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Je le regarde curieusement, mes mains contre mes joues, mes coudes appuyés contre mes genoux. Une position pas très glamour mais qui révèle le degré de mon questionnement.

Angel raccroche enfin à son interlocuteur, il a visiblement fini de parler avec son coéquipier.
Il va pourvoir m'aiguiller.

- Que se passe t'il ?

- Il a le mandat de perquisition ! Je dois te ramener chez toi, babi. Dit-il, d'un air satisfait.

- D'accord, je comprend. C'est super ! J'espère que vous allez mettre la main sur le sac.

- Oui. J'espère aussi !

Il me prend soudainement la main et nous
reprenons la route du retour.

****

Quelques instant plus tard, nous arrivons devant le domicile de mon père. Il m'embrasse tendrement en me serrant un peu plus fort et me regarde rentrer chez moi avant de partir.

Mon père est confortablement installé sur le canapé, il tient dans ses mains notre album photo, il est nostalgique.

Ça va, il a l'air d'aller plutôt bien.
Je m'attendais à le retrouver à boire de la bière pour oublier l'autre vipère. Mais je suis agréablement surprise. Il tient bon.

Je m'assois à ses côtés pour regarder avec lui nos photos souvenirs, chose que dans la normale, je ne fais jamais. Seule oui, mais pas  avec lui. Ne me demandez pas pourquoi.
Je ne le sais pas moi même.
Au fond, moi aussi je suis un peu blessée.
On l'a été tout les deux, lui bien plus que moi certes. Il est tellement fort. Papa.. Qu'est-ce que je t'aime. Le mot n'est pas assez fort, tu as
toujours été là pour moi ! Je te dois beaucoup.
Tu es le meilleur des papas. Le meilleur tout court.
Aucune méchanceté ne t'habite, toujours
joyeux quoiqu'il arrive, ce qui vient de se passer en est la preuve. Tu souris encore à la vie. Tu es un combattant. Tu es mon plus bel exemple, tu es mon héro. Un survivant.

- Mon étoile ? Ouh ouh réveille toi haha, dit-il en gloussant, me voyant dans les nuages.

- Oups ! haha, désolé je rêvassais encore !

- Tu pensais à quoi ?

- Honnêtement, je me disais qu'elle chance que j'ai d'avoir un papa aussi merveilleux que toi !

- Oh ! Viens là ! Lance t'il, clairement ému.

Nous nous faisons un énorme câlin. Je m'accroche à lui, je le tiens très fort. Puis, il me dit aussitôt.

- Mais tu es déjà rentré ! Comment ça se fait ?

- Angel a une enquête a finir ! Tu sais c'est Cindy ! Et bien, elle aide un dealer à cacher
sa drogue ! Lui c'est Ben ! Il a voulu me faire du mal ! Mais ne t'inquiète pas, Angel était là ! Il est toujours là pour me proté...

- Quoi ! Te faire du mal ? Mais c'est quoi cette histoire ! On dirai un roman policier ton truc !

- Oui. Vu comme ça !  J'avoue papa ma vie est
plutôt mouvementée depuis quelques jours ! Mais ne t'en fait pas ! Angel est un vrai
protecteur.

- Hey bien et moi qui me plains juste pour une histoire de cœur.

- Ne dis pas ça. Les histoires de cœur sont les plus douloureuses papa, tu as le droit d'avoir mal et de te plaindre.

- Merci ma chérie, mais franchement j'ai relativisé, et j'ai bien compris que je dois faire attention à qui est devant moi !

- Oui ! C'est exactement ça ! Relativiser, bon j'avoue c'est pas chose facile. Mais à ton âge..

- Quoi ! Qu'est ce que tu insinues !?

- Rien rien... hahaha. Dis-je en ricanant.

- Viens là, tu va voir !

Mon père me fait des chatouilles, j'attrape immédiatement un fou rire et il rigole à son tour, de me voir autant rire. Il faut dire que mon rire est très communicatif, autant que le sien.

- Hahaha, tu vas voir si je suis vieux !

- Non arête ! Haha,  j'ai pas dit ça papa.

- Tu l'as bien insinué, mais au fond, tu n'as pas tort. À mon âge on gère mieux, ou plus
facilement cette douleur là, je pense. Après tout le monde est différent. On vit sa douleur chacun à sa façon selon nos capacités d'adaptations et de guérisons.

Mon père et moi continuons de parler ensemble, ça fait du bien de se retrouver juste avec lui sans l'autre garce à nos côtés, qui criait à tout va avec sa voix de crécelle.

*****

Du côté d'Angel.

Il fait déjà presque nuit, quand j'arrive vers la voiture de mon coéquipier.

- Salut Ramirez ! Merci de m'avoir attendu, tu t'es pas fais repérer, au moins ?

- Hey, Angel ! Non je suis en camouflage depuis plus d'une heure. J'ai surveillé la jeune Zelinky, elle n'a pas bougé, c'est bon pour nous.

- Super ! Allez on va faire un petit coucou à cette fameuse Cindy. Oubli pas le mandat si jamais elle nous le demande !

Nous nous dirigeons vers la maison.
Je passe en premier et frappe à la porte.
Cindy nous ouvre, vêtue d'un simple peignoir de couleur beige. Elle ne s'attendait clairement pas à notre visite. Elle a les cheveux un peu humides et n'ai pas maquillée.

- Euh..., bonsoir. Angel ? dit elle, d'un air surpris.

- Bonsoir Cindy ! Je te présente l'agent Ramirez. On peux entrer ?

- Bonsoir Mademoiselle Zelinky, salue le coéquipier.

- Tu es de la police !? C'est une blague ? Où est la caméra cachée ?

- Aucune blague, nous sommes en pleine enquête.

- En... quête, dit-elle avec un peu de stress dans la voix.

- Je vais vous demandez de sortir, et d'attendre ici. Dit l'agent Ramirez.

- C'est du bluff ? C'est mort ! Je suis en peignoir en plus. Et pourquoi j'irai dehors ?
Vous comptez faire quoi ?

Elle élève la voix comme elle sait s'y bien le faire. Entre nous, si Charlie était là, il dirait qu'elle crécelle comme la catin des bacs à sable.

- On va fouiller ta maison jeune fille ! S'exclame t'il.

- Il en est hors de question, Monsieur ! Mes parents ne sont même pas là !

- Vous êtes majeur ! Et nous avons le mandat de perquisition qui vient tout droit des mains du juge !

- Ne te fatigue pas Ramirez, elle est toujours comme ça, à se plaindre et à faire la victime.

- N'importe quoi ! Je peux au moins mettre un vêtement plus chaud !

- Met un long manteau ! Ça suffira amplement. lançais-je, agacé.

Elle attrape aussitôt son long manteau et
sort. Entre temps une autre voiture de police arrive sur les lieux, un agent vient nous aider à fouiller la maison, tandis que l'autre policier reste auprès de Cindy pour la surveiller.

- Cindy, il n'y a personne d'autre à l'intérieur ? demandais-je.

- Non, je suis seule.

- Allez on entre, je prend le bas et toi l'étage.
Dit l'agent Ramirez en s'adressant à l'autre coéquipier qui les a rejoint.

- Moi je vais aller faire le tour du propriétaire. Dis-je en souriant, en fixant Cindy curieusement.

- Tu ne vas pas mettre la maison sans dessus dessous j'espère ? Dit-elle, visiblement inquiète.

- Ah ça, c'est le cadet de mes soucis. Allez chut, et reste sage. L'agent Kirle te surveille.

J'entre aussitôt, je vais directement dans la buanderie, qui est proche de l'entrée, mais il n'y a rien de louche. Je continu en faisant le tour de la maison, en prenant soin d'éviter d'aller aux endroits où Ramirez est déjà passé Ce n'est pas chose facile me direz-vous. Cependant, nous avons un code pour nous repérer, nous collons un adhésif de couleur jaune vif, mis en évidence, pour signaler que l'endroit a déjà été fouiller.

Trente-six minutes plus tard exactement, j'ai l'impression de tourner en rond. Je réfléchi un instant, en marchant le long d'un couloir et en revenant sur mes pas.

Bordel, j'ai négligé un détail important avant de venir, la demeure des Zelinky est gigantesque.
Trouver un sac dans cette maison, c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. C'est inconcevable et intraitable.

Alors, après réflexion, je prend mon téléphone et donne un coup de fil.

- Oui, c'est Angel, on est bien chez les Zelinky mais il y a un soucis ! La maison est bien
trop grande, nous en aurions pour des heures de recherches ! Il me faudrai un bon chien
«stup»! Dans dix minutes ? Mais oui c'est parfait ! Merci beaucoup.

Dix minutes plus tard. Le chien arrive sur les lieux avec son maître. Il fait le tour de la maison. Visiblement il a une piste, il veux aller vers la cave.

- Vous avez fini là ? Crie t'elle, angoissée.

- Silence, jeune fille. Rétorque l'agent Ramirez.

Je descend dans la cave en suivant le maître et son chien. Ce dernier renifle partout, s'approchant clairement de son butin.
Le sac ne doit pas être bien loin. Il remue la queue et aboie de plus bel.
J'ouvre délicatement une vieille valise poussiéreuse. Dedans il y a beaucoup de livres, et un gros sac. Le chien commence à le renifler et à aboyer. Je le prend immédiatement et l'ouvre. Je suis satisfait, le sac est rempli de drogue.

- C'est la bonne ! On l'embarque !

- Jeune fille, allez-vous changer, je vous emmène au poste !

- Vous délirez ! Ce n'est pas à moi !

- Alors pourquoi vous criez ?

- Pfff ! abruti de flic ! Angel écoute moi, j'ai rien fais !

- Ne m'oblige pas à te mettre les menottes.
Va te changer tout de suite ! On est encore gentil de te l'accorder ! Le respect tu sais ! Ah non, tu ne connais pas ça ! Dis-je d'un ton autoritaire, presque menaçant.

Cindy, horrifiée, prise au piège, va immédiatement se changer dans sa chambre, puis elle monte dans la voiture de police.

*****

Du côté de Stella.

Oh papa..., on s'est endormie devant le film.

Je vais chercher un plaid tout doux dans la grosse malle en bois, et la pose doucement sur lui.
Puis, je vais dans la cuisine me faire un petit sandwich jambon beurre, vu l'heure, ça fera l'affaire. Je le mange assez vite, j'avais très faim.
Soudain, j'entend un petit bruit situé à l'étage. Ce doit être encore dans ma tête, je n'aime pas me retrouver seule. Mon père est là, mais il dort paisiblement comme un bébé. Pour moi, c'est comme ci qu'il n'était pas là. Depuis toute petite, j'ai toujours eu peur du noir et des bruits que l'on peux entendre, surtout la nuit, quand tout est calme. Je me met à sourire et à rire de ma bêtise. Je suis grande maintenant. Je décide de me mettre à l'aise et d'aller m'installer près de mon père.
Je marche lentement afin de ne pas le réveiller, quand tout à coup, le bruit refait surface.

C'est quoi ce délire ! Une fois ok, deux fois c'est
bizarre.

Comment je me sens ? Honnêtement ? Là, je commence à flipper grave !

C'est peut être un bruit anodin et j'en fais toute une histoire.

Quand j'étais petite, Je m'imaginais mentalement un endroit où je me sentais particulièrement bien et je m'y ressourçais. Ça fonctionnait à tout les coups.

Alors je m'exécute, je me crée ma bulle paradisiaque pour m'apaiser. Je me vois avec Angel, dans ma chambre, à faire des choses salaces.

Brusquement, le fameux bruit se fait entendre à nouveau. Néanmoins, cette fois-ci, il est un peu plus fort.
Je reconnais bien le craquement du sol en bois, du couloir de l'étage. Mon cœur se met à palpiter. Ce son étrange me rend très nerveuse.
Ce n'est visiblement pas un bruit quelconque.
Un écho qui revient trois fois, ce n'est pas un hasard.

Mon rythme cardiaque s'accélère un peu plus, j'ai peur. Papa..

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