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Chapitre cinq

Je ne lui avais rien dit. Ni laisser un mot. Ni cacher un message. Rien. Juste mon absence. Et ses questions. Il saurait que c'était important. Il saurait que j'avais menti. Il saurait qu'il y avait un problème. Pas lequel. Pas la vérité. Mais il chercherait. Et trouverait peut-être ce qui m'était arrivé.

Je regrettais. Fortement. Forcément. Quelque part en moi, je savais quel était ce sentiment. L'angoisse. De le perdre. L'envie. De le retrouver. L'affection. Que je lui porte.

Je me l'étais avouer. Quelques semaines après mon départ. Un soir. Alors que je pensais à lui. À ses bras autour de mon corps. À sa tête près de la mienne. À nos jambes entrelacés. J'avais besoin de chaleur. J'avais besoin de tendresse. J'avais besoin d'humanisme. Et c'est en sa personne. En ses souvenirs. Que j'ai trouvé ce réconfort.

C'était déjà arrivé. Plusieurs fois. Lorsque j'étais encore avec la meute aussi. Les relations ne nous avaient jamais intéressé. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'y penser. De ses réactions si j'avais été un peu plus démonstratif. De nos nuits si nous avions continuer notre jeu. De nos baisers si j'avais osé me rapprocher. C'était peut-être encore de l'admiration. Mais j'y avais réfléchi.

Et loin de lui. Loin de ses caresses. Loin de son corps. Je sentais le manque. L'envie de lui parler. De le toucher. D'être avec lui. Ainsi que le frustration de ne pas pouvoir le faire.

Heureusement, ce sentiment ne venait que le soir. Lorsque je n'avais que cela à penser. Lorsque je salissais le tapis de mes poiles obsidiennes et cramoisis. Lorsque les souvenirs de la journée de cours s'était effacé dans les autres.

J'avais trouvé un certain équilibre. Entre une université dans l'art du spectacle et mon appartement. Entre les amis de l'école et la solitude. Entre moi et mon loup. Je m'étais habitué à l'odeur humaine omniprésente. Au goût fade de la viande. À l'envie perpétuelle de me transformer. Mes journées se ressemblaient. Je m'étais créé une routine. Les cours. Les sorties. Le sport. Seule la nuit venait troublé ce quotidien.

Lorsque les images affluaient. Le Meneur. Puissant. Écrasant. Féroce. Moi. Faible. Terrassé. Inoffensif. La tête plaqué contre la table. Les bras bloqué dans le dos. La douleur embrassant les membres. La violence des coups de reins. Des griffures. Des morsures. Le sang de certaines trop profondes. Les ordres. La vue de son visage. Sadique. Désireux. Heureux. Sa main sur la gorge. Étouffante. Mais pas assez pour laisser des preuves. Son sexe dans la bouche. Bien trop gros. Bien trop profond. Le goût ignoble du liquide blanc. L'envie de vomir. Ce sentiment qui restera bien trop de jours plus tard.

Lorsque mon imagination prennait la relève. Chan. Dans ses mains. Son corps blessé. Son esprit brisé. À genoux. Du sperme s'échappant de lui. Les yeux remplis de larmes. Le Meneur. L'obligeant à l'embrasser. Les cheveux tirés. La nuque créant un angle impossible.

Ces nuits là, rien ne pouvait tarir les rivières sur mes joues.

Parce qu'après le Meneur. C'est moi que je voyais près du loup de la lune. Avec le même sourire. Avec le même sang sur les mains.

Ces nuits, rien ne pouvait étouffer les mantras prononcés dans la pénombre.

Le lendemain de ces nuits là. Pour me rassurer. Pour pouvoir continuer. Je rêvais. Une envie me prennait. Une pensée m'envahit. Lui... faire l'amour.

Apprendre son corps avec douceur. Caresser son visage comme s'il s'agissait d'un mirage. Déposer des baisés jusqu'à son aine. Prendre le temps. Lui donner du plaisir. L'enlacer. Le voir hésiter de pudeur. Essayer de gagner du temps avec des théories sur les âmes sœurs. Puis capituler avec un sourire. Une approbation.

Après quelques mois seul. Loin de la meute. Cela faisait plusieurs fois que je laissais mon imagination se perdre. Et celle ci était mon seul problème. Mes seules pertes de contrôle. Mes seules pensées à Chan. Outre la culpabilité perpétuelle de l'avoir abandonné. De n'avoir rien dis. D'être partie.

Alors je cherchais. Creusais. Me renseignais. Avançais autant que possible pour avoir quelques choses à lui proposer quand on se reverra. Je lisais beaucoup. Rencontrais des personnes. Essayais de prendre contact avec d'autres meutes. C'était compliqué. Cela paraissait impossible. Mais peu à peu, ma collection de serviettes teinté d'encre s'agrandissait. Certains loups prenaient contact avec moi. Alors que d'autres refusaient. Par peur de ce que je faisais.

Je découvris bien des aspects de la vie en meute. Des solitaires. Qui parvenaient malgré tout à survivre. Des ouverts. Qui avaient créé leur propre famille mais qui gardaient contact avec l'ancienne. Des farouches. Qui avaient tout recommencer sans regarder en arrière. Mais aucun n'avait été banni. N'avait été détesté. N'avait été rejeté. Tous avait eu une approbation quelconque. De proches ou d'amis. S'ils ne s'étaient pas quitter en bon terme avec leur meute. C'était pas l'intermédiaire d'une autre qu'ils étaient encore là.

Je ne voulais abandonné. Mais la difficulté de la situation me pesait. Notre groupe faisait attention que l'on ait aucun contact extérieur. Par peur des humains. Par expérience de leur inhumanité. Par volonté de nous protéger des autres meutes. Pour éviter les guerres. Si bien que nous avions rien. À part le Meneur. Ainsi, personne ne pourrait donné leur consentement. Nous serions que des loups lâchés dans la nature. Des dangers. Des hommes à abattre.

Je le croyais du moins jusqu'à l'arrivée de Im Na-yeon Park Ji-hyo et de leur sept autres membres. Des amies de Chan. Partied avant notre arrivé. Mais qui faisait partie de la meute. Et qui l'on quitté. Des anges venant me mettre sur la voie. Pour sortir Chan de là.

Je les accueilli dans mon petit appartement. Et pendant de longues heures, je leur racontais tout. Tantôt en larme. Tantôt en fou rire. Puis j'écrivais ce qu'elles me conseillaient. Les territoires inoccupés. Les meutes à ne pas déranger. Les techniques pour s'en sortir. Leur adresse. Si besoin.

A la fin de notre entretien, je ne pouvais que les remercier. Elles se mettaient en danger. Elles n'avaient aucun intérêt. Mais elles nous aidaient quand même. Et la boule au ventre, je les enlaçais une dernière fois.

Une ébauche de plan s'était dessinée. Avec des alliées. Et je ne pouvais qu'espérer.

Plus encore lorsque je décelais on odeur dans la masse d'étudiants.

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