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13. Dance and defenses

Du bord de la piste de danse, j'observe avec tendresse les mariés s'enlacer. Ils donnent l'impression que plus rien autour d'eux n'existe, comme s'ils s'étaient exilés derrière un nuage de douceur et de gratitude. Ils sont magnifiques. Subjuguée par la grâce de ce moment, je les observe longuement. Quand le morceau choisi spécialement par Tara se termine, je sors doucement de ma léthargie. La mariée passe des bras de son mari à ceux de son père, et Chris me tend la main.

— Viens, mon petit brin d'herbe. Je veux danser avec toi.

Je ne me fais pas prier. Durant les premières secondes, je me concentre pour accorder mes pas à ceux de Chris. Il y a une éternité que je n'ai pas dansé avec quelqu'un. Je me sens un peu rouillée. Mais plus les secondes passent, et plus mes gestes me paraissent naturels.

— Alors, c'est comment, d'être marié ?

— Repose moi la question dans quelques années, souffle Chris, sans se départir de son sourire. Mais pour l'instant, tout se passe bien. Regarde comme elle est magnifique.

Chris et moi croisons en même temps le regard rayonnant de Tara.

— Elle l'est. Dans tous les sens du terme. C'est une très belle personne.

— Oui. Je ne l'ai pas épousée pour rien, Mel. Et toi, mon petit agrume ? Comment tu vas ?

— Je ne sais pas trop. Il va falloir que je rentre à Londres, et...

Je me tais. Je n'ai pas envie d'aborder ce sujet avec Chris. D'ailleurs, ce n'est pas le seul sujet que je n'ai pas envie d'aborder avec lui.

— ... tu préfèrerais rester ici. 

Je réalise au moment où les mots s'échappent de la bouche de Chris qu'il a raison. Je n'ai pas envie de retourner à Londres.

— Quelque chose comme ça.

— Il me semble que Chuck t'a pourtant fait une proposition ? Pourquoi tu ne l'acceptes pas ?

— Je ne sais pas. J'ai besoin de réfléchir. Beaucoup de choses se sont passées ces derniers temps. Je veux y voir clair. Vraiment clair. Être sûre.

— C'est une bonne option. Ne laisse personne t'influencer, ni te forcer à faire quoi que ce soit. Fais attention à toi, Mel.

Dans sa voix, l'avertissement est clair. Mais la danse se termine, et je n'ai pas le temps de répondre. Alors que je me dirige vers le bord de la piste, Liam se retrouve sous mon nez, la main tendue.

— Me feriez-vous l'honneur, mademoiselle ?

J'éclate de rire, avant de jeter un œil prudent sur Ayden, qui m'observe depuis notre table. Sans réfléchir, je prends la main de mon ami. Il y a quelques mois encore, j'aurais poliment décliné. Mais je ne peux pas passer ma vie à me priver pour éviter des crises de jalousie intempestives. Je ne me rends pas service, je ne rends pas service à Ayden. Encore moins à notre relation. Durant le temps du morceau, je l'observe à deux reprises, un peu sur la défensive. Mais contrairement à ce à quoi je m'attendais, il discute tranquillement avec Dan. Lui aussi semble avoir changé. Compris, peut-être, que notre relation était plus forte que chacune de nos faiblesses. Que nos sentiments ne pouvaient souffrir de la moindre comparaison avec qui que ce soit. Du moins, c'est ce que j'espère.

À peine libérée des bras de Liam, Ivy et Sara me rejoignent. De longues minutes durant, Ivy tourbillonne autour de moi sans jamais s'arrêter. Je finis par la prendre dans mes bras avant qu'elle ne tombe pour de bon, et entame avec Sara une sorte de valse à trois qui de loin doit sembler plutôt comique. Cassie nous rejoint, comme beaucoup de convives, et je ne vois bientôt plus le temps défiler. Je me noie dans cette musique si chère à mon cœur, qui me permet de tout oublier, comme toujours. Un long moment plus tard, ma soif atteint son comble. Je pose un bras sur celui de Cassie.

— Je reviens, il faut que je boive.

Ma sœur dans ses bras, Cassie hoche la tête en rythme, les lèvres pincées. Elle est déchaînée. Je retourne à ma table, pour m'apercevoir qu'Ayden a disparu. Dan, esseulé, s'amuse à faire des origamis avec sa serviette.

— Il avait besoin d'air, répond mon ami à ma question muette.

— Mais tu sais où il est parti ?

— Il y a un rooftop à l'étage du dessus, apparemment.

— Comment...

— On s'est trompés d'étage en arrivant, m'explique Dan en haussant les épaules.

Je ne réfléchis même pas et me dirige droit vers le couloir pour rejoindre l'ascenseur. Je n'ai pas beaucoup de questions à me poser en arrivant à destination : sur ma droite, une baie vitrée donne sur une immense terrasse aménagée. Dans l'obscurité, je ne repère pas Ayden tout de suite. Allongé sur le granit sombre au sol, une cigarette entre les doigts, il contemple le ciel d'encre au-dessus de nous.

— Une terrasse, hein, Ayden ?

— Apparemment.

— Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu sortais ? Je serais venue avec toi.

— Tu avais l'air de bien t'amuser. Je n'ai pas voulu t'empêcher de vivre, pour une fois.

— N'importe quoi. Je peux ?

— Evidemment.

Je tergiverse quelques secondes avant de retirer mes chaussures. Ayden retient un rire quand je tente de m'asseoir puis de m'allonger avec la grâce d'une baleine, puis m'ouvre son bras. La température du sol m'arrache une grimace, mais j'oublie vite ce détail quand je cale ma tête contre son torse, me délectant au passage de son odeur.

— C'est beau.

—Tu crois qu'il y a un truc au-dessus de nous ?

— Comment ça ? Dieu, tu veux dire ? Tu me demandes si je crois en Dieu ?

— J'en sais rien. Je sais même pas en quoi je crois moi-même. Mais je me pose souvent la question. Est-ce qu'on est vraiment des pions ? Est-ce que tout est écrit ? Est-ce que ça existe vraiment, ce putain de karma ?

— Je ne sais pas, je soupire en posant ma main sur son ventre. Tu sais que je me suis posé la question quand on s'est rencontrés ?

— Tu sais que tu es vraiment trop romantique, Mel ?

— Je ne crois pas que ça ait de rapport. Tu sais, avant toi... avant New York, j'avais l'impression que je devais faire les chose parce que je n'avais pas le choix. Je ne réfléchissais pas, en fait. Je ne me disais jamais que j'aurais pu faire quelque chose d'autre de ma vie. Quelque chose qui me ressemble plus. Quand je t'ai rencontré, même si on ne se comprenait pas, c'est ce qui s'est passé. C'est ce que j'ai eu envie de faire. Tu semblais tellement libre...

— La liberté a un putain de prix, Mel, m'interrompt Ayden.

— C'est ce que j'ai compris plus tard. Quand j'ai appris à te connaître. Et je me suis demandé si notre rencontre avait un rapport avec ça. Avec ce putain de karma, comme tu dis si bien.

— Et ça valait la peine ?

Je ne me suis jamais posé la question en ces termes. J'ai toujours su que j'aimais Ayden, sans jamais réfléchir plus loin à tout ce que nous avons vécu. Je l'aimais, je l'aime, je l'aimerai. Tel qu'il est. Après tout ce que j'ai encaissé depuis notre rencontre, après le nombre de fois où j'ai voulu l'oublier, le sortir de ma vie, je crois que j'ai compris que toute cette souffrance n'avait pas de rapport avec lui. Elle avait un rapport avec moi. Avec ma fierté, avec ce que j'attendais de l'amour, avec ce que j'attendais d'Ayden. Je n'avais pas compris, encore, le véritable sens du verbe aimer. L'inconditionnalité qu'il sous-tend. Je crois que maintenant, quoi qu'il arrive, quoi qu'il fasse et même quoi qu'il me fasse, je ne pourrais cesser d'aimer la personne qu'il est. C'est une des choses qui me semblent aujourd'hui très importantes que m'a appris ma relation avec Ayden : l'amour inconditionnel ne réside pas dans la pureté d'un baiser ou même dans le fait de faire l'amour de la façon la plus intense qui soit. Ce n'est pas non plus une succession de scènes magiques et de bonheur intense. Ça rien à voir avec tout ça. Aimer, c'est aimer. Simplement. Donner le meilleur de soi-même, s'adapter, comprendre, trouver des solutions. Essayer, et essayer encore, se remettre en question. Encaisser, s'engueuler, faire des compromis et revenir à la charge. Tenter de comprendre. Faire de son mieux avec ce qu'on est. C'est peut-être une des batailles les plus compliquées dans une vie, et c'est aussi mon objectif. Bien sûr, ça ne veut pas dire que je serais capable de tout encaisser sans rien dire. Mais je crois que j'ai compris qu'en fait, aimer quelqu'un demande des capacités d'adaptation permanente. La force d'être soi. Le courage de laisser l'âme de quelqu'un percuter la vôtre. Ayden est un magnifique voyage dont je ne suis qu'aux prémices, mais je prie tous les jours pour qu'il ne touche jamais à sa fin.

— Oui. Ça valait la peine.

— Comment tu peux penser ça ?

— Parce que je ne pense que du bien de toi. Tu ne m'as apporté que des belles choses dans ma vie.

— On t'a droguée, ou quoi ? T'es sûre que ça va ?

— Oui. Je sais ce que je dis. Il est clair que j'ai beaucoup souffert, je ne renie pas ça. Mais toutes ces choses m'ont appris à me dépasser. Elles m'ont appris à comprendre qui j'étais. À traverser pas mal de tempêtes.

— Lesquelles ?

— Par exemple, je me suis rendue compte qu'avant de te connaître, je ne me livrais à personne. Je ne perdais jamais pied. Je gardais mon sang-froid, tout le temps.

— Et ?

— Et ta légère tendance à me faire péter les plombs m'a appris à me découvrir. D'une certaine manière, je ne m'étais jamais sentie proche de quelqu'un comme je le suis de toi. J'essaie de te protéger, mais...

— J'ai pas besoin de protection.

— On en est toujours là ?

Le silence qui suit pèse lourd. Après quelques secondes, Ayden pose sa main sur la mienne et détourne son regard azur du ciel pour le plonger dans le mien.

— Non. On en est plus là.

Un lourd frisson parcourt mon échine.

— Bien.

— Protège-moi. Vas-y. Fais ce que tu veux.

— Je ferai de mon mieux.

— Je sais. J'espère juste être capable de te rendre la pareille.

— À ta manière. Toujours à ta manière. Mais oui, c'est ce que tu fais.

Le regard perdu dans la contemplation de la toile d'encre au-dessus de moi, je me serre un peu plus contre Ayden.

— J'ai un truc à te proposer, me surprend-il tout à coup.

— C'est quoi ?

— Un jeu.

— Hein ? De quoi tu parles ?

— Attends.

Il se redresse à peine pour attraper, sur sa droite, une petite bouteille de whisky que je n'avais pas remarquée jusque-là.

— Tu as emmené ce truc avec toi ? Tu me fais peur, Ayden, parfois.

— Elle traînait derrière le buffet. Me regarde pas comme ça, j'avais juste peur de m'ennuyer.

— Et donc, tu penses que toi et moi on va jouer à un jeu qui implique une bouteille de whisky ?

— Exactement.

Son regard clair me transperce. Ayden sait exactement où il a l'intention de m'emmener, et je ne suis pas très sûre d'en avoir envie. Il s'assied en tailleur, et me force à me redresser. Perplexe, j'adopte la même position que lui.

— Qu'est-ce qui pourrait t'arriver de mal ?

Un vieux réflexe me traverse. Perdre le contrôle. Je pourrais perdre le contrôle.

— Je ne peux pas finir saoûle à ce mariage.

Ayden éclate d'un rire léger.

— C'est pas à ça que servent les mariages ?

— Pas toujours, non.

— Tu viens de dire que tu te sentais en sécurité.

Et merde. Je crois que c'est le moment de mettre mes grands discours à exécution.

— C'est quoi, ton jeu ? je marmonne.

— Le truc le plus facile du monde. Tu connais « J'ai jamais » ?

— Jamais joué. Mais ça me dit quelque chose.

— Je vais dire un truc qui commence par "Je n'ai jamais". Si tu l'as déjà fait ou vécu, tu bois une gorgée de whisky. Sinon, c'est à ton tour de jouer.

— C'est tout ?

— Oui.

— En quoi ce jeu est intéressant ?

— Tu le verras vite. Allez, je commence. Je n'ai jamais volé dans un magasin.

C'est mal parti pour que je termine sobre. Mon regard se plante fermement dans celui d'Ayden. Je pose une main ferme sur la bouteille, un peu anxieuse de la brûlure à venir.

— Sérieux, Mel ?

— J'avais quinze ans. Une paire de boucles d'oreille.

J'avale le liquide brun en grimaçant. Dans le noir, le sourire d'Ayden étincelle légèrement.

— Une vraie gangster, dis-moi. Tu t'es fait prendre ?

— Non. Je les ai toujours. Mais je ne les ai jamais portées. À moi. Je ne me suis jamais drogué.

— Impossible. Tu mens.

— Non. Bois, Ayden.

— Evidemment. À moi. Je n'ai jamais simulé un orgasme.

— Quoi ? Mon Dieu. Franchement, Ayden ! je m'insurge.

— Tu as accepté les règles. Mais effectivement, peut-être que cette question est un peu prématurée.

— Alors c'est comme ça ? Très bien.

J'attrape à nouveau la bouteille pour en avaler une grande gorgée.

— Sérieux, Mel ?

— Quoi ? Tu voulais savoir, non ? À mon tour. Je n'ai jamais regretté aucun de mes actes.

J'ai perturbé Ayden, et j'ai adoré ça. Après tout, il l'a bien cherché.

— C'était quoi ?

— Je te le dis si tu m'expliques pour avant.

Nous y voilà.

— C'était pas avec toi. C'est tout ce que tu sauras.

— Ne fais jamais ce genre de connerie. Jure-le.

— D'accord. Maintenant, tu me dis ce que tu regrettes ?

— La plupart des saloperies que j'ai pu te balancer en pleine tronche quand tu le méritais pas. Et d'être retourné à L.A. Et de pas savoir faire du bien à ma mère. Et plein d'autres trucs. 

— C'est à toi de jouer.

— Je n'ai jamais menti pour ne pas faire de mal.

Je ne peux pas boire, cette fois, et je pense qu'Ayden le sait. Il se rapproche un peu de moi, et avale sa gorgée.

 — Théo ? me questionne-t-il. 

— Yep. Théo. Je n'ai jamais eu confiance en mes émotions.

— Touché. Je vais mal finir, si tu continues.

La bouteille s'est sensiblement vidée. La chaleur de l'alcool se propage insidieusement dans chaque parcelle de mon corps, et l'envie de me rapprocher d'Ayden n'en est que plus forte.

— Je n'ai jamais eu confiance en l'avenir, reprend Ayden. 

Encore une fois, je suis obligée de me plier aux règles. Les minutes passent, et le sol tangue doucement. J'ai l'impression de me trouver sur un bateau au milieu de l'océan, mais au lieu de paniquer, je me sens littéralement euphorique.

— J'ai tout le temps peur de l'avenir, Ayden. Encore plus depuis que je suis avec toi.

— Pourquoi ?

— Parce que je t'ai tellement tout donné que si les choses tournaient mal, je ne crois pas que je m'en relèverai.

— Tu peux développer ?

— Je peux essayer. Tu penses être le seul à t'être protégé dans notre histoire, mais tu te trompes. Je me protège depuis si longtemps que ça ne se voit même plus, en fait. Maintenant que tu as fait sauter toutes mes défenses, je suis dans une merde noire si tu t'en vas.

— Toi ? Te protéger ?

— Evidemment. D'où tu crois que ça sort, toutes mes leçons de morale et mes sermons pour que tu avances ? Mon semblant de comportement d'adulte responsable ? Parce que ce sont mes barricades. Mes défenses. Parce que j'ai peur. Je suis morte de peur. Morte de peur que quelqu'un découvre qu'au fond, tout au fond, je ne suis rien d'autre qu'une gosse terrifiée. Je m'accroche aux faits. Je rationalise. Parce que j'ai peur. Et je ne te trouve pas très observateur, en réalité.

Mon discours est un peu décousu, mais l'idée est là, et mon sourire taquin en dit long sur mon degré d'ébriété.

— Qu'est-ce que tu sous-entends ? Que toi et moi, on est pareils ?

Les mains d'Ayden dans les miennes sont si chaudes. Je devrais être gelée depuis longtemps, pourtant.

— En quelque sorte, oui. Même si on ne l'exprime pas de la même façon.

— T'es mignonne quand tu tombes le masque, tu sais. À toi de jouer.

— Je n'ai jamais pleuré devant un film.

Je ne m'y attendais pas , mais Ayden attrape à nouveau la bouteille.

— Je veux tout savoir.

— Billy Elliot.

— Jamais vu. C'est quoi ?

— Un truc qu'adorait ma mère. J'ai fait semblant de tousser, ce jour là. Je n'ai jamais eu honte de moi. Alors ?

— Tu vas me rendre complètement saoule. 

— Tu l'es déjà.

— Vrai. Mais on est bien, là.

— Ouais. On est bien. Finalement, il est cool, ce mariage.

— Tu trouves ?

— Ouais. C'est pas si mal.

— Fais gaffe, Ayden. Ta réputation.

— Je vais y penser. T'es belle.

— Merci.

— Viens.

Ayden reprend sa position d'origine, couché sur le sol, et moi la mienne. Ma tête tourne, mais ce n'est pas désagréable. Il a raison, je me sens en sécurité. Alors que je me perds dans l'immensité nocturne, sa poitrine vibre contre mon oreille.

— Tu crois qu'on fera quoi, dans 5 ans ?

— J'en sais rien. Pourquoi tu penses à ça ?

— Je me demandais.

— Tu seras probablement une star mondialement connue, avec 3 albums et quatre tournées à ton actif. Et moi... je ne sais pas.

— Il faut qu'on fasse un truc.

— Encore ? Quel truc ? L'alcool te rend hyperactif ?

— Un pacte.

— Pardon ?

— Un pacte, Mel.

— Ayden, tu es bourré. On ne fait pas de pacte bourré.

— Et ben nous, c'est ce qu'on va faire. On va faire le pacte de se retrouver ici, dans 5 ans tout pile, quoi qu'il arrive. Je ramènerai le whisky, tu prépareras tes questions. Et on jouera à « je n'ai jamais ». Exactement comme aujourd'hui.

— À quoi ça sert ?

— À rien. Justement. Ça nous rappellera de bons souvenirs. Dans 5 ans, tu en auras probablement assez de moi, ce sera l'occasion de te rappeler que ça n'a pas toujours été le cas. Je te rappellerai à quel point je suis dingue de toi, et tout ira mieux entre nous. 

J'éclate d'un rire léger avant de remuer légèrement pour faire face à Ayden. Mon front contre le sien, je murmure doucement :

— Tu as gagné. Je vends mon âme au diable. 


Coucou les gens... Je crois que ce chapitre est un de ceux que j'ai préféré écrire, parmi tous ceux que j'ai déjà écrits. Certains m'ont beaucoup marqués, mais celui là traîne dans ma tête depuis au moins quelques mois, et je pense qu'il était temps qu'il sorte. 

La suite dans la semaine, si je peux. 

Je vous aime fort fort, et on se laisse pas abattre par tout ce qui nous arrive, d'accord ? On va s'en sortir. Sortir de tout ça et retrouver le soleil, la liberté et les gens qu'on aime. En attendant, restez safe. Protégez-vous. 

<3.

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