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-6-

Charlie est descendu de voiture pour m'ouvrir ma portière. Ah quel gentleman !

— Oublie pas de me dire quoi avant 18 heures 30 !

— Ça marche !

Je rentre aussitôt chez moi. Mon père m'accueille chaleureusement dans le salon.

— Ah, tu es là ! Viens t'asseoir, raconte-moi comment c'était hier soir !

— C'était pas mal ! Franchement, je me suis bien amusée.

— Et tu t'es fait des amis ?

— On peut dire ça.

— Tu as des vues sur quelqu'un ? Suppose-t-il d'un air coquin.

— Non, par contre, il y avait un mec super arrogant. Je l'ai remis à sa place !

— Arrogant n'est pas toujours un point négatif.

— Peut-être, mais lui papa franchement, c'est abusé !

— Tu as bien fait alors de le calmer ! Personne d'autre ?

— J'ai fait la connaissance de Maxime.

— Il est comment, lui ?

— Il est tout le contraire de l'autre mec !

— C'est-à-dire ?

— Il a été très sympa avec moi, on a bien ri et dès que j'avais le verre vide, il me le remplissait !

Et merde, pourquoi je lui ai parlé du verre !

— Je n'aime pas ce garçon. S'il te remplissait ton verre c'est pas bon signe !

— Si je te le jure. Il est gentil, serviable, et très respectueux.

— Écoute bien ma petite étoile, un jour, tu trouveras l'amour, je te le promets. Assure-t-il sincèrement. Mais ce Maxime ne sera sûrement pas l'élu de ton cœur, je ne le sens déjà pas.

— Merci papa. Mais de toute façon, tu sais, je suis très bien toute seule ! Bon, je vais aller faire mes devoirs, on mange tôt ce soir ?

— Ah, ce soir, je ne serai pas là. Répond-il.

— Sérieux, excellent ! M'excité-je, tout naturellement.

— Hein ? Dit-il, perdu.

— Non, je ne voulais pas dire ça comme ça... Euh... Excellent si tu sors, car tu ne sors jamais. Tu ne penses jamais à toi ! Bafouillé-je en me rattrapant de justesse.

— Oui, justement, je vais au restaurant avec mes collègues. Je leur ai dit non bien trop souvent.

— C'est super, je commanderai une pizza, ne t'inquiète pas !

— D'accord, je vais aller me préparer, je pars bientôt, et surtout ferme bien à clef derrière moi !

— Oui, et tu rentres vers quelle heure ? Demandé-je.

— Et bien, je pense vers minuit, les connaissant.

— D'accord.

Mon père se dirige vers les escaliers et va dans la salle de bain. Je prends mon téléphone pour prévenir Charlie.

⭐️⭐️⭐️⭐️

MOI : coucou mon Charlie ! C'est OK pour ce soir, mon père sort, il rentre à minuit, mais je dois être rentrée avant lui, je ne lui ai rien dit. Il n'aurait pas voulu de toute façon.

CHARLIE : parfait ma beauté ! D'accord 😍

MOI : viens à 18 heures 30 bisous 😘.

CHARLIE : OK, à tout à l'heure !

⭐️⭐️⭐️⭐️

Bon, qu'est-ce que je vais mettre ?

Je vais dans ma chambre, le parquet en bois alerte ma venu, en craquant sous mes pieds. Ce grincement m'exaspère de plus en plus.

Je regarde dans mon dressing. À la recherche de quelque chose de simple. Je fais glisser les cintres jusqu'à mettre la main sur ma petite robe blanche.

— STELLA ! J'y vais. Oublie pas de bien fermer derrière moi.

— OK ! Bonne soirée papa et profites-en bien !

Super ! Je peux déjà m'habiller et prévenir Charlie.

J'enfile ma jolie robe, je mets mes chaussures et prends mon petit sac en bandoulière de couleur caramel. Je me regarde un instant dans mon grand miroir, c'est parfait.

J'appelle Charlie, il décroche aussi vite :

— Ma beauté ?

— Oui, je suis prête si tu veux, mon père vient de partir !

— Ok, j'arrive !

Quelques minutes, plus tard, il frappe à la porte. J'ouvre aussitôt et il me lance :

— Oh ma beauté !

Je glousse, intimidée.

— Tu es magnifique !

— Merci, toi aussi, tu es pas mal !

Je le dévisage. Il a un pantalon de couleur beige, une petite chemise blanche, et une veste de costume bleu marine.

— Merci, ma chérie, allons-y ne perdons pas de temps.

Nous prenons la route, et nous arrivons plutôt vite chez Andréa. J'espère que la soirée va bien se passer, j'espère surtout que j'ai jugé trop vite Andréa et qu'au fond elle est sympa.

Je croise les doigts pour passer une soirée de dingue.

Nous arrivons à bon port. La maison est grande, mais pas autant que celle de la catin des bacs à sable. Comme dit si bien Charlie.

J'avoue, il n'aurait pas pu lui trouver un meilleur surnom. Andréa nous accueille avec un large sourire.

— Salut les loulous ! Contente que vous soyez venues, ne restez pas là, entrez ! Dit-elle chaleureusement.

— Coucou, merci pour l'invitation, tiens, c'est pour toi ! Je lui donne un paquet de célébration.

— Oh ! Merci beaucoup Stella.

— Coucou Andréa, merci de nous avoir invités, on va passer une super soirée encore ! Dit Charlie.

— Oui très certainement ! Bon, ici il n'y a pas de serveuse, chacun fait comme bon lui semble !

Quand soudain, les mains d'Ethan effleurent le bas du dos de Charlie.

— Salut Charlie, je suis ravi que tu sois là !

Charlie l'embrasse sur la joue tendrement, Ethan sourit. Ils sont tellement mignons.

— Bonsoir, Stella ! Exprime Benjamin.

Il me dit quelque chose... Mais je ne me rappelle pas trop.

— Bonsoir, on se connaît ?

Elle n'a pas l'air de se souvenir de moi... Rien n'est perdu... Pense-t-il.

— Vaguement. On s'est parlé un peu hier. Je te sers quelque chose à boire ? Propose-t-il.

— Une vodka pomme s'il te plaît.

Entre temps... Quelqu'un téléphone au domicile d'Andréa.

— C'est bizarre. Dit-elle.

— De quoi ? Demande Charlie.

— Un gars m'a dit qu'il arrive pour réparer ma moto. Réponds t'elle, inquiète.

— Et c'est quoi le souci ? Demandé-je, un peu curieuse.

— Elle n'a pas de moto ! Répond Charlie en rigolant.

— Ah ! En effet, c'est bizarre.

— Tiens Stella, il est bien frais !

- Merci ! Sourié-je en prenant le verre de ses mains.

— Je m'appelle Benjamin, mais tu peux m'appeler Ben !

— D'accord, Ben.

Maxime arrive vers moi prêt à me faire la bise.

— Hey, salut ma jolie !

— Salut Max ! Ça va ?

— Oui, et toi aussi visiblement, tu as l'air d'aller mieux, ça fait plaisir à voir ! Salut Ben, tu n'as pas mieux à faire ?

— Non, je suis un ami de Stella. Dit-il.

— C'est vrai Stella ? Demande Max.

Honnêtement, je ne sais pas quoi répondre.

— Euh... Dis-je, en pleine réflexion.

Brusquement, quelqu'un frappe très fort à la porte, le bruit est insupportable.

— Putain, c'est quoi ce bordel ! S'exclame Andréa.

— Coucou, on est là ! Elle est où ta moto ? Disent-ils en rigolant.

— Mais vous êtes fou, je n'ai même pas de vélo alors une moto ! Mais bon, pour maintenant, entrez, mais je ne veux pas de bazar ! Restez sages.

Les garçons entre un à un, puis Angel entre à son tour.

— Bah alors Andréa, on m'évite ? Accuse Angel.

— Désolée, mais tiens-toi bien et pas de bagarre d'accord ? Tu peux rester bien entendu.

Angel m'aperçoit discuter avec Benjamin. Il voit aussitôt rouge, son cœur s'emballe rapidement, il s'approche de nous.

— Bonsoir, ta tête me dit quelque chose... Ah oui, c'est toi, mocheté !

— Hey, parle-lui bien ! Réplique Ben.

Angel se souvient d'hier, il ne comprend pas pourquoi je parle avec lui. Il pousse violemment Ben un peu plus loin en l'agrippant.

— Mais tu es malade, espèce d'animal ! Crié-je en colère.

— Si tu le dis !

C'est alors qu'il me soulève de force. Me prenant comme une princesse dans ses bras. Je bouge mes jambes à tout-va. Il monte les escaliers rapidement, puis m'amène dans la salle de bain d'Andréa.

— Pose-moi tout de suite !

— À tes ordres princesse !

Il me pose doucement dans la baignoire qui fait office de douche également.

Il me fixe d'un air malicieux en allumant la douchette. J'essaye de l'en empêcher, mais il me bloque. Je ne peux pas bouger, il est bien plus fort que moi. Il m'arrose immédiatement, mais l'eau est froide. Je suis soudainement prise de tremblements.

Je te déteste !

— Mais ça ne va pas ! Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Crié-je, en colère.

Il me regarde en souriant, content de sa connerie, j'en tremble encore, l'eau est si glaciale. Il me relâche en observant les tremblements qui m'envahissent.

J'en profite pour me libérer, je sors de la baignoire et je pose doucement mes pieds sur le carrelage pour ne pas glisser. Même le sol est trempé.

— T'es mille fois plus sexy dis donc ! Lance t'il en roulant des yeux de haut en bas.

— Espèce de con ! Tu vas me le payer !

Je retourne immédiatement me cacher dans la baignoire, derrière le rideau de douche plus précisément, afin de cacher mes formes.

L'eau donne de la transparence à ma robe. Mes tétons qui pointent, la forme de mes fesses bien rebondis, des détails qui font sourire pour son plus grand plaisir, l'animal.

Puis, voyant mon désarroi, il s'approche de nouveau vers moi, mais cette fois-ci pour s'excuser. Il a l'air désolé, mais le mal est fait.

Tu me répugnes.

Il attrape la douchette et s'arrose le visage, comme pour se réveiller. Il passe ses mains dans ses cheveux, puis subitement, ses amis lui crient après.

— Angel ! On se casse, l'autre con a appelé la gendarmerie !

— OK ! Crie-t-il. Bon, ma petite louve, je suis navré pour ce qui vient de se passer, mais on se revoit très bientôt ! Ajoute-t-il d'un air très prometteur.

— Tu rêves ! Je te déteste !

Je le regarde se diriger vers la porte. Il s'arrête et se retourne vers moi pour me fixer une dernière fois.

— Pff ! Tu vas le regretter, crois moi !

— C'est de ta faute tout ça, si tu n'étais pas aussi belle et prétentieuse, cela ne serait jamais arrivé. Tu me rends dingue ! Dit-il tout souriant, avant de partir en courant.

— Espèce de taré ! Crié-je.

Au même moment, alerté par les cris, Maxime arrive rapidement auprès de moi. Suivi de Charlie, très inquiet.

— Ça va ma jolie ? Me dit-il en me donnant une serviette.

— Ça pourrait aller mieux... Merci beaucoup Max !

— Hey bien ma beauté, t'avais envie de prendre une douche ? Ironise-t-il. On a entendu crier d'en bas, je suis choqué, je ne m'attendais pas à te voir dans cet état ! Enchaîne Charlie.

— Mais non-putain ! C'est l'autre dingue qui m'a bloqué dans la baignoire et il m'a arrosé ! En plus avec l'eau froide, c'est un vrai fou ce mec.

— Ah ouais ? C'est très intéressant. Dit-il.

— Quoi ?

— Bah, pour être sincère avec toi, je pense qu'Angel t'aime bien !

— Quand on aime bien quelqu'un, on ne fait pas ça... Moi, je le déteste ! C'est un vrai gamin.

— Il est plus vieux que nous, tu sais ! Dit Charlie.

— Il a mon âge. Dit Max.

— Tu as quel âge ? Demandé-je.

— J'ai vingt-deux ans ma jolie.

Pourquoi j'ai demandé son âge ? Comme ça, je connais celui d'Angel ? Je m'en fou de lui...

— Tu veux que je te ramène ? Suggère Charlie.

— Non, je vais appeler un taxi. Profite de la soirée, elle ne fait que commencer !

— Je peux te déposer moi, Stella ? Dit Ben. Ayant écouté la conversation.

— Moi, je te le proposerai bien, mais je reste dormir ici. Répond Maxime.

— D'accord, merci Ben.

Je me sèche du mieux que je le peux avec la grande serviette. Andréa a proposé de me prêter une robe, mais j'ai refusé. Je n'habite pas très loin, je n'ai pas vu la nécessité.

Je monte dans la Citroën grise de Benjamin, il entre mon adresse dans son GPS.

— Alors, comme ça, tu ne te souviens vraiment pas de moi ?

— Non... Je suis désolée.

— Ce n'est pas grave ! Dit-il en souriant.

Sur la route, une bande de motards nous poursuit. Certains commencent à crier t'es un homme mort.

— Dégagez ! Crié-je de peur.

— Laissez-moi ! Hurle Ben, égoïste.

Puis, l'un d'eux se place devant la voiture pour nous faire arrêter de force, mais Ben devient fou.

Paniqué par la peur, il fonce à toute vitesse droit dedans !

— Non Ben ! Ralenti !

Mais il est trop tard. Il percute le jeune homme, et il se retrouve à terre, inconscient. Ben ralenti légèrement pour voir si tout va bien. Inopinément, je visualise l'impensable.

Quoi ? Je reconnais ce casque ! Mais... c'est impossible. Le gentil motard du lycée serait un voyou ?

Les garçons relèvent leur ami qui est au sol, ils abandonnent la poursuite pour amener le jeune homme à l'hôpital.

J'aperçois enfin le gars de mes désirs retirer son casque lentement, laissant place à un visage familier.

NON ! Je rêve ! Pas lui !

Toujours en panique, Ben en profite pour reprendre de la vitesse. Il roule plus vite afin de les semer.

Angel remet son casque immédiatement. Il est vraisemblablement dans un état de colère, il nous regarde avec mépris avant de redémarrer.

⭐️⭐️⭐️⭐️

Dans les routes sinueuses, la voiture est illuminée par les lampadaires qui bordent le chemin.

Manque de chance, quelques minutes après, la voiture manque d'essence, le petit bip retenti, la réserve est déjà bien entamée.

Maxime me prévient qu'il y a une station à deux pas d'ici. Nous y arrivons en à peine deux minutes. Il descend de voiture pour aller faire le plein. Pendant ce laps de temps, mon cœur tambourine, à une révélation que je n'espérais pas.

Angel. C'était toi. Mon Dieu, tout sauf ça.

Tout à coup, le bruit d'une moto se fait entendre, elle se rapproche de plus en plus de nous.

Angel arrive à toute vitesse, et il stoppe devant la voiture.

Mais que veut-il !

— Espèce de connard ! Je vais te tuer ! Dis Angel énervé, se dirigeant vers Ben. Il l'attrape par le colback, et le balance par terre.

— Arrête ! Laisse-le ! Espèce de fou ! Crié-je.

— Lâche-moi Angel ! Je n'ai pas fait exprès !

— Je vais te détruire Ben ! Putain, tu aurais pu le tuer !

⭐️⭐️⭐️⭐️

Angel

Je lui donne des gifles comme si c'était une fillette. Je ne veux pas effrayer Stella.

Mais je repense à mon pote motard, et surtout à hier. Quand elle était coincée à la limite de se faire violer par ce monstre, si je n'étais pas arrivé à temps.

Il aurait pu lui arriver malheur connaissant Ben. C'est le genre de mec à faire boire les filles, pour profiter d'elles.

Il me répugne.

Ah mocheté, pourquoi je m'embête autant avec toi ? On ne se connaît même pas. Tu es en train de me faire péter un plomb. Ce bruit qui résonne dans ma tête, aussi fort que les battements de mon cœur.

Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Serai-je attiré par toi ?

J'ai ce besoin constant, depuis que mes yeux ont croisé les tiens devant le lycée, de te savoir en sécurité. C'est impossible, je ne peux pas être sous ton charme. Pas aussi vite, ni aussi facilement.

Je ne suis jamais tombé amoureux.

Puis Ben, qui essaye de filer entre mes mains, m'enlève de mes pensées.

Mes yeux s'assombrissent et je le cogne de toutes mes forces. Je libère la colère qui était piégée en moi, puis je me retiens à nouveau.

Je maîtrise parfaitement mes gestes et ma force.

— Laisse-le, il ne t'a rien fait ! Crie t'elle tout en me tapotant faiblement.

— Il ne m'a rien fait ? Il a appelé les gendarmes ce connard ! Et toi, hier ce qu'il t'a fait, t'oublies vite mocheté ! Je te pensais différente des autres filles... Avoué-je.

— Quoi ? Mais arrête ! Crie t'elle en me sautant dessus.

Benjamin, effrayé, profite qu'elle s'agrippe à moi, pour se sauver. Il monte dans sa voiture et démarre en trombe.

— BEN ! ATTENDS ! Hurle t'elle.

⭐️⭐️⭐️⭐️

STELLA

Je lève les yeux au ciel, je me retrouve seul avec lui ! En plus, avec une robe trempée, pfff. Ma soirée ne pouvait pas être pire.

— Bon, le fou se casse, bonne chance pour rentrer chez toi mocheté !

Je continue alors de le tapoter dans le dos toute énervée et affolée.

— Espèce d'arrogant, je te déteste !

Au même moment, je glisse par terre dans une grosse flaque d'essence bien fraîche. Angel ris franchement de la scène.

— Ah ! C'est de ta faute tout ça. Depuis que je t'ai croisé, ma vie est un enfer ! M'exclamé-je, désemparée.

— Prends soin de toi, mocheté.

Il fait un petit démarrage. Puis s'arrête, me regardant le prier.

— S'il te plaît ! Ramène-moi ! Laisse-moi monter avec toi !

À mes mots, il stoppe. Il rit de toutes ses dents.

— Mais tu rigoles ! Jamais de la vie, tu monteras sur ma moto, surtout pleine d'essence, c'est trop risqué ! Tu veux ma mort ?

— S'il te plaît... Je dois rentrer à temps chez moi, mon père n'est pas au courant que je suis sorti.

J'ai les larmes aux yeux, je suis dans une situation qui m'échappe complètement.

— Hum... Murmure t'il.

— Je t'en prie, juste pour cette fois ! C'est important. Et puis je t'ai connu plus bienveillant... Devant le lycée. Lui rappellé-je.

— À ce moment-là, je ne savais pas encore qui tu étais ! Ironise-t-il.

— Je t'en prie. Juste cette fois. Répété-je, la voix nouée.

— Ok, mais t'enlèves ta jolie robe !

— Quoi ? Mais non !

— Retire là, sinon tu ne montes pas avec moi, c'est à prendre ou à laisser mocheté.

— Mais ce n'est pas possible !

— Tu dois l'enlever, sinon on va jouer avec le feu, à toi de voir ! Tu sais très bien que c'est périlleux d'avoir de l'essence sur un véhicule à moteur !

— Bon ok... Retourne-toi ! Cédé-je.

Il se retourne un instant, avec un respect que je ne soupçonnais pas chez lui.

— T'es prête ?

— Mais putain ! Laisse-moi le temps.

Il me saoule, mais je m'exécute, je retire ma robe doucement, pour ne pas m'en mettre partout.

Cette odeur est insupportable !

Je le regarde pour être certaine qu'il me respecte et qu'il a toujours le dos tourné.

— C'est bon, je l'ai retiré ! Mais maintenant j'ai froid ! Me plaigné-je.

— Tiens. Dit-il avec une soudaine compassion.

Il retire alors sa veste en cuir noire. Je l'enfile expressément. J'aime la douceur de sa peau, enfin, je veux dire de son cuir. Si douce et elle tient bien chaud.

Aurait-il un cœur ? Il est quand même attentionné de me la prêter, juste parce que j'ai des frissons. Il aurait pu en profiter pour me voir si peu vêtue.

Je suis étonnée, il me surprend grandement, je ne m'y attendais pas. J'apprécie énormément son geste. C'est si gentil pour un gars à l'allure si froide.

Je devrais peut-être arrêter d'avoir des préjugés. Je me trompe, éventuellement.

— Merci. Dis-je sincèrement, avec gratitude.

— Allez, monte !

Je m'installe derrière lui, avec la boule au ventre. Je ne suis jamais montée sur une bécane, c'est ma première fois.

Ah papa si tu me voyais !

— Tiens-toi bien, et mets tes bras autour de moi.

Je le tiens par sa taille puis il ramène mes bras vers son torse, mes mains contre sa peau.

Je ne dis rien, et j'apprécie qu'il me ramène.

Puis, il démarre aussitôt. Je suis tellement angoissée et je suis un peu mal à l'aise aussi.

Mais je suis contente qu'il ne soit pas parti en me laissant seule, dans cette horrible situation.

J'ai le cœur qui se serre, j'ai comme un petit quelque chose qui me chatouille dans le ventre.

Que m'arrive-t-il ?

💫💫💫💫

Les prochains chapitres sont moins travaillait, je dois me relire et passer à la réécriture. Mais cela n'enlève rien à la tournure de l'histoire qui promet beaucoup de suspense et de rebondissements. Merci de me soutenir jusqu'à la fin et de donner vos avis.

EN COURS DE RELECTURE DEPUIS CE JOUR , LE 06 JUILLET 2024

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