu'elle ne pourrait pas faire plus. Ses mots étaient tombés comme un couperet, mais je n'étais pas prêt à abandonner. Pas encore. Pas maintenant.

Il y avait des moments où la fatigue menaçait de m'emporter, mais je refusais de fermer les yeux. Chaque battement de cœur, chaque souffle d'Haruki était devenu mon univers. La vie à la guilde continuait, mais pour moi, tout s'était arrêté. Plus rien d'autre n'avait d'importance. Yukino, les exeeds et Rogue passaient parfois me voir, me disant que je devais me reposer, prendre un peu de distance, mais je refusais à chaque fois. Comment pourrais-je partir alors qu'elle était là, inconsciente, entre la vie et la mort ?

Les journées étaient devenues des nuits, et les nuits des jours, tout se mélangeait. L'infirmerie était plongée dans une lumière tamisée, presque étouffante, mais je restais là, les yeux fixés sur elle. Les souvenirs de ces deux semaines se brouillaient, les visites de ses amis, les brèves conversations avec les membres de ma propre guilde, tout cela n'était plus qu'un vague arrière-plan. Des larmes coulaient parfois s'en que je m'en rende vraiment compte.

Une nuit particulièrement sombre, alors que je me trouvais seul dans l'infirmerie, un sentiment d'inquiétude me rongeait plus que d'habitude. Haruki semblait si fragile, presque translucide sous la lumière. J'avais pris sa main dans la mienne, sentant la froideur de sa peau. Mon cœur se serra. J'aurais tout donné pour la voir ouvrir les yeux, pour entendre sa voix, même si c'était juste pour me crier dessus comme elle le faisait parfois.

Moi : Tu ne peux pas abandonner maintenant, * murmurais-je, ma voix brisée par l'épuisement et le désespoir.* Pas après tout ce qu'on a traversé. Tu m'entends, Haruki ? Réveille-toi... s'il te plaît...

Le silence fut ma seule réponse.

Les jours suivants furent tout aussi longs, l'attente insupportable. Chaque fois que je regardais autour de moi, je voyais les visages inquiets de mes amis, de ses amis, tous suspendus à un fil, tous espérant un miracle. Les membres de Fairy Tail faisaient des allers-retours constants entre Magnolia et ici, chacun essayant de se montrer fort pour les autres, mais je pouvais voir la peur dans leurs yeux. Une peur que je partageais, même si je refusais de l'admettre.

J'avais fini par m'assoupir sans même m'en rendre compte, ma tête reposant doucement sur ses genoux. Les jours d'attente, l'épuisement et l'inquiétude m'avaient finalement rattrapé. Le calme de l'infirmerie, le silence apaisant de la nuit, tout semblait propice à un moment de repos.

Mais ce n'était que de courte durée. D'un coup, je sentis Haruki commencer à bouger sous moi. D'abord faiblement, puis de plus en plus fort. C'était comme si quelque chose la tourmentait profondément, un cauchemar dont elle ne pouvait se libérer. Son corps se tendait et se contractait, et je pouvais entendre ses murmures, faibles au début, puis plus clairs.

Haruki : Zeleph... *souffla-t-elle* 

Sa voix emplie d'une peur que je ne lui avais jamais connue. Mon cœur se serra à l'entente de ce nom. Zeleph ? Qu'est-ce que cela pouvait signifier ? Pourquoi l'évoquait-elle dans son sommeil. J'ai l'impression de l'avoir deja entendus quelque part...

Moi : Haruki, réveille-toi, 

Chuchotai-je en secouant légèrement son épaule. Mais rien n'y fit. Ses mouvements s'intensifièrent, son visage se crispant comme si elle se débattait contre un ennemi invisible. 

Moi : Haruki, c'est moi, Sting ! Réveille-toi, s'il te plaît !

Elle ne réagissait pas, continuant à s'agiter de plus en plus violemment. J'étais désemparé, essayant de la ramener à la réalité, mais ses murmures sur Zeleph persistaient, et une terreur silencieuse grandissait en moi.

L'atmosphère dans la pièce devint rapidement oppressante. L'aura qui émanait d'Haruki se renforçait à chaque seconde, une énergie brute et incontrôlable qui semblait vouloir tout détruire. Les vases posés sur les tables se mirent à trembler avant de se briser en mille morceaux, les éclats de verre volant en tous sens. Même la grande vitre de l'infirmerie n'y résista pas, se fissurant lentement.

Je tentai de la calmer, de l'apaiser, mais son pouvoir était incontrôlable, une force sauvage que je n'avais jamais vue auparavant. La pièce se remplissait d'une brume sombre, une énergie si dense qu'elle me faisait suffoquer.

Soudain, la porte s'ouvrit brusquement avec fracas. Rogue, suivi de Lecter et Frosh, se précipita à l'intérieur. Leurs yeux s'écarquillèrent en découvrant la scène chaotique.

Rogue : Sting, qu'est-ce qui se passe ici ?! 

Demanda Rogue, visiblement paniqué, tandis que Lecter et Frosh restaient figés, paralysés par la peur.

Moi : Je... Je ne sais pas !  *Criai-je par-dessus le vacarme des objets qui se brisaient sous la pression de l'aura d'Haruki. *Elle ne se réveille pas, son pouvoir est hors de contrôle !

L'aura d'Haruki emplissait la pièce d'une brume sombre et menaçante, si dense qu'on pouvait à peine distinguer les silhouettes des uns et des autres. Rogue tenta de s'approcher, mais il recula presque immédiatement, comme repoussé par une force invisible.

Rogue : On ne peut pas rester ici, c'est trop dangereux !

Hurla Rogue, mais je ne pouvais pas abandonner Haruki. Je m'accrochai à elle, tentant désespérément de la ramener à la réalité, mais son aura continuait de s'intensifier, m'enveloppant entièrement. La peur m'envahissait, mais je ne pouvais pas la laisser seule dans cet état.

Haruki se réveilla brusquement, son corps entier tremblant violemment. Ses yeux étaient écarquillés, emplis d'une terreur pure et incontrôlable. Elle agrippa sa tête avec ses mains, comme si elle essayait de chasser une douleur insupportable. Le son qui sortit de sa bouche était plus qu'un cri ; c'était un hurlement déchirant, une explosion de souffrance qui résonna dans toute la pièce.

Son aura, jusqu'alors contenue, éclata avec une force inouïe. La pression magique dans la pièce devint insoutenable, faisant éclater les vases en éclats de verre qui se dispersèrent dans toutes les directions. La vitre de la fenêtre vola en éclats, brisée par la puissance brute de l'énergie qui émanait d'elle.

Ses crocs avaient jailli de sa bouche, tranchants et menaçants, et ses traits déformés par la douleur. Chaque fibre de son être semblait lutter contre une force invisible. Son corps se tordait sous l'effet de cauchemars terrifiants, et des mots incohérents s'échappaient de ses lèvres, parmi lesquels je distinguai distinctement le nom de "Zeleph

Je n'hésitai pas une seconde. Je la saisis dans mes bras, l'enveloppant de toute la chaleur et la protection que je pouvais lui offrir. 

Moi : Haruki, c'est moi, Sting ! Réveille-toi, je suis là ! calme toi je t'en pris !

Elle continuait de se débattre, ses cris devenant plus désespérés. Mais peu à peu, je sentis son aura commencer à se dissiper, la brume noire se retirant lentement. Mes bras autour d'elle semblaient apaiser la tempête, et finalement, ses cris faiblirent avant de cesser complètement. Elle retomba dans un sommeil profond, ses muscles se détendant petit à petit contre moi.

Cependant, même endormie, ses crocs restaient visibles, tranchants et redoutables, comme un sinistre rappel du pouvoir sombre qu'elle abritait en elle. Je la serrai un peu plus fort, sentant la lourdeur de l'inquiétude peser sur mon cœur. Peu importe ce qui arriverait ensuite, je savais que je devais rester à ses côtés, pour la protéger et l'aider à affronter ce qui venait.

Je sentais encore le poids de Haruki contre moi, son souffle irrégulier frôlant ma peau. Son corps était toujours tendu, comme si elle se battait contre quelque chose même dans son sommeil. Je jetai un regard rapide à Rogue, qui se tenait près de la porte avec une expression d'inquiétude palpable.

Moi : Rogue, va prévenir les autres de ce qui vient de se passer, *Dis-je d'une voix ferme, tout en gardant Haruki contre moi.* Et rappelle Poliusica. Dis-lui que c'est urgent !

Rogue acquiesça sans un mot, son visage trahissant la gravité de la situation. Lecter et Frosh, toujours présents, étaient figés, leurs yeux grands ouverts, reflétant la panique qu'ils ressentaient. Rogue les poussa doucement vers la sortie avant de partir à son tour, son pas rapide et déterminé.

Une fois seul avec Haruki, je la réajustai délicatement dans mes bras, essayant de comprendre ce qui venait de se produire. Son pouvoir, cette aura, c'était bien au-delà de ce que j'avais imaginé. La mention de "Zeleph" continuait de résonner dans ma tête, et je ne pouvais m'empêcher de me demander quel lien elle pouvait avoir avec ce nom.

Je passai ma main doucement sur ses cheveux, tentant de la calmer davantage même si elle semblait déjà retomber dans un sommeil plus paisible. Le silence qui s'était installé dans la pièce était lourd, presque oppressant, brisé seulement par les bruits lointains des pas de Rogue s'éloignant dans le couloir.

En attendant l'arrivée de Poliusica, je pris une grande inspiration, essayant de contenir la vague de peur qui menaçait de m'envahir. Quelque chose de bien plus grand que je ne l'avais anticipé se jouait ici, et Haruki en était au centre. Il fallait agir vite, avant que les choses ne dérapent encore plus.

Je sentais la tension se relâcher lentement en moi, mes muscles se détendant malgré l'inquiétude qui continuait de me ronger. Haruki semblait être retombée dans un sommeil plus calme, son souffle se stabilisant peu à peu. Je l'allongeai doucement sur le lit, prenant soin de ne pas la réveiller, puis je m'installai à ses côtés. Mes bras restèrent autour d'elle, comme pour la protéger de tout ce qui pourrait encore lui arriver.

Les événements de la nuit tournaient en boucle dans ma tête. Le cri, l'aura terrifiante, ce nom... "Zeleph." Je ne comprenais pas ce que cela signifiait, mais je savais que ça ne présageait rien de bon. Pourtant, tout ce que je pouvais faire à cet instant était de veiller sur elle.

La fatigue, accumulée au cours de ces deux semaines d'angoisse et de veille constante, finit par me rattraper encore une fois. Mes paupières devinrent lourdes, et je me retrouvai à lutter contre le sommeil qui me gagnait. Malgré mes efforts, je finis par céder, m'endormant à côté d'elle, la tête posée sur le même oreiller.

Le calme relatif de la pièce, la chaleur rassurante de sa présence, tout contribua à me plonger dans un sommeil profond. Je la tenais toujours, comme si en la gardant près de moi, je pouvais éloigner les cauchemars et les dangers qui l'entouraient.

Pour la première fois depuis des jours, je m'endormis, le poids des inquiétudes allégé par le simple fait de l'avoir là, dans mes bras, vivante.

Je me réveillai en sursaut, une douleur vive me traversant la tête. Avant même de comprendre ce qui m'arrivait, je sentis une présence imposante juste au-dessus de moi. En ouvrant les yeux, je vis Poliusica, son expression sévère et impitoyable, tenant un bâton qu'elle venait manifestement de s'abattre sur ma tête.

Poliusica : Qu'est-ce que tu fais là, espèce d'idiot ?*grogna-t-elle, les sourcils froncés.*

Je clignai des yeux, encore groggy par le coup. 

moi : Je... je veillais sur Haruki... Balbutiai-je, tentant de me redresser sans lâcher Haruki.

Poliusica : Veiller ? Tu t'es surtout endormi  comme un imbécile ! *Elle secoua la tête avec exaspération, comme si elle n'avait jamais vu une telle négligence*  Sors de là salle humain !

Je me levai lentement, essayant de ne pas bouger trop brusquement pour ne pas réveiller Haruki, même si elle semblait profondément endormie. Poliusica m'observait avec ses yeux perçants, clairement irritée par ma présence. 

Poliusica : Elle a besoin de repos, pas que tu l'étouffes dans ton sommeil !

Je baissai la tête, à moitié honteux. 

Moi : Je voulais juste m'assurer qu'elle allait bien...

Poliusica soupira, comme si elle n'avait pas de temps à perdre avec mes excuses. 

Poliusica : Sors d'ici et laisse-moi faire mon travail. L'autre ma déjà expliquer ce qui c'était passer !

Avant que je ne puisse protester, elle me poussa vers la porte d'un geste brusque. Je ne pus qu'obtempérer, sortant de la pièce tout en me massant l'arrière du crâne là où elle m'avait frappé. Quand je me retournai, Poliusica ferma la porte derrière elle d'un coup sec, me laissant seul dans le couloir.

Je restai planté là un moment, encore un peu groggy, avant de laisser échapper un soupir. Même si elle avait ses manières brusques, je savais que cette vieille folle  faisait tout ce qu'elle pouvait pour aider Haruki. Mais ça ne rendait pas la situation plus facile à accepter.

Avec une nouvelle vague d'inquiétude, je m'adossai contre le mur, prêt à attendre encore une fois.

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~PDV Haruki~  (juste après qu'elle s'évanouisse)

Un battement sourd résonnait dans ma tête, comme si des tambours invisibles frappaient à l'intérieur de mon crâne. Une douleur aiguë traversait mon esprit, me laissant désorientée. Où est-ce que j'étais ? Tout était noir autour de moi, un vide oppressant qui semblait vouloir m'avaler toute entière. Je tentai de me relever, mais chaque mouvement faisait monter une vague de douleur plus intense encore.

Moi : Putain, j'ai trop mal au crâne... *grognai-je, ma voix résonnant étrangement dans ce vide*

Je fis un effort pour me tenir debout, mes jambes vacillant légèrement sous moi. Rien. Il n'y avait rien autour de moi, juste ce noir total, oppressant, comme si j'étais perdue dans un rêve sans fin. Mais un éclat lumineux apparut soudainement au loin, perçant l'obscurité. Une lumière douce, presque apaisante, qui semblait m'appeler.

Intriguée et un peu réconfortée par cette lueur, je me mis en marche, mes pieds nus touchant un sol invisible sous moi. La lumière grandissait à mesure que je m'approchais, dégageant une chaleur douce et réconfortante, en contraste avec l'obscurité glaciale qui m'entourait.

Quand je fus suffisamment près, je plissai les yeux, tentant de distinguer ce qui se trouvait au centre de cette lumière. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine lorsque la silhouette se révéla enfin.

Moi : M-Maître Mavis ?! *m'écriai-je, ma voix tremblante d'étonnement*

Devant moi se tenait la première maîtresse de Fairy Tail, Mavis Vermillion. Son visage était empreint d'une sérénité et d'une sagesse infinies. Elle me regardait avec des yeux doux et bienveillants, ses longs cheveux blond flottant légèrement comme portés par une brise inexistante.

Mavis : Haruki...*murmura-t-elle avec un sourire énigmatique, sa voix douce résonnant dans ce vide infini.* Tu as traversé des épreuves difficiles, mais ce n'est pas encore terminé. Je suis ici pour t'avertir...

Je restai figée, incapable de répondre, encore sous le choc de la voir ici, dans cet endroit étrange. Des questions se bousculaient dans mon esprit, mais les mots refusaient de sortir. Pourquoi Mavis ? Pourquoi maintenant ? Que voulait-elle dire par "t'avertir" ?

Mavis s'avança légèrement, sa lumière apaisante venant effleurer ma peau. 

Mavis : Ce que tu viens de vivre n'est que le début. Une force ancienne est en mouvement, quelque chose de bien plus grand que ce que tu peux imaginer. *Ses yeux se firent plus graves, une lueur de détermination y brillant.* Mais tu n'es pas seule, Haruki. Souviens-toi toujours de ceux qui t'aiment et te soutiennent. Avant que tu ne pose la question sache que nous nous trouvons dans ton esprit, tu t'est évanouit dans la ville de Roaris ( Imaginer se que vous voulez ). Tu te trouve en se moment même endormis dans un des lit de la guilde Saberthooth, un jeune homme veille sur toi depuis maintenant 2 semaines.

Sting....Ils doivent surement tous être mort d'inquiétude. Elle tendit la main vers moi, comme pour m'inviter à avancer encore plus. Une chaleur douce m'envahit alors que je levai ma main pour saisir la sienne, mais au moment où nos doigts allaient se toucher, la lumière autour d'elle commença à s'effriter, comme du sable emporté par le vent.

Moi : Non, attends !

Criai-je, mais déjà, Mavis disparaissait, son sourire paisible la dernière chose à s'effacer dans le néant. La lumière s'estompa, me laissant à nouveau seule dans l'obscurité.

Le monde s'effondrait autour de moi, se décomposant en fragments noirs alors que je chutais dans un abîme sans fin. Le cri que je poussai se perdit dans le vide, étouffé par l'obscurité oppressante. Pendant ma chute, des images se mirent à défiler devant mes yeux à une vitesse vertigineuse. Des souvenirs, des bribes de mon passé : mes premiers jours à Fairy Tail, mes entraînements acharnés, les visages souriants de mes amis, les combats, les victoires, les larmes et les moment passé avec Sting et Lecter.

Tout était là, tourbillonnant autour de moi dans un chaos vertigineux. Ces souvenirs se mêlaient, se superposaient, m'emportaient dans un tourbillon d'émotions. Mais ce n'était pas seulement des souvenirs heureux ; des images plus sombres s'infiltraient de plus en plus, des moments de doute, de peur, de douleur et.....mon passé. Le visage de ceux que j'avais perdus, les erreurs que j'avais commises, tout revenait à la surface, ravivant des douleurs que je croyais enfouies.

Soudain, la chute s'arrêta brutalement, et je me retrouvai dans un endroit encore plus étrange que celui où j'étais avant. Un sol fait de ténèbres solides, et tout autour de moi, un paysage indéfini, un mélange de lumière et d'ombre, où des silhouettes indistinctes semblaient se mouvoir à la limite de ma vision.

Je me relevai, chancelante, mon cœur battant à tout rompre. Mon regard se posa sur un point lumineux au loin, une présence que je sentais avant même de la voir.

Je levai les yeux, et mon souffle se coupa.

Zeleph.

Il se tenait là, immobile, m'observant de ses yeux noirs et insondables. Son expression était indéchiffrable, mais quelque chose dans son regard semblait peser sur moi comme une montagne. Il était vêtu de sa robe noire habituelle, le contraste de son apparence presque irréel dans ce lieu étrange.

Moi : Zeleph...? *murmurai-je, ma voix à peine plus qu'un souffle*

Il ne répondit pas immédiatement, se contentant de me fixer comme s'il lisait en moi, comme s'il voyait tout ce que j'avais traversé. Une tension inexplicable emplissait l'air, comme si le temps lui-même avait cessé de couler.

Je me redressai lentement, l'adrénaline envahissant mes veines alors que je tentais de reprendre le contrôle de mon corps. Mon esprit était en ébullition, tiraillé entre l'étonnement face à la présence de Zeleph et l'instinct de défense qui me poussait à me préparer à l'éventualité d'une attaque.

Je pris une profonde inspiration et me mis en position de défense, les jambes légèrement fléchies, les bras tendus devant moi dans une posture prête à riposter. Mon cœur battait la chamade, et chaque muscle était tendu, prêt à réagir à la moindre menace. Mes yeux restaient fixés sur Zeleph, cherchant à déchiffrer son intention, tout en m'efforçant de garder un semblant de calme. Car bien qu'il avait l'air inoffensif en apparence, sa reste le mage noir.

Zeleph me regardait toujours, son expression impassible, mais il ne bougea pas. La tension était palpable, presque tangible, comme une chape de plomb qui écrasait l'air autour de nous. Je pouvais sentir le pouvoir émanant de lui, une force sombre qui semblait défier les lois mêmes de la magie.

Je resserrai mes poings, mon aura s'intensifiant autour de moi alors que je concentrais toute ma magie dans une posture défensive, prête à lancer une attaque si nécessaire. Chaque fibre de mon être était prête à réagir, à se battre ou à fuir selon ce que Zeleph déciderait de faire.

Moi : Qu'est-ce que tu veux ? *Demandai-je, ma voix rauque, trahissant l'angoisse sous-jacente malgré mon apparente bravoure*  Pourquoi es-tu ici, et qu'est-ce que tu me veux ?

Je restai en alerte, chaque sens affiné à l'extrême, surveillant le moindre mouvement de Zeleph. Cette rencontre était un choc total, et je savais que je ne pouvais pas me permettre de baisser ma garde, même pour un instant.

Je continuai à le fixer, chaque fibre de mon être tendue dans l'attente d'une réponse. Mon esprit bouillonnait de questions, et je les lâchai toutes d'un coup, espérant tirer quelque chose de cette rencontre surréaliste.

Moi : Pourquoi es-tu ici !? Que veux-tu de moi ? Pourquoi te donner la peiner de venir ici !? Et surtout, pourquoi Zeleph ? Pourquoi maintenant ? Et est ce que c'est toi qui est a l'origine de tous sa, du monstre ?!!

Zeleph demeura impassible, son regard perçant comme s'il sondait mon âme, cherchant une vérité cachée ou une réponse que je n'étais pas prête à comprendre. Le silence s'étira, oppressant et pesant, avant qu'il ne réponde enfin.

Zeleph :  Tu cherches des réponses, Haruki. Mais des réponses, tu ne les auras pas simplement en posant des questions. * Sa voix était profonde, résonnante, comme si elle portait les échos de siècles de mystères.*  Si tu veux vraiment des réponses, il te faudra d'abord prouver que tu es prête à les mériter. »

Je fronçai les sourcils, confus mais déterminé. 

Moi : Qu'est-ce que tu veux dire par là ? »

Il esquissa un léger sourire, presque amusé, avant de poursuivre. 

Zeleph :  Si tu veux comprendre ce que tu cherches, tu devras d'abord essayer de me blesser. C'est en affrontant la vérité que tu découvriras ce que tu cherches. 

À ces mots, une vague de confusion et d'appréhension m'envahit. L'idée même de devoir l'affronter pour obtenir des réponses semblait à la fois absurde et inévitable. Cependant, si c'était le seul chemin pour obtenir des éclaircissements sur tout ce qui se passait, je n'avais guère le choix. Mon esprit était déjà en ébullition, cherchant la meilleure approche pour confronter Zeleph, tout en sachant que chaque action que je prendrais pourrait avoir des conséquences.

Je pris une profonde inspiration, ma magie se déployant autour de moi en une aura vibrante et prête. Si tel était le prix pour obtenir les réponses dont j'avais besoin, alors je devais me préparer à faire face à ce défi.

Moi :  Très bien, Zeleph. Si c'est ce que tu veux, alors je n'aurai d'autre choix que d'essayer. Prépare-toi. 

Je me mis en position de combat, concentrant ma magie, prête à affronter ce qui semblait être une épreuve ultime dans cette quête de vérité.

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Je suis épuisée. Depuis tout à l'heure, le mage noir ne faisait qu'esquiver mes attaques ou les contrer avec une facilité déconcertante. Chaque coup que je lançais semblait se perdre dans le vide ou être neutralisé avant d'atteindre sa cible. Le terrain autour de nous était devenu un champ d'éclat noir, témoignant de l'intensité du combat, mais Zeleph restait impassible, comme une ombre insaisissable. Putaint en plus de sa v'la que j'ai soif !

Malgré mes efforts acharnés, il semblait que chaque mouvement que je faisais était anticipé, chaque stratégie que j'élaborais était déjà déjouée avant même que je la mette en œuvre. La fatigue commençait à m'alourdir, mes muscles me faisaient souffrir et mon souffle était court. Mais je ne pouvais pas abandonner. Pas maintenant. Pas alors que des réponses se trouvaient peut-être à portée de main.

Zeleph, toujours aussi calme, me regardait avec une expression qui mélangeait à la fois amusement et ennui. 

Zeleph :  Tu es loin d'être au niveau nécessaire pour comprendre ce que tu cherches, Haruki. 

Je serrai les dents, déterminée à ne pas céder à la frustration. Je ne peux pas m'arrêter maintenant ! Je dois comprendre ce qui se passe, et pourquoi est ce qu'il y avait ces fichus monstres là-bas ! 

Il leva une main, semblant à peine effleuré par la tension du combat. 

Zeleph : Les vérités que tu cherches ne sont pas offertes gratuitement. Elles doivent être conquises, et pour cela, il te faut d'abord surpasser tes propres limites. 

J'accélérai, mes mouvements devenant plus frénétiques et désespérés. Chaque attaque était plus puissante, plus déterminée, mais Zeleph continuait de les contrer avec une aisance presque déconcertante. Je commençais à sentir une brèche dans ma stratégie, un écart que je pouvais exploiter, mais la fatigue et la confusion brouillaient mon jugement.

Un éclat soudain de magie jaillit de mes mains, une ultime tentative pour le surprendre. Mais Zeleph, avec un mouvement fluide et sans effort, fit disparaître l'attaque avant qu'elle ne puisse atteindre sa cible. Il se contenta de regarder, le regard toujours aussi indifférent.

Je tombai à genoux, le souffle court, épuisée au-delà de toute mesure. Ma magie avait pris un coup, déjà qu'il m'en restait peux alors la..... 

Moi :  Je... Je ne peux pas... 

Zeleph s'approcha lentement, ses yeux perçants fixés sur moi. 

Zeleph : Alors, fais le point sur tes épreuves et réfléchis à ce que tu es prête à sacrifier pour obtenir ce que tu cherches. 

Je levai les yeux vers lui, chaque fibre de mon être crie pour une réponse, mais mon corps ne pouvait plus suivre. Je savais que la suite dépendrait de ma capacité à repousser encore plus loin mes limites ou d'accepter les vérités que Zeleph semblait vouloir me cacher.

Zeleph, toujours aussi impassible, me regarda avec une froideur déconcertante. Il croisa les bras et dit, presque avec dédain : 

Zeleph :  Peut-être que tout ceci est trop pour toi. Peut-être que tu es destinée à rester dans l'ombre des vérités que tu cherche, incapables de les atteindre. tu aurai peut être du rester là-bas. Après tout, tu n'es qu'un pion parmi d'autres, parmi les autres pions que tu appelle famille. 

Ces mots résonnèrent en moi comme des cloches de tempête, faisant naître une vague de colère brûlante qui balaya ma fatigue. C'était comme si chaque mot de Zeleph était une claque sur le visage, chaque syllabe une insulte. Ma rage monta en flamme, balayant les doutes et les faiblesses que je pouvais avoir.

Je me redressai soudainement, mes muscles tendus par une détermination nouvelle. Le mana autour de moi se déchaîna, créant une aura éclatante et intense qui faisait vibrer l'air. Les débris autour de nous furent projetés par l'onde d'énergie, et le sol trembla sous la puissance de ma colère.

Je sentais la chaleur de mon mana brûler à travers chaque fibre de mon être, alimentée par la rage et la frustration que Zeleph avait réveillées. La lumière jaillissait de moi, illuminant l'obscurité environnante avec une intensité presque aveuglante.

Moi :  Tu as tort de me sous-estimer ! *rugis-je, ma voix empreinte de colère et de défi* *ricanne*

Je me concentrai, traçant des signes complexes dans l'air avec mes mains, chaque mouvement étant empreint de ma rage et de ma détermination. Mes gestes semblaient presque danser dans l'air, créant des motifs de lumière rouge et d'énergie qui tourbillonnaient autour de moi. L'intensité de mon mana déformait l'espace environnant, rendant mes sorts encore plus impressionnants et puissants.

Zeleph, qui observait avec une expression de plus en plus choquée, ne pouvait détacher son regard de mes mouvements. Sa surprise était palpable alors qu'il réalisait la complexité et la force des sorts que j'étais en train d'incanter.

Zeleph :  Comment connais-tu ce sorts de renforcement ?!  *demanda-t-il, sa voix trahissant une certaine incrédulité.*  D'où te vient une telle maîtrise ?

Je continuai à exécuter mes signes magiques avec une précision presque chorégraphique, chaque geste augmentant la puissance de l'aura qui m'entourait. Les sorts se matérialisaient devant moi, s'épanouissant dans une symphonie de lumière et de mana.

Ma réponse fut un éclat de magie, une démonstration éclatante de ma détermination et de ma maîtrise, sans mots. Mon seul but était de montrer à Zeleph que, malgré ses tentatives pour me briser, je restais une force avec laquelle il devait compter.

Du sang coulait sous mes yeux, un symbole clair que mon sort faisait effet et qu'il était un peut trop puissant pour moi dans cette état, mais je n'allais pas laisser cela me ralentir. Je fis un pas en arrière, me repliant brièvement pour évaluer la situation.

En à peine une seconde, je me retrouvai derrière Zeleph, utilisant la vitesse et l'agilité que j'avais acquises au cours de mes années d'entraînement. Je me déplaçais avec une précision redoutable, mes mouvements étant à la fois rapides et fluides.

Zeleph se retourna brusquement, ses yeux cherchant à suivre le mouvement, mais je savais que chaque seconde comptait. J'étais prête à en découdre, à affronter le mage noir avec toute la puissance et la détermination que je pouvais rassembler.

Je profitai de ma position avantageuse pour asséner un coup direct à Zeleph. Mon poing le frappa avec une force telle qu'il fut projeté en arrière, volant de plusieurs mètres avant de s'écraser contre le sol. Un nuage de poussière gris s'éleva autour de lui, marquant l'impact violent.

Je savais que je l'avais probablement déjà blessé, mais je ne m'arrêtai pas là. Mon énergie, alimentée par une rage furieuse et un désir inextinguible de vaincre, me poussait à continuer. Je me lançai vers lui, chaque pas résonnant comme un défi dans cet espace étrange et chaotique.

Je restai concentrée, mes yeux fixés sur Zeleph, prêt à enchaîner avec une nouvelle attaque, déterminée à ne pas lui laisser le temps de se remettre. Mon aura était intense, une flamme de pure volonté qui brûlait avec une intensité que je n'avais jamais connue auparavant.

Soudain, une chaleur enveloppa mon corps, me faisant arrêter brusquement. Le monde autour de moi sembla vaciller, et je percevais une voix familière, faible mais insistante, qui tentait de me ramener à la réalité. C'était la voix de Sting.

« Haruki, calme-toi ! »

Ses paroles résonnaient dans ma tête comme un écho apaisant. Mon souffle devint plus régulier, et je sentis la chaleur envahissante se dissiper lentement. Mes membres, qui étaient animés par une énergie furieuse, se détendirent peu à peu.

Je levai les yeux, cherchant la source de cette voix qui semblait avoir traversé les dimensions. Zeleph était toujours au sol, secoué par l'impact de mon coup, mais il ne bougeait plus.

Je me retournai lentement, cherchant à comprendre ce qui se passait, quand je vis l'image de Sting se dessiner devant moi, luttant pour maintenir un équilibre entre la réalité et le monde dans lequel je me trouvais.

Le mage noir se releva avec une lenteur calculée, son expression mélangeant douleur et défi. Son regard, toujours aussi perçant, se fixa sur moi alors qu'il se redressait, révélant une sérénité glaciale malgré la violence de notre affrontement.

Zeleph : Impressionnant... *murmura-t-il d'une voix rauque* Tu es plus forte que je ne le pensais. Je tiendrais parole, pour la dernière question que tu ma poser, sache que c'est moi qui ai créé les monstres que tu as affrontés. Mald Gheel, cet être que tu as entends parlé, est également une de mes créations. 

Sa veut dire que cette chose était un démon ? Je restai figée, abasourdie par cette révélation bien que au fond de moi une partie s'en doutais. Zeleph poursuivit, son regard se durcissant. 

Zeleph : Le démons que tu as rencontrés, comme toutes les créatures de ce monde, sont tous nés de ma magie. Mald Gheel et la chose que tu as vaincus ne sont que des nombreux instruments que j'ai conçus pour tester les limites des magiciens, ou plus précisément les miennes. Les démonstrations de puissance, le défis que tu as affrontés, sont le fruit de mes machinations. 

Il avança d'un pas, ses mouvements empreints de la même assurance qu'auparavant. Sa présence, bien que diminuée par la douleur, conservait une aura menaçante.

Zeleph :  Tu es une pièce intéressante dans ce grand jeu, Haruki. Mais si tu veux comprendre davantage, si tu veux des réponses à toutes tes questions, tu devras continuer à me défier.

Son sourire mystérieux s'élargit, une lueur d'amusement dans ses yeux.

Zeleph :  Pour l'instant, la vérité se cache derrière tes propres capacités et tes choix. A bientôt mage de Fairy tail.

Après m'avoir dit sa, il disparait dans un nuage de fumé......Qu'est ce qui c'est passé au juste la....

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Eh bah un nouveau chapitre de fini, je ne l'ai pas relus la flemme est trop forte, a plus 😋

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