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Tenir bon.

~PDV Sting~

Je courais aussi vite que mes jambes me le permettaient, mon souffle se faisant de plus en plus court à mesure que je m'enfonçais dans l'épaisse forêt interdite. L'air était lourd, chargé d'humidité et d'une odeur de mousse et de bois pourri. Les branches griffaient ma peau alors que je traversais la végétation dense sans ralentir.

Dans mes bras, Saki tremblait violemment. Son petit corps était brûlant de fièvre, sa fourrure souillée par la suite et le sang. Chaque respiration qu'elle prenait était irrégulière, entrecoupée de faibles couinements qui me déchiraient le cœur. Elle était trop faible. Beaucoup trop faible.

Je serrai les dents, serrant Saki un peu plus fort contre moi. Je ne pouvais pas la perdre. Pas maintenant. Pas après tout ça.

Mon esprit était un chaos total, entre la peur qui me rongeait de l'intérieur et la rage qui montait en moi à chaque image du manoir en flammes qui me revenait en tête. Haruki... Kota... Où êtes-vous ?! Mon cœur tambourinait violemment contre ma poitrine, une douleur sourde se mêlant à mon souffle saccadé. Il n'y avait qu'une seule personne qui pouvait nous aider.

Poliusica.

Je sautai par-dessus une racine massive, entraînant de justesse de trébucher. La cabane de cette vieille sorcière ne devait plus être très loin. Je connaissais la réputation de Poliusica : solitaire, acariâtre et refusant de traiter les humains mis à part ceux de Fairy tail, ou d'autres mais sa dépend de son humeur. 

Et moi... Je me fichais d'être rejeté ou insulté. Je voulais juste qu'elle survive.

Je poussai un dernier effort, me frayant un chemin entre les arbres jusqu'à apercevoir une maison, enfin un...un  arbre avec une porte, cachée au milieu des feuillages. Un soulagement me fugace traversa, mais je n'avais pas le luxe de souffler. J'espère que c'est bien ici.

J'atteins la porte et, sans hésiter, je frappai violemment.

Moi : Poliusica !!!

Aucune réponse.

Je cognai encore, plus fort cette fois.

Moi : Ouvre-moi, bordel ! C'est une urgence !

Toujours rien.

Un grondement m'échappa, ma patience réduite à néant. Je n'avais pas le temps d'attendre. Je plaquai mon pied contre la porte et je l'envoyai voler d'un coup sec.

Moi : Désolé, vieille sorcière, mais j'ai pas le temps pour tes caprices !

J'entrai en trombe, mon regard fouillant la pièce à la recherche de Poliusica. Elle était là, au fond de la cabane, me fixant avec ses yeux perçants, un air exaspéré sur le visage.

Poliusica : Tss. Toujours aussi impulsif, ces gosses... *grogna-t-elle.*

Mais son regard se pose rapidement sur Saki , et son expression changea.

Poliusica : Pose-la là, vite. *dit-elle d'une voix plus grave.*

Sans hésiter, je dépose Saki sur une table en bois, reculant d'un pas pour laisser Poliusica faire son travail. Mon souffle était court, mon corps tendu. Si elle ne survivait pas... alors toute chance de retrouver ma Haruki et Kota s'évanouirait avec elle.

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~PDV Haruki~

La douleur est devenue une compagnie silencieuse. Elle s'infiltre dans chaque parcelle de mon corps, brûlante, insupportable. Les coups pleuvent. Un fouet claque contre ma peau, arrachant un hurlement étouffé à mes lèvres.

Je n'ai plus la force de crier. Plus la force de lutter.

Je ne sais même plus depuis combien de temps ça dure. Une semaine ? Moins ? Le temps s'est déformé en une succession interminable de souffrance et d'humiliation.

Mes poignets sont enchaînés, suspendus au-dessus de moi, la froideur du métal anti-magie me mordant la peau. Mes jambes ne me portent presque plus. Elles tremblent sous mon poids , et chaque fois que je glisse, les chaînes se tendent, me tirant violemment vers le haut, déchirant un peu plus mes poignets ensanglantés.

 Sébastien : Alors, petite garce... tu comptes me dire où se trouve cette lame ?

Sa me voix vrille le crâne comme une lame de rasoir. Il est là, devant moi, grand, imposant. Son sourire cruel est la seule chose que je distingue à travers le voile flou de mes larmes et du sang qui coule de mon arcade fendue.

Il s'accroupit à ma hauteur, approchant son visage pâle du mien. Ses yeux rouges brillent d'une lueur sadique. Il aime me voir brisée, à bout de force.

Sébastien.: Toujours aussi têtue, hein ? Tsss. *Il secoue la tête, faussement désolé.* C'est dommage... j'aurais préféré éviter d'en arriver là.

Il se relève et, d'un geste lent, attrape ma mâchoire d'une main glaciale. Je tente de tourner la tête, de me dégager, mais mes forces m'ont abandonnée. Il me force à le regarder.

Sébastien. : Tu sais, tu es fascinante, Haruki. *Sa voix est presque douce, trop douce, dangereusement mielleuse.*  Je me demande... combien de temps encore ton corps pourra tenir ?

Je lui crache au visage.

Il se fige.

Pendant une seconde, un silence pesant s'installe dans la pièce.

Puis, il éclate de rire. Un rire profond, amusé.

Sébastien. : Ah, ah, ah... Quelle audace ! *Il essuie la salive sur sa joue du revers de la main.* Bien... très bien. On va voir si tu pourras encore faire la maligne après ça.

Il se tourne vers la table derrière lui, où sont alignés plusieurs instruments de torture soigneusement disposés. Des lames. Des pinces. Des fers brûlants.

Je déglutis difficilement.

Il fait glisser ses doigts sur les objets, réfléchissant un instant. Puis, il s'empare d'un poignard effilé et revient vers moi, un sourire carnassier aux lèvres.

Sébastien.: Faisons un petit jeu, veux-tu ?

Sans attendre, il plante la lame dans ma cuisse.

Un hurlement m'échappe avant que je ne puisse le retenir.

Je me mords la lèvre jusqu'au sang, refusant de lui offrir davantage de satisfaction.

Mais la douleur est insupportable.

Je sens la chaleur poisseuse du sang couler sur ma peau, imbibant les lambeaux de mes vêtements déjà en miettes. Mes muscles deviennent croustillants, mon souffle devient erratique.

Sébastien.: Alors ? Tu veux parler maintenant ?

Je relève les yeux vers lui. Mon regard est flou, mais empli d'une haine pure.

Moi :  Va... te faire foutre...

Je le vois se figer une seconde, la lueur amusée disparaissant essentiellement de ses yeux rouges. Un grognement s'échappe de sa gorge, profonde, menaçante.

Il enfonce encore un peu plus la lame dans ma chaise, m'arrachant un gémissement de douleur. Mon corps me dit d'abandonner. Je sens le sang poisseux couler en filet le long de ma jambe, trempant le sol sous moi.

Mais je ne céderai pas.

Je dois tenir.

Il veut quelque chose. Il a besoin de moi vivante pour ça. Et tant qu'il aura besoin de moi, il me gardera en vie... Alors, il faut que je lui soutienne des informations.

Je prends une grande inspiration, luttant contre la douleur qui irradie dans tout mon être. Ma est voix faible, tremblante, mais je parle quand même.

Moi :  Po... Pourquoi veux-tu cette lame... de toute façon ?

Il s'arrête net. Un silence s'installe dans la pièce. Puis il rit.

Un rire froid, cynique, qui résonne dans la cellule crasseuse. Et plus il rit, plus l'atmosphère devient oppressante.

Sébastien.: Ah... ahaha... AH AH AH !

Son rire s'intensifie, comme s'il venait d'entendre la blague du siècle.

Je serre les dents. Il aime me voir souffrir, il aime voir mon état misérable, et surtout... il aime savoir que je suis impuissante.

Après de longues secondes, son rire s'apaise enfin. Il me regarde avec un sourire sadique, ses yeux rougeoyants brillants dans l'ombre.

Sébastien.: Tu veux vraiment savoir ?

Sa voix est un murmure venimeux, un poison qui s'infiltre dans l'air lourd de la cellule. Il s'accroupit lentement à ma hauteur, son regard ardent plongé dans le mien.

Puis, d'un geste prêté et calculé, il plante ses ongles noirs dans ma joue blessée. La douleur est immédiate, cuisante. Mais je ne détourne pas les yeux. Je refuse de lui donner ce plaisir.

Un sourire étire ses lèvres pâles alors qu'il savoure ma résistance.

Sébastien : En premier... *Il laisse planer ses mots, les goûtant comme un met délicat.* Je compte te tuer avec.

Sa voix est d'un calme glacial, comme s'il énonçait une évidence absolue.

Sébastien : Parce que tu es la seule vampire à moitié humaine, dragon... et bien sûr, vampire.

Il ricane, un son cruel qui résonne dans la cellule humide.

Sébastien : Tu fais tâche .

Il serre plus fort sa prise sur ma joue, et un filet de sang coule lentement le long de mon cou.

Sébastien : Une honte à notre espèce.

Mon souffle se coupe un instant.

Sébastien : Tu es faible. Et je ne tolère pas qu'un être aussi misérable et insignifiant souille notre nom.

Son regard s'assombrit, une haine profonde brillante dans ses pupilles écarlates.

Sébastien : Tu n'aurais jamais dû exister.

Sa voix n'est plus qu'un murmure.

Sébastien : Et tu le sais.

Ses mots résonnent en moi comme un coup de poignard. Comment sait-il toutes ses informations de moi. 

Je serre les dents, sentant ma mâchoire trembler sous l'effort. Je refuse de montrer le moindre signe de faiblesse, mais mon corps me trahit. Je suis pratiquement  à bout.

Je sais qu'il attend une réaction. Il veut voir la peur dans mes yeux. Il veut que je m'effondre, que je cède sous la douleur et l'horreur de ses paroles.

Je sens le goût du sang dans ma bouche, métallique et amer, mais je refuse d'y prêter attention. Je ne lui donnerai pas ce plaisir. Jamais.

Alors, dans un dernier souffle de défi, un sourire ensanglanté s'étire lentement sur mes lèvres. Un sourire qui n'a rien de joyeux, mais qui est chargé de toute ma détermination.

Je le fixe droit dans les yeux, ignorant la douleur lancinante dans chaque fibre de mon corps.

Moi :  Je le sais.

Ma voix est faible, brisée, mais elle ne tremble pas.

Moi  : Je sais que je n'aurais jamais dû devenir vampire. Je sais que ma simple existence est une aberration pour toi, voir même pour certains humains...

Je reprends mon souffle, ma poitrine se soulevant difficilement sous la douleur.

Moi : Et hélas... je n'ai pas eu le choix.

Mes doigts se crispent contre les chaînes qui entravent mes poignets. Je sens le métal anti-magie me brûler la peau, mais je refuse d'y penser. Je refuse de lui montrer la moindre faiblesse.

Je le vois sourire, comme si mes paroles lui donnaient raison. Comme si, enfin, j'admettais ce qu'il pensait être une vérité absolue.

Mais je n'en ai pas fini.

Je prends une profonde inspiration et plante mon regard dans le sien.

Moi :  Mais...*Je marque une pause, laissant mon sourire s'élargir un peu plus.*  Je ne regrette rien.

Son sourire s'efface aussitôt.

Moi :  Avant... si quelqu'un m'avait dit ces paroles, si quelqu'un m'avait répété que je n'aurais jamais dû exister...

Je ferme les yeux un instant, sentant des souvenirs sombres remonter à la surface. La douleur, la solitude, la peur. L'impression d'être un monstre, une erreur, une chose qui ne méritait pas d'avoir une place dans ce monde.

Mon cœur se serre, mais cette fois... je n'ai plus peur.

Je rouvre les yeux, plus déterminée que jamais.

Moi :  Avant, ces mots auraient suffi à me briser. Je me serais effondrée sous leur poids, je les aurais crus, j'aurais laissé mes démons me consumer de l'intérieur.

Je ressens un frisson me parcourir l'échine, mais ce n'est pas de la peur.

C'est de la force.

Moi :  Mais aujourd'hui...*Ma voix se fait plus ferme.* Aujourd'hui, grâce à ma famille...

Je pense à Saki et Kota, toujours pleins de vie malgré les épreuves, a ma guilde qui malgré ma différence ma toujours aimé. 

Moi :  Grâce à mes amis...

Je pense à ceux qui m'ont soutenue, ceux qui m'ont protégée.

Je prends une dernière inspiration, et cette fois, mon sourire est sincère.

Moi : Grâce à lui...

L'image de Sting s'impose à mon esprit, son regard brûlant de passion et de force, sa voix toujours prête à me ramener à la réalité, a me soutenir, et a se pousser a dépasser ses propres limites pout tenté de me protéger de même pour moi. 

Moi : Je n'ai plus peur. 

Sébastien me fixe, silencieux. Il ne rit plus. Il ne sourit plus.

J'ai gagné ce combat. Il ne le sait pas encore. Mais moi, je le sais.

La douleur, je la connais. La souffrance, je l'ai déjà vécue. Mais aujourd'hui... Elle ne me définit plus.

Je fixe Sébastien, mon sourire ensanglanté toujours accroché à mes lèvres. Il ne rit plus, il ne parle plus. Il reste simplement immobile, ses cheveux blancs tombant devant son visage, cachant son expression. Pendant un instant, un bref instant, j'ai l'impression qu'il hésite. Puis, sans un mot, il recule lentement, pas après pas, s'éloignant de moi.

Mon cœur se met à battre plus vite. Est-ce possible ? Aurais-je réussi à l'atteindre ? Aurais-je réussi à semer un doute dans son esprit, à fissurer sa haine aveugle ? Je veux y croire. Je veux croire qu'il va se détourner, qu'il va me laisser là, brisée mais vivante. Je veux croire que j'ai gagné.

Mais c'était trop beau pour être vrai.

Un bruit sourd fend l'air, et en une fraction de seconde, je n'ai plus le temps de réagir. Un choc brutal explose dans mon abdomen. Un poing. D'une puissance inhumaine. Un craquement résonne autour de moi alors que mon corps est projeté en arrière avec une violence terrifiante.

Je traverse le mur derrière moi comme s'il n'était qu'une simple feuille de papier. Des morceaux de pierre et de bois volent en éclats sous l'impact, m'accompagnant dans mon vol brutal. Une douleur fulgurante s'empare de moi alors que mon dos heurte violemment le sol de l'autre côté.

Tout tourne. Je sens ma respiration se bloquer, mon souffle coupé par la force du coup. Une seconde passe. Deux. Trois. Puis, je tousse. Un liquide chaud et métallique remonte dans ma gorge. Je baisse lentement les yeux et vois du rouge couler sur mon menton avant de goutter sur ma poitrine.

Je crache du sang.

J'ai mal. Un mal indescriptible, un feu brûlant à l'intérieur de mes entrailles. Mais malgré tout, malgré la douleur qui lacère mon corps de toutes parts...

Je souris.

Je redresse légèrement la tête, ma vision encore trouble, et je le regarde. Sébastien me domine de toute sa hauteur, les poings serrés, le visage toujours caché par ses cheveux. Son corps est figé, mais une aura sombre l'entoure, vibrante de colère contenue.

Il est furieux.

Je le sens. Il aurait voulu que je supplie. Il aurait voulu que je pleure, que je crie, que je perde ce sourire insolent. Mais je suis encore là. Blessée. Amochée. Mais toujours debout.

Je passe ma langue sur mes lèvres fendues, goûtant au sang qui les colore. Puis, je lâche un rire, bas, rauque, moqueur.

Moi :  C'est tout... ce que t'as ?

Mon sourire s'élargit encore plus, provocateur.

Moi :  Je pensais que les vampires de pur sang étaient plus fort que ça...

Son corps tressaille. En un instant, je sais que je viens de signer mon arrêt de mort.

Mon sourire ne faiblit pas, bien que chaque respiration soit une torture. Je le vois, cette ombre de rage qui danse dans ses pupilles rouges sang. Il ne supporte pas l'insolence. Il ne supporte pas qu'une créature, une "abomination" comme moi, puisse encore rire face à lui.

Son corps tressaille, comme si mes mots venaient d'empoisonner son sang. En un instant, son aura devient plus oppressante, plus lourde, plus menaçante.

Je sais que je viens de signer mon arrêt de mort.

Mais peu importe. S'il veut me briser, il devra faire bien plus que ça.

Soudain, il disparaît de mon champ de vision. Une fraction de seconde plus tard, une poigne glaciale s'abat sur mon cou.

Je suis soulevée du sol.

Ma gorge se serre sous la pression brutale de ses doigts. Mon souffle se coupe immédiatement alors que mes pieds quittent le sol. Je lutte pour respirer, mes poumons réclamant désespérément de l'air.

Ses ongles acérés s'enfoncent dans ma peau, traçant de fines lignes écarlates sur ma chair. La douleur est vive, mais ce n'est rien comparé au regard assassin qu'il me lance.

Sébastien :Tu me fatigues, sang impure. *Sa voix est basse, mais chaque mot suinte de mépris.*

Je serre les dents, refusant de détourner les yeux. Refusant de lui donner la satisfaction de voir la peur dans mon regard.

Moi :  Et toi... tu parles trop...* je murmure dans un souffle rauque.*

Son expression s'assombrit.

D'un geste, il me projette violemment contre le mur le plus proche.

L'impact est brutal.

Le choc me coupe à nouveau le souffle tandis que mon dos heurte violemment la pierre fissurée. Une douleur fulgurante explose dans tout mon corps, m'arrachant un gémissement que je n'arrive pas à retenir.

Mais je n'ai même pas le temps de reprendre mes esprits.

En un instant, il est à nouveau sur moi.

Un premier coup de poing. En plein ventre.

Je sens l'air quitter mes poumons dans un râle étouffé.

Un deuxième coup. Au visage, cette fois.

Ma tête bascule violemment sur le côté, une chaleur poisseuse coulant sur ma joue.

Un troisième. Puis un quatrième.

Les coups pleuvent sans relâche, méthodiques, implacables. Il frappe avec une précision chirurgicale, cherchant non seulement à me faire souffrir, mais à me faire comprendre une chose : je ne suis rien pour lui. Même pas une prisonnière, juste un objet a utilisé. 

Mes poignets me brûlent. Je ressens le poids des bracelets anti-magie qui m'empêchent d'utiliser mes pouvoirs.

Je suis faible. Impuissante. À sa merci.

Mais malgré tout, une chose reste inchangée.

Mon sourire.

Il est plus faible maintenant, à peine visible entre mes lèvres ensanglantées, mais il est là.

Et cela le rend fou.

Sébastien attrape mes cheveux d'un geste brutal et tire ma tête en arrière, forçant mon regard à croiser le sien. Ses pupilles ne sont plus que deux fentes rougeoyantes, brûlantes de colère.

Sébastien : Arrête de sourire. *Sa voix claque comme un ordre absolu.*

Je le fixe, haletante, mon souffle erratique. Puis, malgré la douleur, malgré le sang, malgré la terreur qui menace de m'engloutir...

Je souris encore plus.

Moi : Va te faire foutre.

Il grogne. Cette fois, il ne cherche plus à se contrôler.

Il veut que je souffre.

Il veut que je supplie.

Mais il peut frapper autant qu'il veut. Il peut me briser les os, me couvrir de plaies et de bleus...

Je ne me briserai pas.

Le goût du sang emplit ma bouche.

Ma respiration est saccadée, brûlante. Chaque inspiration est une torture. Chaque centimètre de mon corps hurle de douleur. Mais je refuse de céder. Je refuse de lui donner ce qu'il veut.

Sébastien est au-dessus de moi, me dominant de toute sa hauteur. Son regard est fou, empli d'une rage pure. Il ne cherche plus à obtenir des informations. Il ne cherche plus à jouer avec moi.

Il veut juste me détruire.

Il me soulève par le col de ce qu'il reste de mes vêtements, me redressant brutalement avant de m'écraser au sol comme une vulgaire poupée de chiffon. Mon crâne heurte violemment la pierre froide, une douleur fulgurante explosant dans mon crâne.

Mais je souris toujours.

Il gronde, un son guttural, presque animal, résonnant dans la pièce.

Puis, il frappe.

Encore.

Et encore.

Ses poings s'abattent sur moi avec une force inhumaine.

Un coup dans les côtes. Une douleur atroce me traverse, et je suis presque certaine d'entendre un craquement.

Un autre au visage. Ma tête bascule sur le côté, du sang éclaboussant le sol sous moi.

Puis un troisième. Cette fois, au niveau de mon ventre. L'air est brutalement chassé de mes poumons, et mon corps se crispe sous l'impact.

Je n'arrive plus à bouger.

Je n'arrive presque plus à respirer.

Mais je souris toujours.

Sébastien le voit. Il devient fou.

Sébastien : ARRÊTE DE SOURIRE ! *hurle-t-il, sa voix résonnant comme un coup de tonnerre.*

Il m'attrape violemment par la gorge et me soulève de quelques centimètres, avant de m'écraser brutalement au sol. Je sens mon dos se cambrer sous la douleur, un cri m'échappant malgré moi.

Il est au-dessus de moi maintenant, me maintenant au sol de tout son poids.

Sa main se lève, tremblante de rage, prête à s'abattre une fois de plus.

Mais...

Elle ne bouge pas.

Un instant, il reste figé. Son regard s'écarquille sous l'incompréhension.

Quelqu'un... attrape son poignet en plein vol.

Sébastien tourne lentement la tête, ses yeux brûlants de colère. Moi, je ne peux pas voir qui c'est.

Tout est flou.

Ma vision est trouble, comme si un voile de sang et de douleur recouvrait mes yeux.

La voix résonne dans la pièce, coupant net l'élan de Sébastien.

???? :  Arrête. Tu vas finir par la tuer, et on n'aura même pas d'infos sur cette fichue lame.

Un silence pesant s'installe.

Sébastien reste immobile un instant, son poing toujours serré, tremblant de rage contenue. Puis, lentement, il souffle, essayant de se calmer. Mais la colère continue de déformer son visage.

Sébastien : Tch...

Ses yeux rouges se posent de nouveau sur moi, et une expression de mépris absolu traverse ses traits.

Il veut encore frapper.

Il veut me voir brisée.

Et pourtant, même maintenant, alors que je sens la frontière entre la conscience et l'inconscience devenir de plus en plus fine... je souris toujours.

Cette simple provocation semble être de trop. Dans un ultime accès de rage, il me frappe une dernière fois.

Le coup est brutal.

Dévastateur.

Mon corps entier se cambre sous l'impact, et un bruit écœurant résonne dans la pièce. Mon crâne cogne une nouvelle fois contre le sol, et un goût métallique inonde ma bouche.

Ma respiration devient erratique. Je ne peux plus bouger. Tout mon être est en feu, et la douleur est insupportable.

Des voix s'élèvent autour de moi, mais elles sont de plus en plus lointaines.

Puis, soudainement, une sensation différente m'envahit.

Quelqu'un me soulève.

Mon corps, faible et brisé, est jeté sans ménagement sur une épaule ferme. La douleur me traverse de part en part, m'arrachant un faible gémissement, mais je suis trop épuisée pour réagir davantage.

La voix de l'inconnu est plus proche maintenant.

??? :  Tsss... Elle est dans un sale état.

Ses pas résonnent dans un long couloir, chaque vibration se répercutant douloureusement dans mon corps meurtri.

Où m'emmène-t-il ?

Ma tête bascule mollement sur le côté, ma vision n'est qu'un flou indistinct de ténèbres et de lumières tremblotantes.

Puis, une lourde porte grince sur ses gonds.

Je suis jetée au sol sans douceur.

Une nouvelle cellule.

Le choc m'arrache un autre gémissement, et j'entends un rire moqueur avant que la porte ne claque violemment derrière moi.

L'obscurité m'engloutit à nouveau.

Seule.

Brisée.

Et pourtant... malgré tout...

Je souris encore. Pourquoi ? Parce que, au fond, je refuse de me laisser engloutir par la douleur. Même dans cet endroit de ténèbres, même dans cette cellule insupportable, il y a une lueur qui ne me quitte pas. La rage. La rage de ne pas me laisser écraser, de ne pas sombrer dans la folie. Il ne m'aura pas. Pas ainsi.

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Les heures passent.

L'obscurité s'étend, dense, froide, pesante, et je me sens comme perdue dans un rêve brisé. Mon corps, meurtri, se débat entre la douleur et la lassitude. Je suis épuisée, mais mes pensées, elles, restent claires, concentrées sur une seule chose.

Non. Ce n'est pas de l'eau que je désire. Ma gorge est sèche, rongée par une soif bien plus intense, bien plus viscérale.

Le sang.

J'ai besoin de sang. Je le ressens dans chaque fibre de mon être. Je le veux, je le désire, c'est devenu une obsession. Mon corps réclame cette substance vitale, cette énergie qui me manque cruellement. Je me rends compte à quel point j'ai perdu trop de liquide vital. Une partie de moi se tord sous la faim, une faim de plus en plus insupportable.

Je me redresse lentement, ma tête tourne sous la faiblesse, et mon esprit est envahi par une sensation irrépressible. Le besoin de sang.

Je passe ma langue sur mes lèvres, ma gorge me brûle, la soif est plus forte que tout, plus forte que la douleur, plus forte que la peur. Une pression s'installe dans ma poitrine. Mon cœur bat plus vite, un rythme irrégulier, comme si l'instinct animal qui sommeillait en moi se réveillait.

Je ferme les yeux un instant, essayant de contenir l'agonie qui me dévore, mais c'est inutile. Je suis faible. Si je ne l'obtiens pas, si je ne le trouve pas, je vais sombrer. Je sais qu'au fond de moi, le contrôle que je tente d'imposer s'effondre peu à peu.

Je mords mes lèvres, une douleur familière mais supportable, essayant d'étouffer cette pulsion vorace. Mais en vain. Une pensée persiste dans mon esprit, claire comme du cristal :

J'ai besoin de sang.

Je serre les poings. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir. Combien de temps encore je pourrai lutter contre cette faim dévorante.

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~PDV Sting~

Je me tiens dehors, dans le froid glacial, me demandant pourquoi je n'avais pas juste abandonné cette idée. Le vent fouettait ma peau, perçant chaque couche de mes vêtements, mais c'était une brise qui n'aidait en rien à calmer l'agitation dans mon esprit. La situation avec Saki me rongeait, et l'impatience me faisait bouillir à l'intérieur.

La vieille Poliusica, avec son air de sorcière grincheuse, m'avait littéralement mis à la porte. Elle ne voulait pas des humains sous son toit, c'était une règle aussi vieille que ses rides. « Va t'occuper ailleurs, jeune homme. » Elle m'avait dit ça d'un ton bourru, tout en agitant son balai, comme si elle voulait me balayer de sa vue. Je n'avais pas eu d'autre choix que de sortir et d'attendre dans le froid.

Je regarde autour de moi, le vent soulevant des feuilles mortes sur le sol. Les arbres de la forêt interdite, leurs silhouettes noires, semblaient presque vivantes dans l'obscurité. Mais rien ici ne m'intéressait. Rien d'autre que Saki, qui, je l'espérais, allait finir par se stabiliser. Les minutes s'étiraient, interminables, et plus j'attendais, plus mon anxiété montait. Je m'imaginais tous les scénarios possibles : Saki qui ne se réveillait pas, Poliusica qui ne pouvait rien faire, et ma Haruki qui... je ne pouvais même pas y penser.

Le temps semblait ralentir. C'était presque insupportable de ne rien pouvoir faire. Et même si je n'avais pas quitté cet endroit, mes pensées étaient ailleurs, là où l'urgence de la situation me rongeait de l'intérieur.

Pourquoi ce monde était-il si compliqué ? Pourquoi tout était toujours un combat, une lutte constante pour garder ceux qu'on aimait en sécurité ?

Les questions tourbillonnaient dans ma tête, envahissant chaque pensée, chaque souffle. Haruki... Où es-tu ? Où est la lumière qui, autrefois, me guidait dans l'obscurité de ce monde chaotique ? Maintenant, tout ce que j'avais c'était une ombre de doute et de peur qui me rongeait à chaque instant.

Mon corps cédait sous la pression de ces émotions. Je m'accroupis lentement contre le mur, la tête baissée, mes mains serrant mes genoux dans une tentative désespérée de tenir le tout ensemble. La froideur de l'air ne faisait qu'accentuer la douleur dans ma poitrine, comme si la morsure du vent se mêlait à celle de la perte, de l'incertitude.

Mon cœur battait à tout rompre, mais chaque battement était une cloche de douleur, un rappel cruel de ce que j'étais en train de perdre. Chaque pensée me ramenait à elle – à Haruki.

Pourquoi la vie ne pouvait-elle pas être plus simple ? Pourquoi tout ce que je voulais, tout ce que je cherchais, semblait être à portée de main mais toujours hors de ma portée ? Je voulais la retrouver, la savoir en sécurité, mais l'incertitude m'écrasait. Chaque seconde passée à l'attendre, chaque minute à me demander si elle était vivante ou si elle souffrait, me dévorait un peu plus.

Les larmes montaient sans que je puisse les retenir. Elles coulaient le long de mes joues, comme une rivière silencieuse mais dévastatrice. J'avais l'impression de m'effondrer, de sombrer dans un abîme sans fin.

Tout ce que j'avais fait, tout ce que j'avais enduré, n'était-il qu'une course vers la perte ? Avais-je vraiment encore une chance de la sauver ?

Ces pensées tourbillonnaient sans fin dans mon esprit, sans réponse, sans réconfort. Chaque souvenir de Haruki était à la fois une bouée de sauvetage et une lame acérée. Je me souvenais de son sourire, de sa douceur, de sa force. Mais chaque image me laissait aussi avec une douleur profonde, celle de l'incertitude, de l'inconnu.

Je n'avais pas de réponses, pas de certitudes. Tout ce que je savais, c'était que j'étais là, seul dans l'obscurité, incertain de ce que l'avenir me réservait. La lumière qui m'avait guidé jusque-là semblait s'éteindre, et la peur de la perdre me dévorait de l'intérieur. Et tout ce que je voulais, c'était qu'elle revienne, qu'elle apparaisse devant moi, que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve.

Je passe une main dans mes cheveux, essayant de calmer le tourbillon qui faisait rage dans ma tête. Les idées se bousculaient, sans logique, sans réponse. Si il lui arrivait quelque chose... je ne pourrais pas le supporter. L'idée même de la perdre me broyait le cœur, me paralysait d'effroi. Et pourtant, dans le fond, je savais que c'était moi qui l'avais laissée partir, que c'était moi qui l'avais laissée face à des dangers que je n'avais pas su anticiper.

Je ferme les yeux, serrant les poings. Dire que je m'étais promis tant de fois de la protéger, de toujours être là pour elle. Quelle belle connerie. À chaque fois que je disais ça, c'était elle qui venait à mon secours, ou, bien pire encore, c'était moi qui n'arrivais même pas à la protéger, à la défendre comme elle le méritait. J'avais tellement échoué. Je la laissais dans un monde dont je ne comprenais même pas les règles. Je la laissais seule face à des ennemis que je n'arrivais même pas à comprendre.

Je retiens difficilement mes larmes, le goût amer de l'impuissance sur les lèvres. J'ai l'impression de ne servir à rien, de ne pas être à la hauteur. Je suis juste un poids pour elle, un gamin qui ne sait rien, un gamin qui lui promet monts et merveilles, mais qui au final n'arrive à rien. Pourtant, elle m'a dit ces trois mots, « je t'aime », et je suis tombé de l'autre côté. J'étais tellement heureux, un bonheur pur, sincère. Mais... je ne la mérite pas.

Une larme solitaire roule lentement sur ma joue, froidement comme la glace, marquant le chemin de mes pensées perdues. C'est une larme pleine de toutes les peines que je n'arrive pas à exprimer, une larme d'impuissance. J'ai froid, bien plus qu'une simple température glaciale. C'est une sensation qui pénètre mes os, une froideur qui vient de l'intérieur, de ce sentiment lourd qui écrase mon cœur. J'ai peur. Peur de ce que je ne peux pas changer, peur de ce que j'ai perdu et de ce que je pourrais encore perdre. Peur d'être celui qui n'est jamais là quand il faut.

Je serre les dents, mais ça ne sert à rien. Je ne peux rien faire. Je n'ai plus d'options, plus de réponses à offrir, seulement cette douleur, cette angoisse de la perdre à tout jamais. Si elle ne revient pas, si elle n'est pas là, si je ne la retrouve pas... Est-ce que je pourrai un jour m'en remettre ?

Je baisse la tête, enfouissant mon visage dans mes genoux, cherchant à m'isoler de tout ce qui se passe autour de moi. J'ai besoin d'un peu de répit, d'un peu de silence, de temps pour respirer. Mais la réalité est trop dure, trop présente, trop dévorante. Mes pensées me crient de ne pas lâcher prise, de me relever, de continuer à me battre. Mais, tout simplement, je n'ai pas la force. Je ne suis pas assez fort. 

Je ferme les yeux, mes paupières pesant lourdement, chaque battement de cœur un rappel douloureux. Ma respiration devient plus lourde, plus irrégulière. Mon corps est fatigué, épuisé par la douleur, par la frustration. Mes yeux, déjà trop fatigués, commencent à faiblir, et les images floues autour de moi se fondent en une mer d'obscurité.

J'ai l'impression de plus sombre, de me perdre, et je n'arrive même pas à lutter contre cela. C'est comme si tout ce que j'avais voulu, tout ce que j'avais espéré, était en train de s'effondrer. Comme si tout ce que je pouvais faire maintenant, c'était attendre dans ce vide. Pourtant, il y a toujours cette lueur dans un coin de mon esprit, un mince fil d'espoir qui me dit qu'il doit y avoir une solution. Mais, pour l'instant, cet espoir se perd dans la souffrance, noyé dans la peur que tout cela ne soit trop tard. Attend moi Haruki, je vais venir te chercher je te promet. 

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Je ne savais pas trop quoi mettre dans se chapitre a part la torture donc c'est pour sa qu'il y a beaucoup de répétition. J'espère que vous avez quand même apprécié ! 

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