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-37-

Courage papa ! Je crois en toi, tu peux le faire.
Après ça, tu seras tranquille et nous serons de nouveau ensemble.

Sans la folle.

Nous retrouverons notre quotidien, tel qu'il était avant son sinistre passage. Je te promet que plus jamais tu ne connaîtra cette douleur, car je serai toujours là, pour y veiller.

Mon père s'apprête à ouvrir la porte d'entrée. Il avance d'un pas rapide et déterminé.
Moi et Angel sommes collés l'un contre l'autre. Il me tient la main. Elle est un peu moite. Je suis clairement angoissée par ce qu'il va se passer.

- Bonjour Angélique.

- Coucou minou. Tu m'as manqué mon chéri !

Putain, elle a vraiment une voix de pute.

J'ai hâte de voir sa réaction quand mon père va la mettre sur le fait accompli.

- Entre, je t'en prie.

- Pas de bisous ? Pas de câlin minou ? demande t'elle, surprise.

- Assieds toi, j'ai à te parler.

- Tu es..., bizarre ! Mais d'accord. De quoi veut tu me parler minou ?

Putain, elle me soûle à l'appeler comme ça à tout va. Elle ne connaît pas la demi-mesure.

- Angélique je sais tout. Dit-il immédiatement.

- De quoi minou, tu sais tout ?

- Je sais que tu joue avec moi et que nous deux, c'est pas sérieux pour toi.

- Tu rigoles ! Je suis accro à toi minou !

- Ne fais pas ça.

- Quoi ?

- Ne me dis pas ce que je voudrai entendre, ça ne marche plus. Tu joues avec moi, et tu as
flirté avec le copain de ma fille ! Avoue le, au moins. Ai un minimum de respect !

Le ton est monté d'un cran. Mon père est exacerbé. Angélique, qui reste sur sa position de victime, ne fait qu'augmenter la tension, devenue insoutenable. La douleur de mon père est plus vive et plus intense.

- Ça va pas à la tête. Jamais je ne ferais ça !

Mais qu'elle actrice ! Je n'en reviens pas. Comment ose t'elle ? C'est une évidence qu'elle ne peux pas nier. Bon sang !

Et pourtant, elle ne change pas de registre. Sa version reste la même.
Elle se pense intouchable et parfaite.
Mais c'est flagrant, c'est une grosse mythomane. Je la déteste et lui en veux tellement, d'avoir fait autant souffrir mon père, que je pourrai la tuer.

- Minou, s'ils t'ont dit des choses sur moi, c'est pour nous séparer ! Je tiens à toi ! Je te le jure minou !

- Oui, je t'aurai sûrement cru, si je n'avais pas écouter ça. Balance t'il.

Soudainement, mon père montre le téléphone d'Angel. Puis, d'un air déterminé il appui sur lecture, on peux immédiatement entendre l'enregistrement. Il lui lance comme ça en pleine figure.

Prend ça espèce de folle ! Là, tu ne peux pas nier l'évidence.

Il est quand même courtois, moi à sa place, je l'aurai déjà jetée dehors.

- Mais... bafouille t'elle.

- Voilà ! Alors arrête de mentir, maintenant et assume ! Et ne fais pas de promesse que tu n'es pas en mesure de tenir.

Elle reste silencieuse quelques secondes. L'ambiance est lourde sous ce silence si pesant.

- Mais minou, c'est rien ça ! Je m'amusais avec lui ! C'était pour voir s'il était sérieux avec Stella !

Bin voyons !! Et puis quoi encore ! Putain j'hallucine ! Elle essaye encore de nier la vipère.

- N'importe quoi.

- Je t'assure minou je t'aime ! Si j'ai fais ça c'était pas contre toi !

Brusquement, mon père reste figé. Son visage devient pâle, affichant un air pensif.

Merde papa, ressaisis-toi, tu ne vas pas la croire quand même ? C'est un vrai poison ! Ne te laisse pas avoir encore une fois.

- Tu n'es qu'une belle manipulatrice ! Sors d'ici ! Je ne veux plus jamais te revoir.

Super papa ! Je suis fière de toi.

- Mais minou ! insiste t'elle une énième fois.

- C'est fini ! Lance t'il violemment.

- Hum..., espèce de vieux fou. Va te faire foutre ! Tu as vraiment cru qu'une femme comme moi, se satisferait d'être avec un vieux croûton comme toi ! Un bon à rien !

Angelique se sachant piégée, entre dans une colère noire. Elle est habitée tout à coup de méchanceté et d'arrogance. Mon père aussi d'ailleurs, s'emporte aussitôt et lui rétorque.

- Sors, tout de suite de chez moi !

- Tu rêves ! J'ai pas fini de te dire tout ce que je pense !

Non mais elle ce prend pour qui ? Elle m'énerve de plus en plus.

J'entends tout depuis le début. Je suis même déjà presque en bas des escaliers, je peux les voir visuellement, de là où je suis positionnée. Plusieurs fois, Angel a dû me retenir par le bras, pour m'arrêter dans mon élan.
A maintes reprises, ma colère s'est décuplée. S'il n'avait pas été là, je n'ose imaginer ce que j'aurai déjà fait, à cette garce.
Mais ça, c'était bien avant d'entendre la phrase de trop. Le mot de travers qui ne fallait pas dire. Le grand saut qu'il ne fallait pas franchir.

- T'es un homme perdu ! Jamais tu trouveras une femme qui t'aime vraiment ! Tu rêves si tu y a pensé un seul instant ! D'ailleurs il y en a une qui doit se retourner dans sa tombe !

Mon père est stupéfait, mais ne réagit pas. Je le vois de plus en plus près de moi. Il affiche un regard vide, il ne répond rien. Il est comme en trans, ailleurs. Il est clairement choquée. Angélique continue de lui parler de travers, avec des mots plus violents et outrants. Elle prend même du plaisir à faire ça, elle se sent forte et confiante.
Cependant, elle n'a pas entendu que j'étais derrière elle. Angel me suit de près, pour ma sécurité.

Mon père est trop gentil pour faire quoique ce soit, mais moi non.

Je dois tenir de ma mère.

Je suis là, postée derrière elle, je la tamponne sévèrement. Je l'attrape par les épaules et la gifle royalement. Elle est rouge vif, j'y est mis toute ma haine et toute ma force.
Elle le méritait bien ! Elle a été loin, beaucoup trop loin. Puis, sans attendre un instant de plus, j'enchaîne et lui tire ses cheveux et la met par terre. Mon père revient à lui, en me voyant dans cet état de rage, devenu limite incontrôlable. C'est la première fois qu'il me voit ainsi.

- Stella arrête !

- Babi ! Dit Angel.

- Espèce de grosse pute ! Tu vas me le payer ! crie Angélique.

- Vas-y, j'attend que ça, viens là sale folle ! Je vais te tuer ! Lançai-je sérieusement.

- Espèce de bâtarde ! Dit-elle pour me vexer, un peu plus.

Je suis déjà bien en rogne mais là, ma colère s'intensifie. Je prend mon élan et lui met un gros coup de pied dans le visage. Elle gémit de douleur. Elle saigne du nez. Je n'arrive plus du tout à me contrôler.

- Tu es dingue ! Rétorque t'elle.

- Je vais t'éclater le portrait !

Mon père me retient aussitôt par le bras, pour me stopper immédiatement. Avant que je n'aille trop loin.
Pendant ce temps là, Angel prend les devants.
Il attrape la vieille garce par les épaules et l'amène jusqu'à la porte de sortie.

Il l'a regarde avec un regard noir de colère. Il est indéniablement furieux.
Elle a soudainement peur, elle part vite en me lâchant.

- Tu vas le regretter !

****

Elle est déjà loin quand je reprend mon calme.

- Papa, je suis désolé si je t'ai fais peur. Elle ma mise hors de moi, avec ce qu'elle a dit !

- Je sais et je suis fier de toi mon étoile.

Il me prend dans ses bras et me serre très fort contre lui. Mon père et moi parlons une bonne heure ensemble, blotti l'un contre l'autre, il me dit oh combien qu'il m'aime, et que tout ira mieux à présent. Je pense que même s'il me dit ça, je sais qu'au fond de lui il souffre encore, encore plus après ce que
l'autre vient de lui balancer. Une vrai bombe atomique. Mais il est fort, je le sais. Il s'en remettra avec le temps. Je l'aiderai pour ça. Angel s'approche de nous et demande à mon père s'il veux qu'on reste auprès de lui. Il le rassure en lui disant que non, ce n'est pas la peine. Mais, moi j'insiste.

- Oui, on voulait sortir un peu, avant de te parler. Mais vu ce qu'il c'est passé, je préfère rester auprès de toi.

Il me fixe et me dit d'un air sincère.

- Non, allez-y, changez vous les idées. Moi, j'aimerais rester un peu seul.

- Tu en es sûr papa ?

- Oui oui ne t'inquiète pas. Je vais me reposer un peu. Tout ça m'a épuisé.

- D'accord papa. J'en ai pas pour longtemps.
On peux y aller mon amour.

On fait signe à mon père avant de partir.
J'ai un peu mal au cœur de le laisser, mais c'est son choix.

Et puis, ne guérit-on pas plus vite de nos blessures, quand on est seul justement ?
Pour se poser les bonnes questions et reposer
l'esprit qui a été tourmenté.

****

Nous sommes devant la maison, prêt à prendre la route.

- Bon alors, où va t'on ?

- C'est une surprise babi.

Je le suis instantanément, sans poser de questions. D'habitude, ma curiosité aurait été plus forte que ma raison, elle l'aurait emporté. Mais là, je me laisse aller. Ça fait du bien de faire ça, de ne penser à rien. Faire le vide, comme on dit.

Nous montons dans la voiture de police, Angel la ramène au poste et on récupère sa moto.
Il me bande les yeux avec un joli foulard en satin, de couleur rouge. Je m'agrippe à lui, sentant le vent souffler un peu plus fort.
Quelques instants plus tard, je le sens frapper moins fort contre ma peau.
Nous sommes visiblement en train de ralentir la cadence, nous sommes arrivés à destination. J'ai hâte de voir où il a voulu m'amener.

- Angel ! On est où ? Retire moi ce foulard !
Dit-je, impatiente.

- Attends encore un peu, mon ange.

Il me soulève et me porte. Je me blotti chaleureusement dans ses bras musclés.
Puis, il commence à marcher. Quelques minutes après, il marche encore, je me demande bien où l'on va. Puis peu à peu, j'entend un bruit qui m'est familier, un son que je n'avais pas entendu depuis bien longtemps.
Il me pose en douceur, après m'avoir délicatement retiré mes baskets.
Je peux soudainement sentir le sable se faufiler entre mes orteils et sous mes pieds, c'est agréable et si doux.
Je comprend alors qu'on est à la mer. Je suis tellement contente. J'affiche un large sourire en réalisant cela.
Il se met enfin derrière moi et me retire doucement le foulard.

- Voilà babi, j'espère que cela te plaît.

- Wow, oh oui mon amour !

Il me serre fort, mon dos contre son torse, nos yeux dans la même direction.

Je ne pouvais pas espérer meilleur tableau. Nous deux sur la plage, fixant l'océan.

- Je t'aime Stella Scar. murmure t'il.

- Je t'aime mon amour, répondais-je, en souriant.

Peu de temps après, nous allons nous balader au bord de la mer. Il ne fait pas assez chaud pour s'y baigner, mais rien que d'être là tout les deux, me fait un bien fou.
Des câlins, des bisous, des sourires, des petits détails romantiques qui me font me sentir aimée.
Angel est véritablement l'homme de ma vie, c'est indéniable. À présent, il est tout à mes
yeux.

Quelques instants plus tard, nous allons au petit café de la plage. C'est un petit baraquement, avec un toit parsemé de pailles. Plutôt minimaliste, mais efficace.
Angel a très chaud, il se met à l'aise en retirant son t-shirt. Mes yeux le fixe amoureusement. Il est tellement bien foutu.

Je ne sais pas pourquoi je l'aime. Je pourrai dire pour son caractère, son tempérament, son corps de Dieu.
Franchement non, je ne sais pas pourquoi je l'aime autant, mais c'est justement quand on ne sais pas pourquoi on aime quelqu'un, qu'on l'aime vraiment totalement, pour tout ce qu'il représente. Il n'y a pas de raison pertinente. C'est comme ça, tout simplement.

Mon cœur bat la chamade quand je le vois. J'ai toujours l'impression de retomber amoureuse de lui, dès qu'il m'embrasse, ou même dès que son regard percute le miens. C'est un sentiment si fort que je ressent à son égard.

- Tu veux boire quoi, bébé ?

- Un coca, s'il te plaît.

- Ça marche !

- Ce sera deux coca bien frais s'il vous plaît ! annonce t'il à la serveuse, qui attendait notre commande.

Angel récupère nos verres, puis nous nous asseyons à l'extérieur, sur la petite terrasse en bois, autour d'une table fabriqué à partir de palettes recyclées.

- Tiens babi !

- Merci beaucoup.

Nous profitons de ce joli instant qui nous appartient, pour nous retrouver enfin tout les deux. L'idée de m'avoir amené ici était une excellente surprise.

- Babi ?

- Oui ?

- Dès que mon enquête est finie, je pense prendre des vacances pour profiter de toi !

- Alors finie la vite, car j'ai hâte que tu sois pleinement à moi ! Au fait, comment vont Louise et ta mère ?

- Louise ça va, elle est contente ! Elle est chez une copine pour deux jours. Et pour ma mère, je ne sais pas trop quoi en penser.

- Pourquoi tu dit ça ?

- Je ne sais pas si c'est un rêve ou un fantasme qui devient une réalité, mais elle ne boit plus
depuis son dernier internement à l'hôpital, confie-t-il.

- Oh ! Mais c'est merveilleux !

- Oui, vaut mieux tard que jamais.

- Tu es si négatif mon amour.

- C'est que.. J'ai trop été bousillé, babi.

Je me met alors à rêvasser, j'avoue qu'il n'a pas eu une enfance facile. Sa mère et son père, puis Louise.
J'aimerai bien qu'il communique avec son père, mais c'est pas gagné d'avance.

Subitement, Angel reçoit un appel. Il décroche immédiatement, voyant le nom de son coéquipier s'afficher sur son écran.

- Ouais ? Ramirez ? Ah ! Excellent ! s'exclame t'il avec un large sourire.

Pourquoi a t'il l'air si content ?

Non corrigé.

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