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Chapitre huit

Je me réveille doucement. Une masse chaude à mes côtés. Un corps nu à mes côtés. Un bras sur mon torse. Une tête sur mon oreiller.

J'aurais pu avoir honte. Être gêner. Il aurait pu être frustré. Être en colère. Parce que je n'avais pas réussi. Je n'avais pas sus. Je n'avais pas pu aller jusqu'au bout. Je n'avais pas pus le satisfaire comme on le demandais. Je n'avais pas pus le baisé. Mais je n'avais pas honte parce que nous avions fait bien plus. Outre les principes. Outre les habitudes. Nous avions fait l'amour. Ensemble. Heureux. Et nous recommencerions.

Là. Sur le matelas envahi par le soleil. Je suis. Je suis que la fin était proche. Que notre rêve était proche. Que la liberté était proche. Malgré les obstacles et les sacrifices. Nous y arriverons. Mais avant cela il fallait attendre encore. Se séparer. Se retrouver.

Ainsi, quelques heures. Quelques jours. Ou quelques semaines plus tard. Chan me quitta. Il parti. Il rentra. Parce qu'il fallait qu'il les protège. Parce qu'il fallait qu'il les prévienne. Il continuerait de se renseigner sur place. Il continuerait à creuser même au milieu du danger. Il me promis de m'envoyer des messages. Quand il le pourrais.

Il laissa un grand vide derrière lui. Un lit froid. Une cuisine sale. Des heures perdues à l'attendre.

Alors. Après avoir appris qu'ils fuiraient bientôt. Qu'ils viendraient se réfugier chez moi. Qu'ils seront sans abris. J'arpentais les forêts du Nord. Questionnais les meutes du Sud. J'accélérais tout. Si bien que lorsqu'ils arrivèrent, j'avais trouvé. J'avais trouvé un territoire. Petit. Inhospitalier. Mais désert. Inhabité. N'appartenant à aucune meute. Les voisins n'avaient pas émis d'avis négatif. Ou était heureux d'avoir de nouveaux alliés. Tout était près.

Leur arrivée se fit sur les coups de midi. Sous une chaleur étouffante. Dans un appartement bien trop petit. Cela me faisait plaisir de les voir. Eux huit. Revoir la bouille d'ange de Félix. Sentir à nouveau l'accolade puissante de Changbin. Avoir encore une fois les remarques de Hyunjin. Et bien sur humer le parfum de Chan.

On s'entassa dans le studio vide. J'expliquais la suite des hostilités. Le trajet mouvementé. Les dangers que représenteraient encore la meute. La cohabitation avec les humains. Les risques que l'on prenait à s'installer là. Les précautions que nous devrions prendre. Puis on partait. En train d'abord. Pour passer à pattes. Courir dans la forêt ne m'avait jamais fait autant de bien. À côté d'eux. A côté de lui.

Tout pressait simple. Trop simple. Du voyage. Jusqu'à l'arrivée. La gentillesse de nos hôtes. Les premiers jours à les côtoyer. Les premières embauches de nos maisons. On avait réussi.

Avant de nous faire attaquer. Lors d'une chasse nocturne. Il avait amené seulement ses plus fervents acolytes. Une vingtaine. Contre neuf petits loups.

« Vous n'avez pas le droit d'être là. Et surtout pas avec lui. »

Il montra les crocs en ma direction. Un frisson me parcourait. Il était là pour se venger. Pour se venger d'avoir révéler notre secret. De l'avoir privé de moi. De l'avoir privé de Chan. De l'avoir ridiculisé.

« Vous nous provoquez sur notre territoire. Vous n'avez pas honte.»

Le grondement de Chan résonna entre les arbres. Sa colère était réel. Ses canines blanches luisaient dans le noir. Ses yeux de glace voulaient tuer. Les oreilles en arrière, il annonça un ultimatum.

« Nous ne partirons pas sans la petite louve qui te serre de gode. »

Alors il attaqua. Je ne pensais pas voir un jour Chan toutes les griffes dehors. Voulant réellement blesser. Mais son mouvement engendra celui de tous les autres loups. Chacun se précipita sur les autres. Griffant. Mordant. Blessant. Tuant. Les mâchoires claquèrent. Dans la nuit, le sang coula.

On se battait à deux. À trois. Contre le double d'adversaires. Ils étaient entraînés. Mais avaient depuis longtemps appris leur place. Leurs coups étaient mous. Leurs corps étaient légers. Peu nourris. Fatigués. Malgré tout, leurs mouvements étaient précis. Leurs armes acérées. Et ils avaient plus d'expérience.

Au cours de la bataille. Certains s'enfuirent. D'autres ne puent plus bouger. Et nombreux sont ceux qui furent blessé. Entre les ombres, j'aperçus Minho devenir borgne. Jisung boiter terriblement. Seungmin saigner abondamment. Mais tous continuèrent. Je pus les voir persévérer.

Jusqu'à me retrouver devant le Meneur. Park Jin-young. Le loup de mes cauchemars. Ce loup tout de terre et de suie. Les crocs taillés dans la lune. Il n'hésita pas une seconde à les planté dans ma chaire. Comme il l'a fait dans de fois auparavant. Comme il le refit encore. Pas pour me blesser. Pour me tuer.

Ses pattes puissantes me clouèrent au sol. Et je sus que c'est sur cette herbe que tout allait se finir. Comme tout aurait pu débuté.

D'un œil, je pus apercevoir la silhouette de Chan. Bien trop loin. Bien trop flou. Il n'était pas épuisé. Il avait été entraîné toute sa vie pour être un survivant. Alors il survivrai. Et moi. Sous les griffes et les crocs. Je resterai le loup qui le ferait vivre sans violence. Qui le ferait vivre sans sacrifice. Qui le ferait vivre.

Une langue sur des dents trop blaches. Un sourire caché. Et j'en douleur. Insupportable. A mon oreille. Sur mes flancs. Dans mon ventre. A ma gorge.

Un gémissement. Long. Incertain. Un dernier effort. Pour le repousser. Pour qu'il s'en aille.

Un hurlement. Des milliers de bruits de pas. Un ricanement.

« Personne ne l'aura. »

Un corps. Nu. Mon corps. Dans ses bras. Une souffrance. Des larmes.

Ma bouche. Entrouverte. Incapable de parler. D'émettre un quelconque son.

Sa rage. Sa tristesse. Son désespoir.

Son parfum. De chaine et de sang. De sel et de larmes.

Malgré la lumière de la lune.

Un dernier rêve.

Pour Chan.

Le noir.

Des étoiles, on entendait les échos de leurs voix. Leurs grognements. Leurs cris. Du ciel, on humait le parfum de leurs larmes. Du feu. De mes cendres. De la terre, on sentait la vibration de leurs pas. De leurs combats. De leur volonté.

Loin. Dans la forêt. Quelque part. Au milieu de la Corée. La voix de Chan résonnait. Fier. Triste. Libre.

« Nous y sommes. Nous sommes là. Seuls. Mais bien mieux. Independents. Et heureux. Cette meute. Cette famille. Nous nous sommes battus pour. Nous avons blessé pour. Nous nous sommes blessé pour l'obtenir. Alors maintenant, nous la garderons. Nous la protégerons. »

Les hurlements des sept loups à ses côtés retentirent.

« Parce qu'elle est différente. Parce qu'elle est moderne. Elle ne conviendra pas à tout le monde. Mais vous. Vous sept. Vous savez a quel point elle est juste. Parce qu'on a plus besoin de s'entre tuer. Parce qu'on a plus besoin d'être inférieur. D'être écraser. Parce qu'on peut être soit même. Aimer qui on veut. Ne pas aimer. Cette meute. Cette famille. Personne ne la brisera. Parce qu'elle fait partie de nous. I'm you. »

Leurs sourires explosaient malgré les sacrifices. Ils étaient là. Ils avaient réussi. Ils étaient libres. Les pleurs remontaient à cause des sacrifices. Il en manquait un. Ils avaient perdu. L'un d'eux restait attaché.

Lui était meurtri. Il minimisait la journée. Encourageait. Aidait. Il pensait les plaies de ses camarades. Construisait les maisons. Mais la nuit. Lorsque les étoiles apparaissaient. Lorsque la terre se liait au ciel. Que la différence était imperceptible. On pouvait voir son ombre. Blache comme la lune. Belle comme les cieux. Il flottait. Arpentait la forêt à la recherche de quelque chose. De quelqu'un. Et son hurlement déchirait le silence du monde.

19 mars 2024

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